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Accueil du site > Actualités > Politique > Les allemands renvoient dos-à-dos Sarkozy et Hollande : Changer les statuts (...)

Les allemands renvoient dos-à-dos Sarkozy et Hollande : Changer les statuts de la BCE ? Ce sera NEIN !

Le gouvernement allemand vient d'exprimer sa « conviction profonde que la BCE exerce son mandat de manière totalement indépendante de la politique ». M. Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel, a précisé que « cette conviction est connue à Paris ».

Cette déclaration solennelle des autorités de Berlin coupe ainsi court immédiatement à la fois :

  1. à la déclaration de Nicolas Sarkozy, qui a lancé hier dimanche 15 avril place de la Concorde, qu'il souhaitait, une fois réélu, rouvrir le débat sur la Banque centrale européenne et son rôle dans le soutien de la croissance en Europe.
     
  2. et à la même idée, déjà évoquée avant lui, par François Hollande.

M. Seibert a d'ailleurs laissé entendre qu'il s'agissait d'un débat archi-connu et tranché depuis belle lurette, puisqu'il a précisé que « l'Allemagne et la France avaient toutes les deux à cœur une croissance pérenne en Europe. Nous sommes d'accord avec le gouvernement français sur les objectifs. » Ce sont les termes diplomatiques déjà maintes fois utilisés en pareille circonstance, et notamment lors du précédent de 1997.

COMMENTAIRES

Les européistes français, qui n'ont que le prétendu « moteur franco-allemand » à la bouche, passent leur temps à refuser tout débat de fond sur l'euro et sur l'UE, en diabolisant ceux qui veulent sortir de l'euro comme étant des « nationalistes ». C'est d'ailleurs le mot utilisé une nouvelle fois, hier, par Sarkozy dans son discours place de la Concorde. Cet amalgame est rendu possible, comme d'habitude, par le Front National, dont l'ultra-médiatisation n'a pas d'autre but.

Mais, chose ô combien paradoxale, ce sont ces mêmes européistes qui ne cessent de critiquer implicitement ou explicitement l'Allemagne, et de faire porter aux Allemands la responsabilité du drame de l'euro. Au train où vont les choses, ce sont les européistes qui nous entraînent dans un conflit de plus en plus grave avec l'Allemagne.

Pourtant, la responsabilité de cette erreur historique monumentale qu'est l'euro ne saurait être reportée sur l'Allemagne seule.

Comme nous l'ont confirmé définitivement les documents déclassifiés de l'administration américaine à l'été 2000, ce sont les Américains qui ont exigé la création d'une monnaie commune européenne, et cela dès le milieu des années 60. On se rapportera pour cela à l'article du Daily Telegraph du 19 septembre 2000 :

« Une note émanant de la Direction Europe, datée du 11 juin 1965, conseille au vice-président de la Communauté Économique Européenne, Robert Marjolin, de poursuivre de façon subreptice l’objectif d’une union monétaire. Elle recommande d’empêcher tout débat jusqu’au moment où "l’adoption de telles propositions serait devenue pratiquement inévitable" ».

L'objectif poursuivi par le gouvernement américain avec cette monnaie commune était de ligoter davantage encore les États d'Europe dans un attelage absurde, que seul Washington aurait l'influence et la capacité de diriger en sous-main.

En outre, les principaux artisans de cette idée géniale qu'est l'euro ont d'abord été des dirigeants français, caractéristiques de ce qu'a de pire notre histoire nationale : des dirigeants vaniteux et superficiels, jouant de façon irresponsable avec des grandes idées dont ils refusent de voir les conséquences concrètes, dédaigneux de nos intérêts nationaux, méprisant les souffrances populaires : Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Delors, Jacques Chirac, Lionel Jospin, Jean-Claude Trichet, entre autres, portent la première responsabilité du désastre en cours.

Tous ceux qui ont appelé à voter Oui au référendum du 20 septembre 1992 sur le traité de Maastricht créant l'euro portent également une responsabilité majeure : c'est le cas, notamment, de Nicolas Sarkozy, François Hollande et Jean-Luc Mélenchon.

