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Accueil du site > Actualités > Politique > Ernesto « Che » Guevara, Ange ou Démon ?

Ernesto « Che » Guevara, Ange ou Démon ?

La parution du livre de Jacobo Manchover « La Face cachée du Che » alimente désormais la controverse autour du personnage politique qu’était le « Che ». Homme de liberté ou vulgaire boucher comme l’indique le livre ? En effet, tour à tour révolutionnaire engagé, puis exécutant des basses oeuvres, « El commandante » était un homme apparemment comme tous les autres, capable de se laisser dépasser par ses passions et de commettre des exactions terribles.

Le 9 octobre 1967, plusieurs salves de mitraillettes retentissent dans le tranquille hameau de La Higuera perché sur la montagne bolivienne provoquant la mort d’Ernesto Rafael Guevara de la Serna plus connu sous le nom de "Che guevara". Cette mort va donner naissance à un mythe, le mythe du "Che", icône incontournable de toute sorte de révolution et symbole des luttes pour le droit des personnes opprimées aussi bien par les excès du dirigisme que par certaines politiques mercantiles. Mais qui était le "Che", un véritable individu altruiste comme il peut apparaître dans le film de Walter Salles Carnets de voyage, ou un monstre sanguinaire tel que peut le raconter Jacobo Machover dans son livre La Face cachée du Che.

Derrière l’image charismatique de l’homme au béret noir étoilé, on découvre un personnage féroce, intransigeant, terrible, imprégné d’un esprit révolutionnaire plus proche du totalitarisme outrancier que du combat idéologique nécessaire aux droits fondamentaux des personnes. On peut dès lors se demander si la force de communication castriste n’a pas été le corollaire de ce "mouvement che-guevariste" que des millions de personnes traduisent à travers la photo immortalisé d’Alberto Korda, et si malheureusement la réalité n’a pas rattrapé la nature de l’homme, aveuglé par le combat idéologique qui pouvait être mené.

Message politique pour les uns, produit marketing pour les autres, "El commandante" n’a laissé personne indifférent, partagé autour de visions vertueuses et sublimes sans chercher à connaître les défauts de l’homme engagé dans la spirale insurrectionnelle aux formes bien souvent brutales. Certes les révolutions appellent malencontreusement la violence, certes le combat pour les libertés et la Liberté sont difficiles sans souffrances et sans haines, mais elles ne doivent pas se transformer à leur tour en autoritarisme décalé de leur cause. La situation cubaine en est un exemple éclatant, la révolution castriste s’étant transformée en régime autocratique implacable et pénible pour les habitants de ce pays promis à des jours plus heureux. S’interroger sur le masque du pouvoir, sur la mutation individuelle nous montre que si certaines vérités ne sont pas toujours bonnes à dire, elles sont malgré tout salutaires à faire mieux vivre, à comprendre les dessous de la nature humaine qui semble devenir dangereuse lorsqu’elle est investie de trop de passion, de trop d’ardeur.

Ce contraste saisissant entre l’icône libérale du "Che" et le comportement humain d’Ernesto que lui prêtent certains témoignages démontre qu’au-delà des apparences demeure toujours une incroyable réalité sombrant trop souvent dans une occultation situationnelle. On peut imaginer que l’itinéraire révolutionnaire a apporté son lot de mutation métamorphosant le bon et le brave en mal et en cruauté. En effet, Machiavel dans Le Prince, analysait déjà cette obligation à se comporter durement en indiquant : "Il faut comprendre ceci : un prince, surtout un prince nouveau, ne peut observer toutes les qualités pour lesquelles les hommes sont reconnus bons, parce qu’il est souvent contraint, s’il veut préserver ses possessions, d’agir contre la parole donnée, contre la charité, contre l’humanité, contre la piété. Ainsi, il faut qu’il ait l’esprit disposé à se tourner dans le sens que commandent les vents de la fortune et les variations des choses, et, comme je l’ai dit plus haut, ne pas s’écarter du bien s’il le peut, mais savoir entrer dans le mal, s’il y est contraint".

En conséquence, le héros libéral que pouvait représenter le "Che" n’était pas exempt de comportement illégitime ou de faits d’exaction en décalage avec son amour envers le genre humain puisque ne l’oublions pas il était médecin de formation, et non un vulgaire militaire ou un triste guérillero. Il est donc intéressant de voir la part d’ombre qui peut régner en chaque individu, et qu’il existe un certain nihilisme dans les causes les plus profondes et les plus respectables.

Loin de porter un jugement iconoclaste et sectaire, il faut tout de même regarder les agissements des grands hommes en dissociant l’apport positif de l’apport négatif qu’ils ont pu développer, car affronter la réalité dans un monde où tout est façonné, où tout est fabriqué, où tout est supposé peut s’interpréter comme une bonne chose, la limite entre le mythe et la mystification étant très mince, et réservant des surprises quelquefois désagréables pour les combattants de l’ordre et de la liberté.


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56 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 10 octobre 2007 09:53

    Le Che correspondait à un espace entre les deux grandes puissances ,le communisme stalinien et le libéralisme.

    Il aura su donner une lutte à des idées de justice sociales et de liberté bien avant tout le monde en Amérique du sud.

    Mais sa vision n’était pas celle des gens de l’afrique à la Bolivie,pour qui la lutte armée n’améne pas grand chose,car on impose pas ses idées avec des armes.

    Abandonné et seul,il est mort tristement

    L’image du martyr semble correspondre aujourd’hui au terroriste islamique,car c’est bien l’image du martyr que nous retenons tous et qui en fait un icône.

    En Argentine,il est considéré encore par une partie de la population ,comme un terroriste.

    Il est sur,que pour vendre aujourd’hui,il vaut mieux etre polémiste comme ce livre révisioniste sur le Che,car dans une révolution,il y a toujours des morts et ces morts méritaient bien de mourrir car ils étaient des bourreaux


    • mcm 10 octobre 2007 10:10

      Laissons donc le bon che guevara parler par lui même, les gauchistes reconnaitront les paroles de leur idole :

      “Les Noirs, ces magnifiques exemplaires de la race africaine qui ont gardé leur pureté raciale grâce à leur peu de goût pour le bain, ont vu leur territoire envahi par un nouveau type d’esclave : les Portugais”

      “Le Noir, indolent et rêveur, dépense ses sous en frivolité et en ’coups à boire’ : l’Européen a hérité d’une tradition de travail et d’économie qui le poursuit jusque dans ce coin d’Amérique et le pousse à progresser”.

      “Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons à fusiller tant que cela sera nécessaire. Notre lutte est une lutte à mort.”

      “Les exécutions sont non seulement une nécessité pour le peuple de Cuba mais également un devoir imposé par ce peuple.”

      “Celui qui n’a pas lu les quatorze tomes des écrits de Staline ne peut pas se considérer comme tout à fait communiste.” (avis à M. Reynard... y a encore du boulot !)

      “La haine comme facteur de lutte ; la haine intransigeante de l’ennemi, qui pousse au-delà des limites naturelles de l’être humain et en fait une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer.”

