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L’intolérance au gluten une maladie caméléon aux multiples visages

La maladie cœliaque (MC), une maladie auto-immune en relation avec le gluten, une protéine présente dans la majorité des céréales, peut apparaître à tout âge. La MC, en provoquant une destruction de la paroi intestinale, entraine une malabsorption et de multiples autres complications en l’absence de traitement, notamment le lymphome intestinal (tumeurs malignes du système lymphatique). C’est une maladie à large spectre clinique, souvent comparée à un caméléon de part ses symptômes très variés, plus de 200 décrits. L’incidence de la MC a été multipliée par 5 ces 25 dernières années, une augmentation en rapport avec un changement important dans les habitudes alimentaires, en particulier dans la consommation des produits à base de gluten chez les sujets prédisposés et dans la sélection moderne de blés plus riches en gluten.

LA MALADIE COELIAQUE {JPEG}

LES NOMBREUX ET DEROUTANTS MODES DE REVELATION DE LA MALADIE 

Les symptômes de la MC, en plus d’être nombreux, sont souvent similaires à ceux d’autres pathologies. Ainsi, Les manifestations gastro-intestinales de la MC composées de diarrhée, constipation, douleur et ballonnement abdominaux ou dyspepsie, sont habituellement attachées au côlon irritable (le syndrome de l'intestin irritable (SII), souvent appelé « côlon irritable », est un trouble chronique du système digestif. Assez répandu dans la population, il peut apparaître durant l'enfance, à l'adolescence ou à l'âge adulte. Il affecte principalement les femmes) ou au reflux gastro-œsophagien (Dans le reflux gastro-œsophagien, le contenu de l’estomac, notamment l’acide et la bile, refluent de l’estomac vers l’œsophage, provoquant une inflammation de l’œsophage et une douleur dans la partie inférieure du thorax). Il est impossible de déterminer sur la seule base clinique si ces symptômes sont imputables à une MC ou à des syndromes fonctionnels comme le syndrome du côlon irritable (SCI) ou la dyspepsie fonctionnelle (la dyspepsie se manifeste par une impression de « mal digérer », des douleurs du creux de l'estomac et des ballonnements. Ce trouble digestif peut faire suite à un problème de santé ou n'avoir aucune cause : on parle alors de dyspepsie fonctionnelle). 

Le SCI, largement répandu, touche 15 à 20% de la population. Des études ont montré que 4% de tous les patients chez lesquels un SCI a initialement été diagnostiqué souffraient finalement d’une maladie cœliaque (sérologie et biopsie positives). Pour la dyspepsie fonctionnelle, ce pourcentage est plus faible, puisque 4 % des cas ont certes une sérologie positive, mais seuls 1% des cas ont une biopsie positive.

Les manifestations du système nerveux de la maladie sont également très banales comme les migraines et les maux de tête ou anxiété et dépression ne nécessitant pas ainsi de recherche étiologique. D’autres manifestations telles une neuropathie périphérique (la neuropathie périphérique est un trouble fonctionnel d'un ou de plusieurs nerfs périphériques ; elle comprend de nombreux syndromes caractérisés par divers degrés de troubles sensitifs, de douleur, de faiblesse musculaire et d'amyotrophie, une diminution des réflexes ostéotendineux et des symptômes vasomoteurs, isolés ou en association) ou des troubles de l’équilibre  sont plutôt rattachées à d’autres pathologies plus courantes comme le diabète ou les carences vitaminiques.

Des manifestations bucco-dentaires sont des bons indicateurs de la MC mais passent souvent inaperçus : décoloration des dents, perte d’émail ou délai de l’éruption dentaire, stomatite aphteuse récidivante et carie dentaire.

LES PARTICULARITES DE LA MC CHEZ L’ENFANT

Chez les très jeunes enfants (moins de 3 ans), il y a plus souvent présence de diarrhée, de distension abdominale et de retard de croissance. Les enfants plus âgés et les adolescents seraient plus sujets à présenter d’autres symptômes gastro-intestinaux (douleurs abdominales récurrentes, constipation ou vomissements) ou des symptômes extra-intestinaux. Le processus diagnostic chez l’enfant est similaire à celui de l’adulte.

Si la maladie cœliaque est fortement soupçonnée chez l’enfant, une biopsie intestinale est encouragée même si les tests sanguins s’avèrent négatifs. Toutefois, chez les enfants symptomatiques avec un taux d’anticorps dix fois supérieure à la normale, la biopsie pourrait être évitée selon les dernières recommandations de la Société Européenne de Gastroentérologie, Hépatologie et Nutrition Pédiatrique (ESPGHAN).

Sous régime sans gluten, l’amélioration est très rapide. Ainsi, les troubles du comportement disparaissent en 2 à 3 jours et la réparation histologique s’effectue en 6 à 12 mois.

MALADIE COELIAQUE ET SYSTEME HLA

Le système HLA (Human leukocyte Antigen) joue un rôle dans la prédisposition à la MC : les marqueurs spécifiques « HLA DQ2 et/ou DQ8 » sont présents chez pratiquement toutes les personnes atteintes.

Rappelons que ce système HLA (Human leukocyte Antigen) est un ensemble de molécules situées à la surface de toutes les cellules, sauf les globules rouges, et évidemment celles du système immunitaire (monocytes, macrophages, cellules dendritiques, lymphocytes B). En plus de définir l’identité biologique de chaque individu, elles ont pour fonction de présenter au système immunitaire les peptides étrangers à notre organisme (peptides issus de bactéries, de virus, de toxines). Dans le cas de la MC, les peptides non digérés du gluten et amidés par la transglutaminase, considérés alors comme corps étrangers, sont présentés aux vigilants lymphocytes T auxiliaires et provoquent une réponse immunitaire exacerbée.

 Le système HLA (Human leukocyte Antigen) joue un rôle dans la prédisposition à la MC : les marqueurs spécifiques « HLA DQ2 et/ou DQ8 » sont présents chez pratiquement toutes les personnes atteintes.

 

AUTRES MALADIES INDUITES PAR L’INGESTION DE GLUTEN

Il existe trois familles d’affections en rapport avec la consommation de blé, concernant peu ou prou presque 10 % de la population mondiale. La première famille est liée à une intolérance au gluten (maladies auto-immunes comprenant la MC, l’ataxie cérébelleuse et la dermatite herpétiforme). La deuxième famille est attribuée à une allergie aux composants de la farine de blé, tandis que la troisième famille se distingue par une hypersensibilité alimentaire aux produits de transformations du blé.

