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Accueil du site > Actualités > Société > Enseignement : De la responsabilité parentale

Enseignement : De la responsabilité parentale

-"Et pour Madame, ce sera ?"

_ « Un onglet de bœuf à l'échalote... »

 _ « Bien Madame, et le degré de cuisson ? Saignant ? À point ? »

 _ « Bleu, s'il vous plaît »

 Je ne peux m'empêcher d'éprouver un haut-le-cœur à la pensée que, de cette pièce de bœuf, va sourdre, devant moi, un sang rouge vif sous la pression conjuguée de la fourchette et du couteau. Viandes blanches et poisson ont toujours eu, en effet, ma préférence...

 Je chasse bien vite cette pensée désagréable.

 _ « Et ta cousine Martine ? Lui as-tu... »

 Un braillement strident vient de me déchirer les tympans. Je ne dois pas être la seule victime : la plupart des convives qui devisaient dans l'ambiance feutrée du restaurant se retournent vers un gosse de 3-4 ans assis en compagnie de ses parents à la table d'à côté. Ceux-ci se regardent en esquissant une moue contrariée. Le gamin jette sa fourchette sur le sol. Un serveur se précipite, se baisse prestement pour la ramasser et s'en va en quérir une autre... que le môme rejette aussitôt !

 Le père et la mère semblent en prendre leur parti. Ils dissimulent leur gêne et leur passivité en entamant une conversation forcée sous les regards maintenant réprobateurs. Le marmot continue à pousser ses cris dans l'indifférence parentale.

 À trois rangées de là, un garçon de son âge commence à utiliser laborieusement ces ustensiles culinaires dédaignés par l'importun, sous le regard bienveillant de ses parents. Nul doute que ceux-ci ont su, en temps et en heure, prodiguer des soins, des affections, des protections et des apprentissages nécessaires à la construction de tout être humain, usant d'une autorité naturelle dont sont manifestement dépourvus mes voisins de table.

 Me reviennent alors à l'esprit : « quand les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles... les maîtres tremblent devant les élèves et préfèrent les flatteries... ». Je vous épargne la suite, vous connaissez Platon.

 Dans deux ou trois ans, ces enfants vont rejoindre l'école primaire...

 Comment espérer que les instituteurs, aujourd'hui promus « professeurs des écoles », puissent, malgré l'honnêteté et le dévouement qui les caractérisent, exercer leur métier d'enseignant si leurs classes sont composées (ne serait-ce que pour un quart) de ces énergumènes ? (définition : « personnes exaltées qui se livrent à des cris, des gestes excessifs dans l'enthousiasme ou la fureur »). Les rappels à l'ordre continuels ne troubleront-ils pas le calme nécessaire au bon déroulement du cours ?

 Le devoir d'éducation des parents envers les enfants (imposé, rappelons-le, par l'article 213 du Code Civil) n'a pas été respecté. Les prérequis faisant défaut, l'enseignement va en pâtir...

 L'école laïque et républicaine aussi...


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31 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 31 mars 2011 08:26

    Effectivement , quelle doit etre la place de l’enfant dans la société, voici un petit texte humoristique sur les derives de l’enfant roi....

    http://2ccr.unblog.fr/2011/01/28/mes-chers-petits/


    • Inquiet 31 mars 2011 09:15

      Faire d’un exemple une généralité, cela s’appelle un sophisme me semble-t-il ?

      Qui plus est, il est surprenant que le corps enseignants par delà de multiples défenseurs de leur cause, multiplient les vindictes contre les parents démissionnaires ;
       et sont souvent plus crédibles que les parents essayant de se défendre juste parce qu’ils manient plus habilement la rhétorique et le chantage à l’éducation ;
      alors que la quasi totalité de leurs actions revendicatrices envers ces parents se veulent des aménagements de leur poste de travail.

      Oui, je l’avoue, je fais un sophisme moi aussi, mais en quoi mon raisonnement serait-il plus ridicule que celui de l’auteur ?

      Quand celui-ci finira le combat CONTRE les parents, peut être que parents et enseignants pourront enfin travailler ensemble.

      S’il avait eu l’honnêteté intellectuelle d’aborder des problèmes de manques de moyens et « d’outils » dont sont pourvus les parents pour éduquer leurs enfants, peut être qu’il aurait gagner en crédibilité.