La germanophobie de ces irresponsables fait penser à la mauvaise foi d'un mauvais joueur, qui a convié d'autres joueurs à jouer à un jeu et qui, constatant maintenant qu'il est en train de perdre, commence à insulter les autres joueurs.

L'erreur est d'avoir voulu jouer à ce jeu.

Cette germanophobie latente de nos dirigeants est d'autant plus injuste que l'Allemagne est loin d'être le seul pays qui refuse d'admettre le point de vue français :

- les Pays bas, la Finlande, le Luxembourg, l'Autriche feront bloc derrière l'Allemagne pour refuser toute modification réellement significative des traités européens sur les pouvoirs de la BCE, - et l'on peut prévoir que le Royaume-Uni, le Danemark et la Suède les soutiendront aussi, quoi que n'ayant pas adopté l'euro eux-mêmes.

CONCLUSION

Quoi qu'il en soit, la réaction du gouvernement de Berlin de ce jour prouve que nous sommes dans une situation à peu près comparable à celle qui avait prévalu pendant la campagne pour les élections législatives de 1997.

Rafraîchissons les mémoires, notamment celles de nos lecteurs les plus jeunes.

En mai-juin 1997, pendant la campagne électorale provoquée par la dissolution de l'Assemblée nationale, M. Jospin et le PS avaient promis, juré, craché, qu'une fois parvenus au pouvoir, ils exigeraient une réforme complète des critères de Maastricht. Ils avaient assuré à qui voulait l'entendre qu'on allait voir ce qu'on allait voir, que la France taperait du poing sur la table, et qu'elle obtiendrait une réorientation de la construction européenne vers plus de croissance, plus d'emplois et plus de justice sociale... Déjà !

C'était il y a 15 ans.

En réalité, les Allemands avaient déjà précisé, bien avant le scrutin français, qu'il était hors de question de modifier d'un iota les critères de Maastricht. Mais quiconque s'avisait de le faire remarquer au PS à l'époque se faisait taxer de pusillanime et de défaitiste.

Le résultat de cette mascarade est connu : quelques semaines après avoir remporté les législatives et avoir été nommé à Matignon, Lionel Jospin fit avec Jacques Chirac le voyage d'Allemagne. Nos deux pieds-nickelés y entendirent, de la bouche du Chancelier Kohl, ce que tout le monde savait déjà, à savoir que Berlin refusait toute modification des traités.

Pour faire joli, et d'un commun accord, on publia un communiqué lénifiant, du même genre que les propos du porte-parole d'Angela Merkel d'aujourd'hui, pour assurer que la croissance et l'emploi étaient des choses assurément très importantes...

Il ne resta plus alors à notre Premier ministre socialiste que d'aller sur TF1, la queue basse, expliquer aux Français que les Allemands, hélas, ne voulaient rien entendre, mais qu'ils avaient néanmoins promis qu'un accent plus attentif serait porté aux questions de croissance et d'emplois...

A l'évidence, c'est une réédition de cette nouvelle mascarade pour enfumer les Français que François Hollande et Jean-Luc Mélenchon (ou Sarkozy si c'était lui qui devait être réélu) ont prévue pour cet été.

Ce scénario est non seulement honteux d'un point de vue moral et minable d'un point de vue politique. C'est aussi un scandale d'un point de vue économique et social. Car la conséquence de ce refus de sortir de l'euro et de l'UE, c'est l'acceptation passive d'une remise en cause de plus en plus grave de notre liberté, de notre niveau de vie et de tous nos acquis sociaux.


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28 réactions à cet article    


  • Augustule Augustule 16 avril 2012 17:49

    Je regrette sincèrement que vous n’ayez pas obtenu vos parrainages, la campagne présidentielle aurait, je le crois, pris une toute autre tournure si vous y étiez !

    Tenez bon, nous avons toujours besoin de vous !


    • iris 17 avril 2012 09:23

      les pays du sud pourraient t ils commercer sans les produits allemands ??


