La démocratie, c’est d’abord et surtout la volonté populaire qui s’exprime. Ceux qui parlent d’« Etat de droit », de « bloc constitutionnel » ou de « primauté de la justice » manifestent surtout le désir que rien ne change vraiment par l’élection, et appellent finalement à une souveraineté populaire limitée.
Si un peuple veut changer de constitution, dénoncer des traités internationaux ou l’appartenance à l’Union européenne, il devrait avoir le droit de le faire dans les urnes et non par une révolution sanglante, et ce n’est pas à un aréopage constitutionnel comme en Roumanie de décréter qui est éligible ou non. Après tout, le droit positif n’est pas parole d’évangile : ce qu’on fait des hommes, d’autres hommes peuvent le défaire.
Après tout, il y avait matière pour mettre en examen Jacques Chirac en 2002 et il a quand même été élu largement. Son inculpation et condamnation sont arrivées postérieurement à son mandat. Donc tout le monde devrait avoir le droit de se représenter.
Le déficit commercial américain est de l’ordre de 800 milliards de dollars par an et représente environ 4% de leur PNB. N’importe quel dirigeant sensé ferait ce qu’il peut pour corriger ce déséquilibre majeur, et ceux qui se découvrent défenseur du libre-échange devraient également penser que « nos emplettes sont nos emplois ».
Cela pouvait marcher tant que le monde achetait la dette américaine et faisait confiance à sa monnaie mais des mouvements structurels agitent le commerce international. Les BRICS cherchent — et réussissent en partie — à instaurer des mécanismes d’échange brisant la domination structurelle américaine. D’une certaine manière, le suicide économique américain (et européen) était déjà engagé. C’est juste que les medias grand public n’en parlaient pas encore.
Face à cet enjeu, les Etats-unis disposent encore d’une base productive et industrielle, d’une énergie bon marché et d’un large marché intérieur de consommateurs. La conclusion la plus logique est de tenter de restaurer une économie nationale, si c’est toujours possible. De ce fait, la logique protectionniste s’impose.
Allez faire un tour sur Telegram. On y trouve autant de blog pro-ukrainiens que de blogs pro-russes (ce qui change des media mainstream français). Parmi eux figurent celui de l’activiste Boris Rozhin d’où est issue cette information. Il parle régulièrement de l’« oeuvre grandiose du camarade Staline ». Vous devriez vous entendre.