 L’allergie au blé est fréquente chez le petit enfant. Elle peut induire des réactions de type immédiat, ou des manifestations chroniques, essentiellement cutanées ou digestives. Ces dernières ressemblent beaucoup à la MC. Dans la majorité des cas, l’allergie au blé guérit spontanément avec le temps.

A coté de cette forme alimentaire, il existe une allergie respiratoire à la farine de blé (l’asthme des boulangers) qui est actuellement l’une des formes les plus importantes d’allergie professionnelle. L’allergène peut être soit une des protéines de la farine, soit un additif ajouté dans la farine, soit un contaminant de la farine.

L’hypersensibilité non cœliaque au gluten est par ailleurs un phénomène faisant débat dans le milieu scientifique. Elle se caractérise par des symptômes intestinaux et extra-intestinaux liés à l’ingestion du gluten chez des sujets qui ne sont pas touchés par la MC ou l’allergie au blé. Les symptômes apparaissent dans les heures ou les jours suivant l’ingestion de gluten. La présentation « classique » est une combinaison de symptômes liés au syndrome du côlon irritable et des manifestations systémiques telles que « l’esprit brumeux », des maux de tête, de la fatigue, des douleurs articulaires et musculaires, des épisodes d’eczéma ou d’éruption cutanée. D’autres composants alimentaires pourraient être responsables dans l’apparition des symptômes, en particulier les fructanes, un groupe de glucides fermentescibles par les bactéries intestinales, retrouvés entre autres dans le blé.

Le gluten est également impliqué dans la dermatite herpétiforme considérée comme étant la maladie cœliaque de la peau. Il s’agit d’un problème cutané présentant une éruption cutanée caractéristique accompagnée de démangeaisons et de sensations de brûlure intenses. Ce trouble se traite avec un régime sans gluten et des médicaments pour venir à bout des démangeaisons.

TRAITEMENT

Le seul traitement reconnu de la maladie cœliaque est le régime sans gluten strict qui doit être maintenu à vieL’élimination du gluten permet une amélioration progressive des symptômes en quelques semaines ou quelques mois, une baisse progressive du niveau d’anticorps dans le sang, il permet également une régénération des villosités de l’intestin et une diminution de l’inflammation.

 L’absence d’amélioration peut provenir d’une mauvaise observance du régime, d’une ingestion de gluten par inadvertance ou d’une absence de conformité des produits utilisés.

D’autres pistes thérapeutiques sont explorées actuellement : enzymes capables de digérer et détoxifier le gluten, polymères séquestrant le gluten dans le système digestif, modulateurs de la perméabilité cellulaire intestinale, vaccinothérapie, ou développement de nouvelles espèces de céréales moins immunotoxiques.

CONCLUSION 

 Il est difficile parfois d’éviter certains écarts des commettre des écarts plus ou moins importants. Les médecins qui assurent la prise en charge doivent en être conscients, de façon à assurer, dans un dialogue franc et ne cherchant pas à culpabiliser systématiquement, un suivi rapproché comprenant, si nécessaire, des contrôles biologiques répétés et une biopsie intestinale.

Dr Moussayer khadija, vice-présidente de l’association marocaine des intolérants et allergiques au gluten (AMIAG)

POUR EN SAVOIR PLUS

1/ LE DIAGNOSTIC ET LE DEPISTAGE SYSTEMATIQUE DE LA MALADIE COELIAQUE, 2/ FREQUENCE DE L’ASSOCIATION AVEC D’AUTRES MALADIES AUTOIMMUNES,3/ L'AVOINE UNE CEREALE PARTICULIERE, 4/ L’ASSOCIATION MAROCAINE DES INTOLERANTS ET ALLERGIQUES AU GLUTEN (AMIAG), 5/ BIBLIOGRAPHIE UTILE

LE DIAGNOSTIC ET LE DEPISTAGE SYSTEMATIQUE DE LA MALADIE COELIAQUE

Le diagnostic repose sur l’étude histologique des biopsies intestinales (la biopsie de l'intestin grêle se fait au cours d'une endoscopie, d'une laparotomie ou d'une laparoscopie ; lors d'une biopsie, le médecin prélève des tissus ou des cellules du corps afin qu'ils soient analysés en laboratoire) révélant une atrophie villositaire (lésion élémentaire de la paroi digestive ; l'atrophie des villosités intestinales conduit à un syndrome de malabsorption) et sur une sérologie positive (procédé biologique couramment utilisé, la sérologie consiste à rechercher dans le sang la production d’anticorps), ces deux éléments représentant l'étalon or pour diagnostiquer une MC.

Les anticorps anti- gliadine IgG sont peu spécifiques et peuvent être faussement positifs dans toutes sortes de circonstances (gastro-entérite, gastrite, maladie inflammatoire du tube digestif, allergie aux protéines du lait de vache,)

Les anticorps anti-endomysium, mis en évidence par immunofluorescence, sont beaucoup plus spécifiques mais la technique est longue, coûteuse et l’interprétation dépend de l’opérateur. De plus, l’efficacité est moindre chez les enfants de moins de 2 ans.

 Depuis 1999, il est possible de doser les anti l’interprétation dépend IGA. La valeur prédictive positive pour identifier une MC histologique est quasi comparable à celle des IGA anti-endomysium (chez un sujet symptomatique, elle approche de 100). Cette technique étant moins coûteuse et plus facile est donc c’est elle qui est recommandée actuellement lors du screening initial. (Screening : le dépistage, en médecine, est une stratégie utilisée pour rechercher des affections ou des marqueurs de risque non encore rec. rec. tests peuvent être appliqués à des individus ou à une population entière sans que les symptômes ou signes de la maladie ne soient dépistés).

FREQUENCE DE L’ASSOCIATION AVEC D’AUTRES MALADIES AUTOIMMUNES

Il n’est pas rare que la MC soit associée à d’autres maladies auto-immunes. L’association la plus fréquente concerne le diabète de type 1 dont environ 5 à 10% souffrent de MC. Le dépistage sérologique de la MC doit donc être pratiqué dans le cadre du diabète de type 1 ou lorsque plusieurs maladies auto-immunes coexistent ainsi que plus généralement pour les apparentés au premier degré de personnes atteintes de MC et les trisomiques 21 qui sont aussi à risque de développer la maladie. Par ailleurs, la MC est susceptible d’être associée aux maladies auto-immunes de la thyroïde (Hashimoto, Graves), au déficit sélectif en IGA, au syndrome de Turner ou à la maladie d’Addison.

