SMAL, ou la question de l’expérimentation animale
La Semaine mondiale des « animaux de laboratoires » vient de débuter, samedi 22 avril. Elle a pour objectif de révéler les atrocités que subissent les animaux dans les laboratoires qui pratiquent l’expérimentation animale, et de militer pour la fin de celle-ci.

Tout d’abord, quelques chiffres. Chaque année, on estime qu’environ 100 millions d’animaux de laboratoire sont sacrifiés dans le monde, dont 10 millions en Europe. En tête du peloton, la Grande-Bretagne et la France, la Belgique, l’Allemagne...
Les animaux concernés sont : les souris, les poissons, les oiseaux, les cochons d’Inde, les lapins, les chiens, les chats, les singes, les cochons, les vaches, les chevaux ... Leur provenance est multiple : élevages propres aux laboratoires ou spécialisés, trafics, prélèvements d’animaux sauvages dans leur environnement naturel.
Ils sont utilisés pour différentes expérimentations. Les tests de toxicité comprennent des produits ménagers (détergents, lessives ...), cosmétiques (vernis à ongles, rouges à lèvres, parfums...), pesticides, médicaments... L’administration de ces substances se fait par voie orale (injectées de force dans l’estomac), par voie cutanée (appliquées sur la peau rasée et incisée ou encore dans l’oeil), par inhalation (en chambre d’inhalation ou avec immobilisation par un appareil respiratoire fixé sur leur bouche). Les animaux sont cruellement exploités pendant des semaines, voire des années, jusqu’à ce que mort s’ensuive.
La recherche médicale utilise les animaux pour l’étude de maladies (Sida, cancer...), la mise au point de vaccins (tuberculose, hépatite B...), le prélèvement de tissus et d’organes, les greffes, les transplantations...
Enfin, l’expérimentation animale est aussi pratiquée dans l’enseignement de la biologie et de la médecine (dissections...), et l’armement (gaz toxiques, brûlures, radiations...).
Aujourd’hui, de plus en plus d’experts scientifiques (Antidote Europe, Equivita, EMP, PCRM...) mettent en doute l’efficacité de cette méthode. La fiabilité des tests est remise en question, car les résultats diffèrent trop d’une espèce à une autre, et peuvent encore moins être transposés au modèle humain. Quelques exemples : la pénicilline est un antibiotique traitant des infections chez l’humain, alors qu’elle est mortelle chez le cochon d’Inde, la découverte d’un vaccin efficace contre la polio a été retardée en raison de l’expérimentation sur les singes qui a induit en erreur les chercheurs, le cancer chez la souris est guéri depuis des décennies mais pas chez l’homme...
L’expérimentation animale peut être dangereuse pour la santé humaine, car les médicaments, obligatoirement testés sur les animaux avant leur mise sur le marché, entraînent des effets secondaires chez l’homme qui ne sont pas toujours présents chez les animaux. Les effets secondaires des médicaments sont la 4e source de mort humaine dans les pays développés. Prenons l’exemple du Vioxx, anti-inflammatoire non stéroïdien, qui a été retiré du marché aux Etats-Unis en 2004 après qu’il eut provoqué 140 000 crises cardiaques, alors qu’il avait été testé sur des animaux et reconnu comme sûr...
Pourtant, des solutions plus fiables, plus rapides, moins coûteuses existent : cultures de tissus et de cellules, puces à ADN, micro-organismes, modélisation et imagerie sur ordinateur, épidémiologie... et d’autres, certainement, qui restent encore à découvrir.
Alors, pourquoi l’expérimentation animale continue-t-elle d’exister ? Les raisons sont nombreuses :
- le manque d’information du grand public, qui croit que l’expérimentation sur les animaux est indispensable pour le progrès de la médecine, que les animaux ne souffrent pas dans les laboratoires (anesthésie, analgésie...)
- la tradition d’une pratique ancestrale
- le manque de volonté politique de promouvoir les méthodes substitutives, et la corruption de certains hommes politiques
- le déficit des moyens financiers pour le développement des méthodes substitutives
- le long processus de validation des méthodes substitutives (entre 9 et 11 ans)
- les chercheurs qui pratiquent l’expérimentation animale à des fins financières et professionnelles et qui refusent de se former à de nouvelles méthodes
- l’industrie du profit que représentent les éleveurs d’animaux, les fabricants de cages, d’appareils de contention et d’instruments de chirurgie
- les industries pharmaceutiques et de cosmétologie qui ont des intérêts économiques et financiers considérables. Elles seraient contraintes par ailleurs à renouveler le matériel de leurs laboratoires pour l’exercice des méthodes substitutives, et surtout, elles ne pourraient plus mettre sur le marché des produits nuisibles, se défendant ainsi de les avoir testés de manière fiable sur des animaux.
Le discours scientifique, largement relayé par les médias, a toujours provoqué crainte et fascination. L’expérimentation animale nous est montrée comme une réalité incontournable si nous voulons guérir de maladies telles que le cancer ou le Sida. Pourtant, derrière, se cache une réalité bien différente ...
Sources :
http://www.artezia.net/animaux/vivisection/vivisection.htm
http://www.stopanimaltests.com/index.aspx
http://www.international-campaigns.org/
http://www.eceae.org
http://www.antidote-europe.org/
http://www.curedisease.net/
http://www.buav.org
http://www.experimentation-animale.org
http://www.petafrance.com/campaigns-viv.asp
http://www.stopeuchemicaltests.com/fr/index.html
http://www.animalexperiments.ch
http://www.onevoice-ear.org
http://www.pcrm.org/
http://www.antivivisezione.it/
63 réactions à cet article
-
on va surement rapidement voir débouler les partisans de la corrida
-
Romain Desbois 3 novembre 2008 07:35bravo pour ce débat
j’en ajoute un élément :
ATTENTION, VOIR CETTE VIDEO RISQUE DE VOUS RENDRE PLUS INTELLIGENT ! cliquer ou
http://animal-tv.org/html/english/movie_good_bad_science_French.html
-
Très bon article.
Je suis partisan de l’expérimentation sur l’homme, comme les nazis.
Eux au moins avait interdit l’expérimentation aniamle et d’une manière générale tout ce qui peut nuire aux animaux.
Volontaires, inscrivez-vous sur ce fil, on viendra vous chercher.
-
On ne peut pas condamner l expérimentation animale et glorifier l expérimentation sur les humains à l’image des nazis. Les nazis ne valent pas plus que ceux qui font tourner les labos aujourd’hui. Ce qu’il faut proner c’est l’utilisation des méthodes alternatives ( cultures de céllules) beaucoup plus fiables que les tests sur les animaux.
-
Les methodes existent mais la volonté de les mettrent en place fait defaut. L’industrie Pharmacologique n’a jamais briller par sa transparance ou son humanité mais plutot par sa voracite en matiere de benefice.Tant qu’il sera plus rentable de faire les testes sur des animeaux qui ne reagissent pas comme l’homme, les effets secondaire resterons une cause importante de mortalite et des pistes de recherches resterons inexplorer.
-
Je ne connais pas les méthodes appliquées dans l’industrie cosmétique, mais pour ce qui est de la recherche (et notamment sur le cancer puisque c’est mon domaine) c’est (malheureusement, ne pensez pas que les chercheurs font cela de gaité de coeur) indispensables. Les techniques citées dans cet article (culture cellulaires, puces à ADN,...) sont complémentaires de l’expérimentation animale mais ne la remplace pas. Elles s’inscrivent dans une liste d’outils d’investigation à la disposition des chercheurs pour travailler sur des organismes entiers.
