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Méric de Saint-Cyr

Méric de Saint-Cyr

Né en 1951, végétariste (végétarien militant), écolo, alter-mondialiste, alter-consommateur, décroissantiste, naturiste, libre-penseur, sain de corps et d’esprit.

Études de mathématiques et psychosociologie. En mission de psychopédagogie sociale dans des pays dits "en voie de développement". Militant écologiste de la première heure (depuis 1972), participe aux combats légitimes qui impliquent la défense de l’environnement, de la nature et de la vie : défense animale, lutte contre la chasse, la corrida, la pollution, l’exploitation des enfants, l’esclavage, la torture, le mauvais traitement des femmes, les victimes du libélarisme, les OGM, la publicité et toutes les formes de pollutions mentales, le gaspillage, le consumérisme, la manipulation de conscience, la "marchandisation" de la vie, la télécrétinisation. Jusqu’à preuve du contraire, pour moi, 2 plus 2 font toujours 4.

Tableau de bord

  • Premier article le 16/01/2006
  • Modérateur depuis le 22/02/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 17 mai 2008 15:29

    D’accord avec vous pour les 5 premiers paragraphes.

    Mais pas d’accord que le nucléiare serve de "transition" car ça peut durer très longtemps cette transition. Au lieu de répondre coûte que coûte à la demande énergétique, je suis d’avis qu’il faut responsabiliser le consommateur et le pousser à réduire sa consommation inutile d’énergie.

    Il n’y a pas 36 manière de poser le problème : plus on consomme, plus on pollue.

    Le solaire échappe miraculeusement à cette règle puisqu’énergie gratuite inépuisable. Mais vul’état d’ingence du parc de centrales solaires… Si tous les milliards gaspillés dans le nucléaire avaient été investis dans le solaire, on n’en serait sûrement pas là.

    Le problème n’est donc pas à poser en "nucléaire ou solaire" mais plutôt en "solaire ou rien".

    De toute manière, quand bien même il n’y aurait pas d’accident nucléaire, ce dont je doute, le carburant nucléaire aussi à une fin et les mines s’épuisent, il faut le savoir, même si personne ne le dit…

    Il est probable qu’une pénurie d’uranium se fasse sentir à partir de 2015, c’est-à-dire demain…



  • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 17 mai 2008 15:20

    Je n’ai fait qu’un copier-coller de la dépêche ci-dessus mais elle mérite quelques commentaires : on cherche des solution pour que les gros ordinateurs serveurs chauffent moins mais on ne cherche surtout pas à ralentir le développement. Alors que l’usage fait aujourd’hui d’Internet va plus dans le ludique que l’utile, notamment SecondWorld ou le piratage à tout va avec les P2P. Sans parler de l’énergie gaspillée par les milliards de pourriels (spam) envoyés chaque jour et pour lesquels une partie de l’énergie des serveurs est consacrée au nettoyage (anti-spam).

    On est bien dans la logique de croissance coûte que coûte, ce qui confine à l’absurde.



  • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 17 mai 2008 15:13
    Internet, un monde virtuel à la voracité énergétique bien réelle

    HANOVRE (Allemagne), 5 mars 2008 (AFP) — Quel point commun entre un personnage virtuel du site Second Life et un habitant du Brésil ? Tous deux consomment en moyenne la même quantité d’électricité chaque année, une comparaison qui illustre la voracité énergétique d’internet.

    Pour "vivre", les "avatars" de Second Life, ces personnages que tout un chacun peut créer et faire évoluer dans un univers sur internet imitant la vie réelle, ont besoin de centres de données géants (data centers), extrêmement gourmands en énergie.

    Réduire l’appétit des gigantesques "fermes informatiques" qui alignent sur des milliers de mètres carrés des câbles et des ordinateurs aux capacités de calcul phénoménales, qui stockent et transmettent sans discontinuer les données des internautes du monde entier, est l’un des défis du secteur des hautes technologies, réuni cette semaine au salon Cebit de Hannovre (nord).

    Les comparaisons frappantes sur ces "fermes" ne manquent pas.

    Siegfried Behrendt, chercheur de l’institut de recherche berlinois IZT, a calculé que télécharger sur son ordinateur la version électronique de son quotidien préféré consommait autant d’électricité que de faire une lessive.

    L’entreprise allemande de services informatiques Strato fait valoir de son côté qu’une recherche sur le site Google est équivalente à une heure de lumière dispensée par une ampoule à économie d’énergie.

    Dans toutes ces actions, la consommation d’électricité de l’ordinateur de l’internaute n’est rien par rapport à celle du serveur géant qui va gérer la transaction.

