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Accueil du site > Actualités > Politique > Voilà, le MoDem, c’est fini...

Voilà, le MoDem, c’est fini...

C’est du moins ce que se plaisent à dire tous les médias, dans un bel élan unanime. Et pourtant, est-ce que Bayrou ne serait pas le seul véritable gagnant de ces élections municipales ? Ceci mérite quelques minutes de réflexion.

Relisons les résultats réels

Tout d’abord, les commentateurs s’acharnent à comparer des chiffres qui n’ont strictement aucun rapport entre eux. Ils regardent les résultats des présidentielles, des législatives et des municipales et tentent d’en tirer des conclusions définitives. Pourtant, ni le mode de scrutin ni le découpage électoral ni même la philosophie de ces trois scrutins ne sont comparables. Les premières désignent un homme (ou une femme) qui doit représenter la nation tout entière. Les deuxièmes élisent les membres d’un parti afin de constituer une majorité à l’Assemblée nationale. Les dernières se contentent de choisir parmi les notables locaux ceux qui semblent le plus capables de gérer une communauté, d’une dizaine d’habitants à plus de dix millions de personnes.

Surtout, les listes constituées pour ces différents scrutins ne sont pas identiques. Si Bayrou était présent, de fait, dans tous les départements et toutes les circonscriptions de France, le MoDem n’était présent que dans 525 circonscriptions sur 577 pour les législatives, et 280 communes sur 36 000 pour les municipales !

Au lieu de s’acharner à comparer des carpes et des lapins, mieux vaut revenir aux fondamentaux et comparer municipales contre municipales.

Petit rappel chiffré

En 2001, l’UDF avait réuni un million de suffrages dans 272 villes de plus de 9 000 habitants, soit un peu moins de 11 % des voix. Quel est le résultat aujourd’hui ?

Le MoDem a présenté des candidats sur des listes autonomes dans 278 villes. Il a réuni près de 600 000 voix au premier tour, ce qui représentait environ 5 % des suffrages exprimés dans les villes de plus de 9 000 habitants. C’est donc un recul incontestable par rapport à 2001. Le parti centriste a réussi à conserver 18 mairies* sur 22, le plus souvent grâce à l’absence de candidats de la majorité (14 villes sur 18) et la constitution de listes d’union autour des équipes sortantes. Ce résultat n’est certainement pas déshonorant en regard des pertes sévères subies par l’UMP partout en France.

Il a surtout permis à la gauche de gagner six villes**, dont le 1er secteur de Marseille, ainsi que deux villes à droite. Si Delanoë n’avait pas si brutalement fermé la porte à toute alliance, il est tout à fait certain que le 5e arrondissement de Paris serait venu s’ajouter à cette liste. A Poissy et à Chennevières-sur-Marne, le MoDem a permis à la gauche de remporter l’élection au deuxième tour après avoir été devancé d’à peine une trentaine de voix par le candidat de gauche au premier tour. Dans ces deux villes, tout comme dans les quatorze autres où le MoDem participera à la majorité de gauche, il faudra observer attentivement comment les relations de travail s’installeront entre ces partenaires nouveaux.

Le troisième parti en France

Malgré ces résultats en demi-teinte, le MoDem est redevenu la troisième force politique en France, devant le Parti communiste et les Verts. Sans parler du Nouveau Centre, brillant par son absence. En dehors des quelques villes*** où les maires sortants de l’ancien UDF ont réussi à se maintenir sans opposition, aucune liste de ce parti croupion n’est parvenue à s’imposer au second tour.

Laminés depuis plus de dix ans par le RPR, puis l’UMP, vidés de leur contenu après le départ des élus les plus "droitiers" du mouvement, notamment les anciens de Démocratie libérale (Madelin, de Robien...) et du Parti républicain (Jean-Louis Borloo), les centristes ont dû reconstruire une nouvelle base, plus cohérente avec les pratiques centristes historiques, rompant l’union traditionnelle avec la droite gaulliste. Il renoue ainsi avec les traditions humanistes et chrétiennes du MRP, le Mouvement républicain populaire, créé après-guerre par les mouvements de résistance sociaux-chrétiens, autour de Georges Bidault et Maurice Schumann. Ni communistes ni gaullistes, les centristes définissaient leur ligne en fonction de convictions plus larges, généreuses par tradition, mais réalistes dans l’action et la gestion des affaires. Ils ont été au centre de l’échiquier politique français durant tout l’après-guerre, jusqu’au retour tonitruant des gaullistes en 1958. La Ve république ne favorisant pas la survie des petits partis, leur poids recula peu à peu, jusqu’à l’année dernière et une certaine élection présidentielle où François Bayrou obtint 18,6 % des suffrages.

Durant ces cinquante dernières années, un ensemble de petits partis se sont agglomérés au sein de l’UDF, en dépit de toute conviction politique, dans le seul but de survivre et d’exister. C’est ainsi que ce parti parvint à traverser ces décennies en mélangeant ultra-libéraux et sociaux-démocrates au sein de la même formation. Gonflés par les succès électoraux de Jean Lecanuet, puis de Giscard d’Estaing, les élus du centre droit mettaient de côté leur idéologie pour tenter d’obtenir un portefeuille ou maintenir leur position personnelle. A présent, avalés par le tout-puissant parti unique du président de la République, il ne leur reste plus rien, pas même l’honneur. Le Nouveau Centre est, paraît-il, l’allié centriste du pouvoir, mais, pour survivre, il accepte le financement obscur d’un parti polynésien et l’humiliation constante d’une faiblesse politique avérée. Le siège de François Sauvadet, président du Conseil général de la Côte-d’Or, ne tient qu’à une seule voix due à un conseiller général MoDem. Pendant ce temps, le MoDem a globalement maintenu le nombre de ses conseillers régionaux****.

Un nouveau "front du mécontentement"

A l’analyse du report des voix entre les deux tours, on constate qu’environ un tiers des électeurs MoDem du premier tour a reporté ses voix sur un candidat de droite en moyenne. L’apport des voix du centre a donc principalement bénéficié à la gauche.

Plus largement, on pourrait dire que la stratégie générale a consisté à "sortir les sortants". Les alliances de second tour ont souvent consisté à affaiblir le camp du maire en place, en dépit de toute considération idéologique. Une seule grande exception à cette règle : Aubagne. Le chef de liste MoDem y a soutenu le maire communiste sortant, Daniel Fontaine, pour faire barrage à la droite.

Il existe un risque majeur pour la majorité présidentielle, en dehors de toute crise interne, c’est l’émergence d’un centre indépendant et libre jouant les arbitres à chaque échéance électorale. Tout comme le Front national durant les vingt dernières années, le MoDem peut devenir le refuge de tous les mécontentements et son leader représenter le principal opposant au pouvoir en place. Mais, à l’inverse de ce parti extrême, les centristes sont une alternative politique crédible et républicaine, capable de lier des alliances à droite comme à gauche. Par le seul fait de son maintien au second tour des élections législatives ou municipales, il pourra faire tomber ou élire tel ou tel candidat. Si le nombre d’adhésion ne faiblit pas et si le travail de terrain réalisé à l’occasion de ces municipales se poursuit, il constituera une source importante de nuisance pour les deux camps.

Si Ségolène Royal a sans doute eu tort d’appeler à une union massive avec le MoDem, Bertrand Delanoë a peut-être mis en danger son avenir de présidentiable en rejetant aussi lamentablement une alliance avec les centristes. De plus, cette main tendue lui aurait permis de disposer d’un réel contrepouvoir vis-à-vis des Verts, sans risque de se retrouver pieds et poings liés comme ce fut le cas tout au long de la dernière mandature. Il est certain que François Bayrou et Marielle de Sarnez s’en souviendront lors des prochaines échéances.

L’avenir du MoDem

Tous les commentaires politiques se sont concentrés sur la défaite de François Bayrou à Pau. Une vision quelque peu étroite et qui ne signe certainement pas la mort politique du leader centriste. Au contraire, une défaite aussi étroite renforce l’idée, chez les militants MoDem, que cette élection a été "truquée" ou manipulée par le pouvoir UMP, venu jeter le trouble dans les esprits grâce à la candidature d’Urieta, un PS soutenu bruyamment par Nicolas Sarkozy. Si Bayrou avait été écrasé par un score terrible, comme ce fut le cas pour Jean-Marie Cavada à Paris, la donne aurait été différente. Mais avec seulement 342 voix d’écart, Bayrou fait mieux que résister. Pour rappel, lorsque François Bayrou s’était présenté contre Labarrère en 1989, il avait été battu avec un écart de près de 2 000 voix. Plus aucun candidat n’est parvenu à menacer le maire de Pau d’aussi près depuis lors.

Finalement, le parti centriste disposera d’un nombre d’élus locaux satisfaisant, grâce à la menace qu’il aura fait peser entre les deux tours et au refus d’une alliance politique nationale avec l’UMP. Au total, il compte désormais un peu plus de 1 000 conseillers municipaux élus, ainsi que 55 conseillers généraux. Une fois encore, ceux-ci pèseront sur les prochaines élections sénatoriales, en septembre 2008. Il est indubitable que cette élection marquera également un nouveau recul du MoDem, ne bénéficiant pas d’un grand nombre d’élus de terrain. De nouveaux départs ne font aucun doute, notamment une vingtaine de sénateurs qui rejoindront le Nouveau Centre ou l’UMP à l’occasion des élections sénatoriales, à moins que certains ne ressuscitent l’UDF originelle pour tenter de sauver leur siège. Jean Arthuis, refusant de s’inscrire dans un courant centriste s’alliant avec la gauche, est sur cette ligne prônant un retour du MoDem vers la droite.

Toutefois, un autre danger provient peut-être d’un rapprochement, souhaité par Sarkozy, entre le Parti radical de Jean-Louis Borloo et le PRG de Jean-Michel Baylet. Ensemble, ils constitueraient un nouveau contrepoids au MoDem, les militants en moins. François Bayrou doit à présent définir une réelle ligne politique sur laquelle les militants pourront se fonder pour ces combats futurs.

L’élection présidentielle de 2002 a marqué le début de cette démarche originale de Bayrou. Abandonné par la quasi-totalité de ses anciens partenaires de l’UDF, le Béarnais remonte peu à peu la pente et attire de nouveaux adhérents. Les élections législatives, puis municipales, lui ont permis de tisser un nouveau maillage de militants et de structurer des fédérations partout en France. Ces nouveaux adhérents ont à présent goûté aux joies et aux difficultés de la politique de terrain. Certains s’en détourneront rapidement, d’autres s’accrocheront pour les combats suivants. On a vu, dans une ville comme Poissy, une équipe sortie de nulle part parvenir à plus de 25 % des suffrages en un an à peine et à renverser un maire en place depuis vingt-cinq ans en s’alliant avec la gauche.

Le principal espoir de Bayrou réside dans l’implosion du Parti socialiste. Il paraît peu probable que la gauche parvienne à se ressouder, même après un tel succès électoral. Le congrès, prévu en novembre, devra dessiner une ligne politique de rassemblement, ce qui n’est certainement pas acquis. Les ambitions personnelles et les luttes idéologiques sont telles que la motion de synthèse semble s’éloigner un peu plus chaque jour. Certains élus socialistes rêvent d’une coalition arc-en-ciel, allant de Besancenot à Bayrou. Mais personne ne sait encore comment faire cohabiter royalistes et fabiusiens au sein d’une même direction. Les élections européennes, notamment, seront la source de nouveaux affrontements.

Bayrou peut attendre tranquillement les élections européennes, les seules lui permettant de rebondir avant la prochaine présidentielle. Au dernier scrutin européen, l’UDF avait obtenu 11,9 % des voix. Au vu des résultats obtenus lors des dernières législatives et municipales, il n’y a aucune raison pour croire que ce chiffre pourrait être beaucoup plus faible lors de ce prochain scrutin, la position pro-européenne de Bayrou ne faisant aucun doute et la présence de nombreux Verts au sein de ses équipes pouvant lui apporter quelques points supplémentaires. Tant à gauche qu’à droite, les camps sont divisés sur la question européenne. Les petits partis (MoDem, MPF, Front national, Verts...) tirent généralement mieux leur épingle du jeu lors de ces élections. La tension marquée avec l’extrême gauche sera certainement très nuisible aux socialistes. Tout ce scénario dépendra, bien entendu, du résultat du congrès du Parti socialiste, ainsi que du bilan de Sarkozy à la tête de la présidence européenne, de juillet à décembre.

L’élection européenne sera donc cruciale pour François Bayrou, marquant le début probable de sa nouvelle longue marche vers l’Elysée. Entouré d’un nouvel encadrement, débarrassé des scories du passé, Bayrou sera peut-être le seul vainqueur de ces élections municipales. Vainqueur par défaut et contre toute attente, face à une droite désenchantée et une gauche ivre d’espoirs.