    • gorgonzola 16 avril 2012 18:33

      N’oublions pas le FdG et son projet de réforme de la BCE lui aussi renvoyé dans les choux, compromis de Luxembourg ou pas... Mais certains le savaient déjà, propager la révolution prônée par M. Mélenchon à toute l’Europe relève de l’utopie et réformer la finance européenne c’est autre chose que la PAC sous De Gaulle.

      Ceci prouve encore une fois que l’UE est une construction ingérable de 27 intérêts nationaux divergents et qu’en promettant ce qu’ils ne pourront réaliser nos 10 candidats à la présidentielle sont soit ignares, soit malhonnêtes. On pourrait s’en moquer si les conséquences n’étaient pas si graves : la construction européenne nous entraine vers la guerre et l’esclavage.

      La seule solution pragmatique et qui soit réellement en notre pouvoir, nous français, c’est d’appliquer l’article 50 du TUE et si l’on veut rester pragmatique, pour le porter au pouvoir il faut se rassembler en un front républicain unis et non 3 fronts qui divisent les forces contestataires et s’opposent pour des raisons sociétales et idéologiques.


      • TSS 17 avril 2012 09:36

        N’oublions pas le FdG et son projet de réforme de la BCE lui aussi renvoyé dans les choux,

        Otez moi d’un doute,cela a été debattu quand ? 


      • kemilein 17 avril 2012 20:36

        http://www.lepartidegauche.fr/editos/arguments/3826-resolution-sur-leuro
        «  »En effet, la monnaie unique, en soi, n’implique pas la rigueur excessive et la surévaluation ; elle ne nous protège pas non plus contre ces maux«  »

        «  »Oui, la monnaie unique est aujourd’hui devenue insoutenable avec des politiques et des institutions néolibérales ! Mais cette impasse a deux issues et non pas une seule. On peut faire sauter soit la monnaie unique, soit les politiques néolibérales, soit l’euro, soit l’eurolibéralisme.«  »

        «  »Le PG ne sacralise aucun système monétaire en lui-même, il ne fait prévaloir que l’absolue nécessité de mener les politiques publiques progressistes exigées par le suffrage universel ; en conséquence, si l’alternative qui venait à se présenter était le maintien de la zone euro dans la soumission au carcan néolibéral, ou bien la sortie de l’euro pour appliquer le programme validée par le vote des citoyens, le PG opterait sans hésitation pour cette seconde solution.«  »

        je me permets juste cela histoire d’avoir un peu d’honnêteté intellectuelle et non de prêcher pour « ma » paroisse.


      • cliquet 16 avril 2012 21:31

        Je suis tout à fait d’accord avec vous, M Asselineau, sur cette analyse. Je pense que les jours de l’euro sont comptés. Comment peut on faire une monnaie unique dans un espace ou les états sont voués à se concurrencer entre eux ?
        Quant au projet politique d’une Europe fédérale, même à 17 au lieu de 27, c’est une pure fiction.
        Je pense que l’Allemagne organisera bientôt une zone euro particulière afin d’éviter d’avoir à jouer les sauveteurs dans le naufrage des pays du Sud dont nous faisons partie.


        • bigglop bigglop 17 avril 2012 17:32

          Bonjour à tous,

          Merci Mr Asselineau de vos interventions sur l’Europe relayées sur Youtube, Dailymotion que j’ai appréciées malgré leur longueur.

          Toutefois, la rédaction de l’article 50 du TUE introduit des conditions qui rendent impossible la sortie :http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2008:115:0013:0045:FR:PDF

          Sarkozy et Hollande ne sont que les mains droite et gauche de l’oligarchie financière qui veut gagner à coup sûr.