D’autres pathologies rhumatismales sont potentiellement associées à la MC  : sclérodermie systémique, polyarthrite rhumatoïde, lupus systémique érythémateux et syndrome de Jörgen.

L'AVOINE UNE CEREALE PARTICULIERE

Cette céréale fait partie des céréales à éviter dans beaucoup de pays pauvre en raison du risque élevé de contamination. Elle est très souvent cultivée, transportée ou moulue dans les mêmes environnements que les céréales contenant du gluten. Il existe sur le marché de l’avoine sans gluten qui se distingue de l’avoine régulière (contaminée). Cette avoine sans gluten peut être consommée, un pourcentage faible de patients souffrant de MC (moins de 5 %) restant toutefois sensible à l’avoine

L’ASSOCIATION MAROCAINE DES INTOLERANTS ET ALLERGIQUES AU GLUTEN (AMIAG)

Fondée en 2013, l’AMIAG a su s’imposer rapidement comme l’association nationale de référence pour la maladie cœliaque au Maroc et est reconnue comme telle par ses partenaires à l’étranger. Elle est présidée par Mme Jamila Cherif Idrissi. 

Comptant près de 1 000 adhérents, elle a mis en place ou organise : la journée nationale de la maladie cœliaque chaque année en mai ; des ateliers culinaires  ; une grande fête annuelle pour les enfants cœliaques ; des conférences scientifiques avec des experts nationaux et internationaux, en particulier lors d’événements des professionnels de santé ; des aides alimentaires et des dons de moulins à céréales aux familles les plus pauvres…

L'AMIAG organise une journée de sensibilisation à la maladie coeliaque le 10 février 2024 Cette journée sera sous le thème de " La Maladie Cœliaque & son Régime Sans Gluten à vie ". L’AMIAG profitera de cette journée également pour organiser avec ses adhérents son Assemblée Générale Ordinaire.

BIBLIOGRAPHIE UTILE
L'intolérance au gluten : définition, causes et facteurs favorisants ? ameli.fr 12 mars 2021
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/intolerance-gluten-maladie-coeliaque/definition-causes-facteurs-favorisants
 
Zubair Malik , MD, Lewis Katz Scholl of Medicine at Temple University Maladie cœliaque
(entéropathie au gluten), Manuel MSD Vérifié/Révisé mars 2023
https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-digestifs/malabsorption/maladie-c%C5%93liaque

Maladie cœliaque, Société française de Gastro-Entérologie https://www.snfge.org/content/maladie-coeliaque

 

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Fête des enfants coeliaques
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La présidente de l’AMIAG avec un enfant coeliaque
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Fête des enfant coeliaques
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Une conférence avec l’association française AFDIAG
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Photo de groupe de l’AMIAG

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Fete des enfants coeliaques
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Mme brigitte Jolivet, présidente de l’association français AFDIAG
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L’association AMIAG

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60 réactions à cet article    


  • Seth 2 février 13:21

    Il faut bien remplace les amygdales, les végétations et les appendicites si à la mode autrefois par une nouvelle « maladie » pour en causer lors des repas.

    Et en plus la soi disant intolérance au gluten, c’est du pain bénit pour les mercantis (singulièrement les bio) et ça permet de vendre à prix d’or du sarrasin dégueulasse alors que le vegan n’évolue pas assez vite pour rapporter suffisamment.


    • Iris Iris 2 février 17:25

      @Seth
      Que voulez-vous dire ? Ces gens ne seraient pas vraiment malades ? Ce serait un complot des industriels de la bouffe ?


    • Eric F Eric F 2 février 17:49

      @Seth
      La question est plutôt de savoir si l’ensemble de la population devrait réduire le gluten, ou si seule la proportion de personnes qui y sont vraiment allergiques doivent le faire. Mais en ce cas la question se pose de savoir pourquoi cette proportion a tant augmenté, est-ce parce qu’il y a un plus grand dépistage, ou que vraiment les allergies deviennent plus fréquentes du fait de la multiplications des molécules auxquelles ont est confronté.


    • tobor tobor 3 février 15:28

      @Eric F
      Les blés modernes sont issus de croisement en vue d’augmenter le taux de gluten vu que celui-ci est aussi raffiné et utilisé pour ses propriétés glutinantes dans un tas de préparations. Donc, les produits (pain, pâtes, etc) industriels essentiellement proposent un blé qui devient agressif là où il y a 20 ans ce problème était moindre. Les filiales bio utilisent généralement des blés anciens mieux tolérés. D’office, le gluten n’est pas facile à gérer par nos organismes et il vaut mieux ne pas en abuser !


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 4 février 21:04

      @Seth
       
       ’’ du sarrasin dégueulasse’’
       ?
      Vous pourriez nous en dire plus à ce sujet, svp ?

       


    • Brutus S. Lampion 2 février 14:35

      être allergique aux graminées, ça revient au même qu d’être allergique aux polis de chats obèses...


      • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 2 février 14:42

        @S. Lampion
        Bonjour, pas mal comme réflexion !
        Le problème c’est qu’on a besoin de manger et qu’on a besoin plus de céréales que de chats !


      • Seth 2 février 14:48

        @Dr Khadija Moussayer

        Y’a qu’à se mettre au keto. Des lipides et pas de glucide. Et en plus on a une super silhouette. smiley

        Ayant moi même suivi dette diète pas mal de temps (je pense à y revenir) j’ai eu l’occasion de noter l’absence de produits de ce type dans les superettes à bonne conscience mais très chères bien sûr (les bio en l’occurrence). smiley


      • Eric F Eric F 2 février 17:50

        @Seth
        du keto en permanence toute sa vie, je ne sais pas si c’est ’’soutenable’’.


      • Seth 2 février 18:38

        @Eric F

        Bonne question. Ca ne pose aucun problème quand on s’est habitué à ce type de nourriture. Je me sentais beaucoup mieux, mon cerveau beaucoup plus agile et une sorte de légèreté totale.