    Dans une étude commandée par le fabricant de composants AMD, l’université américaine de Stanford a calculé que, chaque année, les plus grandes "fermes informatiques" du monde faisaient tourner 14 centrales électriques. Entre 2000 et 2005, leur consommation d’électricité a doublé.

    L’universitaire de Dresde (est) Gerhard Fettweis juge qu’à ce rythme, dans moins d’un quart de siècle, l’internet à lui seul consommera autant d’énergie que toute l’humanité aujourd’hui, a-t-il dit à l’hebdomadaire WirtschafstWoche.

    D’ici 2010, "tout est possible. Soit rien ne change, et la consommation des centres de données augmente encore de 50%. Soit de réels efforts sont faits, et là c’est une baisse de 50% qui est envisageable", indique à l’AFP Siegfried Behrendt.

    Sur leurs stands du Cebit, placé cette année sous le signe de la technologie "verte", les géants du secteur informatique présentent déjà des innovations destinées à améliorer le bilan écologique des centres de données.

    L’américain IBM vante ainsi un prototype qui permet d’éviter le gâchis d’énergie sous forme de chaleur, l’un des principaux défis pour ces ordinateurs surpuissants, constamment climatisés pour éviter la surchauffe.

    IBM a mis au point un circuit de refroidissement, sur le même principe que celui des centrales électriques, et propose d’utiliser la chaleur ainsi récupérée sous forme de chauffage.

    Aux Etats-Unis, les dernières "fermes informatiques" géantes, par exemple celle du leader mondial des logiciels Microsoft à Quincy (nord-ouest), qui couvre l’équivalent de sept terrains de football, sont construites sur la côte nord-ouest, à proximité de centrales hydrauliques, par souci écologique.

    Une dernière piste est celle de la "virtualisation" : il s’agit d’utiliser des logiciels perfectionnés pour faire fonctionner sur une seule machine plusieurs systèmes d’exploitations ou applications, exactement comme si plusieurs ordinateurs tournaient en même temps.

    L’objectif : réduire le nombre de serveurs matériels nécessaires pour stocker des données ou traiter des informations. Et donc réduire l’impact sur l’environnement.



  • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 17 mai 2008 15:10

    Et si tout simplement on consommait MOINS ?

    Et si tout simplement ON GASPILLAIT MOINS ?

    le problème des besoins énergétiques ne vient pas de a pénurie du pétrole mais de la voracité des consommateurs.

    Des absurdités comme le sèche-linge devraient ne pas exister, c’est le poste qui consomme le plus d’électricité en dehors du chauffage.

    Bien entendu c’est le chauffage qui pose problème. En hiver il fait froid et donc, on chauffe. Difficile de faire autrement : on veut du bien-être, du confort. Il faut donc trouver des solutions, et il faut commencer par promouvoir à fond l’isolation et l’efficacité énergétique. Donc abandonner les radiateurs électriques à résistance (convecteurs) beaucoup moins efficaces que les pompes à chaleur.

    Les solutions ne manquent pas pour diminuer réellement la consommation. L’Européen s’est laissé aller à consommer de plus en plus parce qu’on lui vendait une énergie bon marché dans le but à peine voilé de le pousser à acheter des appareils électriques.

    Et que dire d’Internet ? Avant avec le modem on ne se connectait que le temps d’envoyer et recevoir un mail. Depuis l’ADSL, des millions d’utilisateurs laissent leurs ordinateurs allumés 24h/24, non seulement pour utiliser Skype mais aussi pour télécharger en P2P.

    En fait plus on accélère le débit ADSL plus les usagers pompent et plus on consomme d’énergie. Les serveurs internet dans le monde consomment de plus en plus (voir mon second post ci-après).

    Il faut donc amorcer d’urgence la décroissance, la simplicité volontaire car de toute manière il va arriver un jour très rapidement où l’on ne pourra plus répondre à la demande sans cesse croissante, de manière exponentielle et vertigineuse, d’énergie pour des activités qui ne sont ni vitales (sèche-linge), ni utile (piratage informatique, appareils allumés 24h/24, etc.)

    La prolifération de centrales nucléaires ne fera qu’augmenter le risque d’un tchernobyl 2, c’est un principe probabiliste évident…

    Le Concorde n’aurait jamais dû avoir d’accident, pourtant c’est arrivé.

    Il n’y aurait jamais dû y avoir d’incendie mortel dans le tunnel du Mont Blanc, pourtant, c’est arrivé.

    S’il existe donc une infime posibilité pour qu’un accident nucléaire se produise en France, alors on peut être sûr qu’un jour il se produira.