          Quelle est la « philosophie » de l’oligarchie ?
          Celle de TINA (there’s no alternative), décrite par Paul Jorion
          http://www.pauljorion.com/blog/?p=31391
          et par le commentaire d’Olivier Berruyer sur l’affirmation de Mario Draghi que le modèle social européen était mort. Lisez jusqu’au bout.
          http://www.les-crises.fr/modele-social-draghi/

          Après le vote abstentionniste des parlementaires PS pour le Traité de Lisbonne, ils persévèrent lors de la ratification du Traité MES (Mécanisme Européen de Stabilité) en s’abstenantmajoritairement. « Une abstention dynamique et agressive » selon JM Ayrault pour une « renégociation » du TSCG.

          et le commentaire de @Wesson sur Avox :

          bonjour Ariane,

          "Il faudra que Hollande vende sa politique à son peuple. Il lui faudra donc le tromper . Tout ceci étant dans la lettre de Chevreux aux marchés."

          Et pour ceux qui auraient des doutes, voici la fameuse lettre de Cheuvreux, datée du 8 mars 2012 et signée de Pascal Perrineau (professeur à Science Po Paris) et Nicolas Doisy (Chef économiste chez Cheuvreux).

          http://www.reporterre.net/IMG/pdf/Chevreux-Hollande.pdf

          Voici la traduction de la 1ère page effectuée par mes soins, j’ai essayé de garder la mise en forme (gras, souligné :"

          Hollande devra clarifier sa position sur le marché du travail et les réformes fiscales lorsqu’il sera probablement élu président le 6 mai prochain. Bien entendu, il est resté évasif sur la question pour des raisons purement électorales : S’il clarifiait maintenant sa position, il pousserait les électeurs vers les extrêmes, ce qui complexifierai l’équation politique.

          Mais Hollande a déjà fait savoir aux électeurs centristes qu’il ne reviendrait pas sur les mesures utiles de son prédécesseur, à commencer par l’adoucissement du régime infâme des 35 heures.

          Jusqu’à présent, il n’a pas annoncé non plus un accroissement substantiel de l’interventionnisme de l’état, à commencer par son engagement de ne pas augmenter le nombres de fonctionnaires.

          Dans tous les cas, Hollande devra déplaire soit au marché financiers, soit à ses électeurs comme il l’a fait avec Mitterand en 1981-83, alors qu’il était son conseiller économique. Mais, son euro-pragmatisme devrait éveiller en lui la menace d’attaque du marché sur la dette Française, dû notamment à cause de la colère que suscite la France à ses pairs Européens concernant son inaction (à réformer le code du travail et la fiscalité).

          Par conséquent, et dans le cas du pire scénario (mais pas le plus probable), le marché le forcera à effectuer un demi-tour comme en 1983. Bien entendu, Hollande devra gérer sa Gauche, notamment celle du référendum raté de 2005 sur la constitution Européenne. Ses partenaires Européens seront alors bien avisés de lui laisser prétendre qu’il a obtenu quelques concessions de leur part sur sa politique de croissance, même si cela est faux.

          "C’est un monument de cynisme qui en dit long sur ce qui nous attends. Les marchés ont déclarés une guerre aux peuples d’Europe, et ont décidé de leur imposer une dictature financière. C’est très exactement ce que ce document explique !

          Entendez-vous les autres candidats parler du financement de notre système de retraite par répartition ?

          Lors de la réforme des retraites de 2010, Sarko a utilisé le Fonds de Réserve des Retraites (FRR) pour la financer, mais il faudra trouver plus de 200 mds € pour combler le gap démographique de 2018/2020.

          Ensuite intervient l’Union Européenne ou plutôt la Commission qui en 2005 dans le volet préventif et correctif du Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC) précise deux dispositions relatives aux régimes de retraites :

          Toutes les évaluations des politiques nationales par le Coneil et la Commission prennent en considération la mise en œuvre de réformes des retraites consistant à introduire un système à piliers multiples avec un pilier obligatoire financé par capitalisation

          Le Six-pack qui fait partie du TSCG vise à une nécessaire harmonisation des régimes sociaux européens donc d’une réforme des retraites, mais aussi de la Sécurité Sociale, de l’Education, sans oublier la flexibilisation du travail.

          Mario Draghi enfonce le clou en affirmant que le modèle social européen est mort.