      “Les travailleurs cubains doivent petit à petit s’habituer à un régime de collectivisme. En aucune manière les travailleurs n’ont le droit de faire grève.”


      • mcm 10 octobre 2007 11:20

        Bizarre quand même cette manie typiquement bolchévique à transformer tout ’bourreau mort’ en ’martyr vivant’, voir en ’prophète vivant’ !

        L’analyse la plus simple des sujets atteints de cette générosité hypertrophiée, serait qu’à leurs yeux, tuer un seul homme serait méprisablement mesquin, mais en tuer des milliers serait généreusement bien !

        Cette perception permet un retournement aussi renversant qu’efficace : l’assassin d’un seul serait surement un démon faciste qui a tué un ange gauchiste mais l’assassin des milliers serait certainement un ange gauchiste qui a puni des démons facistes.

        Le but visé, étant bien sur de mener l’humanité, fut ce contre son gré, vers un avenir d’autant plus brillant qu’il est lointain et que le présent doit être obscurcit par la juste mort des facistes.

        Pour l’heure, il n’a été trouvé aucun traitement curatif à cette manie compulsive de la cette générosité hypertrophiée, il est conseillé de fournir, en cas de crise grave, au sujet atteint, un tee-shirt à l’effigie de son idole.


      • LE CHAT LE CHAT 10 octobre 2007 15:12

        @mcm

        merci pour ces citations de ce grand humaniste , réduit désormais à la décorations des tee shirt branchés !  smiley


      • mcm 11 octobre 2007 09:36

        @le chat,

        Mais de rien, ça m’a amusé de laisser parler le héro, juste pour voir si son fan club allait se repentir.

        Mais peine perdue, comme le montrent les posts de l’article, il semble que pour 1 gauchiste, le fait que son idole soit raciste, violent et meurtrier, n’est aucunement génant, pourvu que ladite idole présente la carte du parti !!!

        Un autre reflexe gauchiste, lorsqu’on invoque les millions de mort dus à leurs héros, c’est de répéter sans ce lasser : « Et pinochet, et Pinochet », persuadés qu’ils sont, qu’un seul criminel faciste puisse justifier 100 criminels gauchistes !

        Certains s’étonnent de la collusion entre la gauche et l’islamisme, moi pas, en fait les 2 doctrines présentent les mêmes diktats de base :

        1) Imposer au monde entier, fut-ce par la violence leur doctrine.

        2) Se croire investi d’une mission supérieure qui justifie leur crimes les plus abjects.


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 11 octobre 2007 20:33

        J’ai connu Guevara. Je n’ai pas été son ami intime, mais je l’ai connu assez pour entrer plusieurs fois dans son bureau, lui serrer la pince et lui dire "ola, que tal !. Rien de vraiment idéologique, je vendais à Cuba ce que nous seuls Canadiens pouvions vendre durant l’embargo : des produits qui avaient tout des produits américains... sans être des produits américains.

        Ceci ne fait pas de moi un expert en Cheguévarisme, mais m’a permis de le connaître... un peu. Disons au moins autant que si j’avais pris sa photo. D’abord, ceux qui le voient comme un théoricien et le maitre à penser de Castro se trompent. Guévara était un homme d’action. Je ne l’ai pas vu sur un champ de bataille, mais à la Banque Nationale... il n’aurait pas dû y être.

        Ce n’était pas un homme de réfléxion, mais d’impulsions. Je ne doute pas qu’il ait pu faire abattre froidement autant de ses adversaires que nécessaire, mais il n’avait rien d’un sadique. Il y a des signes qui ne trompent pas et j’ai vu d’autre dirigeants à qui je ne donneras pas cette absolution relative. Accuser Guevara d’assassiner des enfants est ridicule, même si je reconnais que, bien pressé, il aurait sans doute pu en frapper un pas arrêter la voiture...

        Il s’ennuyait en haut-fonctionnaire et il ennuyait les autres, ceux du BANCEC et de ECUBIM qui devaient faire marcher un pays bien mal en point. Je ne sait pas s’il est parti parce qu’il s’ennuyait ou parce qu’il ennuyait. Peut-être les deux.

        Personne à Cuba, à l’époque, le le voyait en rival de Castro. Mes concurrents tchèques, avec qui je vidais au Russki Club ou au Gato Tuerco, des carafes d’un alcool jaunâtre dont j’ai oublié le nom, parlait de lui comme d’un « loose cannon ».

        Je crois que l’Histoire lui a donné EXACTEMENT le meilleur rôle dont il pouvait s’acquitter. Maintenant on va broder, dorer, salir un peu... Mais chapeau, tout de même. Hasta siempre, commandante !.

        Ce n’est pas rien d’être une légende... Voyez le Christ.

        Pierre JC Allard

        http://nouvellesociete.org/5095.html


      • Alain Raphaël alain raphaël 11 octobre 2007 23:41

        Merci pour ce témoignage et les commentaires.J’acquiesce aux propos que vous tenez.


      • mcm 14 octobre 2007 16:17

        Pierre JC Allard,

        Vous voilà égal à vous même à nous comparer che Gevara politicien et assassin, à Jesus Christ, ni politicien ni assassin.

        Votre sympathie pour les assassins m’étonnera toujours, mais rassurez vous, sans doute une justice immanente vous fera vivre parmi vos assassins préférés, à tout jamais !

        Je ne nie pas qu’à ce moment je chanterai un poème, pour l’humanité soulagé des assassins et de leurs souteneurs.


      • Patrick FERNER 10 octobre 2007 11:40

        Parfaitement, Dom22 et voici ce que disait le « che » :

        « Le véritable révolutionnaire doit être ’une machine à tuer’ » (Che Guevara, Message à la Tricontinentale).

        Maintenant, un extrait d’un article publié dans le Figaro :

        "Chien de garde de Castro

        La mort brutale transforme l’homme en symbole œcuménique, les couturiers et les footballeurs à la mode portent son effigie. Comme à une époque celle de Jim Morrison. Voici pourtant l’heure de vérité pour le Che. Non, l’homme n’était pas un idéaliste mort assassiné. Il avait été à Cuba le chien de garde de Fidel Castro. L’exécuteur de ses basses oeuvres. Il avait des centaines de morts sur la conscience. Il avait été « le boucher de Cabana », la prison de La Havane, avant d’être métamorphosé en martyr désarmé. L’homme fumait ses havanes en assistant aux exécutions de ses victimes, en compagnie d’invités. « N’utilisez pas les méthodes bourgeoises légales. Les preuves sont secondaires », ordonne-t-il."

        François Hauter, Figaro du 09/10/2007

        Les mêmes causes produisant les mêmes effets partout sur la planète, c’est l’idéologie communiste qui a provoqué 80 millions de morts dans le monde et Guevara y a contribué.


      • thirqual 10 octobre 2007 12:56

        Mince alors j’ai lu 100 millions récemment sur le site du Monde (par un commentateur évidemment). C’est quand on oublie de compter les morts dus aux actions des Blancs en Russie ? Ou bien c’est les morts des dictatures sud-américaines, qui sont de la faute du communisme aussi parce que c’est pour éviter celui-ci qu’on a imposées celles-là. Non ?