* Villes UDF conservées : Le Chambon-Feugerolles, Saint-André-lez-Lille, Montigny-le-Bretonneux, Epinay-sur-Seine, Faches-Thumesnil, Le Portel, Le Plessis-Trévise, Hérouville Saint-Clair, Arras, Redon, Massy, Fleury-les-Aubrais, Talence, Sanary-sur-Mer, Saint-Genis-Laval, Saint-Brieuc, Biarritz, Castanet-Tolosan, Andrézieux-Bouthéon. Villes UDF perdues : Anglet, Noisy-le-Sec, Orthez, Villers-Cotterêts.

** villes gagnées avec la gauche : Asnières-sur-Seine, Béthune (divers gauche contre le socialiste Jacques Mellick), Brive-la-Gaillarde, Chennevières-sur-Marne, Marseille 1er secteur, Maurepas, Poissy. Ville gagnée avec la droite  : Mont-de-Marsan.

*** villes Nouveau Centre : Bernay, Douai, Drancy, Hem, Issy-les-Moulineaux, Meudon, Rosny-sous-Bois, Vanves. Ville perdue : Blois.

**** 55 conseillers généraux (-4). 42 sont passés au Nouveau Centre.


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93 réactions à cet article    


  • ol 25 mars 2008 12:55

    Si le PRG, allié naturel du PS, et le PR Valoisien, composante de l’UMP, se rapprochent, qu’est-ce qui va les différencier du Modem, d’un point de vue des stratégies d’alliances ? Ils ne feront que légitimiser cette conception de la politique qui veut que les modérés de gauche et de droite puissent s’allier. Vouloir enjamber le Modem n’est pas honnête intélectuellement. S’ils font cette alliance contre le Modem, ils se décrédibiliseront, s’ils font alors en sorte que le Modem soit un interlocuteur privilégié, c’est intéressant pour tout le monde.

     


    • Bretzel man 25 mars 2008 13:18

      Le modem n’a aucune chance de parvenir un jour au pouvoir. Avec vos arguments, tenus un soir de 21 avril 2002, vous auriez pu démontrer par A+B que Le pen serait président en 2007....

      Bayrou ne m’est pas antipathique, mais on a actuellement avec Sarko une démonstration que l’ouverrture n’est que de la démagogie.

      Bayrou ambitionne de remplacer le PS. Son discours est à gauche et non à droite. Il croit tromper son monde mais cela ne prend pas.


    • ol 25 mars 2008 14:22

      Le Pen est un démago d’extrême droite qui prône l’immigration zéro, la préférence nationale, la fin du permis à points, la fin des limitations de vitesse, la peine de mort, ou est le rapport ? Pourriez-vous nous dire ce que vous pensez du fond, plutôt que de faire des suppositions fallacieuses sur les objectifs supposés de Bayrou ?

      L’ouverture de Sarkozy, c’est du débauchage d’individus carriéristes ou dans une mauvaise passe, en manque de légitimité. Cette ouverture, c’est de la com’ et ça ne change rien à la pôlitique menée, je suis bien d’accord. Mais ça n’a pas grand chose à voir avec ce que nous aurions eu en cas de victoire de Bayrou, soyez en sûr.

       


    • Voltaire Voltaire 25 mars 2008 13:31

      Une assez bonne analyse de la réalité de la situation.

      Pourriez-vous nous communiquer, si vous les avez, les chiffres du nombre d’élus UDF de 2001, par rapport à celui de 2008. Vous parlez d’environ un milliers d’élus MoDem pour 2008, il serait intéressant d’avoir une comparaison.

      Je partage assez largement votre analyse sur Pau, ou sur le nouveau centre. Je suis en revanche beaucoup plus dubitatif sur les élections européennes. Même si le mode de scrutin est, là, favorable au MoDem, la bipolarisation en vogue dans les média, conjuguée au désintérêt des français pour l’Europe, risque de peser lourd sur les résultat du parti le plus pro-européen. La situation en Europe a profondément changée avec l’élargissement et le non à la constitution. Pour rallier un nombre raisonnable de suffrages, le MoDem devra proposer une nouveau projet pour l’Europe, une alternative crédible au marasme actuel. Il devra aussi diffuser ce modèle auprès des électeurs, tandis que les média lui sont totalement fermés, et susciter un engouement pour une idée européenne en déshérence. IL lui reste une année pour le faire, et un sacré travail d’organisation interne !


      • werbrowsky werbrowsky 26 mars 2008 04:47

        Bonjour,

        Désolé de réagir en "différé", mais mon travail ne me permet pas de me connecter plus tôt dans la journée. Pour répondre à votre question, le chiffre du nombre d’élus n’est pas disponible au niveau national pour 2001, parce que bon nombre de conseils municipaux étaient composés de listes d’union UDF-RPR. 115 maires avaient été élus sous les couleurs UDF lors des municipales de 2001 (villes de plus de 9000 habitants). Beaucoup sont passés à l’UMP dans l’intervalle, laissant 12 villes MoDem et 9 villes Nouveau Centre.

        Le nombre de conseillers municipaux, estimés à 1150 pour le MoDem à l’issue de ces élections municipales doit correspondre à environ 60% des effectifs précédents. Les cadres du MoDem parlent de 2 3.000 conseillers élus au niveau national, en tenant compte de toutes les villes, alors que je ne me suis intéressé qu’aux mille villes de plus de 9.000 habitants. Ce chiffre me paraît quelque peu surévalué, le nombre de listes officielles adoubées par le MoDem ne permettant pas de vérifier le nombre de candidatures effectives.

        Dans tous les sondages antérieurs à 2006, l’UDF est confondu avec la droite, notamment pour les résultats aux élections. Il faut donc aller voir circonscription par circonscription les résultats précis, ce qui est un travail non négligeable. Pour ceux que cela intéresse, les deux sites les plus précis sont ceux du Figaro :

         http://elections.figaro.net/historique/select.html pour les élections de 1993 aux législatives de 2002,

        http://elections.lefigaro.fr/resultats/elections-municipales-2008/2eme-tour/departement/ pour les municipales de 2008.

        Je vous tiendrai au courant de la suite de mes recherches à ce sujet.


      • Lavande & Coquelicots Lavande & Coquelicots 26 mars 2008 12:11

        Je suis navré de vous contredire, mais votre papier est tant rempli d’erreur factuelles et d’analyse que je ne peux vraiment pas y apporter mon soutien.

        Par exemple :

        - le MoDem n’est absolument pas arrivé 3e de ces élections municipales, quel que soit le critère retenu. Avec 600 000 suffrages, il fait ainsi deux fois moins bien que le Parti communiste : 1 172 000 voix.

        - Jean-Louis Borloo n’est en rien le président du "Parti républicain" mais du Parti radical valoisien. Etes-vous sûr de connaître ne serait-ce qu’un tout petit peu la sphère politique ?

        - En nombre d’élus comme en nombre de villes dirigées par un de ses membres, le Nouveau Centre est largement devant le MoDem, qui ne parvient nulle part à trouver les soutiens de gauche ou de droite nécessaires pour être élu. Du coup, les deux victoires de candidats Modem font figure d’exception.

        - Pour penser réaliste la réunion du PR et du PRG, il faut que vous soyez sacrément éloigné de ces deux partis, de leur histoire, et de leur positionnement actuel.

        En fait, toute l’ambiguïté du Modem réside dans l’une de vos formules : "les centristes sont une alternative politique crédible et républicaine, capable de lier des alliances à droite comme à gauche. Par le seul fait de son maintien au second tour des élections législatives ou municipales, il pourra faire tomber ou élire tel ou tel candidat."

        De fait, vous rêvez d’être sur le terrain à la fois joueur et arbitre. Et vous oubliez que ce qui fait respecter l’arbitre, c’est son absence de parti pris et sa cohérence, quelle que soit la situation. Les alliances à géométrie variable du MoDem et son absence de ligne politique (le PS n’ayant pas clarifié la sienne, le jeu du MoDem avec le PS ne peut que rendre dubitatif...) le condamnent à jouer les rôles secondaires. Vrai pouvoir de nuisance ça et là, certes, mais que d’ego ! Que de petites ambitions ! Et le projet, qu’il soit municipal ou national, où est-il ? Nulle part au MoDem.

        Au fait, des centristes, on en trouve aussi bien au PS qu’à l’UMP. J’en fais partie. Et ce à quoi j’ai assisté avec le MoDem à l’occasion de ces municipales ne fait pas honneur à la démocratie, c’est à dire au respect des électeurs.


      • laelia laelia 27 mars 2008 13:17

        Pas centristes... Démocrates ! Plus que jamais Citoyens Démocrates. Et c’est ce qui gène l’extrème gauche ... mince, des Démocrates qui font du social... ils vont nous piquer les Sociaux Démocrates .... ! C’est celà votre peur. Ne tirez plus à boulets rouges .. ; on a compris. Vous voulez que le PS reste bien vers sa gauche.. ;


      • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 25 mars 2008 13:48

        Merci à l’auteur,

        En fait tout est résumé dans le titre de son article, comment être crédible lorsque l’on s’allie un coup avec la gauche et un coup avec la droite, voilà pour moi un parfait exemple d’opportunisme politique, quant à l’intérêt de la France alors... ce sera sans doute dans une autre vie !

        Merci de nous avoir ouvert les yeux.

        ...

         


        • ol 25 mars 2008 14:10

          Vous qualifiez d’opportunisme une volonté de faire de la politique en dépassant le clivage gauche/droite que l’on impose aux gens modérés des deux bords. Quand on voit le tombereau de reproches faits et les difficultés du Modem liées aux tentatives de déstabilisation venant des hémiplégiques des deux bords, on a du mal à trouver ça opportuniste, mais plutôt courageux.


        • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 25 mars 2008 17:06

          Mon cher Ol,

          Tout le monde a depuis longtemps constaté que dans tous les pays démocratiques du monde il n’y a de place que pour deux grands partis, pas trois, seul Bayrou-dou-dou ne s’en ai pas aperçu, rien que pour ça on ne peut pas voter pour lui, c’est d’ailleurs un service à lui rendre, l’ai même pas capable d’être maire.

          ...

           


        • Eloi Eloi 25 mars 2008 19:57

          @ Bateleur du Tarot

          De plus, tout le monde constate également que la logique démocratique d’alternance binaire n’apporte pas grand’chose.

          Essayons. Innovons. Ne laissons pas les circonstances dicter nos envies et notre volonté. Alors, s’il-vous-plaît, ne nous assénez pas de Grande Vérité. Si le binarisme vous satisfait, sachez qu’il ne satisfait aucunement tout le monde. Laissez ceux qui souhaitent autre chose essayer de faire autre chose...


        • ol 25 mars 2008 20:09

          Mon cher Bateleur,

          Vu le niveau de votre réponse, je constate qu’il n’est pas utile d’engager une conversation. Sachez toutefois que la démocratie dans laquelle nous vivons autorise chacun à se présenter à des élections avec un projet. Le sien, de projet, et par là-même celui du Modem est différent de ce que propose le PS et l’UMP. Il est donc légitime qu’il soit présenté aux électeurs à chaque fois que c’est possible. Votre emploi de la phrase "il n’y a de place que pour 2 grands partis" est navrant et me fait penser à la tribune de Messieurs Emmnuelli et Hamon dans Le Monde. C’est pas très démocrate comme comportement...

           


        • Thomas Thomas 25 mars 2008 23:56
          comment être crédible lorsque l’on s’allie un coup avec la gauche et un coup avec la droite, voilà pour moi un parfait exemple d’opportunisme politique

          Et comment être crédible lorsqu’on s’allie systématiquement avec le même parti, qu’on en dépend financièrement et politiquement ? Comment prétendre avoir la moindre indépendance, la moindre autonomie, le moindre esprit critique à son égard ? Et dans ces conditions, à quoi bon exister ?

           

          Tout le monde a depuis longtemps constaté que dans tous les pays démocratiques du monde il n’y a de place que pour deux grands partis, pas trois

          Même si c’est en parti vrai, regardez un peu du côté du Canada, de l’Allemagne voire de l’Italie pour ne citer que les exemples que je connais. Quant aux USA (et peut-être le Royaume-Uni ?), leur constitution inscrit le bipartisme et ferme de fait la possibilité de troisième parti. C’est donc un postulat de base et non une tendance naturelle.

           

          Je ne crois pas qu’un système à deux partis soit une fatalité. Ce n’est pas un bien non plus. Par contre, il est évident qu’à trois (ou plus), les majorités absolues sont rares et que de fait, il faut trouver des alliances. On a beau agiter tant et plus le spectre de la IVème république, je ne crois pas qu’un gouvernement basé sur une coalition soit voué à l’échec. Tout dépend des hommes.


