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Tout petit déjà, Chitine démontrait des prédispositions à l’autobiographie.

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  • chitine chitine 9 février 2015 17:29

    Bonjour Robert Branche,
    J’en reviens toujours sur ce problème : comment refonder une France qui s’est faite déposséder de ces leviers économiques et financiers par deux générations politiques qui les ont transférés aux institutions européennes ?
    .
    Je suis pour une Union Européenne, celle qui laissera aux états les moyens d’organiser une politique économique adaptée à leur réalité propre tout en organisant une coordination européenne profitable à tous.
    L’Europe institutionnelle actuelle fait l’inverse, puisqu’elle impose les même ratio à des pays très différents en les dépossédant de ce qui leur permet d’adapter leurs différence et les désolidarise de fait en rendant les coordinations impossibles.
    .
    Encore merci pour votre travail.



  • chitine chitine 5 février 2015 14:25

    Pierre Alain Reynaud, et tous ceux qui invoquent le scénario de la « guerre » contre les fanatiques en France,
     
    faites l’exercice d’imaginer les fronts opposés, les nombres, les moyens. C’est ridicule.

    (vous excuserez ma grossièreté, mais vos propos sont une insulte à l’intelligence, alors je me suis permis...)
    .
    Vous tous qui en appellez à la garde organisée, avec vos lexiques guerriers, tout ébranlés par les déclenchements d’adrénalines que les attentats ont provoqués dans vos petits corps fragiles, la voila enfin la grande cause à investir que vos virilités débiles attendaient impuissantes depuis si longtemps, hein ! : l’invasion illusoire ! Les sensations de la guerre sans avoir à la faire ! De la branlette.
    .
    Vos proches et vos chanceux lecteurs vont pouvoir à présent bénéficier de votre grande expertise en résistance aux invasions barbares. La ferveur se lira dans vos yeux autant que votre courage à deux balles se devinera dans votre poche lorsque vous raconterez vos exploits futurs face ce à ce qui ne vous demandera au final aucun sacrifice ni prise de risque.
    .
    Par contre, à huurler comme des cassandres héroïque qui pointent le désastre que personne ne semble voir à par vous, vous vous retrouvez bel et bien au front d’une guerre - très réelle, elle - et dont les généraux voient d’un très bon oeil que des petits couillons comme vous, tout remués par cette impressions disproportionnée de vivre un moment intense tel le puceau en émoi en découvrant ses draps souillés, fassent le sale boulot de propagandistes qui désignent hystériquement un ennemi totalement secondaire pour mieux détourner les forces vives du front réel :
    la guerre qui oppose les populations aux prédateurs qui détournent les puissances d’état pour orienter l’économie à leur profits, tout en vidant de leur substance les institutions qui dotent ces populations de moyens de se défendre contre eux.
    Cette guerre qui détermine bien plus profondément nos vies que les actions meurtrières de trois connards psychopathes.
    .
    Notre ennemi, c’est la finance, elle a un visage, elle est bien plus froidement meurtrière que n’importe quel état prétendument islamique, bien mieux armée, bien plus intelligente,
    et vous, tout comme Hollande le 11 janvier, tentez de vous dorer le blason en allant prétendre vouloir taper sur des paumés radicalisés, tout ça parce que trois connards ont tué.
    .
    Faite le compte des morts des guerres pour le profit, des guerres pour l’énergie, des guerres pour les minerais, pour le contrôle des zones carrefours, pour l’extention des marchés, comparez et interrogez-vous sur le sens de votre ferveur nouvelle et son analogie possible avec le sursaut d’un adolescent qui se met à faire du karaté dans son garage avec ses potes parce qu’il s’est fait taper par trois gars de cité.
    .
    De plus, si vous vous prétendez soucieux des conséquences des radicalisations mais que vous ne faites pas le lien entre elle et cette guerre politico-économique dans laquelle nous nous retrouvons tous engagés malgré nous depuis 40 ans, alors vous n’êtes assurément pas du côté que vous prétendez vouloir défendre avec votre rhétorique de gamin. Cela vous place en effet bien plus sûrement du côté des « collabos » (comme ça on reste dans votre lexique de nostalgiques).
    .
    Trouvez-vous un hobby du genre sportif qui dépensera pour un temps les effets de vos sécretions hormonales excédentaires. Là vous oeuvrerez véritablement pour le bien commun.