          Pour de plus amples détails, consulter le site Contrelacour

          Conclusion :

          Entre ses déclarations au Guardian et son discours de Vincennes, Hollande reste un faux-cul comme sous la Mitterrandie

          http://www.arsin.fr/pages/billets-d...

          http://www.youtube.com/watch?v=168F...




        • aliante 16 avril 2012 22:59


          La concierge de l’immeuble est à Washington ,en plus la concierge fabrique des faux billets pour renflouer son déficit ,il devrait commander du platre aussi pour boucher les trous
          en meme temps les Allemands ont été martyrisés en d’autres temps par l’inflation due aux planches à billets


          • Comité Cicéron 16 avril 2012 23:02

            si on ne réforme pas la BCE, effectivement l’Allemagne sera bientôt le seul pays européen à survivre...

            ce que n’a pas réussi Jospin, Sarkozy pourrait le réussir : il a bien réussi à réformer le conseil supérieur de la magistrature, ce à quoi Jospin avait renoncé,

            il a bien fait le service minimum dans les transports, ce que Chirac avant abandonné,

            il a...

            il a réussi.

            La France ne le lui pardonnera jamais, car elle ne peut plus dire maintenant que ses problèmes sont de la faute des autres. Elle va se jeter dans les bras de Hollande et ce sera à elle d’assumer pareil amant.


            • emphyrio 17 avril 2012 09:37

              « si on ne réforme pas la BCE, effectivement l’Allemagne sera bientôt le seul pays européen à survivre... »
              Hors de l’Euro point de salut ? Allez donc exercer votre chantage devant tous ceux qui ont perdu leur boulot à cause de l’Europe libérale et qui ne trouvent plus de sens à cette société mercantile qui a fait de nous des consommateurs sans pouvoirs.


            • Eddy ROOS 17 avril 2012 16:32

              @ Comité Cicéron : Vous ne présentez là que des « réussites » de politique intérieure.

              Face à des enjeux qui impliquent les intérêts contradictoire - mais des plus légitimes - d’autres nations telle que l’Allemagne, monsieur Sarkozy pas plus qu’aucun autre, ne changera quelque chose à ce qu’est le peuple allemand et ses intérêts premiers en tant que tel.


            • vachefolle vachefolle 17 avril 2012 09:54

              Je ne crois pas que plus de 5% des electeurs croit que l’allemagne reviendra sur l’indépendance de la BCE. Ni a droite ni a gauche. Il s’agit simplement d’une grande messe d’auto-satisfaction révolutionnaire qui comme vous dites se terminera la queue basse.

              Hollande sera élu et aprés une descente aux enfers de 6 mois sur les marchés, grâce a ses promesses demagos, reprendra la route de la rigueur ultra-libérale. Cela fera simplement perdre 10% de dette supplémentaire nsur la période. Afin de satisfaire ses bobos, il lachera le vote de etrangers et le mariage gay, pour leur faire passer la pillule de la rigueur budgétaire.

              Fermez le ban.


              • ykpaiha ykpaiha 17 avril 2012 11:12

                Je pense que tout va commencer a s’écrire des la fin de cette élection.

                On voit nettement venir la fin du Sarkosisme comme la fin de l’Ump, devenu au fil du temps un aspirateur a opportunistes jusqu’a n’etre plus que celui des voleurs, dont il est par essence normal d’en voir un plus cruel devenir le chef,

                Donc au lendemain on aura un centre social avec Hollande dans lequel on trouvera un centre droit (bayrou) et gauche (Montebourg)
                Une gauche reformant autour de mélanchon la vieiile garde internationaliste communiste.
                Une droite dont le FN reformaté embarquera les noyés de l’UMP rejetant plus loin les fondement du pere mais restant nationale.

                Les petits croupions ou arrivistes écolos restant auront a mon avis bien du mal a se faire entendre.
                a moins de se ralier et non plus de faire du chantage .

                C’est dans ce cadre que les discution sur l’avenir se fera et pourra se faire.
                C’est en cela aussi que les choses se clarifieront car la capacité de nuisance de L’UMP par sa cupidité est devenue insuportable a tous sauf aux profiteurs.