        • Gilles Gilles 26 mars 2008 07:19

          Bateleur

          "dans tous les pays démocratiques du monde il n’y a de place que pour deux grands partis,"

          Il semble que vus n’ayez pas tord.....mais alors ce n’est plus de la démocratie, surtout quant les deux partis diffèrent si peu idéologiquement et alternent régulièrement au pouvoir

          Ce qui signifie que tout autre offre idéologique différente de celle offerte par les deux super puissances n’a aucune chance d’émerger, non pas de fait de sa piètre qualité mais parce qu’elle ne peut plus se faire entendre comme les autres

          Sauf....les pays ou les gens lassés par le jeu des deux grands partis autistes et clientélistes envoient tout chier pour privilégier un nouvel acteur. Ex : Italie (bon on est revenu à zéro aprés coup hélas) , Venezuela...

          Et je crois que Bayrou comptait la dessus. Que les électeurs, lassés de l’UMP (inepte et démago) et du PS (idem), partis ayant démontré leur imobilisme et leur culte de l’ego, se jette sur lui Bayrou censé représenter la modernité incarné par la vague Orange qui à l’Est à débordé. Pari perdu......en partie car Bayrour est juste un vieux représentant de cette classe honnis et ça se voit trop et son offre politique différe si peu de celle des autres


        • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 26 mars 2008 11:54

          Mon cher Thomas,

          Ce dualisme que l’on retrouve en politique comme en toute choses ici bas est un des fondement du monde dans sa manifestation. Le sigle que vous avez choisi, celui du Ying et du Yang le démontre parfaitement et si vous regardez bien ce symbole, dans le noir il y a un petit point blanc et inversement, méditons donc sur ce symbole.

          Et pour en revenir à la politique l’Italie et d’ailleurs Israël aussi font l’amère expérience du jeu des coalitions impossibles pour arriver à former une entité complètement incohérente afin d’arriver à gouverner sans réel projet politique. On a vu ce qu’a donné la grande coalition de gauche en Italie.

          Quant à Bayrou de quel projet politique peut-il se réclamer quand il s’allie un coup avec la gauche et un coup avec la droite, de ce point de vue le gouvernement d’ouverture qu’a mis en place Sarkozy est beaucoup plus crédible même si il y a parfois des fausses notes (cf. Fadela Amara). Le bi-partisme n’est pas un choix déterminé mais fait parti de l’ordre des choses, c’est comme ça, comme un tas d’autres choses qui nous emmerdent comme la mondialisation, le capitalisme, la pluie et le beau temps !

          Je suis comme vous un partisan de l’équilibre et de la conciliation des différences bien que cela ne soit pas toujours facile à réaliser, mais pour se faire Bayrou n’est pas la pierre philosophale politique, loin s’en faut.

          Cordialement.

           


        • Thomas Thomas 26 mars 2008 21:59
          Mon cher Bateleur,
           
          Vous avez fort astucieusement rebondi sur mon avatar. Et effectivement, il exprime bien la dualité même s’il la nuance justement (j’avais jadis planché sur son interprétation symbolique mais je vous l’épargne). Pour rester dans la politique, il pourrait exprimer que les deux partis majoritaires, pour l’être réellement, doivent conquérir la petite partie du camp d’en face qui leur fait défaut tout en maintenant en leur sein ceux d’entre eux qui voudraient faire le chemin inverse.
           
          Pour être plus pragmatique, je pense effectivement que la vie politique s’organise fatalement autour de deux grands partis et quelques satellites, mais que des partis de forces égales (3 tiers, 4 quarts, ...) sont une bonne recette pour l’immobilisme.
           
          Dans le cas de Bayrou et du MoDem, je pense que les ambitions vont bien au delà d’un simple rôle d’arbitre. L’objectif non annoncé est ni plus ni moins de se substituer au PS dans le rôle de parti majoritaire. Le choix de l’appelation "Démocrate" fait d’ailleurs curieusement écho à la dualité Démocrates/Conservateurs des pays anglo-saxons.

          Face au constat que le PS n’a plus de leader, qu’il n’a pas fait sa révolution libérale (entendez son adaptation à la réalité de l’économie de marché), qu’il n’a toujours pas réussi à couper les ponts avec son aile communiste étatique (alors que les électeurs commencent eux à accepter cette réalité), qu’il est enchevêtré dans ses querelles, Bayrou a fait le pari de le remplacer... et son meilleur atout pour y parvenir est... le PS lui-même.

          Si j’étais socialiste tendance socio-libérale genre DSK, je formerais des vœux pour que le PS explose enfin entre les nostalgiques et les pragmatiques, et ces derniers pourraient avantageusement s’unir avec le MoDem. Je suis convaincu que FB fait secrêtement ce pari (et qu’il se verrait bien à la tête smiley ). Tant que le leader du PS s’appelle François Hollande, c’est un pari réaliste.

          Cordialement.

        • airlane 25 mars 2008 14:06

          Bonjour,

          Merci pour cet article très bien argumenté. Dommage que certains lecteurs ne se contentent de lire que le titre pour en tirer les conclusions qui les arrangent...


          • werbrowsky werbrowsky 26 mars 2008 04:49

            Merci d’avoir pris le temps de lire et de comprendre le contenu de cet article... en effet.


          • Manuel Atreide Manuel Atreide 25 mars 2008 14:07

            @ l’auteur ...

            Jolie analyse du modem et surtout du positionnement de ses adversaires et concurrents, qu’on pourrait résumer ainsi : Mort au béarnais et haro sur ses électeurs.

            Je reste quand même sur ma faim quant à l’analyse du projet de François Bayrou. Moins que son charisme évident et son positionnement sur l’échiquier politique, en embuscade pour attendre un faux pas à gauche comme à droite, il me semble que sa ligne idéologique est encore un peu confuse. Il a indéniablement des idées mais le Modem doit les mettre en forme et les etoffer pour bâtir un vrai programme.

            Attention, dans un quinquennat, le temps file si vite !

            Manuel Atréide


            • Céline Ertalif Céline Ertalif 25 mars 2008 14:45

              Bonjour,

               

              J’ai entendu l’autre jour un journaliste dire que Bayrou était un leader sans parti et le PS un parti sans leader... Pas tout à fait faux ! Mais tout cela n’est pas suffisant, il faut un projet positif, ce qui manque à tout le monde. Dénoncer la superficialité et la médiocrité bling bling est aussi juste qu’insuffisant.

              Il reste peu d’espace pour porter un projet politique dans le cadre national, parce que celui-ci est miné de toute part. Un tel projet ne peut qu’être modeste, mais il doit au moins être lisible. On n’a pas encore atteint ce niveau-là, donc on continue à s’enfoncer dans la démagogie. Et avec Sarko ça va très vite, sans compter les événements extérieurs susceptibles d’intervenir.

              Je suis d’accord avec Manuel.


            • tvargentine.com lerma 25 mars 2008 14:32

              Enfin,les français ont écarté les dérives populistes aux élections municipales.

              Rien de pire que de voir un gourou vouloir faire des alliances uniquement pour avoir des élus alors que le combat des idées n’existent pas

              F BAYROU dans son arrivisme à voulu se créér un parti à l’américaine qui ressemble au parti américain pour mener uniquement des élections

              Il n’avait aucunes idées progressistes et c’est une bonne chose que la République écarte ce genre d’individu du pouvoir politique nationale mais aussi régionale

              Une bonne nouvelle

               


              • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 25 mars 2008 15:11

                Cher Lerma,

                C’est un peu ce que j’ai dit mais je me suis fait flamer, ce pauvre Bayrou est en train de mourir politiquement, paix à son âme politique sans état.

                ...

                 


              • Vieux Sachem 26 mars 2008 11:56

                Voilà que Lerma, dit langue de vipère refait surface ; avec lui, on peut apprécier le niveau moyen des supporters pour ne pas dire des suppôts, de Nicolas Sarkozy. L’UMP a du pain sur la planche !


              • Anne 25 mars 2008 15:20

                Il me semble que dans cet article il y a plus d’une inexacitude !

                1) les villes suivantes ont été gardées avec le soutien de l’UMP et du Nouveau Centre : Montigny-le-Bretonneux, Epinay-sur-Seine, Hérouville Saint-Clair, Arras, Fleury-les-Aubrais, Talence, Sanary-sur-Mer, Saint-Genis-Laval, Saint-Brieuc, Biarritz, Castanet-Tolosan, Andrézieux-Bouthéon.
                 
                2) la liste des villes gagnées par le Nouveau Centre est incomplète : le Bourget, Croix, Annecy, Chatellerault, Agen, Vincennes, et j’en passe
                 
                3) Le Modem perd à Pau, ne fait pas gagner la gauche à Marseille, et ne fait pas gagner la droite à Toulouse ! Dans tous les cas de figures : le Modem n’est pas suivi par les électeurs dans ses appels au vote et soutiens...
                 
                4) A Paris, le Modem c’est 1 seul et unique conseiller de Paris, alors que le Nouveau Centre est représenté par un groupe de 8 Conseillers de Paris.

                Des "petites" précisions qu’il était nécessaire de faire....


                • Voltaire Voltaire 25 mars 2008 16:08

                  Vous confondez villes gardées et villes gagnées. Il y a des cas aussi cocasses, comme Annecy, conservée par le NC contre l’UMP. Et vous omettez d’autres exemples amusants, comme Bordeaux, conservée par l’UMP grâce au MoDem contre le NC et le PS... ET bien sûr, le MoDem a aidé le PS à Grenoble, Lille, Dijon etc... Bref, les élections municipales sont traditionnellement l’occasion de multiples listes d’intérêt local et de luttes personnelles, ce qui devrait inciter les analystes politiques à un peu de prudence dans leurs extrapolations nationales. Certes, la poussée de la gauche est indiscutable, mais il n’est pas possible de quantifier à partir des élections locales le poids politique de chaque parti. D’autant que les DVD et DVG représentent 25% des candidats, dont l’étiquette est plus que changeante.

                  La seule mesure un peu plus objective est le nombre d’élus obtenus à la fin pour chaque parti. N’ayant pas de données, je resterais prudent, même s’il est évident qe le PS a dû faire un bon grace à ses succès dans les grandes villes.


                • werbrowsky werbrowsky 26 mars 2008 04:55

                  Voltaire a déjà répondu à votre message : effectivement, il ne faut pas confondre "gagnées" et "conservées". D’autre part, il faut aller voir les alliances de second tour, et non pas les listes du premier tour.

                  Concernant Paris, il y a non pas une seule représentante du MoDem, mais quatre, répartis dans les conseils d’arrondissements. Une seule, Marielle de Sarnez, siègera au Conseil de Paris, ce qui est bien différent.

                  Le nombre total de conseillers municipaux du Nouveau Centre (sur des listes officiellement étiquetées NC) est de 247. Si on les compare aux 1.150 élus du MoDem, la différence est évidente.


                • Gilles Gilles 26 mars 2008 07:31

                  Voltaire

                  "Et vous omettez d’autres exemples amusants, comme Bordeaux, conservée par l’UMP grâce au MoDem contre le NC et le PS..."

                  Voilà, UMP, NC et Modem...avec toutes ces alliances croisées, en fin de compte ces offres ne sont-elles pas pareilles au cheveux prés ? Comment les électeurs vont s’y retrouver avec cette floraison de sigles de partis qui se battent juste dans les media avant ls élections, s’invectivent et qui de toute façon se distribuent ensuite les cartes entre eux et gouvernent ensembles ?

                  Et rajoutons y le PS...qui là aussi s’allie avec l’un ou l’autre

                  PS, UMP, NC, Modem...la bande des quattre est renouvelée !!!! smiley Juste un ramassis d’arrivistes égotiques et impatients qui ne savent plus quoi inventer pour se faire voir plus que l’autre. Ils brouillent les cartes c’est tout !

                  Aux gogues tout ça !


                • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 26 mars 2008 12:07

                  Argh... mon cher Gilles,

                  Ni dieu, ni maître, vive l’Anarchie et le Socialisme Libertaire, mais cette fameuse bande des quatre n’en a cure, seul le pouvoir compte !

                  Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument.

                  ...

                   


                • Gilles Gilles 26 mars 2008 16:46

                  Bateleur

                  Oui le pouvoir corrompt et malheureusement dans cette pseudo démocratie il semble que seuls les plus corrompus arrivent à émerger du panier de crabes ; la fin justifie les moyens.

                  Franchement, regardez Sarkozy, Royal, Bayrou..... ;les seuls qui avaient une chance d’arriver au pouvoir en 2007. Sont-ils dévoués, altruistes, compétents ? Pffff....ils ont bien montré leur ineptie de multiples fois. Leur but est juste d’arriver à faire croire aux gogos qu’ils le sont !

                  Mais ce n’ai pas une fatalité....il n’ y a plus qu’à favoriser les mécanismes qui promeuvent l’émergence de personnalités plus "humbles" et d’avoir les mécanismes de controles adéquats du pouvoir.. ;tient rendre inéligible au moins ceux qui piquent dans la caisse serait en grand pas....mais quel rêve !