        Malheureusement on connait mal ce régime, les diététiciens à qui je me suis adressé ne sachant même pas ce que c’était. smiley

        C’est recommandé par des nutritionnistes dans des cas particuliers (cancer, épilepsie lourde).


      • charclot charclot 2 février 19:57

        @Dr Khadija Moussayer
        les deux sont indéfectiblement liés moins de chats plus de rats plus de rats moins de céréales moins de céréales moins de gens etc etc...


      • Legestr glaz Legestr glaz 4 février 08:35

        @Eric F

        C’est certain. Il reste le « paléo » parfaitement bien adapté et plus varié que l’alimentation cétogène.


      • michao michao 2 février 14:57

        Il y a gluten et gluten. L’intolérance actuelle est massivement liée à des systèmes digestifs détraqués par une alimentation d’origine industrielle.
        Il serait bien de relativiser et de s’interroger sur les choix nutritifs dictés depuis trop longtemps par l’industrie agroalimentaire. Au bonheur des pompiers de la médecine, à l’accroissement du déficit de la sécurité sociale.
        Je pense également aux nombreux agriculteurs français qui se font balader par les pouvoirs publics et l’industrie depuis trop longtemps.


        • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 2 février 15:08

          @michao
          Bonjour, c’est vrai que la nourriture industrielle fait des dégâts... mais malheureusement la maladie coeliaque existait déjà avant l’ère industrielle


        • Seth 2 février 15:08

          @michao

          Ya aussi l’intestin irritable... J’ai découvert il a peu sur une nouvelle orange : « l’orange vanill »e (c’est pour les marmots, because l’acidité). Et bio en plus !

          Pas mal comme connerie, n’est-il pas ? smiley


        • Legestr glaz Legestr glaz 4 février 08:49

          @Dr Khadija Moussayer

          Les céréales sont des « poissons » qui tuent à petit feu. Et le « gluten » est l’arbre qui cache la forêt. Il faudrait aussi considérer l’agglutinine de germe de blé et l’acide phytique des céréales. Mais qui s’en soucie ? 

          Les personnes coeliaques sont les personnes dont l’organisme résiste le mieux aux effets du gluten des céréales. L’être humain a d’ailleurs évolué très lentement grâce aux personnes qui se montraient le plus résistant face à certaines agressions. Les personnes coeliaques ne peuvent pas manger de céréales sous peine de disparaître. Ils doivent exclure celles-ci de leur alimentation. Les céréales sont absolument toxiques pour elles. Les coéliaques indiquent au reste de l’humanité la voie à emprunter pour perpétuer l’espèce humaine de la meilleure des façons. 

          Les « coéliaques » sont les personnes qui transmettent leurs gènes qui les protègent contre l’agression du gluten. Ces personnes « montrent le chemin » : les céréales ne sont pas faites pour l’être humain. Elles détruisent, sur du temps long, la santé.
          D’autant plus que les céréales d’aujourd’hui, si elles ne sont pas « OGM » en sont le strict équivalent parce que les grains obtenus aujourd’hui sont issus de croisements multiples. Les céréales anciennes contenaient 14 chromosomes et les céréales nouvelles en portent 42. 


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 4 février 11:52

          @Legestr glaz
           
          bonjour, et merci de ces précisions.
           
          ’’Les céréales sont des « poissons » qui tuent à petit feu. Et le « gluten » est l’arbre qui cache la forêt. Il faudrait aussi considérer l’agglutinine de germe de blé et l’acide phytique des céréales. Mais qui s’en soucie ? ’’
          >
          Que faut-il penser de l’association préconisée pour les alde céréales, légumes et légumineuses ?
          Deuxième question : que faut-il penser des compléments alimentaires type germes de blé, levure de bière ou encore son d’avoine ?
           
           
          Ps ? Pourquoi avoir écrit poissons et pas poisons  ?
           


        • Legestr glaz Legestr glaz 4 février 22:24

          @Francis, agnotologue

          « Poisons » effectivement. Vous avez rectifié. Il était probablement trop tôt ce matin au moment de la rédaction de ce post.

          Vous parlez sans doute de l’association céréales-légumineuses ou céréales-féculents. 
          Parce que les plantes qui renferment des protéines ne contiennent pas tous les acides aminés. Il existe un « facteur limitant » à l’assimilation des acides aminés provenant des végétaux. Les protéines animales, elles, contiennent tous les acides aminés. Deux explications à suivre (si j’ai bien compris la question).

          https://www.iletaitunenoix.com/pourquoi-associer-l-gumineuses-et-c-r-ales-br,r-228.html

          https://www.lamandorle.com/blog/nutrition/proteines-vegetales/#

          Malgré tout, les céréales actuelles devraient être bannies de l’alimentation. Il faudrait limiter leur consommation aux grains anciens, à 14 chromosomes, comme l’engrain (ou petit épeautre), le blé Khorasan (ou Kamut) ou encore le blé rouge de Bordeaux, en utilisant une fermentation longue au levain uniquement (lequel détruit l’acide phytique), farine obtenue à la meule de pierre. 

          Pour la deuxième question. Je suis « anti » complément alimentaire puisqu’une alimentation bien suivie apporte tout ce dont l’organisme a besoin, à une seule exception près, en hiver, la vitamine D (qui est plus exactement une hormone).

          Les céréales, le pain par conséquent, est un « chélateur » de minéraux. En mangeant du pain les minéraux ingurgités subiront un chélation et seront alors inopérants ou non assimilés.
          Pour sa santé, deux choses à respecter absolument. Eviter le phénomène de « glycation non enzymatique des protéines » à l’origine d’un stress oxydatif très augmenté. Eviter les pics d’insuline, lesquels sont aussi à l’origine de la production de l’IGF1, un facteur de croissance démoniaque, impliqué dans de très nombreux cancers. Avec ça, on est bien. 

          Le « marché » des compléments alimentaires est en pleine expansion. Ces compléments sont parfaitement inutiles. Ces « compléments alimentaires » ne sont « que » du marketing.
          ... Le marché français des compléments alimentaires en 2022 affiche une croissance de 13 % par rapport à l’année précédente.Désormais il représente un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros !...


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 5 février 10:04

          @Legestr glaz
           
           merci pour la réponse. Je lirai les liens.
           