        C’est vrai que le capitalisme est blanc comme neige, pas de famines, pas de crises, pas de morts, de déportés, d’esclaves, et j’en passe, au nom du profit. Les criminels sont tous du même côté, et heureusement qu’il y a des gens pour nous le rappeler.

        (Guevara a pas eu des soucis avec Fidel parce qu’il a appelé à se démarquer de l’URSS lors d’un discours à Alger par ailleurs ? il y a sûrement beaucoup à dire sur cet homme)


      • koton 10 octobre 2007 12:47

        c’est vrai qu’avec la mafia et les ricains ,c’etait super cuba !vous vous foutez de la gueule du monde ou quoi ?

        no comment avec vous les propagandistes de droite,vous suivez votre nabot de chef(mai 68 etc...) et à lire vos commentaires j’en déduis que vous faites votre auto critique et celle de vos idées politique(pathétique)....

        quelle belle réthorique que voila :

        c’est la faute de ça,c’est à cause ça, c’est pas moi c’est l’autre, maitresse ! etc...

        niveau cp(maternelle plutot)et pas un mot sur l’embargo impérialiste que subissent plusieurs pays,les guerres et j’en passe...

        et oui les gars,vous etes du mauvais coté de la force...

        vous me faites penser aux clones dans l’attaques des clones de georges lucas(les troopers)en mille fois plus idiots....

        et dés que le vent tournera vous retournerez votre veste(hein lerma)....


        • Machiavel 10 octobre 2007 13:32

          Hé oui en effet c’est « koton »... !

          Seulement nous avons encore le droit de démystifier une « légende » qui à fait couler beaucoup...Beaucoup de sang !

          Nous avons le droit de donner un avis sur un personnage qui au demeurant reste un criminel caché derrière le paravent de la révolution pour commettre ses abjects desseins , sans être catloguer de propagantistes ! Ce qui sur ce sujet est plutôt amusant smiley


          • Act 10 octobre 2007 13:56

            Alain Raphaël,

            A propos du Che, poser la question c’est y répondre. Vous le faites d’ailleurs très bien par la suite. Nous vivons des moments formidables, ceux du reflux des entrailles putrides. Voici venu le temps de la revanche des minables qui dans leur inconscience tentent d’entraîner le monde et tout le monde dans l’abîme.

            Le Che est intouchable. Il est l’une de ces merveilles que la providence offre aux humains avec la plus farouche parcimonie pour leur conscience. Le mal qu’on dira de lui (sous quelque prétexte que ce soit) rendra toujours plus juste, plus grand et plus noble son sacrifice pour l’humanité pour la bonne et simple raison que ses détracteurs et leurs thèses seront immédiatement soumis à la comparaison.

            Existe-t-il plus contreproductif ? Bravo pour la peine que vous vous êtes donnée.


            • Alain Raphaël alain raphaël 10 octobre 2007 17:23

              Je vous remercie pour ces commentaires. Il est vrai qu’il est très difficile de considérer une icône comme le « Che » en analysant la dimension humaine et le rationnel qui l’entoure, car plusieurs décennies après et loin des opérations difficiles et truculentes qui ont pu se présenter, les révolutions et les guerres n’épargnent personne que se soit du bon comme du mauvais coté. Les exemples seraient trop nombreux. « Ce serait un crime de montrer les beaux côtés de la guerre, même s’il y en avait ! »(Henri Barbusse in Le Feu)


            • mcm 11 octobre 2007 09:57

              @Ludo,

              Les citations de MCM vous surprennent, cependant l’auteur de ces citations semble bénéficier de votre sympathie puisque les crimes de Pinochet peuvent bien justifier les crimes du Che !

              Vous lui accordez même du mérite, celui d’avoir continué à se battre jusqu’à sa mort !

              C’est vrai que fusiller à l’aide d’un escadron de militaires, les petits paysans cubains insoumis à sa doctrine, c’était une bataille de grand mérite, où le che pouvait prouver sa bravoure qui consiste à se battre à cent militaires armés contre un paysan désarmé.

              Je vois qu’après vos théories qui affirment qu’un chocolatier suisse est plus terroriste qu’un kamikaze du Hamas, vous persistez et signez votre volonté de franchir le mur du son.


            • Lambert85 Lambert85 10 octobre 2007 14:54

              Une dictature qu’elle soit de droite ou de gauche reste une dictature. L’une ne peut justifier l’autre.


              • Tony Pirard 10 octobre 2007 15:41

                Il était seul un bras de la goepolitique de la revolution Cubaine rien plus.. !Avec l’intention créer plusieurs Vietnã et placer le puissant américain en cul-de sac.. ! Les paysans avaient peur des « guerilleros »et par cela,ils dénoncaient aux militaires,et Guevara était guerillero.La guérille de Guevara n’avait le propos de fair une revolution paysanne,la revolution des pauvres de la Bolivie comme se supose jusqu’aujourd’hui. Guerillero n’a pas patrie.. ! Ici,au Brésil nous voyons guevara comme quelqu’un que voulais faire leur« petite guerre particulier » seul.

                Tony do Brasil


                • koton 10 octobre 2007 16:36

                  arretes les telenovelas,ça rends idiot...


                • vivelecentre 10 octobre 2007 20:30

                  «  »« la controverse autour du personnage politique qu’était le »Che« .(....) »«  »

                  ce n’est plus une contreverse mais enfin quelques verités sur une Icone montée de toute pieces par les grands penseurs de la deuxieme moitié du 20eme siecles, des gens dont l’objectivité n’est plus à demontrer....

                  «  »«  »El commandante« était un homme apparemment comme tous les autres, capable de se laisser dépasser par ses passions »«  »

                  « un homme comme les autre » presidant le tribunal revolutionaire ayant envoyé 700 opposants à la mort !!

                  ceux que Lerma appelle des « bourreaux » ayant simplement commis le crime d’avoir une oppinion differente ...

                  « L’homme comme les autres » considerait qu’avoir une defense ou vouloir produire des preuves dans un proces n’etait que perte de temps et derive bourgeoise inadmissible par ces temps revolutionnaires...

                  Ce qui escuse les meutres de milliers d’opposants au titre des dommages collateraux de la revolution des guerilleros sont les premiers a comdanner les centaines de « disparus » des années pinochets

                  Une dictature de droite n’a pas bien sur les mêmes escuses qu’une dictature de gauche....

                  Il faudra bien que l’on demystifie une à une toutes les legendes ayant pour vocation de masquer le nauvrage d’une ideologie...

                  Ex :Allende pris pour un heros et un democrate par opposition à Pinochet alors qu’il a lui aussi confisqué le pouvoir et mis au pas la liberté d’expression de la presse pendant sa gouvernance....