-
N’importe quoi.
Lorsque la réaction à étudier est celle d’un organe (ex : restitution de fonction par greffe cellulaire) ou pire d’un organisme dans son entier (ex : métastases et angiogénèse), les méthodes citées ne sont d’aucune utilité.
-
Je suis d’accord. Il est important de remarquer que cet article a été écrit par une militante dans des associations de défense des animaux, ce qui peut remettre en question son objectivité...
-
cela n’a rien à voir désolé
-
Oui, j’ai bien vu que vous (jako) aviez, malgré votre engagement, un discours réfléchi. Je ne voulais pas faire de généralité : je pensais uniquement à l’auteur de l’article, dans le cadre de cet article. J’ai moi-même eu plusieurs animaux chez moi depuis longtemps, et je comprends l’indignation que l’on peut avoir à l’idée de les faire souffrir.
-
Euuuuh le « n’importe quoi » c’est pour moi ou pour l’article ? Oo Sinon effectivement, une technique donnée permet de répondre à certaines questions scientifiques spécifiques. Je tiens juste a faire remarquer que contrairement à ce que sous entend cet article, l’étude sur un organisme entier est indispensable à un moment ou à un autre.
-
C’est pour l’article. Sinon ça aurait été une réponse à votre commentaire.
-
Autant pour moi. Je ne suis pas encore bien familier du site. Mes excuses. :)
-
Cet article est idiot. je le résume en une phrase :
« l’expérimentation animale, c’est mal et ça n’existe que pour de mauvaises raisons ».
Non pas que l’expérimentation animale soit souhaitable, mais cette analyse ne vaut pas un clou.
Bien sur que l’expérimentation animal est un mauvais filtre, un procédé qui, parfois, laisse passer des produits dangereux ou recale à tort des produits. Mais ça reste un filtre sans équivalent et utile.
Moralement, la compassion sans limite est mortelle (impossible de manger quoi que se soit), donc il faut mettre une limite quelque part. Pourquoi ne pas accepter la limite humain / animal ? qu’est-ce qu’on gagne, éthiquement, à reculer la limite au niveau de l’amas de cellule, ou même de la cellule, ou encore à déplacer le problème vers les végétaux ou les bactéries ? qu’est-ce qu’on gagne, qu’est ce que les animaux concernés gagnent, si on arrête l’élevage d’animaux destinés seulement à souffrir pour nous (autrement dit : une vie inexistante, virtuelle, est-elle préférable à une vie de souffrance ) ? Ca, il va falloir me l’expliquer...
-
Bonjour à vous toutes et à vous tous, Admetions, que la recherche (sur le cancer, entre-autres) ne puisse vraiment se passer de l’expérimentation sur animal... Mais alors, depuis que la médecine, ses chercheurs combattent cette maladie, ou plus précisément ses multiples et inombrables formes sur les animaux, à côté des pathologies que subissent les patients... Mais le « Scmilblick » n’a franchement pas avancé depuis tant et tant d’années.... Ou alors la maladie évolue encore plus vite, en multipliant ses formes, et ses frappes.... Il semble apparaitre de plus en plus de cancers pour ne parler que de ces maladies là, on intensifie la Recherche avec des animaux, on compare les protocoles et on les applique sur les patients... Mais à mon avis, les seules avancées ne peuvent être basées que sur les seules études apliquées aux patients humains... Il est évident que l’animal ne peut pas être un modèle pour l’homme... Par contre des intérêts commerciaux et politiques pèsent réellement sur les recherches. Entre-autres avec les laboratoires pharmaceutiques... Pourquoi tant d’opacité ? concernant le nombre et les méthodes employées sur les animaux, particulièrement en France ? J’ai mon idée, que comme l’expérimentation animale est si bien ancrée dans nos moeurs scientifiques, elle en est devenue une « tradition » dont ne voudrait pas se passer. Et puis, j’imagine que les expérimentations sur l’animal sont le principal point d’appui des publications dont aucun chercheur ne saurait se passer pour assoir sa carrière, s’assurer des financements, être reconnu par ses pairs en France et dans le Monde (eh oui les congrès), à commencer pour obtenir son doctorat.... Des vie animales sciemment sacrifiées (au nom de la Science) pour quelques kilos de papier reliés en cahiers, et quelques titres honorifiques en plus pour faire plus chic.
-
« Il est évident que l’animal ne peut pas être un modèle pour l’homme »
Vous vous trompez ! Vous pensez que les chercheurs avancent dans le vide, que les méthodes qu’ils utilisent depuis des décennies ne sont pas justifiées ? C’est absurde... Utiliser le mot « tradition » en parlant des personnes les plus impliquées dans le progrès...
La souris et l’homme présentent 90% de similitudes génétiques, et ainsi énormément de résultats obtenus chez la souris apportent des informations sur l’homme. J’ai l’impression que vous voyez le chercheur comme un croisement entre un savant fou et aveugle, et un business-man sans scrupule ni morale... C’est que vous connaissez bien mal le monde de la science.
-
Beaucoup de choses se mélangent dans votre commentaire. Les études sur l’humain font justement suite aux études sur les animaux. Sans expérimentation animale, pas d’étude humaine.
Que des intérêts politiques et commerciaux pèsent sur la recherche c’est évident et c’est souvent à déplorer mais j’avoue ne pas bien saisir le rapport avec l’expérimentation animale.
Je ne pense pas que l’expérimentation animale soit une « tradition scientifique dont on ne veut pas se passer » mais que c’est plutôt un mal nécéssaire. On ne PEUT PAS s’en passer. Je connais bon nombre de chercheurs qui s’en passeraient volontiers s’ils avaient le choix. Ce ne sont pas les sadiques que vous semblez avoir en tête.
De plus, l’expérimentation animale au même titre que le reste des méthodes et techniques scientifiques de laboratoire contribue a la publication de résultats, ce qui permet aux chercheurs du monde entier d’avoir accès à la production scientifique de leur pairs et ainsi progresser. Ces kilos de papier sont inestimables pour leur contenu.
Enfin, je peux vous confirmer que le doctorat n’a rien d’honorifique (excepté le titre Honoris Causa décerné exceptionellement) mais est un passage obligé pour accéder au métier de chercheur.
-
bonsoir je suis défenseur des animaux en général mais pas forcené. Votre commentaire me parait frappé de bon sens et en ce qui concerne l’expérimentation médicale pour sauver l’homme je laisse la parole à des gens comme vous, concernés par le problème. Par contre il faut (drait...) réussir à faire l’inventaire des tests divers qui sont inutiles (en dehors du médical ) cosmétique, automobile , jouets etc... et s’occuper également du problème de la fourrure cordialement
-
Cet article est intéressant, il soulève un vrai questionnement de fond . Les animaux ,ètres vivants sensibles ne doivent pas servir pour les recherches cosmétologiques , ce qui semble une évidence .La question médicale est complexe, les vétérinaires sont au carrefour de ces questions lancinantes et ces recherches sont assez effroyables par ce qu’elles font subir à ces ètres . J’espère que des réponses véritables,authentiques verrons le jour trés rapidement .