          Le matin je prends des flocons de sarrasin avec des fruits, des graines et des fruits à coques. Est-ce une bonne idée ? ailleurs j’ai lu qu’il faut manger les fruits seuls. Je ne sais plus que faire.


        • Legestr glaz Legestr glaz 5 février 11:30

          @Francis, agnotologue

          Que dire ? Préciser, peut être, que le « cortisol » nous sert notre « petit déjeuner ». 

          La production de cortisol suit un cycle circadien, comme la mélatonine. En gros, le cortisol est produit abondamment le matin et la mélatonine le soir.

          En réalité le « petit déjeuner » est une « invention » récente. Même les populations paysannes, dans un passé pas si lointain ne prenaient pas de petit déjeuner. Le premier repas avait lieu en cours de matinée, après les premiers travaux. Sur les bateaux de pêche également. Pas de petit déjeuner mais une collation vers 10H00, après déjà quelques heures de travail. 

          Physiologiquement, le matin nous ne devrions pas avoir faim puisque le cortisol a été produit en abondance et qu’il a mis du « glucose » en circulation dans le sang. Le cortisol, par la mise en circulation de glucose sanguin, nous fournit suffisamment de molécules énergétiques pour voir venir. Pas de « coup de pompe » ou d’hypoglycémie« avec ce processus »physiologique. 

          Les fruits à coques, achetés dans leur coque ou pas ? Les fruits à coque sont très sensibles à l’oxydation. Et les « graines » ? Quelles graines ? 


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 5 février 12:02

          @Legestr glaz
           
           je crains les hypoglycémies le matin au lever, mais c’est peut-être un préjugé. Je découvre ici cette question du cortisol, que je vais creuser. Merci beaucoup.
           
          Quelles graines ? Des pépins de courges.


        • Legestr glaz Legestr glaz 6 février 07:27

          @Francis, agnotologue

          Les flocons de sarrasin contiennent environ 70 grammes de glucides aux 100g. Vous y ajoutez des fruits (à nouveau des glucides, de l’ordre de 20g pour 100g) et des fruits à coque (graisse polyinsaturée).

          Nous avons là un exemple de petit déjeuner à forte valeur glucidique qui a toutes les chances de faire intervenir l’insuline. Quand aux graines de courges, elles bénéficient d’un bon « marketing ». Rien de particulier à signaler les concernant sauf que la moitié de leur valeur énergétique provient des acides gras (du gras) et que ces acides gras sont majoritairement des omega6 soit des acides gras polyinsaturés (très sensibles à l’oxydation). Par conséquent, selon moi, à éviter. Quant aux effets des graines de courges sur la vessie ou la prostate, c’est toujours du « marketing » une douce musique de fond sans strictement aucune réalité. 

          Si l’on a faim, le matin, il faudrait manger des aliments « bruts ». Faire cuire des côtes de bette, par exemple, avec de l’huile d’olive ou de coco, ou encore les faire revenir après cuisson dans du beurre ou de la crème et des épices. Accompagner ces légumes d’une brouillade d’oeufs et le sentiment de satiété viendra vite et restera persistant. Pas d’hypoglycémie réflexe ou réactionnelle avec ça. Quant aux fruits, il faut les manger avec parcimonie et seulement « entier », jamais en jus, pour préserver l’effet « matrice ». Parce qu’une pomme croquée à pleine dents n’aura pas le même bilan nutritionnel dans l’organisme qu’une compote de pomme ou qu’un jus de pomme. 


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 6 février 10:09

          @Legestr glaz
           
          Grand merci pour ces conseils avisés.


        • Brutus S. Lampion 2 février 16:11

          Le difficulté est de faire la différence entre « sensibilité », ’intolérance« , et »allergie« , et l’habileté des commerçants  »diététiques" est d’affoler les gens en leur faisant craindre les conséquences de l’une alos qu’ils souffrent de l’autre.

          Dommage que certains médecins marchent dans la combine. Mais ce n’est pas le seul exemple d’imposture médicale. Il faut bien rentabiliser le matériel d’examens en tous genres et faire marcher le commerce.


          • Seth 2 février 16:12

            @S. Lampion

            ++++++++++

            Mais c’est avec ce genre de « problème » qu’on est à la mode.


          • tobor tobor 3 février 15:13

            @S. Lampion
            Quand j’ai commencé à avoir un problème avec le gluten (il y a 9 ans), j’ai soigneusement évité de me remettre entre les mains de médecins : mes sensations ont suffit à me faire comprendre la situation et à la prendre en main, coller un nom dessus ne m’intéresse pas...
            Les médecins demandent pour pouvoir diagnostiquer, de manger du gluten, donc de se rendre malade et d’aller se faire sonder le colon. C’était très dispensable !


          • tobor tobor 3 février 15:15

            @Seth

            « Mais c’est avec ce genre de « problème » qu’on est à la mode. »

            Il y a moyen de voir les choses comme ça tant qu’on n’est pas concerné. Mais cet état d’esprit n’aide pas les gens qui en souffrent et qui se retrouvent folklorisés par ceux/celles qui ignorent le sujet.

          • michao michao 2 février 16:45

            @S. Lampion

            Certes, il existe des promoteurs du bio qui agitent les peurs. Faut-il condamner (et caricaturer) toute la filière ? Le principal danger du bio en 2024 est la main mise grandissante de l’industrie avec son acceptation par de nombreux consommateurs.

            Le choix de manger bio a un coût. On peut le voir comme un effet de mode, mais il obéit aussi, et plus durablement, au système digestif et par extension à la santé d’un grand nombre d’acheteurs (revenus à leurs corps défendant de l’alimentation dans les mains des industriels)


            • Eric F Eric F 2 février 18:04

              @michao
              Il y a un lien avec l’actuelle crise agricole. Il leur a été dit de produire du ’’haut de gamme’’, mais cela correspond aux grands restaurants et cuisines de maitres, pas à la population de base.
              De ce fait, une partie croissante de la nourriture ’’à prix raisonnable’’ est importée (et désolé de le rappeler, la lutte contre l’inflation a été la priorité de ces derniers mois, aujourd’hui les distributeurs sont cloués au pilori pour avoir cherché au meilleur prix).

              On a eu +20% d’inflation sur la nourriture en 2 ans, et les beaux esprits sur les plateaux télé nous dit encore qu’il faut ’’accepter de payer plus cher’’. Eh bien non ! il faut que ces 20% soient reventilés entre les producteurs et les transformateurs qui ont doublé leurs profits.