      Comment peut-on jeter l’opprobre sur le non-interventionnisme des parents alors qu’il existe une batteries de comportements sociaux, accompagnées ou non de lois, qui rendent difficiles voir impossibles l’autorité parentales ?


      • rocla (haddock) rocla (haddock) 31 mars 2011 09:15

        Cet enfant jetteur de fourchettes à dents devra être exécuté tous les 

         matins à l’ aube jusqu’ à ce que mort s’ ensuive . 

        Pour lui apprendre la vie  ! 

        Non mais .....

        • Gabriel Gabriel 31 mars 2011 09:28

          Capitaine, dire que si il avait mis de la moquette dans cette gargote, la fourchette tombante heurtant ainsi le sol d’un bruit feutré nous aurait épargné l’article d’une bourgeoisie offensée. Ca tient à peu de chose ….


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 31 mars 2011 18:03

          Ben oui Gabriel ,


          Question moquette il n’ y a pas de fumée sans feu ...

        • Annie 31 mars 2011 09:56

          Non seulement on peut savoir maintenant si un enfant de quatre ans est programmé génétiquement pour devenir un délinquant, mais en plus on sait que les parents des enfants de cet âge qui jettent leurs fourchettes par terre sont de mauvais républicains. Pour avoir eu deux fils super (hyper) actifs, je me garderai bien de juger des compétences parentales de ces gens-là. Par contre, je n’ai jamais emmené mes enfants au restaurant quand ils étaient petits, sachant très bien que personne ne méritait cela, ni les convives, ni mes enfants, et moi encore moins. 


          • Guy BELLOY LOBLEY 31 mars 2011 22:03

            Lamentable de malhonnêteté et de mauvaise foi cette première phrase ! Tomber dans l’outrance ne vous honore pas. En nets progrès sur la fin du propos. Persévérez ! Ne vous découragez pas, vous êtes sur la bonne voie ! 


          • french_car 1er avril 2011 22:34

            Jadis en Angleterre les restaurants débitant des boissons alcoolisées étaient interdits aux enfants. On était au calme entre adultes.


          • Guy BELLOY LOBLEY 31 mars 2011 10:12

            @ Robert Gil Jevous remercie d’avoir apprécié et l’humour et le thème de ce petit article sans prétention à l’inverse de :
            @ Calmos Vous qui « soutenez » Agoravox devriez montrer l’exemple et respecter d’abord sa charte (critique constructive et non attaques personnelles et même déformations de propos. Si vous savez lire :1)n’écrivez pas art 213 du Code Pénal et en caractère gras ! ;j’ai écrit du CODE CIVIL (donc pas de parents au gnouf comme vous le dites malhonnêtement)
            Je vous laisse la responsabilité de vos propos outranciers (il finira racaille) 2) Apprécier les viandes blanches ou le poisson n’est pas être végétarien.
            @ INQUIET encore un terme outrancier : qui parle de combat sinon vous ?
            @ rocla et gabriel Dommage que vous vous repliez sur une ironie mal venue à l’encontre d’un texte qui ne fait que souligner ce que beaucoup de parents (et d’autres)dénoncent pourtant.


            • Francis, agnotologue JL 31 mars 2011 10:42

              De l’humour dans l’article ? Bah, je veux bien : l’onglet à l’échalotte me paraît incompatible avec une cuisson ou plutôt absence de cuisson, au bleu ! Mais des goûts et des couleurs.

              Je pense comme Annie : il faut laisser du temps au temps, et l’éducation d’un enfant ce n’est pas du dressage. Ce que je dirais en revanche aux parents, c’est que les restaurants sont des lieux publics où l’on vient pour son plaisir, et un plaisir ça se mérite.

              Si leur gamin se tient mal à table, ils n’ont pas le droit de venir troubler le plaisir des autres en l’y amenant. Cet enfant n’est pas plus mûr pour aller au restaurant que pour aller à l’école. Et il ne faut pas attendre d’eux qu’ils corrigent leur enfants sous nos yeux, mais qu’ils ne nous imposent pas sa présence aussi longtemps qu’il fera ça.


              • titi titi 31 mars 2011 10:56

                « Je pense comme Annie : il faut laisser du temps au temps, et l’éducation d’un enfant ce n’est pas du dressage »
                Pas tout à fait sûr.
                Le principe de l’enfant « doit comprendre » se heurte à la réalité l’enfant n’est pas « en age de comprendre ».
                Etre patient, attendre qu’il est 5 ?, 6 ? , 7 ? pour comprendre s’est bien beau si vous habitez dans une maison au milieu de la forêt à 2 km de tout voisinage.