                  • vivelecentre 10 octobre 2007 20:52

                    sur le phenomene Che guevara et d’autre, manipulation des penseurs « intellectuels » du 20 eme siecle Sarte en tête, principal artisant de la legende che guevara  : VOYAGE A L’INTERIEUR DU TERRORISME INTELLECTUEL

                    « Le terrorisme intellectuel » retrace le rôle de quelques dizaines d’enragés idéologiques, qui font la pluie et le beau temps du politiquement correct. ils ne sont pas nombreux . Ils ne sont que quelques dizaines de dogmatiques qui font la pluie et le beau temps dans les milieux intellectuels en imposant de modes, en choisissant les victimes (et la façon de les éliminer) et en proclamant qu’ils sont capables de rendre heureux les peuples. Ils sont courtisés par les médias et les politiques et n’ont qu’à faire de leurs adversaires. Enfin, ils sont surtout de gauche.

                    Tout commence avec le stalinisme et l’immédiat après-guerre, lorsque Sartre, dans le numéro 1 des « Temps modernes » incite les intellectuels à l’engagement :

                    « Pour nous, l’écrivain est dans le coup, quoi qu"il fasse, marqué, compromis, jusque dans sa plus lointaine retraite ».

                    « La haine est un devoir national ». (L’Humanité, 1947)

                    « J’avoue que je n’aime pas la race des apostats et des renégats » , André Pierre dans Le Monde, juste après la parution du livre de Kravchenko

                    « Les camps de rééducation en Union soviétique sont le parachèvement de la suppression complète de l« exploitation de l »homme par l"homme », Pierre Daix au procès de David Rousset en 1949

                    « L’univers concentrationnaire ne règne pas en URSS mais dans les banlieues ouvrières, à Aubervilliers », l’Humanité, 1949

                    « Nul ne colonise impunément : le très humaniste, très chrétien bourgeois du XXe siècle porte en lui un Hitler qui s"ignore », Aimé Césaire, 1955

                    « Abattre un Européen, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé ; reste un homme mort et un homme libre », Jean-Paul Sartre, 1961

                    « L’anticommuniste est un rat visqueux », Sartre, Situations VI, 1964

                    « Soyez cubains », Sartre, 1959

                    « C’est à Cuba et par le mouvement de la Révolution cubaine que l« exigence communiste a retrouvé, en même temps qu »un centre vivant, sa puissance d"avenir ». Le Monde, 1968

                    « Les Vietnamiens se battent pour tous les hommes, et les forces américaines contre tous », Sartre, Situations VIII, 1971

                    « Richard Nixon, le plus grand criminel de guerre de tous les temps », Le Monde, 1973

                    « Moyennant l"idéologie marxiste-léniniste revue et corrigée, Mao a, à sa façon, libéré son peuple socialement et politiquement », Alain Bouc, Le Monde, 1975

                    « Chez Mao, matérialisme et dialectique arrivent à un degré jamais constaté de précision, d"efficacité, de clarté », Philippe Sollers, Art Press, 1974

                    « « L’humanité ne sera vraiment heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste », mai 1968

                    « Un régime révolutionnaire doit se débarasser d« un certain nombre d »individus qui le menacent, et je ne vois pas d« autres moyen que la mort. On peut toujours sortir d »une prison. Les révolutionnaires de 1793 n"ont probablement pas assez tué », Sartre, Actuel, 1973

                    « La publication de l’Archipel du goulag entre dans le cadre d"une campagne antisoviétique contre la détente, destinée à détourner l’attention de la crise qui sévit dans les pays capitalistes », l’Humanité, 1974

                    « L’évacuation de Phnom Penh ? Une audacieuse transfusion du peuple. », Jean Lacouture, Le Nouvel Observateur, 28 avril 1975

                    « Le nouveau pouvoir communiste liquide les séquelles de la présence américaine au Vietnam », Le Monde, 3 mai 1975

                    « Je refuse de traiter pareillement les internements arbitraires en Union soviétique et les tortures, assassinats et disparitions massives en Argentine », Jean-Pierre Cot, député socialiste, Le Nouvel Observateur, 31 décembre 1978

                    « Le 10 mai 1981, les Français ont franchi la frontière qui sépare la nuit de la lumière », Jack Lang, 1981

                    « Les camions stationnés devant l’église Saint Bernard me rappellent ceux qui partaient pour les camps de concentration », Léon Schwartzenberg, 23 août 1996

                    « Le groupe NTM a toujours insisté sur sa sincérité, portée par une indignation viscérale qui se soucie peu de formulation consensuelle », Le Monde, 10 juin 1996

                    « A l’origine du nazisme, il y a la haine des hommes. A l’origine du communisme, il y a l’amour des hommes. », Roland Leroy, Bouillon de culture, 7 novembre 1997

                    « Nouvelle controverse sur le caractère criminel du communisme », Le Monde, 9 novembre 1997

                    « Le marxisme est l’horizon indépassable de notre temps », Sartre, Critique de la raison dialectique, 1960

                    la dynastie n’est malheureusement pas terminé mais quand même passe de moins en moins bien

                    cf les dernieres tentatives en la matiere de Bhl....


                    • Shyankar 10 octobre 2007 22:30

                      Ce qu’il ne faut pas entendre. Critiquer le Che ou toute autre personne est dans le droit de chacun. Mais donner des chiffres stupides et demago, des pensées sans queues ni tête c’est laid. Arretez avec votre propagande qui ne nous porte que vers un anti-communisme et un anti castrisme primaire. Regardez GALA, L’express et vous lirez toutes les conneries possibles. Lisez LHUMA LIBé et vous verrez une analyse à sens unique. Le problème étant que le Che était revolutionnaire, apte a prendre les armes et s’en servir. ça vous choque ? Analysez la politique de Bush et vous verrez qu’il fait de même, sans vous le dire et, pire que tout, SANS l’appui du peuple. Quoi de plus a dire ? L’urss n’a rien a voir la dedans puisque malgré son voyage il denonça son système impérialiste. Il ne put revenir a cuba car Fidel rendi publique La carta de perdida del che a fidel se qui lui coupa tout retour sur l’ile. De plus, il mourrut en bolivie, car ts les pc retournèrent leurs vestes sous l’influance de l’urss. Lisez ces oeuvres, lisez debray, granado et tous ces compagneros et la vous commencerez a comprenrdre. Chaque jour des genrs meurent du capitalisme et chacun de nous en sommes responsables. Alors ne prennez pas vos airs dépité quand on parle de fusiller et de fusiller encore ...


                      • Patrick FERNER 10 octobre 2007 23:04

                        Shyankar, l’anticommunisme est forcément primaire, puisque le communisme c’est primaire, vu que c’est une idéologie pour décérébrés


                      • mcm 11 octobre 2007 10:08

                        @Shyankar,

                        « Arretez avec votre propagande qui ne nous porte que vers un anti-communisme et un anti castrisme primaire. »

                        Je vois que dénoncer les crimes de vos assassins préférés vous semble une insupportable propagande, pourtant personne ici ne vous somme d’arrêter votre sympathie pour tous les criminels, pourvu qu’ils soient de gauche.

                        Aussi, loin d’obéir à vos sommations, je vous demande quels moyens avez vous de faire taire les contradicteurs ? Vous allez nous déporter au goulag ou nous faire fusiller comme le faisait votre idole ?


                      • moebius 10 octobre 2007 22:50

                        ..le Che ?... un poster sur le mur d’un ado boutonneux..un mythe...