              S’il est décidé à l’avenir de payer 5c de plus aux éleveurs le litre de lait, cela ne doit pas augmenter les marges à chaque étage, mais couter 5c au consommateur.


            • Claude Courty Claude Courty 3 février 11:53

              @michao

              Quand tout sera bio, plus rien ne le sera ni ne pourra l’être, sur une planète soumise à une pollution elle-même générée par la prolifération incessante de son pemier prédateur depuis qu’il existe.

              Du binôme économie-population

              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html

              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html

              Le syndrome de l’autruche

              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html


            • michao michao 3 février 14:31

              @Eric F

              J’ai des doutes sur cette affirmation : " Il leur a été dit de produire du ’’haut de gamme’’ . Cela peut concerner à la marge les problèmes de quelques agriculteurs.
              Mais leurs revendications semble être plutôt de sortir de l’orbite de la grande distribution et remettre la main sur leurs prix. Ne pas rester coincé entre le marteau et l’enclume : l’augmentation des semences, des intrants, des énergies, et le prix des productions qui ne suit pas. Tout cela sur fond de critiques des accords de libre-échange (Mercosur et Nouvelle Zélande), de la représentation syndicale et politique et européenne...
              Dans l’apparente volonté, des pouvoirs français et européens, de faire disparaître l’agriculture française , il peut y avoir la volonté de tuer la « petite » paysannerie actuelle pour la confier aux grands groupes. Importer de la nourriture devrait permettre également au pouvoir et à l’agro-industrie de mieux contrôler l’alimentation des français et françaises (comme organiser des pénuries)


            • michao michao 3 février 15:03

              @Claude Courty
              Les ayatollahs du bio, comme les néo-convertis hystériques ne doivent pas faire oublier que l’agriculture avec des intrants chimiques bousille :
              - la santé des humains, avec les maladies cardiovasculaires et autres dégénérescences qui montent en flèche
              - des sols agricoles qui sont en bout de course.
              On peut choisir d’y répondre par des actes comme des laïus ....


            • Eric F Eric F 3 février 17:08

              @michao
              A propos de l’évolution de l’agriculture française vers le ’’haut de gamme’’ :
              https://www.lopinion.fr/economie/en-panne-de-competitivite-lagriculture-francaise-sest-repliee-sur-les-productions-haut-de-gamme


            • michao michao 3 février 20:51

              @Eric F

              Merci pour ce lien même s’il est tronqué dans mon cas.
              Compétitivité agricole ?
              J’entends des agriculteurs qui veulent vendre à un prix décent, pour leur travail et leur existence, leur production.
              Pourquoi le Sénat ne s’occupe pas de l’accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, qui met en danger l’agriculture française. Les néo-zellandais pratique une agriculture avec moins de contraintes que les européens. Où sont les sénateurs et leurs bidons rebondis sur ce sujet  ?


            • michao michao 5 février 21:22

              @Claude Courty
              Combien de soutiens (ou trolls) pro Courty et pro lobby agro-alimentaire industriel me notent négativement ?


            • njama njama 2 février 17:29

              @Dr Khadija Moussayer

              Bonjour

              Avez-vous essayé l’argile en thérapeutique ? remède ô combien antique... et un peu universel

              son principal défaut, elle ne coûte que deux francs six sous ce qui ne fait pas les affaires de l’industrie pharmaceutique

              Thèse de doctorat en médecine de Jade Allègre

              « Les silicates d’alumine [argiles] en thérapeutique ».
              Une pratique coutumière ancienne relayée dans la médecine moderne

              https://jade-allegre.com/argiles/these/

              Résumé de sa thèse par le Dr Françoise-Marie Guéry (9 pages vs 134 pour la Thèse)

              https://jade-allegre.com/wp-content/uploads/2021/11/Resume_these.pdf

              efficacité pour l’intolérance au gluten je ne sais pas, mais elle a la vertu de rétablir le microbiote intestinal, et serait bénéfique pour la maladie de Crohn


              • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 2 février 18:30

                @njama
                Bonsoir ; non je ne connaissais pas l’argile mais je vais regarder


              • Seth 2 février 18:40

                @njama

                Je consomme régulièrement l’argile verte pour parer à des pbms d’estomac mais c’est riche par ailleurs, notamment en minéraux.


              • Claude Courty Claude Courty 3 février 12:33

                @Dr Khadija Moussayer

                À une âge avancé, je puis témoigner de l’efficacité de l’argile, en même temps que de ses limites, que bien peu de médecins sont hélas en mesure de contrôler, puisqu’ils l’ignorent pour la plupart dentre eux, de même que plus généralement les “médecines” dites douces.

                Quoi qu’il en soit, je pense qu’au-delà du mauvais état de son système digestif, l’humanité a une autre cause, qu’elle s’obstine à méconnaître, négliger, voire nier ; les injonctions, autant irresponsables que dogmatiques, adressées depuis toujours à la population par les pouvoirs religieux et politiques qui mènent le monde, et son exonération de la loi de sélection naturelle (Hippocrate

                s’étant fait le complice de ces pouvoirs par son serment), ont poussé l’humanité à proliférer, jusqu’à devenir le cancer dont sont + ou − atteints la planète et tout le vivant qui l’habite.

                Respectueux merci pour votre article.

                Du binôme économie-(sur)population

                https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html

                Le syndrome de l’autruche

                https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

                Schéma sans commentaire

                https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html


                https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/des-saintes-ecritures-aux-richesses.html


              • suispersonne 2 février 18:36

                Savez vous qu’il a été démontré une corrélation directe entre les utilisations du glyphosate et l’épidémie d’intolérance au gluten ?

                L’industriel avoue dans ses notices que le système intestinal des poissons peut en souffrir : ils sont donc très bien informés ?

                L’intolérance au gluten apparaît avec la dégradation de la surface épithéliale de l’intestin, exactement comme le dit l’industriel au sujet de la « faune aquatique ».

                Des scientifiques américains ont démontré début 2014 un effet direct du glyphosate à dose infime sur les cellules épithéliales de l’intestin des poissons, mais un effet encore plus dévastateur du produit mélangé à ses adjuvants.

                Une victime de l’intolérance au gluten se demandait comment cela lui était arrivé.