-
J’aime bien les défenseurs des animaux. J’avoue que moi même... Je suis contre la corrida.
Mais bon. Il faut regarder la vérité en face.
Il y a un choix à faire, entre la souffrance inutile (la corrida) et la souffrance maitrisée (je sais, ça a l’air idiot, mais pourtant, je vous assure, on en fait un max avec les vétérinaires).
Je vais prendre un exemple. Les pneumonies. Vous croyez que juger de l’efficacité sur des microbes en culture des antibiotiques c’est suffisant ?
NON.
Il faut que les antibiotiques pénètrent dans le poumon.
Vous pensez que les propriétés physico-chimiques des antibiotiques sont suffisantes pour prédire ce devenir ?
NON.
Il y a >200 types de cellules dans le poumon ...chacune ayant sa réponse propre...
Et ainsi de suite...
Malheureusement.
-
vi jojo je te suis toujours pour le principal, il faut différencier le necessaire et le futile comme les danseuses en tutu face à des betes formidables qui en savent bien plus que lui..... allez bouzinnes !
-
La souffrance animale ne doit jamais être pour le plaisir. Elle existe certainent, mais on fait de notre mieux, même si on n’est pas certain de la maitriser. Mais l’intention compte.
SURTOUT l’intention.
-
L’enfer est pavé de bonnes intentions...
-
Dans ce cas particulier l’« enfer » est l’augmentation de l’espérance de vie de l’être humain.
On peut voir ça comme ça.
-
Déduction trop rapide de votre part.. (cela dit, j’ai été trop rapide moi aussi, en répondant à l’article lui même, article que je trouve, au passage, très pertinent).
En ce qui concerne l’espérance de vie humaine je n’ai rien contre. Mais il n’est pas d’actualité de supprimer l’expérimentation animale. Ce que je voulais dire, c’est que l’intention compte assez peu en général et à mon sens (sauf lorsqu’on veut se faire pardonner d’une personne qu’on a pu faire souffrir par erreur par ex). Sinon l’intention, elle change quoi ? elle ne soulage pas les animaux torturés dans les labos. Quand des tortures sont inutiles (ce que l’article met en avant), et qu’on les fait subir néanmoins, non dans le but premier de faire mal, mais par négligence, par indifférence, parce qu’on n’a pas envie de s’investir (ou d’investir de l’argent) ou de se poser la question de comment faire autrement, est-on moins efficace à faire mal ?
Il me semble que pour réussir à minimiser la souffrance des cobayes, il faudrait peut-être arrêter de faire porter le débat sur l’utilité ou non de l’expérimentation animale. On a tous les moyens de réduire très largement les souffrances animales, tout en préservant la recherche pour la santé, c’est autour des limites qu’il y a je crois le seul débat. Et pour l’instant, vu comment sont encore considérés les animaux, les limites peuvent être repoussées bien loin sans risque pour le progrès de la santé humaine..
-
Ce n’est pas 100 millions mais presque un milliard d’animaux qui meurent dans les labos chaque année !!!
VIVISECTION = ABOLITION !!!
-
D’après quelle source s’il vous plaît ?
-
A vrai dire si on compte les insectes, et les multiples générations qu’on fait vivre, se reproduire, et mourir de mort naturelle dans les labos, ce chiffre de 1 milliard est pas si étonnant... il y a des labos qui bossent sur les comportements des insectes sociaux, c’est à dire avec des fourmilières et des termitières par exemple dans des boîtes. Vous vous rendez compte combien de fourmis meurent par jour dans une fourmilière normale ? Annoncer le nombre de morts dans les labos en hurlant contre la vivisection a autant de sens que de donner les chiffres de la mortalité en France en hurlant contre les crimes crapuleux.
-
Va t-on bientôt inclure dans le décompte les bactéries, levures, cellules en culture ? Non parceque à ce moment là on peut compter en centaines de milliards... par jour !
-
« Aujourd’hui, de plus en plus d’experts scientifiques (Antidote Europe, Equivita, EMP, PCRM...) mettent en doute l’efficacité de cette méthode. La fiabilité des tests est remise en question, car les résultats diffèrent trop d’une espèce à une autre, et peuvent encore moins être transposés au modèle humain. »
Hop, un peu de désinformation... ce n’est pas parce que c’est organismes critiquent l’applicabilité et la vitesse à laquelle les labos pharmaceutiques passent des tests sur les animaux, insuffisants en soit, à la commercialisation qu’ils nient que ces tests sont fiables.
Merci à jako de présenter le point de vue des défenseurs des animaux sans insultes et en admettant la malheureuse nécessité (et le besoin de réduire au maximum ces pratiques).
Je note enfin que l’auteur de l’article ignore les génocides de lignées entières de drosophiles et de certains vers se reproduisant rapidement. Ou le prix d’une puce à ADN comparé à l’élevage d’une portée de souris blanches.
Epidémiologie pour les maladies « émergentes » ?
Culture pour les études d’organes ?
Modélisation des systèmes biologiques et de toutes les intéractions (tiens je vais en parler à un pote bio-informaticien pour voir combien de temps il va mettre pour s’arrêter de rire) ?
Un peu de sérieux tout de même.
-
Je suis contre l’expérimentation sur des animaux, surtout en ce qui concerne la cosmétologie (ce n’est absolument pas vital pour l’homme / la femme). Que ceux qui utilisent ces produits (et j’en fait partie) prennent leurs responsabilités et « devraient » les utiliser à leurs risques. D’autre part, pour ce qui concerne le domaine médical, je suis également pour l’utilisation de méthodes alternatives. Pour ce qui est des tests finaux, pourquoi ne pas les faire sur des condamnés à mort, au moins leur peine servirait à quelque chose (je suis pour la peine de mort pour les criminels).
-
Outre votre position sur l’utilisation des condamnés à mort (passons sur la position sur la peine de mort en adéquation avec la défense des pauvres bestioles), qui est déjà à vomir, vous montrez que vous ne comprennez pas le nombre de facteurs nécessaires pour tester scientifiquement quelque chose de nos jours... il ne s’agit pas de faire une paire de tests sur certains individus et emballé c’est pesé !
Bon sang, c’est tellement loin l’histoire de la Thalidomide pour qu’on puisse se permettre de ne procéder qu’à des tests partiels ? Il est déjà honteux que des firmes arrivent encore à faire vendre des produits insuffisammment testés, pour lesquels pourtant on a sacrifié parfois des centaines de cobayes !
A moins de vouloir condamner des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes à mort, voila au moins une raison pour ne pas le faire.
Autre chose ? ben pour tester les effets sur des produits sur les femmes en période de grossesse, on insemine artificiellement les condamnées à mort ? et on les garde le temps qu’elles servent ?
Encore ? Comment faire des études sur les faibles concentrations à long terme ? On les garde des années en les faisant se reproduire entre eux, dans des centres coupés de tout, avec des plafonds en verre pour que les scientifiques regardent ces sous-hommes déchus et leur infâme progéniture subir les effets secondaires de leurs études ?
-
tu peut etre pour la peinde de mort mais meme un condamné a mort a des droits.
Les droits de l’homme s’appliquent aussi aux condannés
-
oui et heureusement....