                        • moebius 10 octobre 2007 23:00

                          ..Oui mais beaucoup de gens vivent aussi (peut etre mal) du capitalisme et d’autres meurent (peut etre mieux) du totalitarisme ???????


                          • pier 11 octobre 2007 08:38

                            l’avant dernier paragraphe de l’article est à mon avis un peu « léger » puisqu il accorde « l’amour du genre humain »à une personne « médecin de formation ». L’exemple du docteur Mengele montre bien qu il n’ya pas forcément corrélation. D’autre part, un guerillero est il « triste »et un militaire « vulgaire » ? Finalement,Che Guevara, laisse t il éssentiellement autre chose dans l’histoire qu’un questionnement par rapport à une photo et à l’utilisation de L’image ?


                            • jako jako 11 octobre 2007 11:32

                              Bravo à l’auteur vôtre article a été repris en une de yahoo


                              • Alain Raphaël alain raphaël 12 octobre 2007 00:21

                                Je vous remercie pour tout. Démarche très sympathique.


                              • Philippe 11 octobre 2007 11:47

                                Bonjour à tous. On le savait, à quelques uns, que le Che n’était qu’un bandit de grand chemin, un assassin et un boucher. Le seul mérie de cet homme à été d’être très bien photographié et cette photo a fait le tour du monde, a séduit les femmes (il était effectivement beau et attirant). A ceux qui lui opposent Pinochet ou d’autres dictateurs, je dirais simplement que rien ne justifie une seule mort et que ce n’est pas parceque certains roulent à 200 km/heure que je dois le faire aussi. La vie est une valeur très importante et si quelqu’un n’était pas d’accord avec ses idées, notre ami le Che aurait été mieux inspiré de discuter avec lui pour comprendre ses arguments plutôt que l’assassiné purement et simplement.


                                • jacaroa 11 octobre 2007 11:51

                                  Ni ange, ni démon, mais un homme pas comme les autres.

                                  Pourquoi veut-on toujours isoler le bien du mal comme dans les films de Hollywood ? Le Che était avant tout un homme et, en conséquence, il a commis des erreurs. Mais pourquoi oublier maintenant ses bonnes actions et le transformer en un tyran qu’il ne fut pas ?

                                  Par ailleurs Monsieur Koton, je vous trouve assez agressif, les télénovelas abrutissent certainement, mais dans une démocratie il faut que tous s’expriment, même les abrutis !

                                  En tout cas, je pense que El Che nous enverraient tous aujourd’hui faire quelques « stages pratiques » en Amérique Latine, en Afrique et partout ailleurs où il y a de la misère, maladies, faim... Nous parlons de trop, mais agissons très peu. Quand il s’agit de donner un peu de soi, voilà qu’il n’y a plus personne. Le Che a donné !

                                  HAY QUE ENDURECER PERO SIN PERDER LA TERNURA JAMAS


                                  • koton 11 octobre 2007 12:04

                                    ah bon ?je suis agréssif ?


                                  • vivelecentre 11 octobre 2007 15:01

                                    «  »« un tyran qu’il ne fut pas ? »«  »

                                    mais si , durant son pouvoir à la Havane, il s’est comporté comme un tiran qui plus est des plus sanguinaire !!


                                  • vivelecentre 11 octobre 2007 15:04

                                    il y a des revolutionnaires sanguinaires . ex : le che

                                    et des revolutionaires qui ne le sont pas . Ex : Gandhi


                                  • Dominique URBINO Diu 11 octobre 2007 16:17

                                    Ce débat est tout à fait stérile. Vous campez, chacun, suivant vos opinions politiques, sur vos positions. Peu importe que le Che redevienne, aprés avoir été un mythe, un homme, tout simplement...

                                    Ce débat, plus que stérile, est inutile. Il est d’un autre temps. L’enfermement idéologique, communiste ou capitaliste, ne mène à rien d’autre que la violence. C’est la seule réponse à porter à la question « le Che : ange ou démon ? ». C’est la seule chose que démontre la liste des commentaires incendiaires que je viens de lire. Cessez donc de vous ruer sur tous les « os » que l’on vous envoient pour vous détourner des problèmes de fond, on ne peut plus actuels ceux là que vous connaissez tous pour les vivre et les voir au quotidien


                                  • koton 11 octobre 2007 12:00

                                    c’est de la propagande capitaliste(la majeur parti des commentaires)ou des révisionnistes historique sans cervelle....

                                    ramassis de conneries tous ses commentaires,vous auriez pu ,au moins,replacer les faits (les votres sont faux d’ailleurs)dans le contexte historique...

                                    mais non,les adèptes du nain le sont aussi par leurs capacités intélectuelle....

                                    et pour rappel,la peine de mort a été abolit en quelle année en france ?

                                    etes vous au courant de son discour à alger ?

                                    la terre ,n’est elle pas se que nous avons tous en commun ? l’homme n’a t’il pas atteint son niveau grace à l’émulation ?

                                    qui envoie des médecins aux states pour aider les victimes de katrina ?


                                    • koton 11 octobre 2007 12:14

                                      et pourquoi ?


                                    • koton 11 octobre 2007 12:50

                                      si vous comprenez pas relisez monsieur,je m’attaque au courant de pensée actuelle révisioniste (mai 68 pour citer le nabot)évolution sociale du prolo....etc

                                      ensuite je ne suis pas réligieux du coups les dogmes n’ont aucun impacts sur ma personne et oui,je suis contre la droite et tous les porte parole du medef(président de la république ou pas)...

                                      car je suis un etre humain !


                                    • koton 11 octobre 2007 13:50

                                      ouais mais en deux mots...


                                    • Alclodo007 11 octobre 2007 12:22

                                      La première « chose » qui me semble « étrange » c’est que se soit un Corse et enseignant de l’université Pascal PAOLI de surcroit qui écrive un tel article...Mais bon !La raison à des raisons que la raison ne connait pas ! La seconde serait de se demander qui est Jacobo Machover ? Cet exilé Cubain,en France depuis 1963,anti castriste notoire....Jacobo aime à répéter dans les média, fidèle à ce « pas de deux » que se partagent les « dissidents » européens (d’un côté) et les cubains terroristes de Miami (de l’autre), que « l’embargo (contre Cuba) n’existe pas ». Dans le même temps, ses amis des organisations anti-castristes de Miami menacent de mettre la Floride à feu et à sang si l’embargo venait à être levé. Jacobo connaît bien ceux de Miami. Ceux de Miami connaissent bien Jacobo. Deux scènes, deux discours. Un sens aigu de l’adaptation au milieu ambiant. Jacobo est un négationniste, à sa manière.Jacobo n’est pas à la recherche de vérités, mais de sympathies et d’arguments et ce au prix de n’importe quelle bassesse. Et l’air du temps étant ce qu’il est... En effet ,pourquoi ce bouquin à charge contre le Che,maintenant et en France ? Suivez mon regard... Batista était surement un dictateur sympathique ?? Non, Jacobo ne délire pas. Jacobo est un gusano modèle standard, sans foi ni loi, de la trempe de ceux qui retiennent un petit garçon en otage à Miami pour en faire un icône de leurs délires.... Jacobo est un gusano de la trempe de Zoé Valdés qui affirme vomir à la vue d’un portrait du Ché et qui se réinvente un passé parce que son vrai passé n’est pas si croustillant que ça. Tiens au fait, le Ché vient d’être comparé à Himmler dans un article récent publié sur le site de la Fondation Nationale Cubano-Américaine. Jacobo est un gusano de la trempe de ces hurluberlus qui ont manifesté à Miami leur soutien à la guerre en Irak - en réclamant au passage que le pays qu’ils prétendent tant aimer soit le prochain sur la liste. Jacobo est un gusano comme le sont tous ceux qui n’ont plus le minimum d’éthique, le minimum de sincérité, le minimum de vérité à offrir. Jacobo n’est rien de moins, mais rien de plus, qu’un gusano.