  • chitine chitine 5 février 2015 14:22

    Pierre Alain Reynaud, et tous ceux qui invoquent le scénario de la « guerre » contre les fanatiques en France,
     
    faites l’exercice d’imaginer les fronts opposés, les nombres, les moyens. C’est ridicule.

    (vous excuserez ma grossièreté, mais vos propos sont une insulte à l’intelligence, alors je me suis permis...)
    .
    Vous tous qui en appellez à la garde organisée, avec vos lexiques guerriers, tout ébranlés par les déclenchements d’adrénalines que les attentats ont provoqués dans vos petits corps fragiles, la voila enfin la grande cause à investir que vos virilités débiles attendaient impuissantes depuis si longtemps, hein ! : l’invasion illusoire ! Les sensations de la guerre sans avoir à la faire ! De la branlette.
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    Vos proches et vos chanceux lecteurs vont pouvoir à présent bénéficier de votre grande expertise en résistance aux invasions barbares. La ferveur se lira dans vos yeux autant que votre courage à deux balles se devinera dans votre poche lorsque vous raconterez vos exploits futurs face ce à ce qui ne vous demandera au final aucun sacrifice ni prise de risque.
    .
    Par contre, à huurler comme des cassandres héroïque qui pointent le désastre que personne ne semble voir à par vous, vous vous retrouvez bel et bien au front d’une guerre - très réelle, elle - et dont les généraux voient d’un très bon oeil que des petits couillons comme vous, tout remués par cette impressions disproportionnée de vivre un moment intense tel le puceau en émoi en découvrant ses draps souillés, fassent le sale boulot de propagandistes qui désignent hystériquement un ennemi totalement secondaire pour mieux détourner les forces vives du front réel :
    la guerre qui oppose les populations aux prédateurs qui détournent les puissances d’état pour orienter l’économie à leur profits, tout en vidant de leur substance les institutions qui dotent ces populations de moyens de se défendre contre eux.
    Cette guerre qui détermine bien plus profondément nos vies que les actions meurtrières de trois connards psychopathes.
    .
    Notre ennemi, c’est la finance, elle a un visage, elle est bien plus froidement meurtrière que n’importe quel état prétendument islamique, bien mieux armée, bien plus intelligente,
    et vous, tout comme Hollande le 11 janvier, tentez de vous dorer le blason en allant prétendre vouloir taper sur des paumés radicalisés, tout ça parce que trois connards ont tué.
    .
    Faite le compte des morts des guerres pour le profit, des guerres pour l’énergie, des guerres pour les minerais, pour le contrôle des zones carrefours, pour l’extention des marchés, comparez et interrogez-vous sur le sens de votre ferveur nouvelle et son analogie possible avec le sursaut d’un adolescent qui se met à faire du karaté dans son garage avec ses potes parce qu’il s’est fait taper par trois gars de cité.
    .
    De plus, si vous vous prétendez soucieux des conséquences des radicalisations mais que vous ne faites pas le lien entre elle et cette guerre politico-économique dans laquelle nous nous retrouvons tous engagés malgré nous depuis 40 ans, alors vous n’êtes assurément pas du côté que vous prétendez vouloir défendre avec votre rhétorique de gamin. Cela vous place en effet bien plus sûrement du côté des « collabos » (comme ça on reste dans votre lexique de nostalgiques).
    .
    Trouvez-vous un hobby du genre sportif qui dépensera pour un temps les effets de vos sécretions hormonales excédentaires. Là vous oeuvrerez véritablement pour le bien commun.



  • chitine chitine 3 février 2015 17:56

    Toutes ces « grandes affaires » d’attentats médiatisés qui éveillent les soupçons ont des répercutions (guerres, lois de contrôle et surveillance...) qui tombent en sentences, comme d’un jugement.
    .
    Or le point commun de ces grandes affaires, c’est qu’il n’y a jamais personne sur un banc des accusés dans le cadre d’un procès en bonne et due forme.
    .
    Il n’y a jamais de procès ni d’accusé pour s’expliquer et répondre mais il y a pourtant jugement et condamnation pour les assimilés aux accusés absents.
    .
    Un procès est une des institutions, aussi imparfaite soit-elle, que met au point une société afin de digérer un traumatisme en cloturant une séquence pénible, par des méthodes qui lui permettent de se convaincre que le maximum a été fait pour atteindre de manière satisfaisante une vérité, la version des faits admise collectivement.