-
Immaginons que la peine de mort soit encore actuelle en France, on serait pas sortis de l’ auberge ,avec des Juges si humains et talentueux qui se trompent et envoient un handicapé en zonzon pour trois ans,alors que matériellement cet handicapé ne PEUT pas être concerné par ce qu’ on lui reproche, que dirait-on du condamné à mort par erreur ,sur lequel en plus du destin s’acharnant sur lui, on essaie des produits de toutes sortes,
On pourrait aussi les mettre dans les voitures qui vont dans les murs pour essayer leur résistance à la douleur,
-
Tout le monde ici semble relativement d’accord au moins sur une chose, c’est qu’il est important de minimiser autant que possible les souffrances INUTILES des animaux de laboratoire (voire en général). Alors cela induit chez moi cette question : qui ici fait concrètement quelque chose pour contribuer à cette diminution ? Et comment ?
-
bonsoir, il faudrait déja avoir un inventaire détaillé des pratiques excessives sur les animaux (pratiques réelles) pour se positionner, il n’y a pas d’orgnanisme capable de cela aujourd’hui, malheureusement
-
il y a des tas d’associations (dont celles citées par l’auteur à la fin de son article) qui fournissent tous les renseignements nécessaires pour connaitre ces pratiques. Et si l’on n’a pas envie d’aller chercher trop loin, elles proposent également des listes de produits d’entretien, des cosmétiques,.. vendus par des entreprises qui ne pratiquent aucun tests animals, ni ne se fournissent chez d’autres qui en pratiquent.
-
oui je sais mais y a t’il un commité officiel impartial que fasse cela ? car pour la fourrure cela existe pas (je parle pas de la nourriture en asie....)
-
Je ne comprend pas la question concernant la fourrure, vous voudriez acheter de la fourrure, mais avec une certification officielle que les animaux écorché l’ait été sans douleur, ou qq chose du genre ?
Concernant les cosmétiques, je ne connais pas d’organisme « officiel » (c’est à dire d’état je suppose), mais j’aurais bien moins confiance en un tel organisme, qu’en des responsables d’associations, motivés par la compassion que leur inspire les horreurs inutiles subies par les animaux.
Bref, ma question est toujours posée.. J’espère un echo.. qui sait..
-
Bonjour à toutes et à tous, Voilà quelques pistes de réflexion supplémentaires. Bon d’accord c’est un peu long ...
Hier, lorsque les mouvements partisans de la fin de l’expérimentation animale (associations, comités scientifiques ...) ont porté leurs idées sur la place publique, l’expérimentation animale était considérée comme incontournable dans le domaine de la toxicité des produits cosmétiques, chimiques et de celle des médicaments par exemple.
Aujourd’hui, il existe deux avancées majeures en Europe sur ce thème :
- « D’ici mars 2009, les fabricants de cosmétiques ne pourront plus utiliser d’animaux pour tester un quelconque aspect de leurs procédés de fabrication, même s’il n’existe pas de méthode de substitution. À compter de cette même date, la commercialisation des produits dont des ingrédients ont été testés sur des animaux sera interdite dans l’UE. La seule exception concernera certains essais toxicologiques - qui seront eux-mêmes bannis quatre ans plus tard. » http://europa.eu.int/comm/enterprise/library/enterprise-europe/issue20/articles/fr/topic4_fr.htm
- création par l’Union Européenne de l’ECVAM (European Center for the Validation of Alternative Methods) : « Le comité consultatif scientifique du Centre européen pour la validation de méthodes alternatives (CEVMA) a approuvé le 21 mars 2006 six nouvelles méthodes qui réduiront la nécessité de tester certains médicaments et produits chimiques sur des animaux. Celles-ci permettent, à partir de cultures cellulaires et non plus d’animaux, de déterminer la toxicité des médicaments anticancéreux et de détecter les médicaments contaminés. » Communiqué de presse Commission européenne n° 108 du 21.03.2006 http://europa.eu.int/luxembourg/services/medias/compresse_fr.htm
Demain, d’autres méthodes seront mises au point pour être appliquées aux autres domaines qui utilisent l’expérimentation animale et y mettre fin.
>>> « Je ne pense pas que l’expérimentation animale soit une »tradition scientifique dont on ne veut pas se passer« mais que c’est plutôt un mal nécéssaire. »
S’il s’agissait d’un mal nécessaire, il n’aurait pas existé d’alternatives aux tests de toxicité. Or c’est bien le cas.
>>> « - Hop, un peu de désinformation... ce n’est pas parce que c’est organismes critiquent l’applicabilité et la vitesse à laquelle les labos pharmaceutiques passent des tests sur les animaux, insuffisants en soit, à la commercialisation qu’ils nient que ces tests sont fiables. »
Quelles sont vos sources pour avancer que ces organismes ne nient pas que les tests soient fiables ? Voyez plutôt ici :
http://www.antidote-europe.org/pourquoi_antidote_fr.htm
ou encore : http://www.curedisease.net/
>>> « La souris et l’homme présentent 90% de similitudes génétiques, et ainsi énormément de résultats obtenus chez la souris apportent des informations sur l’homme. »
Le nombre de gènes communs à l’animal et à l’homme n’est pas le seul critère sur lequel repose la sélection. Dans le cas de la souris, sa durée de vie est de 2 ans, son prix d’achat est bon marché ; elle se reproduit en grand nombre et la plupart des laboratoires possèdent leur propre élevage. Ethiquement, elle pose moins de problème que le chien. C’est aussi un choix pratique et économique. Souris et homme = 90% de similitudes génétiques. En 2002, 5 459 729 sacrifiés. Primate et homme = 99% de similitudes génétiques. En 2002, 10 362 singes sacrifiés. ... Elle partage bien 90% gènes communs avec l’homme, mais on guérit le cancer chez la souris et pas celui de l’homme ...
>>> « Lorsque la réaction à étudier est celle d’un organe (ex : restitution de fonction par greffe cellulaire) ou pire d’un organisme dans son entier (ex : métastases et angiogénèse), les méthodes citées ne sont d’aucune utilité. »
Les chercheurs ont beaucoup de difficultés à recréer les métastases chez la souris que ce soit par le biais d’injections de substances cancérigènes, des xénogreffes ou mutations d’oncogènes. Les tumeurs se développent aussi plus rapidement que chez l’homme et peuvent régresser aussi spontanément.
>>> « Je ne connais pas les méthodes appliquées dans l’industrie cosmétique, mais pour ce qui est de la recherche (et notamment sur le cancer puisque c’est mon domaine) c’est (malheureusement, ne pensez pas que les chercheurs font cela de gaité de coeur) indispensables. Les techniques citées dans cet article (culture cellulaires, puces à ADN,...) sont complémentaires de l’expérimentation animale mais ne la remplace pas. Elles s’inscrivent dans une liste d’outils d’investigation à la disposition des chercheurs pour travailler sur des organismes entiers. »
Prenons le cas du cancer. Aujourd’hui on sait qu’environ 10% des cancers est d’origine génétique et que 90 % est dû à notre mode de vie (alcool, tabac, sédentarité), notre alimentation (pas assez de produits végétaux, trop de produits d’origine animal ...), aux polluants environnementaux (produits chimiques, amiante, pesticides ...). Environ 90% des cancers pourraient être évités si nous décidions de nous comporter de manière responsable. En France existe-t-il suffisamment de campagnes de prévention et d’information ? Quel pourcentage de l’argent de la recherche contre le cancer (gouvernement, Union Européenne, associations caritatives, contribuables ...) est alloué à ces campagnes ? Qui gagnerait et qui perdrait à l’amélioration de la santé ? Les gouvernements avec les taxes sur la cigarette et l’alcool ? Les multinationales de l’industrie pharmaceutique et leurs milliards de bénéfices ? http://www.monde-diplomatique.fr/2002/02/DEMENET/16129
>>> « Bien sur que l’expérimentation animal est un mauvais filtre, un procédé qui, parfois, laisse passer des produits dangereux ou recale à tort des produits. Mais ça reste un filtre sans équivalent et utile. »
Parfois ??? « Les effets secondaires des médicaments sont la 4e source de mort humaine dans les pays développés »
>>> "Les pneumonies. Vous croyez que juger de l’efficacité sur des microbes en culture des antibiotiques c’est suffisant ? NON. Il faut que les antibiotiques pénètrent dans le poumon. Vous pensez que les propriétés physico-chimiques des antibiotiques sont suffisantes pour prédire ce devenir ? NON. Il y a >200 types de cellules dans le poumon ...chacune ayant sa réponse propre... Et ainsi de suite..."
