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Décroissant

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  • Décroissant 4 juin 18:57

    @véronique

    Comme c’est bizarre, si l’on prend le discours (pour changer) de la Conf (20 % des voix du monde paysan quand même) sur la PAC, on entend un tout autre son de cloche : https://www.confederationpaysanne.fr/mc_nos_positions.php?mc=31

    Alors le « ce n’est le souhait d’aucun agriculteur » peut être considéré comme légèrement abusif , non ?



  • Décroissant 4 juin 16:24

    J’ai pris beaucoup de plaisir à la polémique interminable sur la disparition des insectes auparavant écrasés sur les pare-brises (assurément plus aérodynamiques qu’avant !!! ).

    Nous ne devons pas avoir le même âge, mais il y a 40/50 ans, c’était une bouillie épaisse qui ne pouvait être éliminée par les essuie-glaces et nécessitait un nettoyage manuel plutôt vigoureux. Mais, c’est bien connu, on n’arrête pas le progrès.

    Dans la manière de répondre à côté et de faire ainsi dévier le sujet, je devine la formation désormais classique des organismes de communication formant aux actions de riposte et de lobbying, l’IFOCAP peut-être ?

    Donc tout véritable dialogue franc avec vous doit être considéré comme nul et non avenu, puisque l’on ne va entendre que la phraséologie du syndicat dominant qui codirige la politique agricole depuis tant d’années avec le succès que tout un chacun peut constater : des exportations en net recul depuis 20 ans et des importations ayant suivi le chemin strictement inverse. Hors boissons, le solde s’avérerait négatif : https://www.senat.fr/rap/r21-905/r21-9058.html

    Et pendant ce temps, les sols et les nappes phréatiques profondes recèlent de plus en plus de résidus chimiques, et les algues vertes (forcément valorisables) continuent d’envahir les côtes bretonnes. Mais tout va très bien, Madame la Marquise…

    Pour ne reprendre que la première phrase qui ouvre votre intervention, une phrase opportunément isolée de son contexte qui fait référence à une modification modique des règles françaises d’attribution des subventions (le mot en lui-même n’a rien d’insultant) pour (petite bifurcation, un terme encore irritant) aider un peu plus les petits producteurs (si possible bio, j’assume), je ne suis pas sûr que les agriculteurs qui ont lancé en 2023 le cycle de protestations en Haute-Garonne, en dehors des instances syndicales, y seraient opposés.

    Donc votre ===> ce n’est le souhait d’aucun agriculteur, c’est du pur bullshit ! Et j’ai la faiblesse de croire que le reste est à l’avenant...



  • Décroissant 2 juin 18:40

    @joletaxi

    OK afficionado de Trump ! Agressivité, affirmations péremptoires, version orientée ou biaisée des faits, le compte y est. Claude Allègre devait être votre idole !

    On peut additionner torchons et serviettes en considérant que le miel trafiqué en y incorporant divers sirops est comparable au miel véritable, et dans ce cas les chiffres de production dans les pays exportateurs (et en premier lieu la Chine) vont continuer à grimper allégrement !

    Continuez donc à me pourrir si cela peut vous faire du bien, mais j’aimerais bien savoir en quoi mes interventions citoyennes sur Agoravox sur des sujets précis auraient pu causer la mort de millions d’Africains ?



  • Décroissant 2 juin 14:10

    @Eric F

    Il me semble que même contraints par les règles européennes, il y a un refus de pousser pour une meilleure application de ces règles, voire obtenir des arbitrages plus favorables.

    - Alors que la France est le deuxième contributeur net, il est paradoxal que notre pays semble toujours plier devant la volonté de notre « partenaire » allemand : en une autre époque, le « I want my money back » thatchérien obtenait gain de cause ;

    - Selon les contrôles européens, 40 à 50 % du miel importé (pour prendre cet exemple) serait frauduleux. Et puis, rien ! Quand on veut défendre une production nationale, on se devrait d’obtenir des sanctions. Le coût le plus bas pour le consommateur (qui aurait son mot à dire) ne peut être la seule finalité ;

    - Même au niveau de la PAC, les arbitrages des divers piliers restent nationaux. La prime donnée en France à la surface pourrait être atténuée au profit de cultures spécifiques, dont le bio ou le local. Ce n’est évidemment pas le souhait de la FNSEA, mais rééquilibrer les cultures vivrières plutôt que de favoriser outrageusement les exportatrices semblerait plus correspondre au mot d’ordre de « souveraineté alimentaire » régulièrement mis en avant. ;

    - La création de méga-bassines est conçue pour pratiquer une agriculture intensive et se passer d’une rotation des cultures moins rétributrice. Cela n’affecte heureusement pas toute les régions, reste qu’un mien ami céréalier pendant de nombreuses années en Haute-Normandie a lâché prise en raison du nombre de traitements qu’il devait effectuer (à l’époque il était de bon ton de plaider pour une baisse de la quantité par hectare alors que l’on avait fortement augmenté les concentrations, d’où l’échec du plan écophyto). Sa prise de conscience s’est effectuée alors qu’il constatait en se promenant sur les chemins ruraux l’absence d’insectes et d’oiseaux à l’inverse de exubérance de ses souvenirs antérieurs. Le silence de la campagne !!





  • Décroissant 1er juin 19:48

    @Eric F

    Bonjour,

    Il y a une forme de résignation dans votre démonstration. Or il est techniquement possible de limiter l’entrée sur le territoire français de produits ne respectant pas les règles sanitaires ou la composition naturelle (dixit le blé de l’est de l’Europe pour ne pas dire ukrainien ou le miel frauduleusement trafiqué issu de Turquie ou de Chine).

    Sans nier la question de pouvoir d’achat lié à la trappe à bas salaires générée par la politique de l’offre de notre Mozart de la finance, la part de l’alimentation dans le budget des ménages a fortement diminuée au fil du temps. A l’inverse de celle de la téléphonie mobile ou des achats non essentiels dictés par l’omniprésente publicité.

    Le recul constaté du bio obéit aussi a deux facteurs : les grandes surfaces après avoir outrageusement margé sur ce secteur en étranglant comme d’hab les producteurs, se sont détournées de cette niche en ouvrant des centrales d’achat à l’étranger, plus profitables, et en même temps les aides dédiées à ce secteur ont drastiquement diminué…

    En Occitanie, où je réside, les marchés locaux accueillent bon nombre de producteurs en vente directe et leur proportion n’a pas fléchi. La notion de surcoût par rapport au traditionnel ne saute pas aux yeux.

    Reste la question des parasites qui obère nombre de productions fruitières : les nombreux articles en ce moment sur le site sur le renforcement de l’utilisation des pesticides semblent donner la clef du problème : la fuite en avant (façon Lemmings) créant des sols improductifs sans leur dose de drogue, le quasi abandon des assolements au profit de la monoculture, la disparition des chaînes alimentaires animales ont favorisé la prolifération des nuisibles. Alors : Stop ou Encore ? Nos chers zélus ont tranché, cela sera toujours plus et il ne faudra pas venir se plaindre !

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