                L’enfant doit aussi être confronté à l’arbitraire de la sanction non comprise. Car l’arbitraire est une réalité à laquelle il sera tot ou tard confronté.


              • Guy BELLOY LOBLEY 31 mars 2011 10:57

                Je vous renvoie à l’article « soins, affection,protection » .Qui a parlé de dressage sinon vous ? Sinon d’accord avec la suite de votre réaction ? C’est une question de respect réciproque (et donc d’éducation).


              • Francis, agnotologue JL 31 mars 2011 11:06

                Lobley,

                ça me paraissait figurer en filigrane. Mais voyez la réaction de titi ci-dessus à qui j’aimerais demander s’il a, ou a eu des enfants lui-même, et comment il a fait : les confronter.

                Connaissant le personnage et, sauf erreur, son militantisme pour une société à deux vitesses, il serait intéressant de savoir dans quelle catégorie il se voit et dans quelle perspective il élève ou a élevé ses enfants.

                Parce qu’il est clair que, dans une société arbitraire et du deux poids et deux mesures comme il dit, il y a en matière d’éducation, également deux poids et deux mesures : le respect pour les uns, le dressage pour les autres.


              • titi titi 31 mars 2011 12:04

                @JL

                Bah non JL il y a pas le respect d’un coté et le dressage de l’autre.

                Exemple personnel : deux enfants jouent. Le plus grand a un espèce de machin pour lancer des « missiles » (cadeau con con de son oncle con con)
                Un missile part et arrive à coté de l’oeil du plus petit, de façon accidentelle.
                Intervention de la maman : « y faut faire attention, car dangereux, bla bla bla ».
                Deuxième envoi de missile. Cette fois ci intentionnelle.
                Intervention de la maman : « y faut faire attention, car dangereux, bla bla bla ».
                Troisième envoi de missile encore une fois intentionnel + sourire narquois.
                Intervention du papa : fessée.
                Résultat plus d’envoi de missile.
                Alors c’est peut être pas bon car pas très pédagogique, mais l’avantage c’est que le plus petit a toujours ses deux yeux.
                Il y a eu tentative d’éducation. Puis dressage devant l’échec de la méthode.
                Le plus grand a été confronté à l’arbitraire car il y avait urgence.


              • titi titi 31 mars 2011 12:06

                @JL

                « son militantisme pour une société à deux vitesses »

                Vous faites erreur.
                Pas à deux vitesses, mais à plusieurs vitesses. Chacun la sienne.


              • Francis, agnotologue JL 31 mars 2011 12:45

                titi,

                vous confondez l’arbitraire et l’autorité, l’autorité et la force.


                Et vraisemblablement, le gamin dont vous parlez sait faire la différence. Il a seulement cherché à se rassurer pour savoir s’il y avait une autorité.

                L’arbitraire c’est le contraire de l’autorité. L’autorité a d’autant moins besoin de faire appel à la force qu’elle est respectée, et elle est respectée pour autant qu’elle n’est pas arbitraire.

                Sur la société à deux vitesses par opposition à la société à n vitesses : dans la société à deux vitesses, il n’y a pas de classes moyennes : les classes sont étanches, on ne passe pas progressivement de l’une à l’autre mais à l’occasion de bonne fortune ou de catastrophe personnelle.


              • Annie 31 mars 2011 10:44

                Je rêve ! Avez-vous fait supprimer le commentaire de Calmos ?


                • Gabriel Gabriel 31 mars 2011 13:30

                  Replier un commentaire avec lequel on est pas d’accord, c’est petit, très petit. Ce site est un site de débats démocratiques ou chacun a le droit de s’exprimer. Si vous, Monsieur l’auteur vous repliez les commentaires de ceux qui ne pense pas comme vous, alors, vous n’avez rien à faire sur ce site.


                • easy easy 31 mars 2011 11:20

                  J’ai eu plusieurs restaurants. Mes enfants étaient bien élevés komondi, ce qui n’est en rien un indice de valeur absolue.

