Bizarre
cette volonté de réécrire l’histoire : les prétendus
frondeurs étant restés fidèles au programme, le foireux serait
plutôt Hollande qui s’est empressé de jeter aux orties ses
promesses électorales...
« Comme tous les ans,
la FNSEA et les JA envoient leur base manifester devant les magasins
tels Leclerc, Intermarché, Auchan, Carrefour, Lidl et cie. Ils
ont raisonde
demander la stricte application de la loi EGALIM... »
C’te
bonne blague : la FNSEA qui promeut l’agro-industrie à
tout-va, pratique constamment le double-jeu : une cogestion de
fait avec le ministère de l’Agriculture (et les gouvernements
néo-libéraux) et la dénonciation de cette même politique pour la
galerie, histoire d’agiter le chiffon d’une rébellion pour les
dupes et les crédules.
Cher
monsieur Lagorio, si vous voulez vraiment faire avancer les choses,
dénoncez les réels fauteurs de troubles (l’agribashing n’est
qu’un leurre opportunément créé pour égarer) et chassez les
marchands du temple !
D’après
Wikipédia dont vous vous référez et selon une étude de 2011,
« 50 % des membres duSiècle sont diplômés
d’un Institut d’ Etudes Politiques et 40% de l’ENA »
ce qui fait du Siècle le lieu entre tous de l’entre-soi
oligarchique, un sanctuaire de la reproduction de l’ordre libéral
qui, pour la bonne bouche, fut aussi présidé par Nicole Notat…
Si
l’on accorde foi à l’article de Natacha Polony : « De
l’affaire Duhamel à la démission du directeur de Sciences Po :
portrait de l’oligarchie »
(ttps ://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/de-laffaire-duhamel-a-la-demission-du-directeur-de-sciences-po-portrait-de-loligarchie), faisant
de Science Po la matrice depuis des lustres de
ce
pouvoir endogamique, l’appartenance
à ce club représente bien plus que les dénégations désinvoltes
et passablement faux-culs de certains de ces membres, un lieu
symbolique du néo-libéralisme triomphant qu’il conviendrait de
canonner
en cette année de commémoration de la Commune de Paris !
@arthes A
l’exception des arts plastiques, la majorité des productions
artistiques sont subventionnées sinon les arts vivants,
intrinsèquement non rentables, ne devraient leur survie qu’au
mécénat au seul bénéfice des fortunés de ce monde. L’œuvre
doit-elle être appréciée en fonction de la perception que l’on a
de l’individu ? Question sans réponse. Subjectivement, les
scénarios de Bacri/Jaoui ou les interprétations du seul acteur
donnaient à voir des tranches de vie au plus près du réel avec un
humour décapant qui trouvaient un large public. C’est ce que, pour
ma part, je souhaite retenir.