                • citizenet 25 mars 2008 15:35

                  Une synthèse factuelle et une analyse imparable d’une Mouvement Démocrate qui progresse inéluctablement : c’est comme la nature, en évolution permanente, qui semble mourir chaque année, et qui se réveille ressourcée à chaque printemps, car quoi de plus naturel, de plus "éternel" que la quête de la démocratie ?


                  • Lucrezia 25 mars 2008 16:18

                    Le Modem : 3ième PARTI en FRANCE ? vous rigolez !!!!!!!

                    Combien d’élus ? Combien de Maires, Députés, Sénateurs ?

                    On ne mesure pas un parti àsur des intentions de vote ....mais son action soit en tant que parti d’opposition, soit en tant que parti d emajorité. Et cela se réalise uniquement à travers des élus ...

                    Des militants ou adhérents ne suffisent à pas seulement à définir un parti ...car comme les élécteurs, ceux là aussi sont volages !

                    Ne prendriez-vous pas vos "doux" rêves pour des réalités !

                    Réveillez-vous et ayez le courage d’affronter la REALITE !

                    LE MODEM est pour l’instant MORT ....


                    • werbrowsky werbrowsky 26 mars 2008 05:02

                      Désolé de vous contredire, mais le MoDem a devancé le PC et les Verts dans ces élections. Il est donc bien la troisième force politique en terme de voix. Il ne s’agit pas d’un point de vue, mais d’un fait. Ceci n’empêche pas qu’il soit affaibli à cause de son rejet par l’establishment, de droite comme de gauche. C’est ainsi que le PC a pu sauver bon nombre de ses élus et éviter une nouvelle Bérézina électorale. C’est ainsi que le PC a préféré sauver son bras gauche plutôt que de prendre le risque de nouvelles alliances. Toutefois, je rappelle que quatorze villes importantes en France seront dirigées par une coalition gauche-centre ou une coalition arc-en-ciel (vert+modem+socialistes).

                      Cette alliance est totalement inédite depuis l’instauration de la Vème, sauf dans quelques petites villes.

                      La démocratie, c’est le nombre de votants. C’est en ignorant les électeurs du Front National pendant vingt ans qu’on a fini par amener Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.


                    • Lucrezia 26 mars 2008 09:54

                      Le PC est un Parti d’Avenir ! C’est un SCOOP .....

                      Quant aux Verts, ils n’ont même pas eu le courage de défendre leurs idées et projet au Grenelle de l’Environnement !!!!

                      Il ne faudrait pas confondre, Idées communes et groupement politique organisé que l’on appelle parti ....


                    • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 26 mars 2008 12:19

                      Cher auteur,

                      Écoutez ce que vous dit Lucrezia, je pense aussi qu’il a raison, votre réponse avec les alliances contre nature ne démontrent rien d’autre que des manoeuvres de politique politicienne sans avenir.

                      Le temps nous départagera, je vais m’asseoir pour assister à la mort du héros...

                      Quant a la définition du MoDem lisez le petit Larousse elle est inscrite dedans.

                      Cordialement.

                       


                    • Timothée Timothée 25 mars 2008 17:20

                      @ Céline

                      "Bayrou était un leader sans parti et le PS un parti sans leader"... c’est Xavier Bertrand qui a sorti cette petite boutade lorsqu’il était invité le 14 février sur A vous de juger sur la deux, il y avait Valls et Mosco chez les socialistes, et Bayrou.

                      C’est sûr qu’un parti qui refuse toutes alliances dans un scrutin majoritaire a aucune de gouverner... on dirait un parti de contestation à la LCR. Je ne comprend toujours pas l’intérêt de créer un parti pour finalement ne pas vouloir gouverner, par conséquent ne pas vouloir faire changer les choses. à moins que, la stratégie du Modem, ce soit uniquement 2012 et François Bayrou ? non qd même pas... si ???


                      • Thomas Thomas 26 mars 2008 00:04

                        > C’est sûr qu’un parti qui refuse toutes alliances dans un scrutin majoritaire a aucune de gouverner...

                        Bien d’accord avec vous. Et le discours de Bayrou indique bien qu’il serait également d’accord avec vous.

                        Le MoDem a justement fait des alliances chaque fois qu’il n’était pas en mesure de gagner seul (et qu’on lui proposait une telle alliance). Mais par contre, rien n’oblige à ce que ces alliances se fassent systématiquement avec le même parti.


                      • Volontaires 25 mars 2008 17:34

                        Corrigendum : la liste présentée par Jacques Vernier, RPR depuis au moins 20 ans, à Douai dans le Nord est une liste UMP et non Nouveau Centre.


                        • werbrowsky werbrowsky 26 mars 2008 05:05

                          Mea culpa, mais Jacques Vernier était présenté comme un candidat Nouveau Centre sur le site du parti ! je corrigerai ça dans mes archives.

                          Merci d’avoir corrigé.


                        • Rabelais Rabelais 25 mars 2008 18:20

                          Analyse intéressante.

                          Deux remarques. Pour avoir suivi de près les élections dans plusieurs villes de mon département (92), je remarque deux "petites" choses :

                          - les listes soutenues par le Modem étaient souvent les seules osant afficher ses couleurs, avec logo en première page...

                          Je ne reviendrai pas sur la présentation ultérieure des résultats, que même LeMonde a corrigé quatre jours plus tard.

                          - aucune des listes des deux grands partis (PS/UMP) n’assumaient ses soutiens politiques. Les candidats de droite et de gauche, y compris sortants, ont tout au long de la campagne, et devant les habitants (marché...), été jusqu’à nier leur appartenance. Le comble revenant à l’un des maire, réélu, qui le lendemain clamait la victoire...de son parti politique (en l’occrence le NC) alors que rien dans son matériel de campagne (affiche, tract...) n’indiquait cette appartenance politique.

                          Je connais l’argument des élections locales, et des listes ouvertes, mais si après cela on s’étonne encore du taux d’abstention...


                          • Thomas Thomas 26 mars 2008 00:07

                            J’ai remarqué cela aussi à Lyon, ou ni Collomb ni Perben n’affichait de logo (tandis que la liste MoDem affichait ouvertement le sien). Collomb avait même troqué le rose pour le fuschia. Tout est dans la nuance.


                          • Raminagrobis Raminagrobis 25 mars 2008 18:38

                            Ce rapprochement entre le PRV et le PRG n’est pas en soit une mauvaise idée, les raisons qui ont provoqué la scission de 1972 ne sont plus d’actualité. En théorie, ça créerait un grand pole centriste, résurrection du parti radical historique (donc la mission première a tjrs été la défense de la laicité, et c’est pas du luxe actuellement), indépendant de la gauche et de la droite.

                            Mais ce qui sabote tout, c’est que ce rapprochement est piloté par sakozy !! Aucune crédibilité pour ce qui est de créer une nouvelle force politique indépendante donc !


                            • werbrowsky werbrowsky 26 mars 2008 05:10

                              Sur le papier, l’alliance paraît intéressante. Par contre, le problème est le même que celui que pose le Nouveau Centre. Ces deux partis sont étouffés par leurs mentors, le PS et l’UMP. Le scrutin majoritaire ne permet pas l’émergence d’une troisième voie sans l’alliance avec le pouvoir en place. La seule solution est celle que tente Bayrou de toutes ses forces : gratter là où ça démange. Titiller, agacer, se manifester, devenir l’empêcheur de tourner en rond numéro 1. Pas d’avenir en-dehors de cette action permanente.

                              Le seul résultat qui nous donnera une vision exacte du paysage politique français sera celui des élections européennes, à la proportionnelle.


                            • Raminagrobis Raminagrobis 26 mars 2008 08:22

                              Voilà c’est bien ça : le bipartisme de fait qu’on a en france n’est pas un choix des électeurs ou même de la classe politique, c’est un fait imposé par les modes de scrutins, qui nous y ramène de fait quoiqu’on face.

                              Jean Lacanuet, après avoir fait un bon score aux élections de 1965 (15%) avait ainsi lancé un parti centriste, le Centre Démocrate, devenu ensuite Centre des Démocrates Sociaux (CDS) pour offir une "troisième voix" mais il avait du finir par s’allier à la droite.


                            • vivelecentre 25 mars 2008 20:35

                              quand j’ai vu le titre, je me suis senti soulagé

                              Enfin l’imposture a été démasquée et l’ambition du béarnais enfin jugulée !

                              Mais ce qui a suivit était l’habituelle propos du militant bien discipliné dont le rôle est de réhabiliter constamment et glorifier le leader maximo !

                              ...et sortir une analyse tendancieuse des résultats des municipales avec tableau de chasse tronqué ( merci Anne) pour les uns, optimisé pour les autres....

                              Oui , bien sur , tout le monde a le droit de rêver et vouloir une alternative au Ps et à l’Ump , le modem , udf pourquoi pas , mais avec d’autre leader !

                              vive le renouvellement, vive le changement de generation

                              apres avoir usé trois pseudo "nouveau parti" ( udf, nouvelle udf , modem ) qu’a prouvé Bayrou ? Quel qualité quel expérience a cet homme en plus de trente ans de carrière pour pouvoir prétendre à un destin national, comment cet homme avec ses echecs repetés ( deux fois les municipales, deux fois les presidentielles peu t’il encore et encore prétendre que c’est de la faute aux autres ( comme si les autres n’avait pas non plus eu a vivre des coup tordus et concurrence !)

                              Il veut gagner à l’usure ?

                              dans n’importe quel autre pays , des dirigeants comme de Sarnez à Paris ou Bayrou à Pau partiraient et laisseraient la p lace et les chances à d’autre.

                              il y a qu’en France que l’on voit des leaders avec des organisations dévouées à leur gloire unique s’accrocher à leurs fauteuils , à leur place comme s’ils en étaient les propriétaires....

                              Arlette avec LO, Le Pen et son Fn, Bayrou et son centre !

                              Alors oui au Modem , mais sans Bayrou !

                               

                              Un peu de modernité !!!!!!!!!


                              • Thomas Thomas 26 mars 2008 00:13

                                @vive le centre

                                dans n’importe quel autre pays , des dirigeants comme de Sarnez à Paris ou Bayrou à Pau partiraient et laisseraient la p lace et les chances à d’autre.

                                 

                                C’est vrai. Mais dans ce cas, Mitterand n’aurait jamais pu se présenter aux présidentielles en 81 ni Chirac en 88, ni Jospin en 2002 puisque tous deux avaient connu la défaite à la présidentielle précédente. La politique française est ainsi faite que l’on peut retenter sa chance et qu’un échec est une étape et non une fin.


                              • vivelecentre 26 mars 2008 06:27

                                Parce que vous trouvez que Mitterrand et chirac qui ont dominé et monopolisé la vie politique française pendant 30 ans c’est une bonne chose pour la France ?

                                cela a certainement contribué a sacrifier une génération d’homme et de femme de valeur

                                Mitterrand et chirac ont été élu à la troisième tentative , cela devrait il être la règle enviable ? 

                                Par contre si on prend ces exemples, Mitterrand et Chirac avaient quand même une tout autre expérience que Bayrou lors que les français les ont choisis


                              • Thomas Thomas 26 mars 2008 07:50

                                @vivelecentre

                                Ne vous méprenez pas. Je n’ai pas dit que Mitterand ou Chirac avaient été des bons présidents, je ne faisais qu’illustrer mon propos et le fait que Bayrou ne fait que s’inscrire dans cette tradition.

                                Pour éviter cela, il faudrait surtout que les mandats (quels qu’ils soient) ne soient pas renouvelables indéfiniment. Avoir un Miterrand ou un Chirac qui se présentent à trois élections successives gâche aussi sûrement une génération de gens valables qu’un maire qui entâme son 4ème, 5ème voire 6ème mandat. Il faudrait effectivement mettre une limite au nombre de mandats et tout naturellement, on verrait les générations se renouveler plus vite en politique, et nos politiciens envisager des retours vers le marché de l’emploi.


                              • Napoleon Napoleon 25 mars 2008 22:23

                                Article parfois insultant : Citation : "Sans parler du Nouveau Centre, brillant par son absence...ce parti croupion". 

                                et sans aucune objectivité : Citation : "Bertrand Delanoë a peut-être mis en danger son avenir de présidentiable en rejetant aussi lamentablement une alliance avec les centristes".

                                A vous entendre Bayrou était le seul homme sincére a l’UDF, qui était un parti de magouilleur... il faut bien expliquer la mise à mort de l’UDF par Bayrou pour créer un parti dont l’objectif et le programme se résume à l’election présidentielle de 2012.

                                Vous êtes payer ou c’est du bénévolat ?