                Elle vivait à la campagne, sans pollution, elle avait toujours consommé bio, elle faisait régulièrement du sport … Elle a compris quand on lui a demandé si au printemps les champs autour de sa maison changeaient de couleur en 2 jours ...



                • Eric F Eric F 3 février 09:22

                  @suispersonne

                  ’’corrélation directe entre les utilisations du glyphosate et l’épidémie d’intolérance au gluten’’

                  Cette hypothèse est plausible, car la pratique qui a constitué à arroser de glyphosate le champ de blé avant la récolte, pour supprimer les mauvaises herbes et récolter du grain plus sec, induit forcément une plus forte concentration dans la farine. L’usage du produit a été prolongé en Europe pour 10 ans mais avec limitation, selon cet article et celui-là il est désormais interdit en prérécolte, (mais cela reste pratiqué en Amérique du sud notamment).

                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 février 09:35

                  @suispersonne
                  ’’corrélation directe entre les utilisations du glyphosate et l’épidémie d’intolérance au gluten’’

                  @Eric F


                  ’’mais cela reste pratiqué en Amérique du sud notamment’’
                  >
                  « L’une des raisons de la colère manifestée par les agriculteurs est le projet d’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur. Alors qu’il est négocié depuis 1999, de plus en plus de voix remettent en question cet accord de libre échange. »
                   


                • joletaxi 3 février 10:52

                  @Francis, agnotologue

                  mais également avec la prolifération des ongles incarnés

                  avec les stats , ...

                  mais dès qu’il faut établir le lien,sur des bases scientifiques... reste plus que Séralini et C°

                  40 ans de combat contre le glyphosate, des dizaines de millions « cramés » en « études », ... et rien, sinon des rumeurs, des mensonges, et des petites combines avec des avocats avides aux USA et certains labos

                  j’ai souvenir d’un monsieur d’âge certain, qui me racontait , étant de famille pauvre, que sa mère saupoudrait son lit avant l’hiver avec du DDT, pour éradiquer.... les punaises de lit ; maintenant on met le matelas au freezer, on n’arrête pas le progrès
                  des médecins belges en visite au Congo, ont été hébergés sous tente... ils ont tous revenus avec le palu, fort heureusement, ils n’ont pas été en contact avec du DDT, merci les écolos


                • Eric F Eric F 3 février 13:27

                  @joletaxi
                  Tout est une question de dosage et de période d’utilisation, le paradoxe est qu’on a interdit le glyphosate pour désherber les allées (ce qui est a priori l’usage normal d’un désherbant), mais jusque récemment autorisé en pulvérisation pré-récolte sur du blé ou orge à maturité.

                  En outre être exposé très occasionnellement est une chose, l’être de manière répétitive en est une autre.
                  On se souvient qu’au 18 et 19 è siècle il y avait des thérapies à base de mercure qui ont à l’époque causé des dégâts, idem le plomb des canalisations et peintures au milieu du siècle dernier, idem l’amiante. Là encore, question de dose et fréquence d’exposition.

                  Ce qu’indique l’article sur la forte augmentation d’allergies au gluten est à rapprocher de la constante augmentation depuis 20 ans des cancers notamment chez les jeunes. La seule corrélation possible est l’exposition à de nouvelles molécules de synthèses qui se multiplient (alors que la pollution aux fumées d’usines et voitures a pour sa part diminué depuis cette périodes dans nos pays).


                • Legestr glaz Legestr glaz 4 février 08:21

                  @Eric F

                  copié-collé : «  La seule corrélation possible est l’exposition à de nouvelles molécules de synthèses qui se multiplient (alors que la pollution aux fumées d’usines et voitures a pour sa part diminué depuis cette périodes dans nos pays). »...

                  Ce n’est pas la « seule corrélation possible », hélas. Parce qu’il apparait très clairement que certains cancers sont « hormono-dépendants » et ceci en relation avec un dysfonctionnement du complexe enzymatique « aromatase ». 

                  Et ce dysfonctionnement du complexe enzymatique « aromatase », cancer du sein et cancer de la prostate par exemple, est en lien avec nos modes alimentaires mais aussi avec la pollution atmosphérique. Malheureusement, les récepteurs aryl hydrocarbone -Ahr qui permettent à l’organisme humain de lutter contre certaines nanoparticules issues de la pollution atmosphérique, activent grandement l’aromatase.

                  L’accumulation de graisse viscérale active aussi puissamment l’aromatase. C.F le modeste article que j’ai posté sur l’agora. 
                  https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/connaissez-vous-l-aromatase-je-252370


                • suispersonne 2 février 18:45

                  statistiques usa


                  • zygzornifle zygzornifle 3 février 09:30

                    Je suis allergique a l’augmentation de la taxe sur l’électricité ......


                    • Eric F Eric F 3 février 13:36

                      @zygzornifle
                      On nous dit : ’’il est temps d’accepter de payer plus chère l’énergie’’ ; on nous dit aussi ’’il est temps d’accepter de payer plus cher la nourriture’’.
                      Or depuis deux ans, l’électricité a augmenté de 40% et la nourriture de 20%. Alors non merci, on a déjà donné !

                      Autre son de cloche : ’’ceux qui ont les moyens doivent payer le prix fort, et il faut donner des chèques énergie et alimentaires aux plus démunis’’. Changement de paradigme, autrefois on disait que tout le monde doit avoir assez de revenus pour vivre au prix normal. Ceux qui ont les moyens travaillent pour payer plus.


                    • zygzornifle zygzornifle 4 février 09:13

                      @Eric F

                      Dans le même style nous « cons tribuables » on va payer plus cher chaque mois 305€ les députés et de 700€ les sénateurs ....


                    • zygzornifle zygzornifle 3 février 10:25

                      Avec tout le chimique que l’on ingurgite dans les fruits, les légumes, les boissons l’eau comprise, les viandes etc... Le tout couvert par les politiques se faisant grassement payer par les lobbies .....

                      La planète est entièrement polluée par les industries et les guerres en cours en rajoutent une couche, il n’y a plus un cm² qui ne soit pas souillé ....

                      Heureusement que l’on n’a pas accès a d’autres planètes autrement on serait capable de souiller tout l’univers en courant après le pognon ....