Pourquoi le modèle animal n’est pas transposable à l’homme ?
http://www.antidote-europe.org/pourquoi_animal_fr.htm
********************************* L’« expérimentation animale » dispense-t-elle de tester les humains ?
http://www.stopvivisection.info/article.php3?id_article=129
http://www.stopvivisection.info/article.php3?id_article=130
********************************** Les animaux souffrent-ils ?
Voilà les recommandations du Dr. Nicole ZSÜRGER / IPMC, CNRS » Dans le but de réduire au minimum tous les facteurs de stress et d’inconfort, il faut :
- familiariser l’animal avec la présence et le contact de l’homme en accordant suffisament de temps aux étapes de change et de soin. En habituant l’animal à être manipulé avec bienveillance, on limitera ainsi la sensation de peur au moment de l’expérimentation.
- familiariser l’expérimentateur avec l’animal ! Une contention correctement effectuée réduira considérablement le temps d’expérience et l’inconfort de l’animal, un geste correctement réalisé ne sera pas à reproduire.
- réduire au minimum la douleur :
- lorsque la douleur n’est pas le sujet d’étude, en utilisant des analgésiques (aspirine, AINS, morphiniques). Au cours d’un acte chirurgical, ne pas oublier que l’anesthésie n’est pas nécessairement analgésiante, et que de toute façon la douleur sera présente au réveil de l’animal.
- lorsque la douleur est le sujet d’étude, en choisissant des protocoles d’évitement plutôt que des protocoles provoquant une douleur persistante. »Méthodes d’euthanasie du CNRS : http://www.cnrs.fr/infoslabos/reglementation/euthanasie.htm
Et la réalité en photos :
- http://www.artezia.net/animaux/vivisection/vivisection.htmen vidéo :
- http://www.petatv.com/tvpopup/Prefs.asp?video=covance_main&feat=covance_mainVous avez dit « cas isolés » ?
-
je vous remercie de toutes ces informations. C’est implacable. jacques
-
l’impératrice nue, hans ruesch..... à lire d’urgence.
-
POur résumer, il suffit de garder à l’esprit le fait que :
- le cancer fait vivre plus de personnes qu’il n’en fait crever- l’industrie pharmaceutique est le première industrie au monde (c’est en conséquence une gageure d’essayer de se représenter son monstrueux impact tentaculaire)
- s’il était nécessaire que les produits fussent testés fiablement et donc inoffensifs (à défaut d’être utiles) avant mise sur le marché, il n’y aurait quasiment plus un seul produit sur le marché (il n’existe pas une seul médicament sans effets secondaires par ex.)
- les effets néfastes des médicaments sont encore plus délétères donc rentables que les symptômes traités eux-mêmes
-
(et les Français ne sont pas prêts à remettre en question leurs petites habitudes alimentaires, hygiénistes et sanitaires - ou plutôt anti-sanitaires)
-
Pour commencer, je tiens à féliciter l’auteur de ce billet. C’est un parfait stéréotype de mal-information, particulièrement vicieuse, car destinée à des lecteurs ayant encore moins (est-ce possible ?) de sources et d’informations fiables et surtout OBJECTIVES, que l’auteur elle-meme. Passons, nul n’est prophète en son pays.
L’expérimentation animale dans les domaines des sciences de la vie et de la médecine en générale est indispensable et incontournable (et complémentaire des expériences invitro comme cultures cellulaires et puces à adn que vous citez). Ca n’est meme plus à discuter. Tous ces précieux modeles animaux dont nous dispons actuellement font avancer la recherche tous les jours et permettent aujourd’hui de disposer de remedes, cures, traitements, et modelisations incontournables. C’est grave a ceux ci que vous pouvez vacciner vos enfants, soulager une douleur, et vous voir proposer un traitement adequat en cas de maladies.
Il serait plus interessant de vous pencher sur le traitement de ces animaux de laboratoire. aujourd’hui et dans la plupart des institutions de recherche mondiales, les lignes de conduite et protocoles sont particulierement drastiques et l’éthique joue un role primordial. les souffrances sont évaluées, et réduites au maximum. Je vous passe les couts exhorbitants de maintien de ces animaux et je peux vous assurer qu’aucun laboratoire public ou privé ne peut se permettre de sacrifier des animaux pour le plaisir. Bien évidemment, et comme dans tous les autres domaines, il y a des dérives, qu’il faut controler.
Je pourrais pousser le raisonmment a l’extreme, et m’insurger devant le peu de consideration que vous portez aux plantes, elles aussi soumises à dure épreuve dans plusieurs labo et industries. ce sont des etre vivants aussi. ne parlons meme pas des milliards de mouches, poissons, ou vers, dont on fait usage en biologie.
Vous ne proposez aucune solution de rechange pertinente, et la raison est bien simple : il n’y en a pas. C’est à déplorer, mais les progres de la medecine ont un prix. Et l’Etat, les sociétés savantes, les organisations de malade, les associations de patients et de lutte contre les maladies l’ont bien compris, et continuent (et continueront) à financer de telles recherches, car indispensable.
Je vous invite également à citer vos sources concernant les pourcentages sur le cancer. Si une proportion de cancer à des raisons uniquement génétiques, tous les autres types de cancers font aussi appels a des prédispositions génétiques. plutot que de vous atteler à défendre une cause perdue, jetez votre dévolu contre les téléphones portables, le tabac, l’amiante et faites un geste pour la société. ne soyez pas rétrograde, et n’allez pas contre la science.
enfin, pour achever ces petits paragraphes, sachez que les chercheurs et étudiants-chercheurs responsables des expérimentations animales, ne sont ni des bourreaux, ni des machines. Ce sont des gens sensés, sensibles, et qui ne font pas appels a des recherches animales pour leur simple satisfaction personnelle. Il s’agit de faire avancer la science, tout en étant éthique.