                  Assez tôt dans ma vie, sans doute parce que j’étais né Eurasien coincé entre deux camps ennemis, ne sachant jamais qui était le Cow-boy, qui était l’Indien, je n’ai pas été porté à juger. Je peux avoir le sens de la Justice, éprouver des sentiments d’injustice et de révolte (contre la torture sous toutes ses formes et ça ne manque pas) mais juger constamment juger, juger d’abord, juger toujours, je ne sais pas faire.

                  Je ne suis pas le seul à m’intéresser à l’Histoire, mais n’ayant pas d’obligation atavique à me positionner dans tel ou tel autre camp, je l’arpente dans tous les sens avec plusieurs jeux d’optiques différents dans ma besace, ne jugeant que rarement. Quand Crassus ordonne une décimation de ses légions qui ont échoué à vaincre Spartacus, ça me fait froid dans le dos car je suis de 2010 mais je reviens à considérer qu’il était de son temps (même si de tous temps il y a eu des gens considérant que les tortures, tueries et mises en esclavage étaient folies). A force de m’habituer à ne pas juger, ma maison est faite de briques qui ne condamnent personne et je ne me sens donc jamais obligé d’accuser. Cette Histoire que je ne juge pas, c’est -300 000, c’est - 500, c’est 1300, c’est 2011, c’est aujourd’hui. 

                  Quand je donne un peu d’exercice à mon sens de l’accusation, je ne vois d’autres coupables que nous, je ne vois d’autres victimes que les coupables.


                  Là, on me proposerait de soigner le stridulateur que vous mentionnez, je répondrais que ce n’est pas celui qui me préoccupe le plus. 

                  Quand un doigt me désigne une lune qui se voit très bien sans doigt, ce qui est très, très courant, je comprends qu’il a envie qu’on le regarde, ce qui n’est ni mal ni bien.


                  • Francis, agnotologue JL 31 mars 2011 12:05

                    voui voui, tout est dans tout, et réciproquement, toussa !


                  • kéké02360 31 mars 2011 12:19

                    JE SUIS SUR QUE DANS NOS ECOLES, PERSONNE NE CONNAISSAIT CE TEMPS !
                     
                    Le professeur demande à l’élève le temps auquel sont conjugués les verbes de la phrase qui suit :
                     
                     « Ils ne voulurent pas avoir d’enfant, mais ils en eurent six.

                     
                    L’élève répond : « C’est du préservatif imparfait. » 


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 31 mars 2011 13:03

                      je crois que l’ auteur n’ y va pas avec le dos de la cuiller ....


                      • Guy BELLOY LOBLEY 31 mars 2011 22:11

                        A lire la « qualité » de vos trois commentaires,il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que vous n’avez pas failli à votre réputation. La modération et le sens de la formule s’en trouvent gravement affectés. Modérez-vous (en tous points) !  smiley


                      • Guy BELLOY LOBLEY 31 mars 2011 20:18

                        @titi et jL Je ne voudrais pas re faire le jugement de Salomon mais je comprends titi lorsque’ dans son exemple des « missiles », le garnement ne comprenant pas l’interdiction parentale de bon sens (mais ne la comprend-il pas vraiment ? J’en doute), est sanctionné avec justesse vu le danger pour l’autre garçon (« cas d’urgence » est bien venu) mais encore une fois, je doute qu’il ne comprenne pas et donc il ne doit pas ressentir la sanction comme arbitraire. Quant à JL « l’autorité a d’autant moins besoin de faire appel à la force qu’elle est respectée », tout à fait d’accord sur le principe. Sur la société à X vitesses toujours d’accord. Fort heureusement j’ai des amis de jeunesse qui ont fait de cette règle une exception et ils n’en sont que plus méritants ! Je dois vous remercier tous deux chaleureusement car vous exprimez vos convictions sans agressivité, ce qui permet l’échange de points de vue enrichissant qui est le but de ce site. Oserai-je l’écrire ? Un nouveau « carton rouge » à Haddock qui a la fâcheuse habitude de polluer les débats par des propos d’un pseudo humour issu de sa « muse » habituelle (tout un chacun connaît les « penchants » de ce « capitaine » de salon)  smiley


                        • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 31 mars 2011 21:04

                          Je ne vois pas trop où est le sophisme à se donner un exemple

                          • qui est tout à fait représentatif d’une situation d’une généralité grandissante,
                          • qui met, en effet, les enseignants en grande difficulté car ils sont souvent aussi démunis que les parents face à des gamins,
                          • qui n’ont que faire des volontés de l’adulte et qui ne connaissent que la leur.