                                • werbrowsky werbrowsky 26 mars 2008 05:21

                                  Désolé de m’être mal exprimé, mais je pense, comme beaucoup d’autres, que le Nouveau Centre n’a pas de consistance. Ses députés ont trahi leurs électeurs, et un grand nombre des partisans venus soutenir Bayrou au premier tour de la présidentielle, pour sauver leur siège. Pour moi, je ne vois pas comment traiter différemment ce parti. Que restera-t-il du NC après les prochaines présidentielles ? Tout comme Démocratie Libérale, le Parti Républicain et tous les autres anciens partis adhérents à l’UDF, il ne peut que se dissoudre au sein de l’UMP.

                                  Je n’ai jamais écrit que François Bayrou était un parangon de vertu. Si vous relisez mes anciens articles, vous verrez que je me suis aussi intéressé à la situation de la gauche, comme de la droite. Par intérêt intellectuel, je me suis particulièrement penché sur la position du Centre depuis que la gauche s’est divisée entre "réformateurs", "nonistes", "souverainistes" et autres royalistes. Je ne suis donc pas payé par le MoDem, ni par le PS, ni personne d’autre. Contrairement à de nombreux professionnels des blogs et forums politiques recrutés par les partis pour créer du buzz.

                                  Désolé de décevoir les sceptiques.


                                • manu 26 mars 2008 12:26

                                  @Napoleon : Absolument d’accord !... 

                                  @werbrowsky : Pourquoi le NC n’aurait-il pas la légitimité du Modem ? 
                                  Pourquoi en reniant Bayrou les députés qui ont rejoint le NC auraient trahis leurs électeurs ?
                                  En quoi l’UDF décimé par Bayrou ne pourrait-il pas être reconstruit autrement que par le Modem ? 
                                  Avec ce genre de raccourcis, on pourrait également dire que Bayrou a trahis les électeurs de l’UDF en détruisant ce parti et en créant un parti de centre gauche.


                                • Lavande & Coquelicots Lavande & Coquelicots 26 mars 2008 18:35

                                  "je pense, comme beaucoup d’autres, que le Nouveau Centre n’a pas de consistance. Ses députés ont trahi leurs électeurs"...

                                  Mais c’est hallucinant d’entendre des choses pareilles ! Les députés Nouveau Centre, anciennement UDF, avaient été élus en 2002 avec les voix du Centre et de la droite. Ces mêmes députés ont refusé le virage à gauche de Bayrou, ont choisi de conserver leur positionnement politique de droite et du centre.

                                  Celui qui a changé de positionnement politique, c’est Bayrou, attiré par l’espace laissé libre par un PS incapable de se muer en force sociale-démocrate.

                                  Qui aura eu raison, l’Histoire le dira. Mais nous connaissons déjà la faible capacité de Bayrou à rassembler derrière lui (le MoDem apparaît aujourd’hui politiquement inefficace : législatives et municipales en sont deux illustrations), et surtout il faut dire et redire que c’est lui qui a changé de positionnement : les députés Nouveau Centre n’ont absolument pas menti ni varié face à leurs électeurs. Bien au contraire.

                                  Vous mélangez le militantisme et l’analyse politique, cher monsieur.


                                • vivelecentre 25 mars 2008 23:48

                                  le modem et sa légendaire indépendance, ni droite ni gauche, l’incarnation d’une troisième voie

                                  le modem en lutte contre l’umps et le bipartisme

                                  mais le modem qui se jettent a corps perdu dans des alliances de tout type pour sauver quelques strapontins dans les conseils municipaux et garantir les signatures pour la gloire d’un seul

                                  Pathétique, insultant et méprisant pour les pauvres nouveaux militants qui ont cru à une prétendue nouveauté , qui on cru à l’independance, a la fierté, mais dont on ne respecte pas le vote (comme il y a quelque temps egalement pour le vote centre droit baffoué par FB )et qui ont été plongé dans la cuisine politicienne la plus ringarde !


                                  • Thomas Thomas 26 mars 2008 00:30

                                    Merci pour cette analyse. Je pense effectivement que le nombre de conseillers élus est in fine la seule mesure du succès ou de l’échec d’un parti. À titre de comparaison, avez-vous le nombre de conseillers élus des autres formations ?

                                    Mais il y a d’autres signes qui ne trompent pas. Si Bayrou et le MoDem était effectivement achevés, les leaders politiques adverses ne martelleraient pas que la stratégie du MoDem est illisible, ils ne répèteraient pas à l’envie que les électeurs sont égarés (d’abord, de quel droit interprêtent-ils le fond de notre pensée ?), ils ne rabacheraient pas que ce parti est mort, ils ne rassasseraient pas que le bipartisme est une fatalité. Si c’était vrai, tous les électeurs en seraient intimement convaincus et il ne serait même pas nécessaire de relever l’évidence.

                                    En concentrant leurs attaques sur Bayrou et le MoDem, en révélant ainsi les difficultés qu’ils leur posent, PS et UMP les crédibilisent.

                                    Je pense que le principal obstacle à l’ascension du MoDem n’est pas le manque de stratégie (l’alliance à gauche ou à droite en est justement une), ni le PS (sans programme ni leader) mais les médias. Les commentaires des journalistes lors de ces élections montrent qu’eux aussi souhaitent ardemment le bipartisme et s’alignent ainsi totalement sur ce seul élément de programme commun entre PS et UMP.


                                    • werbrowsky werbrowsky 26 mars 2008 05:31

                                      Effectivement, le nombre total d’élus pour les villes de plus de 9.000 habitants s’élève à plus de 37.000. Le MoDem, avec ses 1.150 conseillers municipaux pèse donc 3,1% du nombre total d’élus, ce qui correspond à la moitié du nombre de ses voix, mode de scrutin oblige.

                                      A titre informatif, au niveau des élections cantonales, c’est encore pire ! 55 élus siègeront aux conseils généraux en France, ce qui représente 1,4% du nombre total des conseillers généraux. En regardant d’encore plus près les résultats, les forces "du Centre", c’est-à-dire le PRG, les Radicaux Valoisiens, le Nouveau Centre et le MoDem totaliseraient 188 conseillers généraux, soit 4,7% des sièges. L’union ne changerait donc pas grand chose à l’affaire, tant qu’une dose de proportionnelle n’est pas introduite dans les scrutins.


                                    • vivelecentre 26 mars 2008 07:05

                                      bien sur que Bayrou est et reste un danger ( politique) , ni plus ni moins un concurrent, un opposant.

                                      et toute sa strategie consiste a incarner le seul contre tous , même si accesoirement, cela revient à une nouvelle bipolarité umps/bayrou. (une contradiction de plus )

                                      les français ont besoin d’exutoire et Bayrou par son opposition systématique est effectivement une bonne occasion de concentrer le vote deffouloir, le vote sanction

                                      Et une majorité de français peuvent se retrouver dans la sanction, dans la condamnation

                                      Mais pourquoi faire, comment et avec qui ? toujours les mêmes questions.....

                                      ce n est pas toujours rationnel , mais c est la contre partie de la démocratie et bien sur cela ne doit pas être mis en cause

                                      Même si dans certain cas, cela ne même à rien !

                                      Exemple , le référendum sur Europe : Une majorité s’est exprimé pour dire non au traité mais quelle majorité ? des anti européens et des pros, des nationalistes (fn dupont aignan, de villier, des socialistes pour faire un coup (fabiusien) des tenant de l’internationale ouvriere (le pc) et du vote contestataire rejet sur le gouvernement aux affaires

                                      Cela a t’il fait une majorité cohérente ? le clan des nonistes a t’il fait des projets alternatif, leur rôle a t’il était positif ? Ce clan s’ est il rassemblé pour une offre commune ?

                                      Non bien sur ! puisque la seul chose sur lequel ils étaient d’accord était de dire non même si leurs raisons et motivations étaient diamétralement opposées

                                      La démarche Bayrou est la même

                                      Il ne s’agit pas dune proposition politique dans le sens noble du terme avec une programme clair des position établies, une ligne politique sur des choix de société, non !

                                      il s’agit de dire , si vous en avez assez d’être dirigé par deux clans, moi je vous propose de venir dans un troisième clan .

                                      Votez pour moi et je ne ferait pas ce que les autres font

                                      Sans bien sur expliquer ce qu’il ferait et cela a effectivement l’avantage et la possibilité de rassembler ( un petit peu quand m^me) autour de lui mais de façon forte hétéroclite .

                                      Alors si demain je vote modem, cela représente quoi, vont ils continué a s’entendre entre ancien vert, droite conservatrice, libéral ou socialisme ? ou est la cohérence ? et de cette cohérence quelle est l’offre politique ? , quelle ligne politique ?

                                      Le modem qui remplace la nouvelle udf qui remplace l’udf défend t’il les mêmes valeur

                                      Clairement pro européen , liberale et démocrate ?

                                      Bizarrement , deux de ces valeurs sont plutôt mise en silence ces derniers temps par F Bayrou...

                                      ce n est pas pour rien que l’on fait toujours au modem le même procès , l’absence de programme

                                      Bien sur , vous allez me répondre que si , il suffit d’aller lire sur le site. Alors bien sur qu’il y en a un,( peu étoffé et remplit de lapalissade et sans aucun choix fort) 

                                       mais surtout absolument pas utilisé, puisque l’essentiel de l’argumentation des intervenants modem se résume au débat politicien du "ni droite ni gauche," " faire autrement de la politique " je choisis des alliances au coup par coup" je vous dis qui est fréquentable ou qui ne l’est pas"

                                      Un discours qu peut ’intéresser les militants de tout bord , vous et moi sur Agora friand de ces jeux politicien mais qui ne répond pas simplement aux français sur leurs préoccupations essentielles qui ne sont pas d’ordre politicienne mais le concret et leur quotidien

                                      Pouvoir d’achat, économie, chômage, sécurité , éducation culture, etc


                                    • Thomas Thomas 26 mars 2008 08:13

                                      @vivelecentre

                                      > Le modem qui remplace la nouvelle udf qui remplace l’udf défend t’il les mêmes valeur

                                      > Clairement pro européen , liberale et démocrate ?

                                      > Bizarrement , deux de ces valeurs sont plutôt mise en silence ces derniers temps par F Bayrou...

                                      Bayrou est un socio-libéral. C’est vrai que dans un contexte national où le libéralisme a mauvaise presse, il évite de mettre le terme "libéral" en avant, du moins il évite le nom mais rappelle régulièrement que "l’état ne peut pas tout faire". C’est surtout parce que ce mot-clé est un solide repoussoir pour l’électorat français, même de droite. Mais je pense qu’en pratique Bayrou ferait une politique un brin plus sociale que Tony Blair (pourtant coté à gauche alors qu’il a en réalité appliqué un programme de Démocrate américain).

                                       

                                      > ce n est pas pour rien que l’on fait toujours au modem le même procès , l’absence de programme

                                      > Bien sur , vous allez me répondre que si , il suffit d’aller lire sur le site. Alors bien sur qu’il y en a un,( peu étoffé et remplit de lapalissade et sans aucun choix fort)

                                      > mais qui ne répond pas simplement aux français sur leurs préoccupations essentielles qui ne sont pas d’ordre politicienne mais le concret et leur quotidien

                                      > Pouvoir d’achat, économie, chômage, sécurité , éducation culture, etc

                                       

                                      Relisez le programme de l’UMP ou du PS, vous y trouverez nombre de ces lieux communs et autres poncifs. La raison est essentiellement que les recettes de l’économie, de la sécurité, ... sont bien trop compliquées pour être expliquées simplement dans les détails et sans ennuyer profondément 99% de son public. En fait, comme gouverner consiste à s’adapter en permanence à un environnement changeant, les recettes toutes faites ne fonctionnent pas ou pas longtemps. On ne peut gouverner qu’avec une ligne directrice, quelques principes et une immense capacité d’adaptation.


                                    • Voltaire Voltaire 26 mars 2008 08:59

                                      Je partage assez le point de vue de vivelecentre. Si le MoDem a pu se construire en opposition avec l’UMP, devenue néoconservatrice, et avec le PS, toujours très flou dans son projet, il est parfaitement exact que cela ne peut suffire pour exister. IL manque un véritable projet alternatif de société au MoDem pour faire sa place dans le paysage politique français. De la même façon, je considère aussi que son leader, F. Bayrou, serait bien inspiré de proposer des alternatives aux politiques qu’il critique, souvent de façon justifiée.

                                      A sa décharge, on peut dire que Bayrou avait un véritable projet alternatif lors des présidentielles, mais celui-ci est maintenant obsolète. Certes, le MoDem est un parti neuf, qui a sans doute besoin de temps pour construire ce projet, mais cela n’exonère pas son leader d’avoir quelques propositions sur des sujets de fonds. Or, autant il propose une vision de la société assez claire, et nettement différente de celle de l’UMP, autant il ne propose guère de mesures concrètes sur les sujets d’actualités. il me semble que, pour être crédible, il serait bien inspiré de créer un « shadow cabinet » pour proposer des mesures alternatives ; ce ne sont pas les sujets qui manquent actuellement.


