@roman_garev Ah oui, j’oubliais que c’était héroïque de livrer des armes à l’un des camps sans aller se battre et donc de prolonger la guerre et d’envoyer les jeunes soldats ukrainiens et russes aller se faire tuer....vous avez sûrement raison
Être neutre est toujours mal vu, et pourtant je maintiens que c’est la seule attitude valable. Comment ne pas constater qu’à la base de ce conflit traîne toujours l’influence des deux idéologies qui ont marqués le 20è siècle, d’abord le socialocommunisme puis le nazisme .Le nazisme c’est le nazisme ce n’est même pas du tout le fascisme, par contre évidemment le socialiocommunisme prend toujours le nom du dictateur lorsque l’idéal est perverti, ainsi on a le léninisme, le trotskisme, le stalinisme, le maoïsme, le castrisme etc. A la base cela reste le marxisme càd l’utopie de la dictature du prolétariat
Le problème autant d’un côté que de l’autre c’est qu’il n’y a jamais eu de « devoir de mémoire ». Du côté ukrainien il serait vain de nier l’histoire de la participation à la Shoa et du côté russe il serait également vain de nier toute la souffrance des peuples de l’URSS engendrée par Staline mais déjà également par Lénine. Je rappelle en passant que Staline n’était pas russe.
Il y a une question essentielle qui échappe à ce genre de débat, la voici :
Elle s’adresse aux athées demandant une preuve de l’existence de Dieu, la question est : Seriez-vous en mesure d’expliquer le genre de preuve que vous voulez ?
Lorsqu’ on aborde la question de la guerre soviéto-allemande, le mot « fasciste » revient chaque fois pour désigner les nazis. Or je viens de lire le livre de l’historien Dominique Lormier "Mai-juin 1940 : Les causes d’un défaite et en particulier sur le chapitre consacré à Mussolini. En résumé, Mussolini, homme de gauche, mais pas n’importe quelle gauche, a fait distribuer quantité de biens et de nourriture au petit peuple,affamé à la fin de la 1ère guerre mondiale, il a réduit le temps de travail, envoyé des malades dans des sanatoriums. Du point de vue économique ce fut un succès considérable suscitant l’admiration du reste du monde y compris de Churchill. Mussolini n’était ni antisémite ni raciste, sa première épouse était juive et il a déclaré qu’il n’y avait pas de race juive et que tous les Juifs en Italie se comportaient parfaitement bien. Il était quasiment le seul vraiment antinazi, au point d’inciter les Français et les Britanniques à former un alliance anti hitlérienne...refus !
Les Italiens se sont opposés à la déportation des Juifs.
Et comme il n’avait aucune envie de neutralité (il prit goût à la guerre) il tomba hélas donc du côté d’Hitler.
Passons au côté négatif du fascisme : donc me référant toujours à Lormier, il y eut entre 1922 et 1943 25 opposants condamnés à mort ainsi que 5619 opposants envoyés en détention sur une île, leurs familles recevaient une pension...
Ce qu’il y a de négatif, ce fut l’invasion de l’Abyssinie avec tout ce que cela comporte d’horreur, surtout avec l’utilisation de gaz chimique. Mais la cause n’était pas le fascisme ou alors on peut aussi parler de fascisme lorsque de Gaulle envoie des troupes au Vietnam juste à la fin de la Libération ainsi que Kennedy après .
Alors pourquoi désigne-t-on toujours par fascisme un régime qui ne fut pas plus et même beaucoup moins criminel que les régimes socialocommunistes et même démocratiques (guerres coloniales)
Le problème du fascisme est qu’il lui était difficile de contenter à la fois le petit peuple et les intellectuels dits de gauche. Donc certainement que ces derniers furent persécutés mais pas plus que dans les pays socialocommunistes.
Maintenant bien sûr on peut ressortir des horreurs commises lors de l’ère fasciste, faites-le, mais en comparant avec les autres régimes qui n’étaient pas fascistes.
En conclusion le nazisme n’était pas le fascisme et le dire c’est obéir à Staline.
@pipiou2 et les athées sont convaincus que les croyants sont convaincus....et moi je suis, pour l’instant, convaincu que les positions restent figées, mais ça n’empêche pas d’en débattre.