                                      En définitif, un gusano n’est pas uniquement un opposant au régime cubain, un gusano est avant tout un « homme de peu » (comme on disait dans le bon vieux temps où les litiges se réglaient à l’aube à l’orée d’un bois). Un menteur chronique, un charlatan, un petit con.

                                      Un « petit » con ? Ooops... J’ai pourtant dit que je n’avais rien contre les petits... Ca tombe bien, parce que Jacobo, petit ou pas, est et restera toujours pour moi l’exemple parfait d’un gusano et donc d’un parfait petit con.

                                      Pourquoi tous les medias politiquement corrects ont ouvert leur tribune avec une générosité sans partage à ce petit con alors d’autres ouvrages sont en train de paraître qui ne jouissent pas de la même publicité ??

                                      La pensée subversive du Che deviendrait elle une menace pour l’ordre impérialiste ?? La stratégie de Machover s’inscrit donc dans une campagne typiquement française de dénigrement et de mise au ban des accusés de Cuba Socialiste, car les partis progressistes d’Europe n’ont pas du tout le même regard sur Cuba.

                                      J’aimerais bien voir les réactions des Corses,si demain un obscur écrivaillon venait écorner l’image du résistant Pascal PAOLI ??


                                      • Alain Raphaël alain raphaël 11 octobre 2007 14:31

                                        Je vous remercie de ce commentaire.Je pense que vous avez bien compris la démarche de cet article qui met en exergue que la nature humaine est complexe et que certaines actions ne sont que la suite d’une factualité et de conjonctures que personne ne peut maitriser, car un homme reste un homme malgré la plus grande sagacité qu’il peut détenir(l’homme est un loup pour l’homme-Hobbes-). Je pense qu’il faut savoir accepter les choses, les bonnes comme les mauvaises et que parfois la raison comme vous dites peut être masquée par une certaine forme d’inconscience propre à chaque être. S’il fallait parler de Pascal Paoli, on pourrait longtemps en discuter, tout comme les grands hommes qui ont apporté leur empreinte dans la société et qui ont aussi une face cachée comme tous les autres. La seule chose qui m’intéressait c’était de développer le fait que tout n’est pas rose, mais que tout n’est pas noir, il faut juste les accepter, les corses savent aussi le faire. Sachez aussi que je ne suis pas enseignant mais que je suis diplomé de l’Université Pascal Paoli.


                                      • Alclodo007 11 octobre 2007 20:46

                                        Merci Alain de m’avoir répondu. Je ne fais pas « d’angélisme » et tout homme à sa part d’ombre ! Ce que je souligne,c’est pour quelle raison on entend,on voit de partout sur les médias et particulièrement en France,ce Jacobo Machover ??? Apporte t’il des preuves de ce qu’il avance ?? Les connaisseurs honnêtes de Cuba et de Ernesto Guevarra ne manquent pourtant pas, on pourrait en citer des dizaines. En voici quelques’uns : Rémy Herrera,chercheur au CNRS, Salim Lamrani, enseignant, écrivain et journaliste, Danielle Bleitrach,sociologue, écrivain, Maxime Vivas, Victor Dedaj,écrivains, tous ayant publié des études sur Cuba et connaissant parfaitement le Che. Ajoutons Hernando Calvo Ospina, Samir Amin, Jean-Guy Allard, etc... etc... on pourrait continuer longtemps ! Le président bolivien Evo Morales évoque notamment le « Che » comme « le symbole de la libération, de la souveraineté, de la dignité et par-dessus tout de la justice et de l’égalité ». Que de nombreuses personnes, des anciens du régime de Batista ont été exécutés ou torturés, cela, il est nécessaire de le reconnaître. Mais accuser le « Che » d’être un bourreau sanguinaire, il y à une marge !!Dans son journal,il rappelle notamment qu’il traitait bien les prisonniers, qu’il les soignait parfois. Jacobo Machover pense que c’est là de la propagande. Je ne le pense pas !! Il était radical c’est vrai ! Pour ma part, je compare cela aux exécutions qui ont eu lieu en France aussitôt après la Libération. Le « Che » décrit Staline comme un criminel. Personne ne porterait de T-shirt à l’effigie de Staline aujourd’hui !! Tchao et bonjour à la Corse d’un pinsoute....


                                      • Alain Raphaël alain raphaël 11 octobre 2007 23:48

                                        Sympa. Merci pour tes analyses. Je te renvoi un bonjour très ensoleillé. A bientôt sur le site, j’espère.


                                      • MusashiChan MusashiChan 11 octobre 2007 13:44

                                        J’avais il y a quelques années vu un reportage sur le Che sur Arte ; dans la lignée de ce bouquin. J’y avais découvert cet aspect bien peu connu ; humain certes ; mais souvent choquant de ce personnage.

                                        Je suis autant athée qu’a-politique ; et je ne comprenais pas déjà avant que l’on porte l’image d’un homme ; en symbole ; sans même connaître son histoire ni ce que cela représente vraiment. J’ai toujours vu des gars fiers de porter des casquettes ou vestes de l’armée chinoise comme symbole de leur ouverture d’esprit et de liberté. Les mêmes gens qui bossent comme tout le monde pour une entreprise forcement capitaliste et qui rentrent le soir dans leur appartement bobo payé en partie grâce à l’apport d’un compte titre qui a bien fonctionné. Et même certains vont un peu plus loin ; artistes, marginaux, travailleurs sociaux ; portent ces mêmes symboles mais vivent un peu plus en accord avec ce que cela représente pour eux. Savent ils vraiment ce que cela représente ?

                                        Sauf que ces symboles ne représentent pas la liberté ; la révolution ou le socialisme. Ces symboles ; ce sont des morts ; des tortures ; de la censure ; de la famine ; de la pauvreté... Comment porter une étoile rouge et militer en même temps pour la l’indépendance du Tibet qui d’ailleurs n’existe plus que dans les camps de réfugiés d’Inde ou sur Internet...

                                        Le Che c’est la même chose. Les jeunes qui se pensent de gauche ou un peu rebels portent un T-Shirt du Che. Ces mêmes jeunes n’auraient pas eu le droit d’écouter leur musique à Cuba ; de faire leur études sous le Che. Des militants Gay portent ce T-Shirt ; ils auraient été déportés dans les camps de « travail » s’ils avaient affichés leur homosexualité sous le Che. C’est probablement le Che imprimé sur son T-Shirt qui aurait exilé un artiste « libre » à l’époque ; comme ce fut le cas.