                                    • vivelecentre 26 mars 2008 10:25

                                      merci de ces deux reponses constructives,

                                      on avance !!


                                    • Gilles Gilles 26 mars 2008 07:08

                                      Je ne sais pas combien de fois l’auteur écrit le signe UDF. Le Modem étant pour lui, c’est clair, l"héritier en ligne directe de l’UDF, parti ayant porté Giscard à la présidence et ayant inclus nombres de ministres collaborant avec l’UMP de 2002 à 2007 et actuellement. Ministres qui n’ont changé de camp rien que par opportunisme, pas par idéologie

                                      Aprés qu’on ne vienne pas nous dire que le Modem n’est pas la droite, ou à la rigueur si vous préférez, le Centre Droit, alliés naturel de l’UMP

                                      LA seule question pertinente est en fait : Y a t-il de l’espace en France pour un second grand parti de droite ? L’hégémonie Sarkoïde sur la droite/extrême droite va t-elle lui laisser du champ ?

                                      Le reste n’est que bla bla


                                      • ben ben 26 mars 2008 08:25

                                        Arf ça me fait bien marrer ca : Bayrou fait toujours des scores minables aux élections, mais y’a toujours des bayrouistes pour clamer "Bayrou ne serait-il pas le grand vainqueur de ces élections ?"

                                        Et ben non Bayrou n’est pas le grand vainqueur, regardez les chiffres : ses scores sont inversement proportionnels à la taille de ses oreilles !


                                        • Frodon Frodon 26 mars 2008 08:46

                                          Petite précision !

                                           

                                          Douai n’est absolument pas au Nouveau Centre, ce sont des manoeuvres pour faire croire qu’ils ont plein d’élus.

                                          Le maire de Douai est d’ailleurs Président de la Fédération du Nord de l’U.M.P et en aucun cas proche du Nouveau Centre...

                                          L’avenir du Nouveau Centre semble bien sombre pour être déjà obligé de tricher sur ses propres résultats...


                                          • Gilles Gilles 26 mars 2008 09:20

                                            Frodon

                                            "L’avenir du Nouveau Centre semble bien sombre pour être déjà obligé de tricher sur ses propres résultats..."

                                            Le Nouveau Centre n’est qu’un fortin édifié par Sarkozy (c’est lui même qui le dit) en face des positions du Modem. Un fortin réduit en taille mais bien armés en hommes de réseaux et élus qui mis sur le chemin du Modem suffit à endiguer sa poussée en lui piquant ses élus et en captant un certains nombres d’électeurs de l’ex UDF lorgnant plus vers la droite.

                                            Le NC n’est qu’un satellite de l’UMP dont les élus pourraient tout aussi bien être encarté à l’UMP si on ne leur avait pas ordonné ce rôle de protecteur des frontières Umpistes

                                            C’est là son rôle et ça marche plutôt bien. D’ailleurs Sarko ne voulait-il pas aussi faire une sorte de citadelle de gauche, vide de sens mais composés d’élus PRG et autres raliés à l’ouverture et au pmarroquins ministériels pour les mettre en travers du chemin du PS ?

                                            Même stratégie...diviser pour mieux régner, brouiller le débat, user ses adversaires dans des luttes stériles (du camps adverse ou de son propre camp) en comptant sur leur égo pour tomber dans le piège


                                          • Raminagrobis Raminagrobis 26 mars 2008 18:52

                                            Je suis assez d’accord. Les députés du nouveau centre, par naiveté ou mauvaise foi, disaient qu’ils agiraient comme une force d’influence auprès de la majorité, en la soutenant mais en demandant en échange des inflexions dans la politique, des réformes spécifiques. Il n’y arrivent pas, aucune loi ou réforme majeure n’a été votée à l’initiative des députés du NC depuis le début de la législature.

                                            En effet, l’UMP n’a pas besoin d’eux pour avoir la majorité, donc ils peuvent se brosser. Les alliances politiques sont tjrs un rapport de force, le reste n’est que littérature.

                                            Dans les faits, le NC n’est qu’un groupe parlementaire qui existe grace à la bienveillance de l’UMP, une alliance née de la convergence d’intérêt d’un groupe d’élus sortant (il est significiatif qu’un seul des 20+ députés NC soit un petit nouveau), je vois mal le parti survivre à la législature actuelle, surtout si la gauche passe en 2012.

                                            Le NC s’est donc mis dans une impasse, il est inaudible dans son role de satellite, il veut s’en sortir en ayant des listes autonomes aux européennes mais c’est pas gagné, aux municipales sa seule liste autonome c’était à Bordeaux elle a fait 1.4%

                                            Le MoDem est lui aussi dans une impasse, car il n’a pas les moyens énormes nécessaires pour être un centre indépendant (un pari extrêmement difficile à cause des modes de scrutins pratiqués en France).

                                             


                                          • Dominique LIN Orange Libre 26 mars 2008 10:02

                                            Le premier ennemi du Modem... c’est lui-même !

                                            Oui, cela peut choquer, mais malgré les coups de boutoir de l’UMP, les trahisons, les effets d’annonce et toutes les douceurs politiques que peut recevoir le Modem, son premier ennemi, c’est lui.

                                            Je suis adhérent au Modem, j’ai milité en 2007 pour les 2 campagnes.

                                            Tout était presque beau. Mais l’UDF s’est réveillée, a eu peur de perdre sa place, a eu peur de la jeune vague.

                                            Les jeux politiques de bas fond on fait surface avec autant de virulence et de puanteur qu’ailleurs. Au lieu de se réjouir de cet apport massif de forces vives, de militants actifs, les "vieux" UDF les ont méprisé, rejeté, écrasé. Guerres internes et fratricides, querelles de pouvoir, inertie, mensonges, voilà le spectacle affligeant que les nouveaux venus à la politique ont trouvé en arrivant !

                                            Depuis, tout s’est dégradé, chacun est parti de son côté, beaucoup n’ont pas fait la campagne de terrain, une grande partie ne renouvellera pas sa carte.

                                            Moi, ça fait bientôt 4 mois que je l’attends, avec à chaque fois, des réponses stériles lorsque j’appelle Paris. C’est limite si on ne me raccroche pas au nez parce que "j’ose" insister...

                                            Bayrou est coincé entre le besoin de fric en gardant ses vieux élus, sa recherche de pouvoir personnel en centralisant une majorité de décisions, et la réponse aux milliers de nouveaux qu’il a attiré avec son discours des présidentielles.

                                            • La première chose qu’il devrait faire, c’est virer De Sarnez !
                                            • Ensuite, il devrait écouter la base, lui qui parle de décentralisation et d’humanisme !

                                            Aujourd’hui, le Modem joue ses dernières cartes. Soit Bayrou réagit, le militants se prennent en main et font le ménage de printemps, soit on peut dire adieu à cette aventure, merveilleuse et enivrante pour certains, calvaire révélateur pour d’autres. Constat amère duquel personne ne ressortira indemne.

                                            Bayrou a su réveiller des passions, des engagements politiques basés sur l’humain, le respect et l’ouverture, insufflé une nouvelle voie en politique. C’est de sa responsabilité d’aller jusqu’au bout.

                                            ORANGE LIBRE EXPRESSSION


                                            • manu 26 mars 2008 11:40

                                              Merci pour ce commentaire !
                                              à mon avis, la première chose à faire c’est virer Bayrou du Modem !


                                            • werbrowsky werbrowsky 27 mars 2008 06:32

                                              Ayant milité dans un autre parti que le MoDem, je peux t’assurer que les difficultés de gestion et de rassemblement sont les mêmes partout, et surtout pour les élections locales. L’UDF était un parti sans militant, contrairement au PCF ou au PS. Dans ces partis traditionnels, la moitié des adhérents étaient élus locaux dans les conseils municipaux, l’alternance et le poids de ces partis au niveau national leur assurant une représentativité automatique.

                                              L’UDF a implosé sous l’effet de l’ouverture pratiquée par Bayrou et, de fait, des dizaines de milliers de militants nouveaux, sans aucune idée préconçue ni ambition personnelle, se sont rués dans l’aventure. On ne souligne pas assez combien il est exceptionnel que cette jeune garde soit parvenue à un résultat aussi honorable en si peu de temps.

                                              Je cite l’exemple de Poissy, que je connais bien et qui est exemplaire. Richard Bertrand, un jeune chef d’entreprise de quarante ans, plutôt marqué à droite, s’est lancé dans l’aventure des législatives en septembre de l’année dernière. En 18 mois, il a réussi à rassembler autour de lui les Verts locaux, il a conclu un accord rapidement avec le PS local pour renverser une mairie qui était aux mains de l’UMP depuis 25 ans. Il est arrivée troisième au premier tour des municipales, avec plus de 25% des suffrages et avec un écart de seulement 28 voix derrière le socialiste. A titre de comparaison, il a réussi cette prouesse et incarne la principale opposition personnelle au maire sortant dix fois plus vite que son concurrent socialiste. Cette dynamique, il la doit en bonne partie à l’effet "inspirateur" de la campagne de Bayrou, qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes derrière lui.

                                              Le seul conseil que je puisse adresser aux militants du MoDem, s’ils continuent à espérer un profond changement de la Vème République et de la société française, c’est de ne pas se focaliser sur les questions de personnes, mais d’agir localement pour fédérer les autres militants autour d’eux. Ouvrir des permanences, faire un travail de fond et de réflexion en entretenant des groupes de discussion, agir en mettant de côté les problèmes d’égo. C’est le rôle des hommes politiques d’apprendre à écouter et à servir la communauté, plutôt que de se battre entre eux. Le spectacle actuel, déplorable selon moi, de la politique française ne fait que renforcer cette conviction.

                                              Bon courage et rassemblez-vous.


                                            • Dalziel 26 mars 2008 11:49

                                              Il est intéressant de constater que personne ne se pose la question de savoir si, l’identité française étant ce qu’elle est, il y a de place, chez les Français, pour un parti mi-chèvre mi-chou, autre que marginal et éphémère...

                                              Or ce qui se passe, lorsqu’on se refuse de prendre en compte, le facteur identitaire, c’est qu’on se casse la gueule


                                              • trip-hop trip-hop 26 mars 2008 12:02

                                                Vous dites qu’il ne faut pas comparer des carpes et des lapins mais vous comparez l’UDF (centre droit) au modem (centre gauche) ...


                                                • bogoloin 26 mars 2008 12:08

                                                  Juste une petite précision sur Chennevières sur Marne.

                                                  Ce n’est pas le PS auquel s’est rallié le MODEM qui ont gagné la mairie, c’est la droite qui l’a perdue (deux liste de droite de sont suicidées en se maintenant chacune au deuxième tour pour un total de 60%, la gauche+modem gagnant par 39% seulement).

                                                   

                                                  Juste pour dire que le cas de Chennevieres n’est pas à mon sens utile pour les analyses nationales, sans la betise des deux têtes de listes, la ville n’aurait jamais basculé à gauche, avec ou sans MODEM.


                                                  • Nemo 26 mars 2008 14:37

                                                    Il est vrai que jusqu’à présent, la presse s’est montrée relativement clémente à l’égard du Modem en général et de Bayrou en particulier. Cette clémence est due à la rémanence des 18% de la présidentielle, dont les journalistes ont encore du mal à comprendre la disparition.

                                                    Ce mirage est à l’origine celui de Bayrou, qui croyait que tous ces électeurs s’étaient portés sur son nom en raison d’une adhésion franche, massive et durable à sa personne et à son projet.

                                                    Las ! Il ne s’agissait pas d’une adhésion franche. Pour beaucoup d’entre eux, ce vote pour le "troisième homme" n’était que l’expression d’une impossibilité de départager Sarko et Ségo.

                                                    Il ne s’agissait pas non plus d’une adhésion massive, puisque quelques semaines après, malgré un nombre d’adhérents prétendument dthyrambique (soi-disant + de 60.000), le Modem n’a pas été capable de présenter des candidats aux législatives dans toutes les circonscriptions.

                                                    Enfin, il ne s’agissait pas d’une adhésion durable, comme en attestent les résultats aux municipales, puisque les seuls Modem qui gagnent sont ceux qui ont suivi la ligne politique prônée par le Nouveau Centre, à savoir continuer l’alliance traditionnelle avec la droite modérée. Quant au nombre de listes présentées, il est relativement faible.

                                                    Nul doute que nous verrons encore longtemps au sein de la blogosphère des articles de cette teneur, où un petit groupe de rédacteurs organisés tentera malgré tout d’entretenir l’illusion que le Modem a de l’avenir.

                                                    Mais les faits sont têtus. Le seul avenir du Modem, c’est le mur dans lequel le tandem Bayrou - de Sarnez fonce tête baissée. Et même l’aide des médias ne sera pas suffisante pour l’éviter.

