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La Terre à l’équilibre... un millénaire après la fin du Co2

Une étude révèle qu’il faudra mille ans à la planète pour se "purger" des excès d’émission de Co2... et dans le cas où elle n’y arrive pas, les effets seront désastreux.

C’est une nouvelle qui montre à quel point l’être humain, en 2-3 siècles, a pu marquer l’écosystème de la Planète Terre. Il faudrait, selon une étude publiée par Susan Solomon du National Oceanic and Atmospheric Administration (NOOA), 1 000 ans après la fin des émissions de Co2 pour que le changement climatique cesse. C’est à dire que même si demain, l’activité humaine ne produisait plus aucune particule de Co2, il faudrait attendre l’an 3 000 avant que la température, les chutes de pluie et le niveau de la mer commencent à retrouver un état d’équilibre.

L’étude tente en fait de montrer à quoi s’attendre quand si on laisse le Co2 dépasser les niveaux actuels, de 385 parties par millions, les fameux « ppm ».



Si le taux de Co2 atteint les 450-600 ppm, les pluies durant les saisons habituellement sèches (été), seront moindres. Cette diminution des précipitations aura alors des effets tout à fait nuisibles à l’activité humaine : désertification avancée, baisse du nombre de points d’eau, augmentation des incendies, agriculture onéreuse.

En fait, selon l’étude, tout est lié aux océans, qui jusqu’ici ont su réguler les gaz de l’atmosphère, dont le Co2, pour maintenir des températures à peu près constantes (je ne parle évidemment pas des périodes glaciaires, mais de l’âge de l’activité humaine). L’augmentation du Co2, donc de l’effet de serre, donc de la température, a pour conséquence l’augmentation du niveau des eaux (et de leur température). Même sans prendre en compte la fonte des glaciers et de la calotte glacière, cette augmentation serait d’un mètre d’ici l’an 3 000, le double à un « rythme » de 1 000 ppm pour le Co2.

Et c’est cette montée des eaux qui changerait radicalement la géographie de la Terre, avec notamment la disparition des îles et d’une grande partie des littoraux. Et encore, cette montée des eaux fait l’objet d’un débat : 59% de scientifiques estiment que cette hausse est sous-estimée (Science).

TechnoPropres


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14 réactions à cet article    


  • faxtronic faxtronic 20 février 2009 12:35

    a- la hausse de la temperature et ses corollaires sont inevitables. Ils vaux mieux a apprendre a s en proteger qu a empecher son avenement

    b-Difficile de prevoir sur 1000 ans ce que l on sait pas faire sur 50 ans

    c-1000 ans c est rien, cela passe vite vous verrez 


    • Kalki Kalki 20 février 2009 13:33

      Justement c’est plus facile et plus crédible sur le long therme (quelque chose que les politiques ont du mal à intégrer).

      La thèse est simple il faudrait ’1000 ans’ pour que ca revienne a se stabiliser, et ce n’est pas une certitude, quand bien meme on ne polluerait plus.


    • Adrian Adrian 20 février 2009 13:21

      Il faudrait, selon une étude publiée par Susan Solomon du National Oceanic and Atmospheric Administration (NOOA), 1 000 ans après la fin des émissions de Co2 pour que le changement climatique cesse. C’est à dire que même si demain, l’activité humaine ne produisait plus aucune particule de Co2, il faudrait attendre l’an 3 000 avant que la température, les chutes de pluie et le niveau de la mer commencent à retrouver un état d’équilibre.


      N’importe quoi un climat stable n’existe pas....
      Avant que l’homme apparaisse il y avait déjà des périodes de froid et de chaud ( jusqu’à une température moyenne globale de 25 degrés ! )
      http://www.scotese.com/images/globaltemp.jpg



      • Epeire 20 février 2009 13:30

        ça fleure l’exagération journalistique, ces conclusions... La climatologie (et les tonnes de calculs qui vont avec) est une science un peu récente pour affirmer tout ça maintenant. Voyons déjà si leur modèle colle à la réalité pour les dix ans à venir, s’il est fonctionnel on verra ensuite si on peut l’étendre à ce qui suit.

        En plus le CO2 a bien dû être dans l’atmosphère à la base, ça serait donc surtout question de sa recapture par les végétaux, j’imagine. Et donc il faudrait pouvoir prévoir à coup sûr l’évolution de la végétation sur ce temps là ? Mouai... Je me demande à quoi ressemblait l’article scientifique originel.