                • ykpaiha ykpaiha 17 avril 2012 11:25

                  On aura plus de vue des la fin de ces élections.

                  Il est probable que le parti présidrntiel ne résiste pas a la déconfiture.
                  La dissolution du parti des opprtunistes qu’il est devenu au fil du temps fera alors apparaitre toute sa capacité de nuisance en France et en Europe.

                  Un centre social dans lequel on aura a gauche Montebourg, a droite bayrou.
                  Une gauche internationaliste autour de mélanchon
                  une droite dite nationale autour de marine qui rejettera les scories paternel pour récuperer (choisir) les noyés de l’ump.

                  Les petits croupions maitres chanteurs écolos, auront a se ralier ou bien la fermer ce qui ne sera pas sans pleurs.

                  C’est de mon avis dans ce cadre que les discutions deviendront bien plus claires et audibles.


                  • Traroth Traroth 17 avril 2012 14:28

                    Et si la France menace de quitter l’euro ? Ce sera « vous voulez changer quoi, au juste ? »

                    Cessons de faire comme si la France n’avait aucun poids dans l’union européenne !


                    • c’est pas grave 17 avril 2012 14:45

                      oh que si elle pèse !
                      elle pèse même comme les autres
                      comme on est 27 , faites le compte , c’est énorme

                      heureusement qu’un jour , on sera 30 ou 32
                      ça nous permettra de peser encore mieux ...

                       


                    • Turpitudes Turpitudes 17 avril 2012 20:40

                      L’argentine est le modèle mais l’Argentine est souveraine ! Elle a pu se lacher du FMI, nous ne le pouvons pas car nous sommes dans l’euro et géré par la BCE. Voilà pourquoi elle a le choix. Nous sommes dans une construction juridique à 27 pays ou nous devons, pour faire changer les traités, avoir l’unanimité des 27. Ce que prône Mélenchon par la désobéissance des traités entraînera une gronde des uns, une sanction financière de la CJE (comme à chaque fois ou un Etat a désobéi aux traités) et une zone de non droit ou chacun appliquera les traités qu’il veut ! Bref une belle zizanie. Pourquoi ne pas en sortir plutôt que de fâcher tout le monde et de risquer que les pays se tapent les uns sur les autres comme c’est de plus en plus le cas entre l’Allemagne et nous ? 

                      A propos de l’Argentine, puisque nous sommes d’accord sur ce point que c’est un pays intéressant dans la démarche qu’il a eu, je vous invite à lire cet article du même auteur : http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/l-argentine-prouve-qu-il-y-a-une-114907

                    • LeRelayeurFrançais LeRelayeurFrançais 17 avril 2012 15:09

                      Les Allemands n’ont aucun soucis à se faire avec Hollande ! Comment se comporte François Hollande ? : révisionniste, faible et inexistant au PS

                      http://0z.fr/4IaWH


                      • Traroth Traroth 17 avril 2012 15:52

                        Vos sites FN, vous pouvez les garder !


                      • Olivier Perriet Olivier Perriet 17 avril 2012 16:46

                        M Asselineau c’est la théorie dans ce qu’elle a de plus pur, celle qui ne se salit jamais les mains, car elle n’a pas de bras smiley


                      • Defrance Defrance 17 avril 2012 17:00

                         les Allemands sont les plus « pourris » d’Europe : 

                           Les adversaires politiques se noient en costumes dans leur baignoire ( comme Boulin vous allez dire) ou sautent avec deux parachutes (dont un automatique qui ne s’ouvrent pas, se font payer des putes Brésiliennes a Paris par les syndicats ..... 

                          De plus pour exporter pas cher ils importent du made in RPC, y rajoutent 10% ’câble et embalage) et le revendent made en Germany !