                                                     


                                                    • werbrowsky werbrowsky 27 mars 2008 06:44

                                                      Décrire la presse comme complaisante vis à vis de Bayrou, c’est un peu léger. Je crois que personne dans l’establishment médiatique ne lui fait de cadeau. D’i-Télé à TF1, en passant par tout le panorama des tendances de la presse écrite, du Figaro à Libé, tout le monde lui tape dessus à longueur d’année, sauf Marianne ! Tout le monde semble pris dans cette dialectique "droite-gauche" qui perdure depuis deux cents ans en France, en Angleterre et aux Etats-Unis. Mais ce n’est pas le cas dans la plupart des autres démocraties du monde ! Autrefois, sous Giscard, la droite et la gauche avaient au moins des partenariats internes qui apportaient des nuances dans les engagements : le RPR était freiné par l’UDF et le PS par le PC. Depuis la campagne présidentielle de 1995, l’UDF a été dissous à cause de la candidature de Balladur (donné gagnant à tous les coups !) et le PC a disparu au profit des extrêmes gauches et de l’émergence des alter-mondialistes.

                                                      Croire que le monde est bipolaire, c’est dire qu’il n’y a jamais qu’un seul chef dans chaque camp. C’est comme si les papas devaient toujours avoir raison, et les mamans toujours tort. Pourtant, on sait bien que la gestion d’une famille nécessite un certain nombre de concessions de la part de chacun. smiley


                                                    • impots-utiles.com 26 mars 2008 16:28

                                                      certains partisans du MoDem voudraient relancer la TVA sociale ... pas sur que le gouvernement suive malgré l’avis avisé d’éric Besson, l’ami de Nicolas

                                                      http://www.impots-utiles.com/tva-sociale-ca-saccelere.php


                                                      • miha 26 mars 2008 22:10

                                                        d’après certains commentaires, la seule façon d’expliquer les alliances du Mouvement Démocrate parfois à droite, parfois à gauche, c’est l’opportunisme.

                                                         

                                                        ben, voyons !!!

                                                         

                                                        avant cela, on raillait François Bayrou traversant le désert pour avoir refusé de s’être allié au PS lors des présidentielles.

                                                         

                                                        alors ??? il est opportuniste ou il refuse des alliances quitte à se retrouver seul ??

                                                         

                                                        c’est donc si difficile de penser autrement qu’à des alliances partisanes, de penser qu’on décide de s’allier avec des INDIVIDUS et pas avec la gauche ou la droite ?

                                                         

                                                        s’entendre avec des INDIVIDUS !!!! .....

                                                         

                                                        le Mouvement Démocrate est un parti sans parti-pris

                                                         

                                                         


                                                        • vivelecentre 27 mars 2008 06:51

                                                          qu’est ce le plus important ? les individus ou les idées ?

                                                          la politique c’est des engagements clairs, des choix de société ou s’engagé avec tel ou tel copain ?

                                                          la politique , ce n’est pas la star academy, il ne s’agit pas de choisir le soit disant meilleurs ou plus sympathique mais de s’engager sur les idées

                                                          alors quoi de commun entre les idées d’une municipalité socialocomuniste ( pour reprendre le terme de Bayrou concernant Pau...) et une equipe droite et liberale comme à Vannes par exemple ?


                                                        • vivelecentre 27 mars 2008 07:01

                                                          ils ont surtout essayé d’être loyaux jusqu’au bout

                                                          alors même s’ils faut admettre qu’ils ont quitté Bayrou au milieu du gai (encore une fois à qui la fautes ??) on ne peut pas dire qu’ils ont trahis leurs électorats (centre ET DROIT) la preuve, la plupart d’entre eux ont été réélus aux législatives 

                                                          la ligne rouge a été franchi lorsque Bayrou a dit qu’il voterait pas Sarkozy donc Royal

                                                          Il aurait du garder une neutralité et ne pas faire les erreurs de l’entre deux tours

                                                          la même erreur a été faite au municipales ou le modem qui revendique incarné une troisième voie, qui lutte contre la bipolarité s’est dans presque tout les cas allié pour le deuxième tour dans le jeu normal du fait majoritaire

                                                          un comble et une contradiction de plus qui démontre qu’en fait , la stratégie (variable ) est guidée essentiellement par l’opportunisme

                                                          là , il s’agissait d’essayer d’avoir le maximum d’élus , louable certes mais en contradiction complète avec le credo "ni droite ni gauche" une autre proposition !!

                                                          d’ailleurs les militants qui ont rejoint ce mouvement par rejet du choix binaire ont du mal a avaler la couleuvre...


                                                        • Raminagrobis Raminagrobis 27 mars 2008 12:53

                                                          J’ahjouterais ceci : on accuse le modem de s’être allié des deux cotés pour avoir des sièges à tout pris, en fait, j’ai passé en revue les résultats des 118 villes françaises (>50 khabs) et dans la MAJORITE des cas ou le modem a dépassé 5% il n’a pas fait d’alliance au second tours !

                                                          Soit il était entre 5 et 10 et aucun accord satisfaisant n’a été possible avec l’un ou l’autre des finalistes, donc retrait simple sans appel de vote : Amiens, Brest, Strasbourg, Montauban sont quelques exemples. Il aurait été plus favorable, d’un point de vue carriériste, à accorder son soutien à l’un des finalistes (personne ne crache sur 5%, sauf si une large victoire est assurée), même en échange d’un seul siège

                                                          Ou il a dépassé 10% et aurait pu avoir un super accord avec l’un ou l’autre camp, mais il s’est maintenu indépendant en sachant que ça ne permettait que d’avoir quelques malheureux sièges d’opposition : Saint-Etiennes, Paris, Aix-en-Pce, Quimper, Rennes, Clermont-Ferrand, Nancy.......

                                                          Ou même il a dépassé les 10% mais s’est retiré : Blois avec 16% !

                                                          Bref, la stratégie n’a pas été dse s’allier avec n’importe qui pour avoir des sièges à tout prix, au contraire il n’y a eu des fusions que là ou un bon accord était possible, permettant de faire passer une partie des proposotions du MoDem.


                                                        • yquem 27 mars 2008 02:16

                                                          à Lavande et coquelicot

                                                           

                                                          Ce que vous dites est effectivement hallucinant à cause de la contradiction :

                                                          C’est vrai que Bayrou a commencé à changer de positionnement dès 2002 ( cela faisait 5 ans lors de la présidentielle)

                                                          Puis vous dites "Les députés Nouveau Centre, anciennement UDF, avaient été élus en 2002 avec les voix du Centre et de la droite. Ces mêmes députés ont refusé le virage à gauche de Bayrou, ont choisi de conserver leur positionnement politique de droite et du centre."

                                                          Or les futurs NC Morin, Leroy, De Courson, Sauvadet, etc , ont accompagné Bayrou jusqu’au premier tour des présidentielles dans une campagne très critique voire féroce parfois à l’égard de Sarkosy.

                                                          ( on pouvait voir sur dailymotion des extraits de discours du Morin (entre autres) d’avant le 1è tour, impitoyable à l’égard du président ! )

                                                           Depuis 2002, ces brillants stratèges ne s’étaient donc pas aperçu des "dérives" tendancieuses de leur leader ? Ils n’avaient même pas lu ses écrits, écouté ses discours ?

                                                          Je me permet de "compléter" ce qui manque à votre phrase pour qu’elle soit objective : "ces mêmes élus ont refusé le virage à gauche de Bayrou entre le dimanche soir 22/04 et le lundi matin 23/04 pour conserver leur siège de député"

                                                          Question : Pourquoi le Dimanche soir ? Réponse:Jusqu’au dimanche soir, ils ont misé sur la victoire de leur leader contribuant ainsi à son score, ...et ensuite ils lui ont tourné le dos pour se précipiter sous l’aile protectrice (genre donnant-donnant) du vainqueur annoncé !

                                                          En langage Coquelicot cela s’appelle "conserver un positionnement de droite et du centre"

                                                          En langage courant, cela s’appelle " retourner sa veste" , et encore en langage modéré !

                                                          En langage Modem, cela s’appelle " exercer sa liberté de choix"

                                                          On dira comme on veut, mais les faits, eux , sont limpides : au fond il y a parfois en politique des lignes très claires ........à défaut d’être droites ou persistantes ou cohérentes !!

                                                           

                                                           

                                                           

                                                           

                                                           

                                                           


                                                          • Lavande & Coquelicots Lavande & Coquelicots 27 mars 2008 20:56

                                                            Que nenni cher monsieur : les députés UDF qui ont suivi Bayrou jusqu’à l’entre de tour, puis qui ont choisi Sarkozy, ont certes agi par opportunisme politique, mais ce faisant ont respecté les électeurs qui les avaient élus en 2002. Ces mêmes électeurs qui les ont d’ailleurs réélus en juin 2007, indice qui va dans le sens d’un respect de leur positionnement politique.

                                                            Les députés Nouveau Centre ont changé de positionnement vis-à-vis de Bayrou, parce que ce dernier a changé de positionnement politique vis-à-vis des électeurs.

                                                            Les députés Nouveau Centre ont respecté leurs électeurs de 2002, ne vous en déplaise. Après, quels sont les motifs profonds qui ont poussés les uns et les autres dans cette voie, la réponse peut-être ardue. Mais les faits demeurent.


                                                          • vivelecentre 27 mars 2008 07:02

                                                            ils ont surtout essayé d’être loyaux jusqu’au bout

                                                            alors même s’ils faut admettre qu’ils ont quitté Bayrou au milieu du gai (encore une fois à qui la fautes ? ?) on ne peut pas dire qu’ils ont trahis leurs électorats (centre ET DROIT) la preuve, la plupart d’entre eux ont été réélus aux législatives

                                                            la ligne rouge a été franchi lorsque Bayrou a dit qu’il voterait pas Sarkozy donc Royal

                                                            Il aurait du garder une neutralité et ne pas faire les erreurs de l’entre deux tours

                                                            la même erreur a été faite au municipales ou le modem qui revendique incarné une troisième voie, qui lutte contre la bipolarité s’est dans presque tout les cas allié pour le deuxième tour dans le jeu normal du fait majoritaire

                                                            un comble et une contradiction de plus qui démontre qu’en fait , la stratégie (variable ) est guidée essentiellement par l’opportunisme

                                                            là , il s’agissait d’essayer d’avoir le maximum d’élus , louable certes mais en contradiction complète avec le credo "ni droite ni gauche" une autre proposition !!

                                                            d’ailleurs les militants qui ont rejoint ce mouvement par rejet du choix binaire ont du mal a avaler la couleuvre...


                                                            • Vieux Sachem 27 mars 2008 10:55

                                                              à Vivelecentre

                                                              Pour le deuxième tour de la Présidentielle, Bayrou a déclaré qu’il ne voterait pas pour Sarkozy. POINT FINAL.

                                                              Il n’a jamais dit qu’il voterait Royal : vous extrapolez de façon partisane : il pouvait trés bien voter blanc.

                                                              Déformer les propos, en politique comme ailleurs, c’est malhonnête et surtout petit, trés petit.

                                                              A bon entendeur, salut ; et demandez à Lerma de vous donner des cours d’orthographe !


                                                            • vivelecentre 27 mars 2008 19:44

                                                              mais même s’il ne l’a pas dit , et si bien sur j’extrapole , cela me parrait évident  !

                                                              Il a voté Royal

                                                              quelqu’un d’aussi engagé en politique ne peut voter blanc, donc nul aujourd’hui !

                                                              et voter blanc ou nul ou même s’abstenir , c’est donner la prime a celui qui est en tête ,

                                                              ou si vous voulez au minimum , c’est ne pas s’opposer à celui qui gagnera !

                                                              Vous immaginez serieusement qu’il n’est pas utilisé son bulletin de vote pour tenter de faire obstacle à Sarko ?

                                                              Publiquement en disant qu’il ne voterait pas Sarkozy , le message était très clair

                                                              Et si il avait vraiment voulu marquer une neutralité , il aurait annoncé publiquement qu’il ne dirait absolument rien qui puisse permettre de comprendre sa préférence personnelle 

                                                              Mais en fait, je crois que sa haine et sa rivalité avec Sarkozy a fait qu’il n’a pas su se retenir en public

                                                              petite faille personnelle, erreur politique majeur payé comptant par la suite...

                                                              d’autant plus cela a largement servit d’excuse a tout ceux qui cherchaient un prétexte pour le lâcher.... 

                                                              Je n’étais pas dans l’isoloir, mais je ne crois pas beaucoup me tromper !

                                                               


                                                            • vivelecentre 27 mars 2008 19:46

                                                              pour l’orthographe désolé, le français n’est pas ma langue maternelle.


                                                            • spartacus 27 mars 2008 09:28

                                                              Le MoDem, la volonté d’un homme seul : croire et dire que le Centre pouvait exister en France, en étant NI de gauche, NI de droite.

