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Denis COLLIN

Denis COLLIN

Né en 1952. Professeur agrégé de philosophie. Docteur de l'université. Auteur de plusieurs ouvrages (Dernières parutions : Après la gauche (Perspectives libres, 2018), Introduction à la pensée de Marx, Le Seuil, 2018, Court traité de la servitude religieuse, L'Harmattan, 2017, Libre comme Spinoza, Max Milo, 2014, Comprenre le Prince de Machiavel, La longueur de la chaîne, Max Milo, 2011, Comprendre le Capital de Marx, Max Milo, 2011, Le cauchemar de Marx, Max Milo, 2009, Comprendre Machiavel, Armand Colin, 2008, Comprendre Marx, Armand Colin, 2006 - Revive la République - Armand Colin 2005 - La matière et l'esprit, Armand Colin, 2004)

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  • Premier article le 15/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/11/2009
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Derniers commentaires



  • Denis COLLIN Denis COLLIN 21 août 2007 16:43

    Cet article pose les bonnes questions et permet d’engager une discussion sereine... pour tous ceux qui veulent discuter sereinement. Je suis assez effrayé de voir l’ampleur qu’a prise cette affaire (200 morts en Irak, ça fait 15 secondes au JT et un voyage de Kouchner pour soutenir Bush ...) et surtout d’entendre les arguments des uns et des autres.

    Le plébiscite en faveur de la castration chimique (pourquoi chimique ?) est particulièrement inquiétant. Je suppose que les mêmes seraient horrifiés si on leur proposait l’application de la charia en France. Et pourtant cette histoire de castration chimique, c’est la reprise de la logique de la charia (couper la main du voleur) qui elle-même est la reprise d’une des parties les plus obscurantistes de la loi de Moïse...

    Le passage de la prison à l’hôpital et la transformation de hôpital en annexe du système carcéral, voilà qui n’est pas moins inquiétant. Les comportements « déviants » sont médicalisés (ils ne relèvent donc plus de la justice et de la loi). C’est conforme aux déclarations du candidat Sarkozy sur la génétique (voir son entretien avec Michel Onfray) mais c’est la marche en avant vers le totalitarisme. La logique du développement du « bio-pouvoir » tel que Michel Foucault l’avait analysé est en train de se déployer et nous allons regretter le bon vieux pouvoir souverain d’antan qui se limitait au droit de mort.

    Dernière remarque : Les mesures annoncées par M. Sarkozy concernant la non sortie de prison des délinquants sexuels qui ont purgé leur peine légale sont la reprise intégrale des propositions de Mme Royal sur ce sujet (voir le face à face d’entre les deux tours.)



  • Denis COLLIN Denis COLLIN 21 août 2007 16:18

    Remarque pleine de bonnes intentions formellement politiquement correctes... mais fausse ! L’homosexualité n’est plus un délit depuis très longtemps. Ce qui a été changé pendant le premier septennat de Mitterrand c’est une clause discriminatoire qui mettait les mineures à 15 ans les mineurs à 18 ans. Il serait temps de réviser la mythologie victimaire de l’homosexualité en France.



  • Denis COLLIN Denis COLLIN 21 juin 2007 16:02

    Il me semble que cette analyse est singulièrement courte. Elle s’inscrit bien dans le discours à la mode sur la « droitisation » de la France, un discours fortement relayé à gauche pour amener le PS à se tourner franchement vers le centre, selon les voeux de Mme Royal.

    Le problème c’est que 1° on tient l’électorat FN pour un ensemble stable et homogène idéologiquement - ce qui n’est pas le cas et 2° que c’est la question de la sécurité et l’immigration a précipité l’électorat FN dans les bras de Sarkozy - ce qui n’est pas non plus le cas.

    La thèse de la droitisation du pays a subi un singulier démenti au 2e tour des législatives : dès qu’on a quitté le terrain du bavardage idéologique pour remettre la « question sociale », c’est-à-dire la lutte de classes au centre du débat, la donne a commencé à changer.

    Il n’est nul besoin d’invoquer la « manipulation » du lumpenprolétariat pour expliquer la victoire de M. Sarkozy. L’insondable nullité de la candidate « socialiste » (sic) y pourvoit amplement. Ce qui est le plus étonnant, c’est même qu’elle parvient à 47% ! Sarkozy a agité fallacieusement des thèmes de gauche et des héros de la gauche, de manière à désarmer les préventions à son égard, alors que Mme Royal lui faisait la course à l’échalotte sur la sécurité, le drapeau national et s’est même transformée (à Charlety) en un mixte de télévangéliste et de sosie d’Eva Peron.

    Je ne vais pas développer plus. Je vous renvoie simplement aux articles que j’ai écrits au lendemain des législatives :

    Le 11 juin : La roche Tarpéienne est proche du Capitole

    Le 19 juin : Droitisation de la France : la fin d’une illusion



  • Denis COLLIN Denis COLLIN 17 février 2007 12:03

    Et si le fond de la question était l’élection du président de la république au suffrage universel elle-même ? et par la même occasion le pouvoir exorbitant de ce roi élu ? Dans « Revive la République » (Armand Colin, 2006), j’avais écrit : « Il est donc nécessaire, inversement, de nous orienter vers une véritable république parlementaire. Cela implique l’abandon de l’élection du président au suffrage universel - on peut même se demander si un président est bien utile - et un exécutif constitué par la coalition majoritaire aux élections. Ce renforcement du rôle du parlement devrait s’accompagner d’un changement du mode d’élection des députés - permettant de faire une plus grande place à l’expression des minorités - et d’une transformation profonde du Sénat. »



  • Denis COLLIN Denis COLLIN 10 février 2007 21:20

    Mais si, justement, c’est la dynamique « normale » du mode de production capitaliste. Il suffit de lire Marx pour le comprendre. Désolé de revenir à cet auteur que les « doctes » - c’est-à-dire les ânes bâtés qui professent l’économie officielle - ont enterrés et que ses soi-disants partisans ont discrédité sans jamais l’avoir lu.


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