                                        Ce bouquin remet les choses à leur place. C’est dérangeant parceque ça fait bizarre de lire les citations racistes, machistes, homophobes du symbole. Que dirait on du Che aujourd’hui si le journal de 20H nous montrait une vidéo du Che allongé sur un mur ; fumant un cigare en savourant le spectacle d’une execution qu’il a ordonné. Que ferait on du T Shirt design du Che si on entendait aujourd’hui son discours devant l’ONU faisant l’apologie de ses executions ? On crie au scandale quand notre symbole sportif ; zidane ; file un coup de boule à un italien...que fait on quand le plus grand symbole de révolution apparait sous son vrai jour ? On nie ; on tempère ; on ferme les yeux... Même pire ; ce symbole rapporte de l’argent ; un peu l’histoire du p’tit rasta qui se croit cool en fumant un joint ; mais qui alimente en achetant sa barette le traffic de drogue, d’arme, de prostituées ou le terrorisme.

                                        Avez vous besoin d’un symbole comme une étoile rouge ou le Che pour avoir des convictions ? Non ; on a des convictions parcequ’on réflechit ; et porter ces symboles ; ce n’est pas réflechir ; c’est suivre.


                                        • stavri 11 octobre 2007 14:52

                                          Je prefere eviter de traiter le probleme de savoir si le che venait de l’enfer ou si c’etait un ange venant des cieux. ce me semble absurde, car aucune revolution ne se fait proprement, sans victimes. Ce qu’il faut traiter c’est le point de savoir si les politiciens d’aujourd’hui (ou meme de tous les temps) savent ou sauront echapper a l’hypocrisie propre, malheureusment, a leurs fonctions. Le che n’a pas voulu faire partie de cette categorie, et je pense que de nos jours les peuples meriteraient des politiciens qui vont jusqu’au bout de leurs idees, sans compromissions de tous genres. Et la j’integre volontiers des politiciens de droite comme de gauche.


                                          • vivelecentre 11 octobre 2007 15:05

                                            il y a des revolutionnaires sanguinaires . ex : Le Che

                                            et des revolutionaires qui ne le sont pas . Ex : Gandhi


                                          • MusashiChan MusashiChan 11 octobre 2007 15:55

                                            Alors aujourd’hui cela ne te choquerais pas de voir un politicien de gauche ou de droite fusiller un opposant ou déporter en camp de travail un intellectuel, un artiste ou un homosexuel ?

                                            Pourquoi la révolution devrait passer par des morts ? Ca veut dire qu’aujourd’hui ; en Birmanie ; tu ne vois pas d’objection à ce que la Police tire sur la foule et les moines. Je te rassure ce n’est pas une question ; d’après tes propos c’est le cas. C’est ce qu’a fait le Che ; et ceux qui sont à un extreme ; et qui ont le « courage » d’aller au bout de leur idées.

                                            Toujours d’après tes propos ; tu ne vois pas d’objection à ce qu’un politicien ; par exemple d’extreme droite ; aille jusqu’au bout de son idée ; par exemple suprimer une race. Après tout c’est une révolution...et selon tes propos ; une révolution ne peut pas être propre.

                                            Non ; un symbole ne doit pas représenter une ou des idées aussi absurdes que la justification de morts ; l’interdiction d’expression ; la volonté d’une pensée unique sous peine de repession. Et c’est ce que représente le Che.

                                            Allons à l’extreme ; pourquoi même prendre Ghandi comme symbole...après tout qui sait combien de morts a généré la rebellion des indiens. Même si la manière et le but (et même le résultat) peuvent sembler « bons » ; comment savoir si Ghandi n’a pas provoqué aussi du malheur ? A l’extreme ; je dirais que tous les symboles sont mauvais. Les symboles sont forcement ; de par leur nature fédératrice ; détournés et utilisés...


                                          • william 11 octobre 2007 17:28

                                            En tout cas le che est mort pour ses idées et a fait aussi preuve d’intransigeance envers lui-même car il pourrait encore être tranquillement dans l’élite du pouvoir cubain qui certes n’est pas à proprement parlé démocratique. Aprés l’éagalité de l’accès au soin et à l’éducation à Cuba est quelque choses qui me parait louable. Lorsque le che prenait un garde du corps, il s’assurait que celui-ci aprennes à lire et écrire pour trouver un autre emploi moins « soumis » par la suite.


                                            • MusashiChan MusashiChan 12 octobre 2007 11:59

                                              La tu cherches des détails insignifiants pour justifier l’injustifiable....quel interet de savoir qu’il avait la « bonté » d’apprendre à lire à son garde du corps ?? Crois tu que son garde du corps avait le droit de lire ce qu’il voulait. Apprendre à lire des discours de propagande ; il vaut mieux parfois ne pas savoir lire...

                                              Et le Che ne serait jamais resté au pouvoir à Cuba ; il était bien trop extremiste et aurait mené le peuple cubain encore plus bas que Castro seul...d’ailleurs l’histoire idéalisée veut qu’il soit parti chercher d’autres révolutions à faire. Tout le monde (j’espère) sait aujourd’hui qu’il a été purement et simplement expulsé de Cuba suite à ses propos et gaffes économiques ou politiques à répétition.


                                            • Charles25 12 octobre 2007 14:15

                                              Moi j’ai aussi lu des biographies du Che et effectivement, on ne fait pas la révolution avec des plumes. En attendant, une icône est un icône. Que ce soit Che Guevara , Jésus ou quelqu’un d’autre, l’important n’est pas que ce qu’on en dit soit vrai ou pas, mais que les gens le croient et s’en inspirent. Que ceux qui veulent faire la révolution se revendiquent de l’icône Che Guevara ne me dérange nullement : ils ne veulent pas faire comme Ernesto Guevara de la Serna, ils veulent faire comme le Che, et ça change tout !


                                            • Pie 3,14 11 octobre 2007 20:00

                                              Ange ou démon ?

                                              La réponse est : démange


                                              • Lucrezia 12 octobre 2007 16:16

                                                Pourquoi pour l’extrême Gauche, des personnes assassinées par les mouvements d’extrême Gauche sont « bons » car pour la libération de l’oppression ...Ce qu’à aujourdh’ui personne n’a pu constater, il n’y en qu’à voir ce qui s’est passé avec le communisme et les pays de l’est ...Quand Fidel ne sera plus, les historiens pourront réellement et objectivement faire l’inventaire ! Un assassinat est un assassiinat qu’il soit pertpétré par des extrêmistes de Gauche ou de Droite ...Quant au « Ché », combien de personnes a-t-il tuées froidement de ses propres mains et combien d’ordres a-t-il donné en ce sens ? Cela doit-il en faire pour autant un héros ? Pourquoi l’extrême Gauche n’a-t-elle à élever au rang de martyr ou d’icône que des gueriers sanguinaires de leur peuple ?