    (entre parenthèse : d’ailleurs il s’en produit de temps en temps, par exemple des fuites de sodium, des fuites de rejets radoactifs comme à la Hague, mais la presse minimise ou est baillonnée et les responsables sont incorruptibles, c’est la loi du silence : en France "on maîtrise" qu’ils nous disent. Oui, jusqu’au jour où ça pètera).

    Après les réfugiés politiques, une autre espèce de réfugiés naîtra, les réfugiés nucléaires…



  • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 16 mai 2008 19:02

    Est-ce que la pauvreté ne serait pas le propre de l’homme ?

    la richesse de l’homme vient en grande partie de son travail. En théorie.

    En pratique la pauvreté, grande ou petite, est le lot de la majorité des hommes sur toute la planète.

    Raison pour laquelle je trouve cette "enquête participative" inutile !

    Je préfèreait que l’on s’interroge sur l’existence d’une profonde injustice : l’existence des riches !

    Pourquoi y a-t-il des riches ?

    Je ne parle pas des classes moyennes ou aisées qui, comme cela a déjà été souligné dans les commentaires qui précèdent, est en voie de disparition. Non, je parle des riches riches, ceux qui nagent dans des piscines pleines de billets de 500€, qui ne connaissent même plus la valeur de l’argent tant ils en ont. On les appelle "golden boys", "nabab" ou "fils / fille de".

    La proportion est à peu près celle-ci : 10% de l’humanité possède 95% des richesses de la planète et réciproquement, 90% de l’humanité doit se partager les 5% restants de ces richesses, que ce soit les terres agricoles, les champs pétrolifères, les mines d’or ou de cuivre ou les industries.

    Je pense comme cela a été dit maintes fois que le problème vient fondamentalement de ce que cela fait des siècles pour ne pas dire des millénaires que les riches détiennent le pouvoir. L’idéal marxiste consistant à prendre le pouvoir aux riches -et à confisquer leurs biens- pour le rendre au peuple a échoué. C’était une utopie parce qu’elle négligeait le fait que l’homme est égoïste par nature.

    L’homme est toujours prêt à partager… lorsqu’il ne possède rien !

    Mais lorsqu’il possède beaucoup, lorsqu’il possède trop, il devient instinctivement avare. Il se paye des gardes du corps, une voiture blindée, fait placer des alarmes dans sa maison. Et s’achète une bonne conscience faisant de temps un chèque pour une association humanitaire. Un piecette comparée à sa fortune…

    En somme la pauvreté n’est pas autre chose qu’une conséquence directe et historique de l’égoïsme de l’humanité, y compris de la part des pauvres eux-mêmes : la loi du "moi d’abord".

    Quelques charitables tentent parfois de tirer les larmes aux rupins, mais à quoi bon ? L’abbé Pierre ou Mère Térésa n’ont eu droit qu’à des éloges, sans que leurs actions aient changé quoi que ce soit à la misère du monde. Sans oublier que le caritatif a besoin de la misère pour exister et sert d’ailleurs d’alibi pour faire croire aux pauvres crédules que la pauvreté sur terre est une garantie de richesse au ciel, à condition de se convertir et de rester sagement soumis aux esclavagistes.

    la pauvreté, c’est d’ailleurs la perpétuation de l’esclavagisme. Lorsque tu bosses comme apprenti pour un misérable salaire de 800 euros par mois, c’est de l’exploitation sans vergogne. Ça ne vous paraît pas évident ?

    Je suis un peu pessimiste, mais je pense qu’on éradiquera jamais la pauvreté parce que l’homme est avide et parce qu’il y a une perpétuelle concurrence entre les individus.

    Bienheureux celui qui arrive à s’en sortir modestement sans créer d’envieux ou de jaloux.

    Dans certains pays très pauvres, il suffit d’avoir 10 francs de plus que son voisin pour être jalousé…

    Sinon, c’est vrai que les classes dites "moyennes" (ce qui ne veut rien dire d’ailleurs) ont du souci a se faire. Avec 1500 euros par mois, lorsqu’on voit le prix de l’essence, du gaz, de la bouffe et l’explosion des loyers, ça craint un max.

    Une solution ? Je ne vois pas quelque chose de réaliste ni de réalisable.

    En pure utopie, je rêverais comme d’autres qu’il faudrait d’urgence refonder non pas la société mais carrément la civilisation et cela doit partir de la base : l’EDUCATION.

    S’enlever de la tête ces concepts débiles et destructeurs que sont : "faire carrière", "réussir", "tirer profit", "gagner". Mais réapprendre à vivre simplement.

    Simplicité volontaire, Décroissance, ce sont mes choix.

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