                        • tony25 17 avril 2012 17:06

                          Mélenchon a dit récemment qu’ il « avait fait le bilan de Maastricht » après avoir été un fervent partisan en 1992,
                          Pourtant en 2012 il est toujours pour l’ Euro , alors la je comprends pas , il a pas encore eu le temps de faire le bilan de cette monnaie de malheur ou quoi ? Espérons que cela ne prenne pas trop de temps avant qu’ il se réveille.
                          Il veut du protectionnisme tout en restant dans l’ Union Européenne oui mais comment il va faire ?
                          Je pense en toute honnêteté qu’ il se fou de nous et cela depuis un bout de temps

                          Pourquoi les deux seuls partis qui comprennent le danger du libéralisme européen sont le FN et le NDA , pourquoi la gauche est elle si silencieuse, pourquoi est elle si absente sur ces questions la , pourquoi est elle tellement aveuglée par Bruxelles ?


                          • edgar edgar 17 avril 2012 21:12

                            Ce serait tout de même la pire des attitudes que de préparer les français à une sortie de l’euro en leur expliquant que vouloir sortir de l’euro c’est du pétainisme.
                            Je crois que Mélenchon pense sincèrement que l’euro est utile, et c’est bien dommage. Cela dénote un manque de vision. Vision qu’il sait pourtant afficher sur la défense, au cercle républicain, par exemple.


                          • Ariane Walter Ariane Walter 17 avril 2012 17:31

                            J’adore les gens qui commentent le futur en fonction du passé...
                            Comment les appelle-t-on ?
                            Des passéistes !
                            C’est d’un gai !
                            Tout ce qui est nouveau leur échappe...
                            Et pourtant la vie n’est que nouveauté...


                            • Cocasse Cocasse 17 avril 2012 17:35

                              Le courrier du coeur de femme actuelle dans un article d’Asselineau, il n’y aurait eu que les Monty -Python pour l’oser... et vous...
                               smiley


                            • Kevorkian 21 avril 2012 14:01

                              Vous avez raison Ariane Walter : à quoi bon enseigner l’Histoire hein ?

                              Voir l’excellente conférence de Asselineau sur les raisons de l’abstention. Il y détaille le problème Mélenchon. http://www.dailymotion.com/video/xq97pf_conference-sur-l-abstention-le-18-04-2012


                            • aliante 19 avril 2012 15:13

                              Melenchon c’est un internationaliste c’est une autre forme de mondialisation chère au club des Rockefeller ,l’Europe n’est qu’un paravent du futur marché atlantique et l’intégration au gouvernement mondiale ,
                              entre Montebourg ,partisan de la 6 eme république de Montebourg qui sort de la même école idéologique que Dupont Aigant ,Natalie Kosusko Morizet ,Moscovici La French American foundation pourquoi être français et rendre des comptes à un etat etranger ? il y a quelquechose qui cloche ,pourquoi les bulletins de vote de l’élection française sont comptés à Denvers par la Cia ?
                              ,Valls qui va au diner du club des Bilderberg ,ils sont tous amoureux du sionisme
                              de Washington ,
                              F Asselineau a bien raison de s’inspirer du passé ,c’est le passé qui peut eclairé la voie des hommes libres pas ce ramassis de dictatures endettés jusqu’aux cous avec tous les guignols qui viennent nous expliquer qu’il faut plus d’europe on n’en veut pas de l’europe
                              on a dit non en 2005


                              • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 22 avril 2012 14:53

                                Madame Merkel n’’est pas plus « les allemands » que monsieur Sarkozy de Neuilly-sur-Seine n’est la France.
                                Vivant en Allemagne je peux vous dire que le débat sur le rôle de la BCE et la création d’euro-bond fait rage ici autant qu’ à Paris. Le problème de Madame Merkel est qu’elle a du mal à prendre une quelconque décision, ligotée par une coalition ingouvernable , car divisée sur l’essentiel. Son apparent dogmatisme sur cette question est à la mesure de son impuissance politique réelle.
                                Je rappelle en outre que les euro-bonds ne dépendraient pas des différentes contributions proportionnelles des états aux projets européens, ce que redoutent en effet les allemands . Madame Merkel ou ses remplaçants seront nécessairement placés devant cette responsabilité de sauver l’Europe dans leur propre intérêt...

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