                      • tobor tobor 3 février 14:59

                        Perso j’ai eu une réaction suite à une invitation à manger des pâtes avec très peu d’accompagnement en 2015. Il y avait un aspect psychologique, c’était une invitation/obligation où je me rendais avec les pieds-de-plomb.
                        La réaction a suivi d’un quart d’heure la fin du repas : j’ai eu soudain froid avec une fatigue extrême, de très grosses tensions dans la nuque et les triceps, une fébrilité générale avec la voix mal assurée. Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. 3 Jours plus tard les effets finissaient par se dissiper et j’étais à nouveau invité chez des potes, avec, pas de bol, à nouveau des pâtes peu accompagnées. Après un quart d’heure c’était re-belote, tremblotant en boule dans un coin. J’ai compris le lien avec le gluten et m’en suis totalement abstenu pendant plus d’un mois durant lequel je me suis senti en meilleure forme qu’à l’habitude (surtout moins de tension dans la nuque) et pour vérification, je me suis mangé un croissant qui m’a à nouveau rendu malade. J’ai donc compris le lien.

                        Depuis j’ai arrêté toute les sources de gluten et j’ai toujours repéré via des sensations modérées s’il y avait eu trace de gluten dans ce que j’avais consommé. J’ai très peu de symptômes digestifs si ce n’est une sensation de ballonnement qui était déjà apparue quand je mangeais des pâtes un an avant que le problème aigu se déclare.
                        Je n’ai pas eu besoin de me faire diagnostiquer et me suis contenté de faire une prise de sang un an plus tard pour vérifier si d’éventuelles carences étaient apparues ce qui n’était pas le cas... J’ai clairement une intolérance au gluten mais ne suis pas cœliaque comme une copine qui met des mois à se remettre en cas absorption accidentelle !


                        • tobor tobor 3 février 15:20

                          @tobor
                          je m’interroge en voyant ce vote négatif sur mon commentaire : quelqu’un n’est pas d’accords mais ne précise pas son point-de-vue. Je me permet de qualifier ça d’imbécilité.


                        • Lynwec 3 février 16:16

                          @tobor

                          Ne vous frappez pas, c’est ce bon Rantanplan, et en plus, il se reproduit, et étend sa zone de « marquage de territoire » aux articles, comme celui d’aujourd’hui

                          https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ukraine-essayer-de-comprendre-les-252879

                          ce qui est assez paradoxal, vu qu’apparemment ça fonctionne sans couilles, puisqu’il n’a jamais le courage de laisser le moindre commentaire expliquant sa notation-sanction...


                        • Eric F Eric F 3 février 16:36

                          @tobor et @Lynwec
                          Cela m’arrive également parfois : à peine posté aussitôt moinssé, indépendamment du sujet traité et du contenu du message.
                          Certains doivent se passer les nerfs en cherchant des bouc émissaires.


                        • tobor tobor 3 février 23:06

                          @Eric F et Lynwec :
                          C’est d’autant plus absurde ici vu qu’on n’est pas dans de l’idéologique...
                          Ça fait un temps que je n’ai plus publié ni visité le site, les trolls ont sans doute leur journée pédagogique « moinssage » pour se renouveler sans cesse au fil des changements de pseudo (?)


                        • SilentArrow 4 février 06:04

                          @Dr Khadija Moussayer

                          Merci pour toutes ces informations.

                          Une chose m’étonne : cela fait des millénaires que l’on se nourrit de blé dans de nombreuses régions du monde. Pourquoi la sélection naturelle n’y a-t-elle pas éliminé ceux qui ne supportent pas le gluten ?


                          • anamo 4 février 18:20

                            @SilentArrow

                            Un soupçon de sensibilité au gluten. Gros mangeur de pain, j’ai eu des désagréments digestifs. J’ai soupçonné les plats préparés et reporté ma consommation sur le pain. Le résultat était pire.

                            J’ai inversé le mode alimentaire vers l’absence de pain. L’amélioration a été rapidement sensible.

                            J’ai réintroduit du pain mais seulement soit la baguette « Tradition » soit du pain de grande surface. Aucun désagrément digestif à signaler.

                            Donc, donc , donc ...Pas blanc, blanc nos boulangers (et nos minotiers).


                          • Dr Khadija Moussayer Dr Khadija Moussayer 5 février 03:33

                            @SilentArrow
                             Bonjour et merci pour l’appréciation
                            voila l’explication :

                            L’intolérance au gluten connait une forte prévalence de près de 1 % de la population dans le monde. Comme le risque de décès pour une personne souffrant de MC est augmenté de 39 % par rapport à la population générale et que le seul remède – la suppression du gluten – n’a été connu que depuis les années 1950, il aurait été possible de penser que le processus évolutif provoquerait une forte diminution ou une disparition des individus atteints. Or, il n’en a rien été.

                            L’exemple du sud marocain en illustre cette contradiction : une étude ponctuelle sur des enfants sahraouis avait révélé, à la fin des années 1990, une prévalence de 5,6 %, soit le plus haut taux au monde. Plusieurs facteurs pour l’expliquer : une fréquence élevée de gènes qui prédisposent à cette maladie dans leur système HLA /Human leukocyte Antigen, c-à-d la carte d’identité biologique de chacun et une forte consanguinité.

                            Des chercheurs se sont penchés sur la partie du génome connue pour être associée à cette affection chez des sahraouis . Trois régions présentaient des signes de sélection positive, c’est-à-dire que le risque de développer la maladie a été favorisé . Un gène présent dans ces zones était aussi associé à une réponse immunitaire plus forte. Les Sahraouis possèdent donc une meilleure capacité de réponse aux infections. Cette configuration - un risque et un atout dans le génotype - a représenté un avantage de survie supérieur à l’inconvénient d’une éventuelle intolérance au gluten. Ce dernier danger était au demeurant inexistant du fait que ces populations ne consommaient pas de gluten avant la colonisation.


                          • chantecler chantecler 5 février 09:14

                            @Dr Khadija Moussayer
                            Bonjour ,
                            Il y a une question que je me pose en ce moment  :
                            Pourquoi quelqu’un qui n’aurait jamais été sensible à un produit , aux ATB ou à un ATB particulier , par exemple , devient à partir d’un moment de sa vie ,sur le tard , susceptible d’en manifester des réponses allergiques parfois aigües et graves ?
                            Si vous avez une réponse merci !


                          • zygzornifle zygzornifle 5 février 08:05
                            L’intolérance au Macron, une maladie caméléon aux multiples visages

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