-
Et si vous citiez les votre de sources, pour affirmer que « les chercheurs et les étudiants-chercheurs responsables des expérimentations animales, ne sont ni des bourreaux, ni des machines » mais « des gens sensés, sensibles.. » ? Vous en connaissez donc la plupart ? Une étude a été menée à ce sujet ?? Ce qui est probable, c’est qu’en général, ils font leur boulot en étant globalement indifférents au sort des animaux qu’ils font souffrir.. C’est probable parce que c’est le cas de la majorité des gens que je vois autour de moi, que j’entend, ou que je lis, depuis des années (des gens souvent très bien par ailleurs, ça n’empêche pas). J’ai aussi eu l’occasion de visiter l’étage d’une fac de médecine, et mes observations n’ont pas été démenties, ils sont comme les autres les chercheurs, c’est pas vraiment leur pb les souffrances animales.. un peu oui, des fois, m’enfin on va pas non plus se casser trop la tête pour ça, après tout, il ne s’agit que d’animaux, et il y a tant de bienfaits pour l’homme.. Comme vous dites ! vous et tant d’autres..
Et quelles sont donc vos sources pour affirmer de la réelle efficacité des tests sur les animaux ? des sources qui sont si évidentes qu’elles « ne sont même pas à discuter » ? Il me semble que la meilleure des source à ce sujet, est la réalité des prises de décision citées (que vous pourrez vérifier sur des sites juridiques officiels), car sérieusement, vous pensez que les gouvernants se préoccupent tant du sort des animaux, ou bien que la pression des associations représente un lobby d’une telle ampleur, que ceux qui décident aient finalement choisi de limiter les expérimentations animales ? Ca ne semble pas sérieux... Pas besoin de connaître nos gouvernants, regardez autour de vous, regardez EN vous.. Vous avez envie vous de faire un effort pour éviter que des petites bestioles qui n’ont rien demandé à personne cessent d’être torturées, ne serait-ce que pour la part totalement inutile ??
Alors bon.. en attendant de découvrir par quelles sources très solides et officielles vous prétendez démontrer la non-crédibilité de ce qui a été écrit dans l’article, je vais pour ma part vous donner mon avis concernant les plantes et les insectes. Malheureusement, le monde dans lequel nous devons vivre est un monde rempli de souffrances et d’horreurs, qui sont subies par des humains (on n’en doute pas), par des animaux (on n’en doute globalement plus), et qui sont subies EVENTUELLEMENT par les insectes et les plantes. Ces deux derniers ont été analysés et on sait qu’ils sont sensibles, mais on ne sait pas s’ils souffrent. S’ils souffrent, j’espère qu’un jour on n’en sera à se demander si on ne devrait pas y faire plus attention, et auquel cas, comment on pourrait faire, mais en attendant de le savoir, faisons ce pour quoi nous avons des certitudes, et des moyens ! Et, à la différence de ce que vous avez dit (vous n’avez peut-être pas bien lu avant de répondre), des moyens, des « solutions de rechange », il y en a. Et elles sont en passe (du moins dans nos contrées) d’être mises en œuvre. C’est déjà ça..
-
A mes yeux cet article se décrédibilise lui même car ouvertement partisan et fait montre d’une certaine ignorance des techniques de laboratoire. L’auteur propose l’exemple des puces à ADN comme exemple de technique alternative aux modèles animaux, cela montre bien qu’elle ne sait manifestement pas de quoi elle parle (cf mes précédents commentaires)
Par ailleurs j’ai consulté quelques unes des sources citées par l’auteur dans l’article et dans son commentaire (pas toute par manque de temps et j’en suis désolé). La plupart débitent un propos partisan, subjectif et comportant d’un point de vue scientifique de nombreuses erreurs, contresens et simplifications.
Les modèles animaux ont leurs limites et il est vrai que certains produits fonctionnant sur des souris ne fonctionneront pas chez l’Homme et vice-versa. Néanmoins ils constituent les plus proches modèles que nous ayons des maladies humaines et sont à ce titre précieux et irremplaçables. A moins évidemment d’expérimenter sur l’Homme comme une précédente personne à eu, à ma grande stupéfaction, l’indécence de proposer.
-
AU MOINS une part de la souffrance subie par les animaux dans les laboratoires ne sert pas la préservation de notre santé, sommes nous d’accord ?
Si c’est oui, alors je ne comprends pas vos attaques, sur un cas particulier d’expérimentation animale qui serait éventuellement utile, cas particulier où l’auteur aurait été imprécise, et ce genre de remarques.. Craignez-vous qu’un jour les opposants à l’expérimentation animale « confisquent » les cobayes, et que la santé humaine soit mise en péril ? Il ne semble pourtant pas que ce soit un risque, s’il y a un risque aujourd’hui, c’est seulement pour les animaux torturés dont les douleurs et les angoisses ne pèsent pas lourd face à notre confort et nos habitudes de pensée.
Si c’est non, ou bien si vous n’en savez rien finalement, mais que vous choisissez de vous opposer néanmoins, en adoptant l’attitude partisane inverse de celle que vous reprochez à l’auteur et à ses sources, alors je me demande de quelle crédibilité vous pensez disposer vous même, en affirmant que les chercheurs ne torturent pas de gaîté de cœur [mais faute de pouvoir faire autrement] ?
Dans tous les cas d’ailleurs, qu’on torture avec plaisir, dans l’indifférence, ou en croyant bien faire, ça ne change pas grand chose pour les victimes.. et si l’on a la moindre compassion pour les horreurs qu’elles endurent, qu’elles endurent pour nous préserver, ou pour rien du tout, on devrait plutôt chercher, à l’occasion des débats ou dans les autres situations, la meilleure façon de les limiter, non ?
-
Fils de chasseur, j’exagère à peine en disant que je suis né avec un chien dans mon berceau. J’ai pratiquement toujours eu des chiens et, lorsque j’en ai été privé parce que je n’avais pas la possibilitlé d’en posséder un, ça m’a manqué au-delà de toute expression.
C’est dire si je suis particulièrement sensible à la question de l’expérimentation animale, avec une pensée toute particulière pour les sympathiquissimes beagles... Malgré cela, je ne peux souscrire à votre combat.
C’est votre parole contre celle des défenseurs de l’expérimentation et, pour moi, les industriels de la chimie ne sont pas suspects du seul fait qu’ils gagnent beaucoup d’argent avec leurs puissantes multinationales. Ce n’est pas parce qu’on la joue David contre Goliath que David a forcément raison et Goliath obligatoirement tort.
Je pense que c’est le talon d’Achille de votre combat, qui séduit d’abord les tenants du plus étroit des manichéismes doctrinaux. Votre cause est peut-être juste, mais elle est partagée par trop de gens infréquentables : rouges, bruns et rouges-bruns, entre autres.
-
« L’« expérimentation animale » dispense-t-elle de tester les humains ? »
Non mais c’est un préalable de recherche d’inocuité, parfois incomplet mais de toutes façons indispensable.
Sinon, je propose que la ligue contre la vivisection fournisse un panel de volontaires humains pour tester les nouvelles molécules. Ou les nouveaux biomatériaux.
Ou alors on arrête tout. C’est celà votre but ?
-
a Yo : je suis etudiant en these, et je travaille actuellement sur des modeles de souris immunodeficientes, modele de choix pour l etude des leucemies et transplantations de moelles osseuses.
Premierement, mes attaques ne sont pas dirigees contre l’auteur mais plutot contre son manque d’information et surtout l’absence totale de pertinence et de diversification des sources d’information. tout est partisan et parfois meme errone, et comme a chaque fois, on regarde avec des oeilleres.
Deuxiemement, il y a une difference non negligeable entre experimentation et torture. cette assimilation que vous faites et qui est manifestement votre credo vous dessert et vous decribilise totalement, ce qui n’aide deja pas vu votre faible argumentaire.