        • Kalki Kalki 20 février 2009 13:42

          Oui CO2 et methane ... par les végétaux(que l’on brule), la concentration dans l’eau de mere(qui augmente et devient de plus en plus acide), les glaces poles (qui fondent aujourdhui),

          Sauf que les énergie fossiles (petrole, gaz,) et meme peut etre les végétaux ne font pas partie d’un cycle normal(une partie que les ’verts’ considère a tort comme faisant partie du cycle ’normal’, les VEGETAUX, est ce que 100% des gaz provenant de la comsuption des végétaux proviennent d’un cycle normal ?).

          et qu’est ce que la normalité ?
          Le système métérologique , les tempétures, oscillent généralement sur plusieur millier d’annés entre période glacière et age très tempéré.

          Destabilise t’on le système en y ajoutant du c02 méthane ?


        • Epeire 20 février 2009 13:50

          La hausse de température aurait probablement eu lieu de toute façon, mais plus lentement. Dans le cycle du carbone, on considère que les plantes captent le CO2 et s’en servent pour créer leurs tissus => si les conditions de dégradations de ceux-ci sont mauvaises, le carbonne n’est pas relargué dans l’atmosphère (et quelques millions d’année plus tard, ça donne des énergies fossiles)

          Le cycle du carbone existe et est bien défini (je peux le retrouver si vous voulez) mais il est rompu par le trop-plein de CO2 que nous rejonttons. Mais sur une période assez longue, en utilisant des végétaux et en empêchant leur dégradation (tourbière par exemple) on devrait en récupérer une partie. Quand à utiliser les végétaux pour produire du carburants, je suis sûre à 99,9% que les prochaines générations vont se moquer de nous là-dessus...


        • Kalki Kalki 20 février 2009 14:08

          Ce n’est pas qu’utilisé pour les biocarburants ...

          Vous pensez qu’avec l’aide des végétaux on pourrait , revenir à un état normal.

          La déforestation elle aussi existe depuis fort longtemps, et c’est souvent une donné oublié.

          Je veux dire que l’état normal est très loin de nous :

          "La déforestation menée en Europe durant le Moyen Âge afin d’étendre les terres agricoles, fit passer la France de Jules César, boisée à plus de 90% à moins de 15% à la fin du XIXe siècle."

          Pour revenir déja à la normal, il faudrait déja revenir en arrière de tous nos dégats provoqués...

          Hum ...


        • Epeire 20 février 2009 14:24

          En même temps, la pompe à carbone de la planète, c’est la mer plutôt que les forêts (la forêt d’Amazonie par exemple, a un bilan de CO2 quasi nul à cause de la dégradation des végétaux par des bestioles jouant les recycleur (acariens, lombrics, collemboles, champignons, etc)

          Donc, on ne peut pas dire là tout de suite que la déforestation à elle toute seule a eu un effet catastrophique sur le climat. Les situations où le bois mort n’est pas dégradés restent assez marginale : les tourbières, le permafrost en Sibérie, ce genre de terrain. On pourrait imaginer une situation assez moche mais peut-être efficace : faire pousser des plantes à croissance rapide, les faucher et les stocker là où elles ne pourront pas pourrir et se dégrader.

          Mine de rien, ça serait plus simple que de reboiser toutes les zones déforestées de la Terre (quoique, ça reste assez casse-gueule comme plan)...

          autre option : On apprends à vivre avec le nez dans notre caca. 
          De toute façon, il n’existe effectivement pas d’état normal, juste un optimum pour nous (et rien que nous... Pensez aux bestioles qui remontent du Sud vers le Nord, elles doivent trouver le réchauffement climatique vachement chouette)


        • Kalki Kalki 20 février 2009 15:09
          L’océan et l’augmentation du dioxyde de carbone
          « Depuis le début de la Révolution industrielle, l’acidité de l’océan a augmenté de 30 %. Ce changement est au moins trois fois plus important et cent fois plus rapide que n’importe quelle autre modification de l’acidité qui a pu avoir lieu au cours des 21 millions d’années passées. »

          http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2543

          Des scientifiques du monde entier appellent à agir immédiatement pour stopper l’acidification des océans
          http://www.viefemme.com/index.php/2777-des-scientifiques-du-monde-entier-appellent-a-agir-immediatement-pour-stopper-lacidification-des-oceans.html

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          -->
          </script>

          19% des récifs coralliens mondiaux ont déjà disparu, selon le bilan réalisé tous les 4 ans par l’ICRI et l’Ifrecor, rendu public le 18 février. 54 % des récifs mondiaux restent menacés de disparition. Détails.
          http://www.actu-environnement.com/ae/news/ICRI_ifrecor_bilan_2008_recifs_coralliens_67 72.php4


          Reboiser un peu serait avantageux ne serait que d’un point de vue humain, pour le bien etre et la santé. D’un autre coté ca ne suffira jamais contre le réchauffement, ca ne veut pas dire qu’il ne faut pas.