    Il n’y a jamais de procès dans le cadre de ces « grandes affaires » et beaucoup de personnes restent dans le sentiment d’un travail d’enquête inachevé, ou biaisé car réalisé par des instances politisées (des gouvernements, des commissions non-indépendantes), et donc de répercutions illégitimes, d’injustice.
    Beaucoup de gens restent alors à la recherche d’éléments ou dans l’expectative d’une révélation qui permettraient un procès et une sentence censément plus juste.
    .
    C’est très probablement avant tout un sentiment d’inachevé et d’injustice qui anime la plupart des gens qui se questionnent sur les grandes affaires.
    .
    Plutôt que d’individualiser le phénomène et vouloir que la bêtise motive les questionnements, même les plus farfelus, il s’agirait plutôt de questionner son amplification en sa qualité de symptôme d’une désaffectation populaire toujours plus grande des institutions qui servent à légitilmer l’action des états,
    autrement dit : les théories de complots se « légitimisent » corélativement à la perte de légitimité des institutions censée organiser, notamment, la justice.
    .
    Le plus important n’est donc pas de savoir si une théorie de complot est vraie ou pas, puisque c’est impossible à trancher (je parle des non-farfelues), mais de constater l’échec des institutions censée succiter l’adhésion collective.
    .
    Ne pas questionner la qualité de symptôme des théories de complot et rester dans l’individualisation du phénomène c’est « médicaliser » le phénomène, l’assimiler à une forme de névrose et nier les causes qui y conduisent.

    Cela contribue à une déresponsabilisation des institutions dont les manquements ou les abus sont justement à l’origine des questionnements
    et cela participe à la perpétuation des conditions de ces théorisations de complot puisque la déresponsabilisation éloigne la remise en question des institutions et les réformes qui s’ensuivent normalement.
    .
    Les théories de complots sont tout bonnement les indicateurs de la crise politique que nous vivons.
    Et il est bien normal que la classe politique, par le biais des médias, soit de manière générale dans l’expression du déni du phénomène comme symptôme d’un ébranlement du socle des institutions sur lesquelles elle est perchée - c-a-d la confiance, le crédit que concrétise le mandat - et ne cherche qu’à l’aborder comme phénomène individuel (et tout paradoxalement comme un phénomène individuel mais non-isolé ! , ce qui est assez révélateur du déni)
    puisque pour la classe politique, le reconnaître serait un aveu d’illégitimité et un premier pas vers la sortie.
    .
    Pour la classe médiatique, c’est plus complexe. Entre l’enquête avec méthode critique et la brêve de comptoir, la carte de presse et le dumping abusif du Web, l’indépendance rédactionnelle et la nécessité de pas déplaire à la classe politique - sa partie au pouvoir - pour continuer à toucher des subsides nécessaires à la survie, l’ossilation ouvre un couloir où le journaliste se cherche une identité actualisée, en creux : « pas complotiste ».
    .
    Stigmatiser le « complotisme » et le « complotiste » est quelque chose d’improductif et tous ces articles qui fleurissent ici et là pour dénoncer le phénomène, plutôt que de s’attarder sur la maladie dont il n’est que le symptôme
    (tout comme ces commentaires prétencieux qui pulullent sous ces articles et raillent la bêtise postulée des suppôt des TDC, des commentaires certainement lâchés avec le sentiment de faire oeuvre utile alors que ça fait 10 ans que leur constat est fait et n’est plus à faire : oui des gens abusent des théoriesde complot ! waouhhhh ébouriffant !)
    révèlent avant tout la fermeture d’esprit de leurs auteurs aux signaux de l’ère du temps.
    Et leur très grande inutilité, car le travail d’un journaliste ou d’un politique ce n’est pas de pointer du doigt pendant 20 ans comme un con un phénomène mais de lui donner sens systémiquement.

    Ceux-là compteront très certainement parmi les plus surpris lorsque dans quelques temps le niveau de désaffectation populaire sera tel que de grands changements s’opéreront, et tout cela sans le besoin de leur si grande qualité d’expertise.



  • chitine chitine 3 février 2015 17:40

    Toutes ces « grandes affaires » d’attentats médiatisés qui éveillent les soupçons ont des répercutions (guerres, lois de contrôle et surveillance...) qui tombent en sentences, comme d’un jugement.
    .
    Or le point commun de ces grandes affaires, c’est qu’il n’y a jamais personne sur un banc des accusés dans le cadre d’un procès en bonne et due forme.
    .
    Il n’y a jamais de procès ni d’accusé pour s’expliquer et répondre mais il y a pourtant jugement et condamnation pour les assimilés aux accusés absents.
    .
    Un procès est une des institutions, aussi imparfaite soit-elle, que met au point une société afin de digérer un traumatisme en cloturant une séquence pénible, par des méthodes qui lui permettent de se convaincre que le maximum a été fait pour atteindre de manière satisfaisante une vérité, la version des faits admise collectivement.