Enfin, la medecine actuelle ne serait pas sans ces experimentations animales. je vous invite a consulter des ouvrages de vulgarisation sur le cancer, les leucemies, la pharmacologie. Une vision plus technique mais neanmoins denuee de toute subjectivite vous sera fournie par http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=PubMed il s’agit d’une base de donne d’articles de recherche fondamentaux sur lesquels se basent toute la medecine actuelle. vous y verrez que l’utilisation des animaux de laboratoires est indispensable.
Pour achever ma particpation a ce debat qui finalement n’est est pas un, je me contenterai de vous interroger de la maniere suivante : etes vous prets a laisser mourrir vos enfants de leucemies sous pretexte que des souris ont ete utilisees pour trouver un traitement adequat ? etes vous pret a mettre au placard tous ces antidouleurs, antibiotiques, vaccins, medicaments qui vous soulagent, evite l’aggravation de votre cas, vous permettent de vivre plus longtemps et en meilleure sante ? J’ai deja une idee de la reponse, de meme que tous les gens senses lisant ce fil de discussion. en esperant que votre aveuglement, mauvaise foi, et manifestement manque de consideration envers vos consors ne prenne pas le dessus.
-
A Scipion :
« c’est votre parole contre celle des défenseurs de l’expérimentation ... »
Je n’ai rien lu de la part des défenseurs de l’expérimentation qui soit en contradiction avec ce que j’ai dit. Pas plus sur ce forum, que dans les publications scientifiques. Qui parmi eux a dit qu’il n’y avait absolument aucun moyen de réduire les expérimentations ? Vous-même, vous considérez qu’il n’y a aucun abus dans ce domaine ? Qu’il ne faut même pas espérer s’organiser mieux, afin notamment de partager plus les informations entre scientifiques, et limiter les doublons ? I vous semble également que d’astreindre les fabricants de cosmétiques et de produits ménagers à utiliser des molécules dont on connaît l’innocuité au lieu de procéder à des recherches sans fin pour alimenter leur marketing, ce n’est absolument pas possible sans que l’homme soit tout à coup en danger ? Enfin, ne croyez-vous pas qu’au lieu de clamer que les méthodes de substitution ne sont pas suffisantes, et d’en rester là, il faudrait plutôt aider les initiatives scientifiques qui ont pour but de les rendre plus efficaces ? (voir en particulier en France, le programme REACH, soutenu par Claude Reiss, toxicologue moléculaire et président d’Antidote Europe). Donc non, ce n’est pas ma parole contre celle des scientifiques, car je doute que, scientifique ou pas, ou puisse m’accuser de démagogie, ou de mauvaise foi, lorsque que je prétends que réduire la souffrance animale est à la portée de tous, et que si véritablement on souhaitait la réduire dans l’avenir bien plus encore, on soutiendrait les démarches qui vont dans ce sens plutôt que de seulement les critiquer (c’est à dire d’une façon qui n’a rien de constructif).
« Ce n’est pas parce qu’on la joue David contre Goliath que David a forcément raison ... »
C’est tout à fait juste, ça ne prouve strictement rien, sauf le fait que le combat est inéquitable. Néanmoins, tant que les moutons humains préfèreront s’abriter derrière Goliath, et que David restera le moins soutenu, il y a peu de chances que la légende se réalise.. Et pour passer de la bible à la mythologie, c’est donc effectivement le talon d’Achille de ce combat, et je comprends que vous ne souhaitez pas y souscrire, votre place de l’autre coté est bien plus confortable.
A Seb :
Vous parlez de mon « manque d’information [..] l’absence de pertinence et de diversification des sources d’information ». Je vous prie de m’excuser, mais il me semble que vous me servez un discours convenu, adressé à quelqu’un d’autre. Si je ne cite pas de revues scientifiques et que je ne fournis pas de « preuves » de ceci ou de cela, c’est parce que je n’avance rien qui le nécessite. Relisez mon précédent commentaire, vérifiez dans ma réponse ci-dessus à Scipion, je ne dis rien que de très banal (1. il y a des moyens simples et évidents de REDUIRE la souffrance des cobayes, 2. ça vaut le coup de soutenir les initiatives allant vers plus de réduction encore), que je peux vérifier par moi-même tous les jours (je ne mange ni viande ni poisson, utilise autant que possible des produits corporels et d’entretien naturels - bien meilleurs pour la santé et l’environnement au demeurant - garantissant autant que possible qu’aucun de leurs ingrédients n’ai été testé sur les animaux, etc. etc.), et je ne vois donc pas quel scientifique je devrais citer pour illustrer mes propos. Si j’utilise du savon de Marseille, au lieu de lessives qui ont abouti après expérimentation animale, quelles preuves faut-il que j’apporte de la réduction de la souffrance que cela induit ? Pouvez-vous m’expliquer ça ?
Vous critiquez mon discours « partisan ». En effet, je suis partisan d’éviter les gaspillages d’une manière générale, et plus particulièrement lorsque ce qu’on gaspille, c’est la souffrance des autres êtres. Je suis partisan d’une amélioration de la qualité de vie des animaux qui sont sous notre coupe dans la mesure du possible, et je ne vois pas en quoi le fait d’être partisan de cette cause me décrédibilise en quoi que ce soit ? Ceci alors que je n’avance rien d’extraordinaire, seulement des choses simples, que tout le monde sait vous y compris, mais auxquelles vous n’avez juste pas envie de penser...
Concernant mon « assimilation entre expérimentation et torture », voyez plutôt la première définition que me sort mon dictionnaire : - Torture : Souffrance physique intense infligée à quelqu’un - Il y aurait beaucoup à dire sur cette définition parmi d’autres possibles, mais je n’ai pas le temps de philosopher. Alors, outre le fait qu’on ne parle pas de « quelqu’un », mais seulement de « vulgaires » animaux, ils subissent bien des souffrances physiques intenses, et plus encore peut-être, des souffrances morales insupportables. Sur ce dernier point d’ailleurs, une étude scientifique très sérieuse (dont je retrouverai les références si cela vous intéresse) a abouti dernièrement et affirme que oui, les animaux aussi ressentent l’angoisse, la terreur, et ce genre de souffrances morales.. Je trouve pour ma part que par le seul fait d’exister, ce rapport scientifique en dit long sur l’état d’inconscience et d’absurdité de notre société.. Si aujourd’hui une étude scientifique est nécessaire pour faire valoir l’argument comme quoi des animaux, extraits de leur milieu naturel ou d’un milieu rassurant, souvent entassés, maintenus de force par des appareils, soumis aux douleurs provoquées par les substances qu’on leur injecte, etc. sont en état de souffrance non seulement physique, mais morale, c’est qu’on a totalement perdu le contact avec la réalité (!)
« la médecine actuelle ne serait pas sans ces expérimentations animales » : C’est possible, je n’ai pas dit le contraire. Mais ce n’est pas contradictoire avec mon propos.
