Le mot traître n’est pas usurpé par rapport à des gens qui préfèrent la « culture » européenne par rapport à la vie de leurs concitoyens, assassinés journellement par les génocidaires de Kiev.
Des milliers de civils — dont des enfants — ont perdu la vie depuis que les fanatiques bandéristes ont pris le pouvoir à Kiev en 2014, des millions d’Ukrainiens qui ne partageaient pas la vision atlantiste et européiste du nouvel état ont dû s’exiler en Russie, ceux qui ne le voulaient ou ne le pouvaient pas ont parfois été brûlé vifs. La vie de ces gens m’importe davantage que l’opinion de je ne sais quelle intelligentsia éprise de mode de vie occidental et de l’idéologie du nouvel ordre mondial.
Ceux qui disent que c’est de la propagande pro-russe devraient s’interroger sur le sens du mot propagande. Ceux qui disent que la place des pro-Russes est dans la limites artificielles de la Fédération de Russie sont par définition favorables au nettoyage ethnique.
Entendre le « camp du bien » prendre la défense des enfants est risible. Combien d’enfants sont-ils morts dans ses guerres menées en Corée, Vietnam, Irak, Lybie, Serbie... ? Les Etats-Unis délivrent la démocratie à coup de B52 depuis la deuxième guerre mondiale. Y a-t-il eu un seul responsable américain inculpé par la CPI depuis sa création ? Non ?
Bon, eh bien la démonstration est faite de l’objectivité de cette instance.
Analyse militaire très intéressante que je découvre deux jours trop tard (désolé). Si je résume bien votre pensée, les armes phares de la deuxième guerre mondiale, chars et avions, sont rendues quasi obsolètes par les missiles antiaériens et antichars portatifs du type Stinger, Manpad ou Javelin. Cette réalité aurait conduit la Russie à entamer une guerre d’attrition à long terme du type première guerre mondiale avec artillerie et infanterie modernisée, les drones en plus.
Pourquoi pas. Il y pourtant une aporie dans ce raisonnement : la Russie ne combat pas seulement derrière son territoire, mais avec des bases à l’étranger comme en Syrie ou en Arménie. Si les Ukrainiens s’attaquent à la Transnitrie (il en est de plus en plus question) les Russes ne pourront pas défendre leurs bases et leur population avec un front à des centaines de kilomètres. Le spectacle de centaines de militaires russes prisonniers et d’une population civile promise à l’épuration ethnique serait désastreux pour cette stratégie.
De ce fait je doute qu’une guerre d’attrition puisse faire remporter la victoire à la Russie car les relations publiques font aussi partie de la guerre. Le retrait de la région de Kharkov pouvait être interprété comme le résultat de l’imprévoyance, celui de la ville de Kherson comme une manoeuvre de retrait. L’abandon de la Transitrie ne sera qu’un clair signal de défaite. La Russie pourra continuer pendant quelques temps à grignoter du terrain dans une stratégie de première Guerre mondiale mais tout le monde — y compris en Russie — pensera qu’elle a perdu la guerre et ils auront raison.
Je crains qu’il n’y ait plus le choix qu’entre la soumission à l’Occident ou le recours à l’arme nucléaire.
Il n’y a aucun souci à se faire pour l’état des finances publiques françaises puisque le gouvernement trouve encore les moyens de prêter (plus exactement donner puisque ce ne sera jamais remboursé) 3 milliards d’euros à l’Ukraine.
Lorsque ses dirigeants trahissent systématiquement le peuple, et lorsque le peuple élit toujours les mêmes idéologues, il n’y a plus de loyauté à avoir envers la France et les Français.
Personnellement si on force à me battre j’irai me battre avec les Russes contre ses idiots de « Français ». Moi je n’ai pas oublié le sacrifice de millions de Russes pour délivrer l’Europe des Allemands. Je n’ai pas oublié non plus que les Français n’ont jamais été aussi heureux que lorsque les Russes étaient à Berlin.