La suppression du Service Militaire a accélérer cette tendance nouvelle : « tu seras un homme » ne se fait plus en treillis, mais devant une bouteille.
Phénomène d’éducation et de culture, l’alcool touche quand même plus les garçons que les filles.
Il y a peut-être là un facteur d’équilibre à gagner.
Dernière particularité de cette tendance : il y a toujours dans le groupe un qui « résiste » mieux , modèle phare de ses copains, demi-dieu de la conso. Et ses performances sont les repères d’une progressive habituation.
Appartenance au groupe qui n’est qu’un leurre, car quand on a atteint l’objectif de faire tomber les barrières, on n’est plus très lucide sur les différences à effacer ni sur les résultats obtenus.
Quel défaut de pensée, cette personnalisation des idées politiques à outrance !
Si on est logique , les moins de trente ans, qui « ne savent pas grand chose du communisme », n’identifient pas plus Trotsky ( un peu quand même ) qu’aucun autre symbole historique.
Pareil pour Gorbatchev et Eltsine, beaucoup mieux pour Poutine.
Epouvantails à moineaux, ils ne chassent pourtant pas l’idéal de justice, d’égalité de textes fondateurs.
C’est cette aspiration, proportionnelle aux excès destructeurs du libéralisme, qui nourrit la pérennité du communisme.
Et bravo à la pirouette acrobatique qui permet de revenir, par ce biais à Bayrou ( mais que fait-il là celui-là ).
Et on peut s’étonner, à ce sujet, que ses électeurs s’attachent à ses idées par le biais du personnage, qui n’est que ce qu’il a bien voulu montrer de lui. La peopolisation est un puissant facteur de dépolitisation, et rend chacun fragile, manipulable.
Aucun idéal politique ne peut s’attacher à des hommes : les hommes passent, les idées restent.