                                                • vivelecentre 12 octobre 2007 18:05

                                                  c’est le terrorisme intellectuel

                                                  le même par exemple qui incite a siffler un artiste sous pretexte qu’il pactise avec le diable, la droite ! ( faudel par ex)

                                                  qui incite a culpabiliser ceux qui pensent ou soutiennent le camp adverse.

                                                  qui s’approprie le monopole du coeur, du social de la generosité..


                                                  • spartiate2a 19 octobre 2007 18:53

                                                    « JE SUIS UN HOMME ET JE MESURE TOUTE L’HORREUR DE MA NATURE » TIRE DE LA CHANSON DE ZAZIE « JE SUIS UN HOMME » VOILA MON RESSENTIT DE CET ARTICLE TRES INTERRESSANT NOTAMMENT L’APPROCHE QU’A FAIT L’AUTEUR SUR CE THEME MILLE FOIS EXPLOITE.BRAVO POUR L’ORIGINALITE. EN CE QUI CONCERNE LE« CHE » MES CONNAISANCES HISTORIQUES ET POLITIQUES SONT INSUFFISANTES POUR POUVOIR EN DEBATTRE DE FACON CONSTRUCTIVE ET ENRICHISSANTE.CEPENDANT L’HOMME QU’IL ETAIT A SUSCITE ET SUSCITE ENCORE DE LA HAINE POUR LES UNS DE L’ADMIRATION POUR LES AUTRES MAIS EN AUCUN CAS DE L’INDIFFERENCE ;N’EST CE PAS LA , LA VERITABLE REVOLUTION QUE CHACUN DE NOUS METTONS EN PLACE AU QUOTIDIEN DE FACON CONSCIENTE OU INCONSCIENTE. NE POUVANT PAS ETRE AIME DE TOUT LE MONDE,NE FAISONS NOUS PAS DU MAL JUSTE POUR NE PAS ETRE CATALOGUE PAR L’AUTRE DANS LA COLONNE « INDIFFERENCE » ;LA RECONNAISSANCE N’EST ELLE PAS L’ETERNELLE QUETE DE L’HOMME,SON MOTEUR ?VOILA, CES AVIS NE SONT QUE LES MIENS ET JE RASSURE TOUT LE MONDE CELA VAUT ZERO EURO SUR LE MARCHE DES AVIS LOL .ENCORE MERCI A L’AUTEUR ET GARDEZ CETTE ORIGINALITE D’APPROCHE SUR LES CHOSES,JE PENSE QUE CELA SERA VOTRE MARQUE DE FABRIQUE ;VEUILLEZ S’IL VOUS PLAIT M’AVERTIR LORSQUE VOUS ECRIREZ UN AUTRE ARTICLE ;MERCI D’AVANCE MES SALUTATIONS DISTINGUEES ET COMME DIRAI L’AUTRE « HASTA SIEMPRE COMMANDANTE »


                                                    • Alain Raphaël alain raphaël 20 octobre 2007 22:40

                                                      Merci pour cette participation. Est-ce que la reconnaissance peut s’interpréter comme l’eternelle quête de l’homme, peut être, toutefois il me semble intolérable de chercher cette reconnaissance dans la souffrance de l’être ou dans l’action violente, même si l’agissement peut s’interpréter comme libéral, car la liberté n’a rien a gagner sans morale ou sans humanité. A bientôt sur Agoravox.


                                                    • luciole 23 octobre 2007 17:28

                                                      N’est-il pas simplement incroyable qu’un manichéisme si simpliste soit légion ? Qu’il soit un ange ou un démon, est-ce vraiment la question ? Il est évident qu’étant révolutionnaire, (et non pacifiste tel un Gandhi, qui a mené une lutte totalement différente dans un contexte totalement différent, et qui n’a pas donné de meilleurs résultats) il a plus que probablement commis des actes violents, au nom de son combat, et peut-être même a-t-il eu des heures peu glorieuses, comme beaucoup d’humains finalement, mais en même temps, qui peut en témoigner ? Pourquoi croire un camp plutôt que l’autre, quand on sait qu’il y a des enjeux dans chacun des deux ? Et les paroles qui lui sont attribuées, la source peut-elle être citée s’il vous plait ? Et il est important de toujours remettre des dires dans leur contexte,dans un discours, et dans la situation notamment historico-politique. Rien n’est simple, et arrêtez de nous faire croire que vous pensez que cette parution n’est pas dictée par des intérêts, non seulement financiers, mais aussi idéologiques ! Sauter sur une occasion aussi facile de renverser la tendance qui est à l’admiration du Che, fait montre d’un opportunisme certain, sentant l’anti-communisme primaire , qui n’attendait que ça pour enfin voir justifiées ses idées. Rien n’est tout blanc, ni tout noir, et l’histoire est bien moins simple et binaire qu’on veut bien vous le faire croire, et à la tête de nos états si « évolués », il y a, pour sûr, de sacrés peu glorieux actes de commis.


                                                      • hks 9 décembre 2007 16:02

                                                        Guevara était un homme d ’action , un guerrier .Nerveux , impatient et doublement si pris dans le feu de l’action .Il ne se donnait pas pour un non violent et le marxisme léninisme n’est pas une théorie de la non violence .Tout cela on fait mine de le découvrir à tout le moins sont se scandalise que les gens de gauche ne l’ai jamais proclamé . Ce qui est faux .Une critique du stalinisme et des crimes induit par le marxisme léninisme a été faite à gauche . On y a pas attendu les vertueux de droite lesquels en rajoutent une ou plusieurs couches , c’est de bonne guerre .( manière de se remonter le moral ou de détourner le regard )

                                                        Guevara était extrême dans son communiste. Il y était sans concession .Idéaliste certainement ,critique du stalinisme à partir d’une certaine date , mais incertain quant à la marche à suivre . S’il faut tirer une leçon . Ce serait à mes yeux celle ci : les droits de l’ homme ( ou en toute simplicité : l’ humanité , le sentiment de l’humanité de l’ adversaire ) doivent prédominer avoir priorité sur toute vision politique .Opinion contraire à celle de Machiavel , je sais .

                                                        Aucune exécution non expressément nécessaire( et il en est peu ,sinon aucune ) aucun internement long , dégradant ne peuvent être permis .

                                                        Les prolétaires, les exploités , les esclaves en luttes et un temps victorieux ne sont jamais au dessus des lois et pour tout dire au dessus de l’ éthique universelle . Il y a pas de morale prolétarienne et de morale bourgeoise, il y a une morale . Les lois internationales de la guerre doivent être respectées , le droit international en général doit être respecté.

                                                        Les marxistes léninistes qui ont pris et gardé le pouvoir se sont comportés comme des sagouins et ont de ce fait discrédité les idéaux de libération .Les gens sensibles à ces idéaux devraient balayer et rebalayer continûment devant leur porte .Il y a un effort de fait mais il n’est pas suffisant . Je suis pour ma part scandalisé des enfermements d’opposants pratiqués à Cuba , en Chine .Ce n’est même pas de la repentance qu’il faut ,ce qu il faut c’ est tourner le dos radicalement à certaines pratiques , les exclure a priori de tout projet à visée socialiste .

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