Le gros (très gros...) problème avec ITER est le matériau d’enceinte qui devra résister au bombardement neutronique à 14 MeV. C’est bien au delà de ce que l’on connaît dans les réacteur nucléaires actuels à fission. La plupart des spécialistes en matériaux du nucléaires doutent qu’on puisse résoudre ces contraintes. Ils ont émis des réserves dès le début du projet... sans être écoutés (voir par exemple http://www.lps.ens.fr/ balibar/ITER-2010%20court.pdf)
* Oui c’est un peu difficile à lire, mais ca change de la soupe insipide délivrée par les médias traditionnels, non ? J’ai lu il y a peu dans un des ces journaux en lignes que si les banques grecques perdent la confiance des épargnants, elle ne disposeront plus de fonds pour prêter aux entreprises grecques et l’économie allait s’effondrer (sic). C’est pas complètement faut mais ça entretient l’erreur de l’étudiant débutant en économie (oui, bien il y a les accords de Bâle cités plus haut (@Holbecq : ce n’est pas « ...les crédits ne doivent pas dépasser 8% des fonds propres... » mais « les fonds propres des banques doivent représenter au moins 8% des crédits accordés »... pourcentage qui a d’ailleurs changé récemment...). * Il y a un côté un peu scolaire, mais tout le monde n’a a eu la chance de suivre des cours d’économie ! * Il y a des prises de position un peu excessives, mais l’auteur est jeune