                          Depuis 10 ans que je fais de la psychologie scolaire je passe 75% de mon temps à traiter de situations qui ont pour cause première ou contributive une incapacité à donner un cadre éducatif sain à l’enfant ou l’élève.

                          Les parents et la plupart des enseignants ne connaissent que le rapport de force

                           et comme ils ont heureusement des limites dans ce qu’ils pensent être en mesure d’exercer comme pression sur leur enfant ou sur l’élève, c’est quasiment toujours ce dernier qui gagne,

                          vu qu’il joue sa vie alors que les adultes ne jouent que leur tranquillité (je ne sais plus qui a dit ça déjà).

                          Ce qu’il faut une éducation qui se tienne hors du rapport de force, hors de la tyrannie de l’adulte ou de l’enfant, donc une éducation... démocratique, seule respectueuse des besoins de l’enfant.

                          Je sais c’est gonflé de balancer ça comme ça mais ça nous mènerait trop loin pour ce soir si je tentais d’argumenter
                          J’y reviendrais un de ces jours...


                          • Kalevala 1er avril 2011 04:00

                            Enfant roi, parent ados voila la réaliser à qui la faute, il se pourrait bien que l’éducation national est à se remettre en cause dans la quette de l’élitisme ?


                            • samuel_ 1er avril 2011 07:55


                               Bravo, c’est dit avec simplicité et humour. J’ai adoré la citation de Platon


                              • Ruut Ruut 1er avril 2011 08:05

                                A force de blâmer les parents et professeurs pour maltraitance lorsqu’ils éduquent les enfants.
                                A force de remplacer les cours d’éducation civique et moraux par du rattrapage de cour d’histoire.
                                Il est évident que les valeurs morales aient changées.
                                ...
                                Les modèles sont bafoués depuis plusieurs années.
                                Le père est castré par son épouse. (C’est beau un homme moderne)
                                Le représentant de l’état est un menteur respecté de personne même pas des médiats.
                                Sur quel modèle peut se baser l’enfant actuel ?
                                L’autorité du père n’est plus.
                                La mère refuse de le faire alors même que son époux a prix beaucoup de ses charges ménagères.
                                Les familles monoparentales voir homoparentales n’aident pas a comprendre les différences fondamentales biologiques et psychologiques.
                                ...
                                Le monde a détruit ses repères et n’en assume plus les conséquences.
                                 


                                • french_car 1er avril 2011 22:37

                                  A force d’avoir un gouvernement de malotrus déjà.


                                • Leo Le Sage 2 avril 2011 18:04

                                  La société dans le passé était mieux éduquée.
                                  De nos jours, un responsable français avait dit qu’il est fier du résultat du classement de la France au niveau mondial.
                                  La France aurait baissé de niveau.
                                  Ce n’est pas une surprise pour moi...
                                  La vraie surprise c’est que ce responsable est fier parce qu’en fait le niveau de la France n’aurait pas du baisser tout simplement parce que cette baisse est due au ZEP...
                                  Ah bon ?
                                  Et un français serait fier de çà ?
                                  N’est-ce pas la preuve que les ZEP ont été abandonnés par l’éducation nationale ?

                                  Comment alors apprendre à des jeunes, notamment de ces quartiers en perdition, le respect des valeurs de la république ?
                                  Comment même leur apprendre à respecter l’autorité ?
                                  N’est-ce pas inquiétant ?

                                  Plusieurs pays ont beaucoup investi dans l’éducation de leur progéniture à tous les niveaux (primaires jusqu’à université).
                                  Et ils ont pu réussir de ce côté là...

                                  D’où mon interrogation ?
                                  Comment la France va-t’elle s’en sortir de cette catastrophe annoncée ?


                                  • Guy BELLOY LOBLEY 2 avril 2011 19:38

                                    Autrefois, le Ministère de l’ ’Education Nationale avait pour nom « Ministère de l’Instruction publique », ce qui avait pour avantage de lever toute ambiguïté.
                                    L’instruction « action d’apprendre ce qu’il est utile ou indispensable de savoir » (Robert) est dispensée par l’Etat et n’est qu’une partie de l’éducation (mise en oeuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement d’un être humain) discipline où la responsabilité des parents est forcément impliquée.

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