                                                              malheureusement pour lui, la réalité est implacable, et l’épreuve de vérité a eue lieu lors du premier test électoral venu : force lui a été d’appeler les sympathisants à se partager en fait ET à gauche ET à droite.

                                                              Chassez le naturel, il revient au galop...

                                                               


                                                              • spartacus 27 mars 2008 09:34

                                                                Des individus ? Fort bien, mais lesdits individus ont évidemment des idées et un positionnement politique qui parfois s’opposent totalement.

                                                                Il est évident que c’est aux idées d’un homme que l’on adhére, et non à sa personne !!


                                                                • miha 27 mars 2008 13:36

                                                                  bien sûr... il s’agit d’individus dont les idées et les valeurs sont proches...

                                                                   

                                                                  faut-il vraiment le préciser ?

                                                                   

                                                                  il y a des personnes de valeur et de valeurs partout.... et des personnes à fuir partout.

                                                                  Le Mouvement Démocrate est un parti sans parti-pris.


                                                                • yquem 27 mars 2008 17:42

                                                                  à Vivelecentre,

                                                                  Loyaux jusqu’au bout ? on peut dire cela de mme Comparini ,de Gilles Artiges, de Lassalle , de ceux qui sont restés malgré les risques. Mais dire cela des NC, c’est assez stuupéfiant !

                                                                  Quant à l’électorat des députés NC, vous n’ignorez certainement pas que c’est en fait celui de l’UMP ( rappelez -vous, le prix du ralliement consistait à ne pas présenter de candidat UMP en face d’un NC !)

                                                                  J’insiste d’ailleurs sur ce fait : si ses messieurs sont partis , c’est à cause de la menace de Sarko de présenter un candidat UMP en face : eux savaient pertinemment que "leur " électorat n’était pas le leur et qu’avec un candidat de Sarko en face ou à côté, leurs chances de retrouver leurs sièges étaient minimes voire nulles !! 

                                                                  Pour la bipolarité : comme tout le monde le Modem est obligé , par respect de la loi électorale ,de se plier aux aléas du scrutin qui favorise la bipolarité. Ce n’est pas un parti anarchiste !

                                                                  En étant présent dans le jeu électoral depuis quelques mois seulement (contrairement aux autres partis, à tous les autres), le Modem se bat avec les moyens qu’il a pour faire grandir ses idées !!

                                                                  Il est opportuniste en ce moment ? Oui c’est vrai, il a essayé de reconstruire son "matelas d’élus" ! c’est assez normal étant donné qu’on lui reproche (vous peut-être aussi ?) de n’en avoir plus et de n’avoir pas d’avenir de ce fait !!

                                                                  Il a maintenant des centaines d’élus Conseillers municipaux, une vingtaine de maires dans des grandes agglomérations, 55 conseillers généraux, .....c’est un début !

                                                                  Ce n’est pas si mal en 4 mois d’existence( naissance du Mouvement démocrate : 01/12/07 !!!)

                                                                   

                                                                   


                                                                  • vivelecentre 27 mars 2008 20:39

                                                                    yquem,

                                                                    ""l’électorat des députés NC, vous n’ignorez certainement pas que c’est en fait celui de l’UMP ""

                                                                     

                                                                    mais l’électorat du Nc , c’est tout simplement celui de l’udf, du moins de la plus grande partie

                                                                    L’électorat modem est de 60% issus de la gauche , ceux déboussolés par la candidature Royal (beaucoup d’enseignants ) et aussi des sociaux démocrates désespérés par la surenchère des courants "melanchon" ou par le nonisme opportuniste de Fabius

                                                                    il est clair que les députés aujourd’hui Nc autrefois udf étaient écartelés entre leurs bases électorales conservatrices et l’évolution( pour prendre un terme édulcoré) du positionnement de Bayrou 

                                                                    Quand au rassurant "n’oublions pas que c’est un nouveau parti" a bon ce n’est pas une émanation de l’udf , ce n’est pas la même équipe depuis 1995 ? Plus significatif, le modem ne vit il pas avec le financement et les finances de (feu ?)l’udf ?

                                                                    Tout le monde sait bien que le modem est une opération "d’épuration politique" pour renforcer la main mise du president de cette formation sur cette formation en vue de la préparation de 2012, objectif unique..... 

                                                                    Ce n’est pas forcement condamnable , mais il faut voir les choses en face sans faux nez !


                                                                    • yquem 28 mars 2008 01:59

                                                                      a vivelecentre

                                                                      Non, le modem n’est pas un prolongement de l’UDF, d’ailleurs vous constatez vous -même la différence fondamentale qui s’est opérée entre les deux mouvements en comparant les électorats : 60% de gens de gauche pour le Modem, base électorale conservatrice pour l’UDF, on ne peut pas faire plus différent !!

                                                                      Par contre, les membres de l’UDF ont voté le 30 Novembre à une écrasante majorité la dissolution de l’UDF et leur appartenance automatique au nouveau parti appelé MODEM. De nouveaux statuts ont été adoptés le 01/12/07, un nouveau conseil national a été élu a partir des nouveaux adhérents ainsi que de nouvelles instances dirigeantes :

                                                                      Une précision de taille : en Décembre, le modem avait déjà quelques 50 000 à 60 000 nouveaux adhérents spontanés soit 5 à 6 fois plus que n’en avait jamais eu l’UDF !!! Ce fait a été largement repris à l’automne par les journaux !!

                                                                      Donc, l’idée que la même équipe dirige le Modem ex UDF depuis 1995 est assez exotique , En fait les choses ont énormément changé en 2007.....

                                                                      Vous parlez d’"épuration politique" (épurer, c’est enlever, supprimer,affiner,extraire ?) ; moi je parlerais plutôt d"ouverture, d’élargissement politique" dans le cas du Modem !!

                                                                      Quant au financement, il vient des remboursements des comptes des campagnes présidentielles et législatives : or on ne peut pas vraiment penser que les résultats de Bayrou à la présidentielle soient uniqement dus à l’ancien électorat UDF........


                                                                      • vivelecentre 28 mars 2008 07:13

                                                                        quand je dis que c’est une extrapolation de l’udf , je parle de la formation, de ses statuts , de ses pratiques, de ses fichiers y compris d’adhérents (30000),de ses dirigeants de son siège de ses finances.

                                                                        politiquement et electoralement parlant , il est clair que le modem n’est pas l’udf ce qui a posé et pose le problème que l’on connaît pour les élus , vous en convenez aussi à votre façon.

                                                                        Quand au nombre d’adhérent, la position officiel est de dire 30000 nouveaux ( c’est à dire venant d’autre horizon) et 30000 venant de l’udf .

                                                                        Transfuge d’ailleurs un peu automatique (obligé ??) si vous voyez ce que je veux dire

                                                                        D’ailleurs je crois que personne ne le sait vraiment et Il me semble qu’une opération vérité est en cour pour savoir vraiment ce que pèse le militantisme au modem !

                                                                        quand a la création du modem , vote à mains levée après mise à l’ecard des personnalités opposés ( épisode lamentable avec le pauvre Bourlange hué et insulté , le seul qui a pu s’élever contre la dérive despotique), par les délégués départementaux et sous l’oeil et la pression de l’équipe dirigeante ce n’est pas le fait le plus glorieux et démocratique du modem......

                                                                        c’est le moins que l’on puisse dire !


                                                                      • yquem 28 mars 2008 16:06

                                                                        Mr Vivelecentre, vos êtes quad même de parti pris !!

                                                                        ou alors vous acceptez sans précaution les informations tendancieuses véhiculées par les médias influents : ce qu’on entend et qu’on lit, c’est plutôt "haro sur le modem", le "modem c’est fini ", etc.etc

                                                                        Par exemple, à propos des Udf devenus Modem :"Transfuge d’ailleurs un peu automatique (obligé ? ?) si vous voyez ce que je veux dire"  : les UDF en désaccord avec la démarche de Bayrou, n’ont tout simplement pas repris leur carte, ou sont partis !! Pourquoi auraient -ils été obligés ? Par contre beaucoup d’autres sont arrivés !! Et les anciens UDF sont très bien intégrés danc le Modem et ils s’y expriment comme tout le monde ( même s’il y a des désaccords : voir les propositions de Jean Artuis cette Semaine !)

                                                                        Par contre l’épisode Bourlange n’est pas très heureux , j’en conviens ! Je me permet de dire tout de même qu’il a été hué au congrès UDF du 29/11 ( qui a décidé la dissolution) donc par des adhérents UDF (s’ils se sentaient ’obligé" de voter, ils n’étaient pas obligés de voter à 90% (c’est l’ordre de grandeur) pour la dissolution !!

                                                                        Pour le vote à mains levée des statuts, il y avait plusieurs Centaines d’amendements à discuter et voter séparément en une journée, comment faire autrement ? Par ailleurs ces amendements ont donné lieux pendant les semauines précédentes à des groupes d’études (spontanés, par l’ntermédiaire d’internet), et il y a eu un gros travail de réflexion et d’échanges ! 

                                                                        Mais les médias ne s’intéressent qu’aux apparences comme on le constate tous les jours ! Tenez un exemple : ils vous ont beaucoup dit (et commenté)au lendemain du 2è tour que le Modem n’avait obtenu que 3,54% ! Ils ont omis de vous dire qu’avec les mêmes critères de calcul, l’UMP n’a obtenu que 6% et le PS 8% ! A vous de chercher l’erreur ......


                                                                        • vivelecentre 28 mars 2008 17:13

                                                                          Alors sans parti pris , et bien que ce ne soit pas plus la formation dans laquelle je me retrouve ( en fait je suis plutôt orphelin..), dites moi objectivement, par exemple , combien a fait le NC en moyenne sur les 60 ou 70 circonscription ou il s’est présenté aux législatives

                                                                          Tout ça bien sur pour vous rappelez les ricanements du modem sur un score "national" inférieur du Nc que le modem lors des législatives en oubliant de signaler qu’ils avaient eu presque 570 candidat la ou le Nc en avait 10 fois moins !

                                                                          L’arroseur arrosé...

                                                                          Vrai ou c’est encore une élucubration des médias ? 


                                                                          • vivelecentre 28 mars 2008 17:19

                                                                            quand au nombre des militants, le modem , et ses dirigeants le reconnaissent , il est constitué d’environ 30000 nouveaux adhérents et 30000 qui étaient udf et transférés automatiquement dans le compte modem"

                                                                            sans forcement que l’on leur demande leur avis , j’en sais quelque chose

                                                                            admettons, c’est de bonne guerre.

                                                                            l’heure de vérité ? les renouvellements 2008 !


                                                                          • yquem 30 mars 2008 23:03

                                                                            A Vivelecentre,

                                                                            Il n’est pas question de guerre !

                                                                            "30000 qui étaient udf et transférés automatiquement dans le compte modem sans forcement que l’on leur demande leur avis , j’en sais quelque chose" (je vous cite)

                                                                            Mais vous ne dites pas tout......

                                                                            Si vous étiez à l’UDF , et que vous l’ayez quittée avant son congrès du 29/12/07 , il n’y a plus de raison qu’on vous le demande (votre avis) !

                                                                            Sinon, si vous aviez renouvelé votre cotisation à l’UDF, il n’y avait aucun empêchement pour que vous assistiez au congrès de Villepinte de l’UDF le vendredi soir et pour que vous y votiez selon votre choix (pour ou contre le transfert !)

                                                                            Ce transfert a été très majoritairement approuvé par les Adhérents UDF, et donc le lendemain au congrès du Modem, ils ont voté - automatiquement- en tant qu’adhérent du Modem.

                                                                            Mais cela me semble tout à fait correct !

                                                                            Par contre je conçois que cela n’ait pas été facile à accepter pour les personnes qui n’étaient pas acquises à cette évolution de leur parti !

                                                                            Vous aurez compris que je suis une nouvelle adhérente du Modem et je côtoie donc des anciens de l’UDF.La plupart ont été heureux de cette transformation, le débat est animé mais ce n’est pas du tout les anciens udf contre les nouveaux modem : en ce moment post- municipales , dans le cadre du Modem, nous avons de nombreux thèmes de discussion (des tas de choses à clarifier...) et surtout des perspectives d’action importantes pour notre récente formation !.

                                                                            Pendant la campagne des municipales nous avions constitué une liste de très large ouverture , avec des gens de droite connus, des verts , des socialistes déçus et aussi des ex-udf non modem et puis des indépendants (Dans notre ville le paysage politique n’est pas simple ! d’ailleurs où l’est-il ?) Nous avons eu 4 conseillers municipaux !

                                                                            Mais surtout , nous avons réussi à fédérer tout ce monde et à donner à cette liste une forte cohésion (au niveau local bien sûr) ; elle va maintenant évoluer en association locale de soutien de nos élus municipaux.

                                                                            Cela n’a pas été tous les jours simple mais il n’y a jamais eu d’affrontement malgré la large diversité de cette liste !

                                                                            Cordialement.

                                                                             

                                                                             

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