Je suis Nicolas, passionné par le monde musulman et la culture arabe, je cherche à communiquer et à faire passer une autre vision du monde musulman. Particulièrement aigri par l’actualité traditionnelle, j’espère débrider les esprits sur mon site.
En avril 2008, lors d’une nouvelle audience du tribunal, les juges militaires préviennent Hamouri : « Cette fois, ou tu plaides coupable, ou tu en prends pour 14 ans… ».
Il se trouve que le « député honoraire » Lefort, alors dans la salle, a
été le témoin de ce marchandage. Et l’avocate Tsemel conseille à son
client, « pour en finir et préserver l’avenir »,
de plaider « coupable ». Il est donc entendu qu’Hamouri et son copain
ont voulu tuer le rabbin… Tarif : sept ans pour Salah, 12 ans pour
Moussa. Tout est en ordre.
Dans sa lettre imprudente, Rama Yade recopie, avec
application, le contenu de ce juste jugement. Et c’est alors qu’elle
loupe la marche. Jamais cette dame, la préservatrice de nos Droits de
l’homme, ne remarque que le tribunal qui a condamné Hamouri est un
tribunal « militaire ». Et qu’il siège en territoire « occupé ». Deux
choses que les défenseurs des droits de l’homme détestent. Rama
est-elle trop jeune ou trop pressée pour savoir qui est Georges
Clemenceau ? Un vieux con à moustaches qui gagné la Guerre de 14, puis
fait innocenter Dreyfus. Que disait ce grincheux, justement à propos
des juges du capitaine : « La justice militaire est à la justice ce que la musique militaire est à la musique ». Musique.