          Il y a beaucoup beaucoup d’inconnu, les inconnu font peur, parfois a juste titre.

          On a augmenté tout les valeurs du système, on ne sait pas comment il va réagir a cour, et meme long terme.

          Il fait plus chaud dans les endroits trop froid, un humain penserait tant mieu.Laissant de coté la désertification.

          Je ne pense pas que l’humanité dispose de la science, de la connaissance et de la technologie pour maitriser la météo d’une planète
          actuellement
          ca va devenir vitale.

          On nous propose gentiement de changer de comportement ...
          ils revent tous d’une solution technologique.

          Peut etre que ca ne suffira pas ? Trop tard ? Ce qui arrivera, C’est surement une très bonne lecon pour l’humanité, au prix du danger que l’humanité à elle meme crée.

          Comme un enfant qui a joué avec le feu, l’énergie.


        • jjwaDal marcoB12 20 février 2009 16:42

          Cette étude me semble un peu suspecte car le comportement de la nature comme de notre
          espèce sur cette période relève de la boule de crystal et non de la science.
          Des scénarios réalistes existent pour diminuer de pratiquement 90% nos émissions d’ici 2050
          (je pense au scénario bellona par ex) et on sait qu’au-delà de 50% la nature absorbe plus de CO2
          qu’on en rejette.
          Nous pourrions pomper du CO2 au lieu d’en rejeter au-delà et de même que couper le chauffage
          dans une maison clôse va faire baisser la température doucement, ouvrir les fenêtres est possible.
          J’ai le souvenir d’une étude parlant de faire plonger le taux de CO2 au niveau préindustriel
          en 50 ans grâce à une coprésence de sources d’énergie peut émettrice (renouvelables) et de
          sources à "émissions négatives". Est-ce que cela serait sans incidence sur le climat dans 1000 ans ?
          Si le CO2 est le coupable qu’on nous présente, ce n’est pas le taux atmosphérique per se qui peut
          poser un problème mais bien ce taux multiplié par le temps durant lequel les valeurs excessives
          sont présentes. Les processus de capture naturels étant dépassés il nous sera possible de
          suppléer la nature pour diminuer ces valeurs si nécessaire.
          Let’s go "carbon negative" !
            smiley


          • Le péripate Le péripate 20 février 2009 17:05

             Lire le titre... la Terre à l’équilibre, et hop, poubelle. Même dans la période récente (lire par exemple le climat depuis l’an mille de Leroy-Ladurie), un optimum chaud vers l’an mille ( le carbone peut-être ?), le petit âge glacière sous Louis XIV (et si ces dernières années très chaudes en étaient la sortie ?), en tout cas l’équilibre n’est pas de ce monde.
            Navrant.


            • Pierrot Pierrot 20 février 2009 21:36

              à @ l’auteur,

              Je ne comprend pas l’article.

              Dans un siècle ou deux les énergies fossiles d’origines pétrole et gaz naturel auront quasi disparu.
              Compte tenu de la "durée moyenne" de vie du CO2 dans l’atmosphère il n’y aura que peu de CO2 vers 2300.

              Je ne prend même pas en compte l’absorption du CO2 sous forme de carbonates solides par les mers.

              Donc l’élévation climatique aura été une très courte vis à vis des autres périodes de la terre.


              • Kalki Kalki 21 février 2009 12:35

                Tout est limité,
                les absorptions par la gentil mere nature a ses limites, ca peut prendre plus de temps que prévu avec des condensations plus élevèes.


              • Pierrot Pierrot 22 février 2009 20:37

                à @ l’auteur,

                Que d’erreur dans un si petit article !

                Il n’y a pas de particule de CO2.

                CO2 est un gaz, je ne comprend pas que vous ne le savez pas encore depuis le temps que l’on en parle.
                C’est même un gaz à effet de serre !

                De plus si on calcule le PRG (pouvoir réchauffant global) - vous ne savez certainement pas ce que c’est - c’est sur la base d’une durée de vie du CO2 dans l’atmosphère à 100 temps.
                C’est la base de comparaison des différents gaz à effet de serre entre eux (absorbant l’infra rouge vers 10-20 micromètres émis par la terre).

                Donc si les émissions de CO2 disparaissaient aujourd’hui, il suffirait de 100 ans pour voir ce gaz disparaître de l’atmosphère.

                Je ne sais pas où vous avez trouvez la valeur de 3 000 ans.
                Ce doit être sur un site obscurantiste d’associations ignorantes se prétendant écologistes qui fleurissent souvent des informations anxiogènes et erronées.

                Relisez les différents rapports du GIEC et de scientifiques reconnus et non les rumeurs de canivaux.

                Bonne lecture. 

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