    Il n’y a jamais de procès dans le cadre de ces « grandes affaires » et beaucoup de personnes restent dans le sentiment d’un travail d’enquête inachevé, ou biaisé car réalisé par des instances politisées (des gouvernements, des commissions non-indépendantes), et donc de répercutions illégitimes, d’injustice.
    Beaucoup de gens restent alors à la recherche d’éléments ou dans l’expectative d’une révélation qui permettraient un procès et une sentence censément plus juste.
    .
    C’est très probablement avant tout un sentiment d’inachevé et d’injustice qui anime la plupart des gens qui se questionnent sur les grandes affaires.
    .
    Plutôt que d’individualiser le phénomène et vouloir que la bêtise motive les questionnements, même les plus farfelus, il s’agirait plutôt de questionner son amplification en sa qualité de symptôme d’une désaffectation populaire toujours plus grande des institutions qui servent à légitilmer l’action des états,
    autrement dit : les théories de complots se « légitimisent » corélativement à la perte de légitimité des institutions censée organiser, notamment, la justice.
    .
    Le plus important n’est donc pas de savoir si une théorie de complot est vraie ou pas, puisque c’est impossible à trancher (je parle des non-farfelues), mais de constater l’échec des institutions censée succiter l’adhésion collective.
    .
    Ne pas questionner la qualité de symptôme des théories de complot et rester dans l’individualisation du phénomène c’est « médicaliser » le phénomène, l’assimiler à une forme de névrose et nier les causes qui y conduisent.

    Cela contribue à une déresponsabilisation des institutions dont les manquements ou les abus sont justement à l’origine des questionnements
    et cela participe à la perpétuation des conditions de ces théorisations de complot puisque la déresponsabilisation éloigne la remise en question des institutions et les réformes qui s’ensuivent normalement.
    .
    Les théories de complots sont tout bonnement les indicateurs de la crise politique que nous vivons.
    Et il est bien normal que la classe politique, par le biais des médias, soit de manière générale dans l’expression du déni du phénomène comme symptôme d’un ébranlement du socle des institutions sur lesquelles elle est perchée - c-a-d la confiance, le crédit que concrétise le mandat - et ne cherche qu’à l’aborder comme phénomène individuel (et tout paradoxalement comme un phénomène individuel mais non-isolé ! , ce qui est assez révélateur du déni)
    puisque pour la classe politique, le reconnaître serait un aveu d’illégitimité et un premier pas vers la sortie.
    .
    Pour la classe médiatique, c’est plus complexe. Entre l’enquête avec méthode critique et la brêve de comptoir, la carte de presse et le dumping abusif du Web, l’indépendance rédactionnelle et la nécessité de pas déplaire à la classe politique - sa partie au pouvoir - pour continuer à toucher des subsides nécessaires à la survie, l’ossilation ouvre un couloir où le journaliste se cherche une identité actualisée, en creux : « pas complotiste ».
    .
    Stigmatiser le « complotisme » et le « complotiste » est quelque chose d’improductif et tous ces articles qui fleurissent ici et là pour dénoncer le phénomène, plutôt que de s’attarder sur la maladie dont il n’est que le symptôme
    (tout comme ces commentaires prétencieux qui pulullent sous ces articles et raillent la bêtise postulée des suppôt des TDC, des commentaires certainement lâchés avec le sentiment de faire oeuvre utile alors que ça fait 10 ans que leur constat est fait et n’est plus à faire : oui des gens abusent des théoriesde complot ! waouhhhh ébouriffant !)
    révèlent avant tout la fermeture d’esprit de leurs auteurs aux signaux de l’ère du temps.
    Et leur très grande inutilité, car le travail d’un journaliste ou d’un politique ce n’est pas de pointer du doigt pendant 20 ans comme un con un phénomène mais de lui donner sens systémiquement.

    Ceux-là compteront très certainement parmi les plus surpris lorsque dans quelques temps le niveau de désaffectation populaire sera tel que de grands changements s’opéreront, et tout cela sans le besoin de leur si grande qualité d’expertise.

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