« vous y verrez que l’utilisation des animaux de laboratoires est indispensable »
Si vous êtes prêt aujourd’hui, à affirmer la certitude qu’on ne peut se dispenser d’AUCUNE des expérimentations animales qui sont menées à l’heure actuelle, par quel que moyen que ce soit (meilleure organisation, utilisation de molécules connues dans les produits, ..), que ni dans le présent ni dans l’avenir il ne sera possible de remplacer la moindre des expériences sur un animal, par un test sur autre chose, alors très bien, je ne vous demanderai pas de justifier votre position par des études de chercheurs reconnus, et je vous laisserai croire en votre étrange idéologie. Si en revanche vous êtes prêts à admettre qu’il y a des moyens (pour dire lesquels c’est à débattre) pour réduire la souffrance des animaux de laboratoire en général, alors j’ai deux commentaires possibles. Soit vous savez qu’on peut améliorer les choses pour les animaux, mais vous y êtes totalement indifférent, auquel cas, je trouverai honnête de votre part de commencer par l’affirmer haut et fort. Soit vous le savez et y êtes sensible, auquel cas je ne peux que vous conseiller d’utiliser vos atouts personnels dans le sens de la réduction, et non dans le sens inverse.
« etes vous prets a laisser mourrir vos enfants de leucemies sous pretexte que des souris ont ete utilisees pour trouver un traitement adequat ? »
Vous posez les problèmes en manichéen, mais ce n’est pas blanc ou noir. On peut en utiliser plus ou moins de souris, on peut les traiter plus ou moins bien, sans tout remettre en cause. Et nous n’allons jamais nous trouver face à ce dilemme, soit sauver les humains, soit sacrifier les animaux. C’est au contraire en faisant la part des choses que nous irons peut-être vers l’amélioration..
Pour conclure je dirai que j’apprécierai vraiment, si vous avez des critiques à formuler concernant ce que j’ai écrit, que vous soyez plus précis dans vos accusations. Notamment, je veux bien essayer de voir dans quelle mesure je fais preuve de « mauvaise foi », de « manque de considération », etc.. mais vous ne me donnez aucun indice.. Alors, relisez mon commentaire en essayant de faire la part de choses vous aussi, et si vous restez persuadé que je m’aveugle, que je suis hypocrite, que je n’estime pas mon prochain, etc, ayez l’amabilité de me dire dans quelle phrases, et de quelle manière ? Merci d’avance
-
On ne pourra plus longtemps encore continuer de faire ce genre d’experimentations.
Est-ce que cela a permis de stoper les maladies ?
certains diront oui ..et d’autres sont venues ..comme pour vous narguer ...quand allez-vous le comprendre ?
-
Comprendre quoi, je vous prie ?
-
Au nom de ça on en serait encore à mourir en masse de la grippe ou de la variole.
-
comprendre quoi ? que de « nouvelles maladies » arrivent ? pour nous faire expier nos « fautes » liées aux expérimentations animales ? 0_o alors, là, on touche le fond...
-
Pourquoi vouloir encore détourner le débat, et faire croire qu’il y aurait à choisir entre la santé humaine et la souffrance animale ? Mais qu’est-ce que c’est que cette mauvaise foi rampante ?? Qu’est-ce qu’elle est sensée servir ?
Continuons à chercher pour la santé humaine, et limitons au maximum la souffrance des animaux.
Si vous vous foutez de la 2ème partie de la phrase, dites le haut et fort, au lieu de vous poser en défenseur d’une chose qui n’est pas en péril !
@Seb
Celui qui est déjà au fond n’a plus besoin d’aller le toucher.. Répondez donc aux arguments que j’ai déjà avancé à votre intention, au lieu de rebondir comme un ballon de baudruche sur une phrase mal construite, en guise de position.. Vous vous croyez intelligent ?
-
C’est plutôt vous qui me semblez de mauvaise foi en sous entendant que nous sommes des espèces de sadiques prenant plaisir à torturer les animaux. Il ne faut pas ensuite demander aux gens d’aborder les problèmes sans manichéisme !! Evidemment je suis pour limiter au maximum les souffrances des animaux ! J’attire votre attention sur nombre de commentaires dont le dernier auquel j’ai réagi qui semblent dénoncer les souffrance animales en insistant sur le fait que nous n’avons pas encore guéri « les maladies ». Dans ce cas là effectivement, on touche le fond !
-
Je n’ai parlé ni de sadisme, ni j’ai sous-entendu que vous preniez du plaisir à faire souffrir les animaux (l’article non plus). Mais bien sur, si vous me faites dire ce que je ne dis pas, c’est facile de me trouver de mauvaise foi. Dans mon dernier post j’ai seulement dit que ceux qui se fouttaient de cette souffrance, le précisent. Or être indifférent à une chose, et prendre du plaisir ce n’est pas du tout pareil. Alors comme vous le voyez sur ce point, je ne met pas tout le monde dans le même sac, et ne fais pas preuve de manichéisme.
En revanche je dis que ceux qui s’expriment ici remettent systématiquement l’accent sur les bienfaits de la recherche médicale, alors que ça n’a pas lieu d’être dans la mesure où cette recherche n’est DANS LES FAITS mise en cause par personne. La recherche ne risque rien ! Et si, comme vous le dites, vous êtes pour limiter la souffrance animale au maximum, parlez donc de cela, envisagez le, et donnez-nous peut-être même de nouvelles pistes dans ce sens, puisque vous êtes vous même de la partie (médicale)
Concernant le fait qu’on n’a pas encore gueri les maladies, je crois que c’est un tout autre débat. Avec plus de méthodes de substitution on n’aurait pas pour autant avancé plus vite (moins vous me direz), et ce n’est donc pas le pb. En revanche, parce que certain mettent ce fait en avant, de voir que vous prenez le temps d’y réagir, alors qu’au contraire vous n’en prenez pas pour construire des arguments qui pourrait aller dans le sens de la réduction de la souffrance animale, je suis naturellement tentée de croire que vous y êtes plutôt indifférent.
Dernière chose, j’ai répondu ici sur des aspects recherche médicale, mais il y a plein d’autres aspects. La part cosmétique et produits ménagers en particulier, et aussi, dans la partie recherche médicale, tout ce qu’on peut déjà faire (et ça commence bêtement par offrir un environnement moins angoissant et/ou des conditions de vie moins douloureuse, aux cobayes sur lesquels on teste). Il y a donc beaucoup à faire déjà, et à envisager/discuter, pour trouver les voies d’un peu plus d’humanité envers les animaux, et c’est bien plus important de faire ça que de pinailler sur des mots lancés un peu n’importe comment et éventuellement mal à propos..
-
Je trouve scandaleux l’utilisation d’animaux pour des produits dits « de confort » il est inutile pour les cosmétiques par exemple, d’en tuer des milliers chaque années, juste pour que les humains puissent se tartiner la gauffre. Il faut être raisonnable et cesser cette absurdité. Il existe des cosmétiques qui ne sont pas testés sur les animaux, je n’ai jamais lu quelque part qu’ils aient été susceptibles de créer des accidents
-
Les cosmétiques non testés sur les animaux sont d’autant moins susceptibles de faire des pbs, qu’ils sont généralement fait de produits naturels. En les utilisant (voir la liste proposée par One Voice), non seulement on fait un geste écolo, mais on évite aussi de se tartiner la figure de pétrole, et enfin, on promeut un confort non entaché de sang..
C’est à peu près pareil pour les produits d’entretien..
Mais bon, ce genre de réflexions est peut-être trop constructif, pas assez polémique, et finalement peu intéressant pour ceux qui sont venus avant tout vanter les mérites de l’expérimentation animale.. A voir...
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON