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Hamed

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  • Premier article le 27/02/2013
  • Modérateur depuis le 01/06/2013
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  • Hamed 18 avril 22:50

    @sylvain

    Ce vous dîtes n’est pas faux ; le problème pour saisir l’évolution du monde est de la saisir dans le temps long et les séquences marquant son évolution.

    Un peuple ne se construit pas par lui-même ; il se construit par ce qu’a opéré sur lui la « marche de l’histoire ». 

    Un exemple, l’Union européenne s’est-elle construite par elle-même ? Non, il a fallu des guerres, des souffrances pour les peuples, des guerres entre peuples européens au point que deux guerres mondiales ont été provoquées par leurs dirigeants. 

    Hitler, par exemple, n’a été qu’un accident de l’histoire ; l’histoire ne l’a retenu que pour « exécuter » ce qui était en puissance dans l’histoire.

    Revenons aux Amérindiens, aux Incas, aux Aztèques, aux Aborigènes. Qu’y sont-ils ? Ce sont des êtres humains depuis la nuit des temps, depuis que l’homme est homme ; mais leur parcours a certainement été longtemps une civilisation passée qui enrichit l’histoire de l’humanité. 

    Et des siècles voire des millénaires ont passé ; et ce monde n’a pas pu résister à l’arrivée d’Européens fraichement avancés sur nombre de plans et ont pris possession du nouveau continent. Pourquoi cette séquence historique ? 

    On ne peut pas répondre, c’est ainsi la marche de l’histoire qui est ainsi. Si, par exemple, les Amérindiens étaient plus avancés, ils auraient refoulé ceux qui ont voulu prendre leurs terres. Mais ces Amérindiens étaient peu nombreux alors que l’Europe était déjà « surpeuplée ». L’Histoire a fait les choses avec logique ; les êtres humains sont régis par cette logique historique qui les dépasse. 

    Prenons aujourd’hui les Etats-Unis avec Trump, la guerre en Ukraine et les heurts avec ses alliés européens, de même Israël qui compte beaucoup sur les Etats-Unis et ne cesse ses bombardements sur des tentes ou des êtres humains privés de tout sont devenus des cibles humaines avec l’approbation des Etats-Unis.

    Tout ce qui se passe n’est pas différent à ce qui s’est passé avec les Amérindiens en guerre avec les nouveaux occupants. C’est l’histoire qui commande ce processus. Mais contrairement aux Amérindiens, l’Ukraine comme Gaza sont disputés par des peuples qui ne lâcheront pas prise. Pour l’Ukraine, la Russie ne peut que l’emporter parce qu’elle a l’histoire avec elle ; un peuple d’essence russe vit à l’est de l’Ukraine et a voulu revenir avec sa terre à la mère-patrie.

    Alors que les dirigeants européens ne regardent pas le choix des peuples ; dotée d’une ambition démesurée, ils ne cherchent qu’à s’agrandir territorialement aux dépends des peuples. De même à Gaza. A la fin, comme le témoigne la rationalité de l’histoire depuis des millénaires, c’est la cause juste qui prévaudra. 

    L’Ukraine sera obligée de se séparer des territoires qui ne veulent pas d’elle ; Gaza idem, les Israéliens seront refoulés et avec Israël, ce sont les Etats-Unis qui de nouveau essuieront un désastre comme cela s’est passé au Viet Nam, en Afghanistan et ailleurs.

    Ce qu’il faut comprendre de l’histoire de l’humanité, qu’elle n’est pas seulement un récit ; elle est le lieu où tout se joue en son sein ; c’est elle qui construit, déconstruit et reconstruit la marche des peuples dans leur « parcours historique ». 

    Le « parcours historique » des peuples ne s’opèrent par les peuples eux-mêmes ; les peuples ne connaissent pas le temps ; ils subissent le temps ; le temps est prescrit pour eux ; il en va de même à ce qu’il leur arrive.

    L’Europe, elle rayonnait sur le monde ; en fait, elle a rayonné pour ce qu’il lui a été prescrit par l’histoire.

    Les Etats-Unis aussi, ils ont été « montés sur un piédestal » ; cette séquence est en train de se terminer. Et c’est toujours l’histoire qui commande les peuples ; les peuples n’existent et n’ont existé que par elle. C’est l’histoire qui rappelle ce qu’a été l’Europe durant les deux derniers millénaires.

    Voilà, Sylvain, j’espère vous avoir éclairé sur le sens de l’histoire que les puissances, dans leur aveuglement, ne sont en fait que des « outils » pour imprimer ce sens déjà « pensé », déjà « rationalisé » par l’histoire. 



  • Hamed 17 avril 21:44

    @sylvain

    sylvain

    Par peuple, il faut entendre des peuples viables vivant dans des espaces géographiques bien définis et ce au regard des autres peuples qui ont les mêmes critères.

    Les aborigènes d’Australie ou les amérindiens en Amérique sont des peuplades. Et une peuplade est un « g

    roupement humain » formant certes un peuple, mais ce peuple est disparate, il ne constitue pas une société complexe, une société qui compte au sein des peuples reconnus internationalement par le fait qu’ils se sont constitués en nations. Et c’est la raison pour laquelle a été créé l’ONU, et que tout peuple qui prétend à une souveraineté territoriale doit passer par une lutte historique
    pour se faire reconnaître internationalement. Le cas, par exemple, du peuple palestinien que plusieurs États ont déjà reconnus.


    J’espère avoir répondu à votre message.


  • Hamed 28 mars 12:25

    @Étirév
    Merci



  • Hamed 6 mars 12:55

    @Christophe

     « Le but des américains consiste à rester hégémonique économiquement. »

    Oui, juste, votre réflexion, sauf qu’ils le pourront pas. Trump tout en étant conscient sur certains sujets, délire sans qu’il ne se rende compte.

    Et il n’est pas interdit de délirer, il est conçu ainsi. Peut-on interdire à un fou d’être fou ? Non, il n’est pas interdit et on ne peut l’interdire puisque les fous et débile font partis de l’humanité qui ne s’est pas créé mais a été créé.

    Ceci dit, vous avez raison de dire "si en fait sil n’y a pas une continuité dans la politique étrangère américaine."

    Bien sûr, il y a une continuité dans la politique étrangère américaine et dans toute politique d’ailleurs, sauf que les politiques étrangères comme intérieures sont dictées à la fois par les forces qui président aux politiques intérieures et étrangères, elles sont toutes deux liées.

    Prenons la politique étrangère et intérieure suite à la crise de1929, tout fonctionnait bien. Spéculation effrénée à Wall Street ; les États-Unis aidait l’Allemagne qui a subi une défaite historique, puis la crise de 1929 est venue, elle a bouleversée toutes les politiques. Une politique financière et monétaire restrictive ; le chômage aux États-Unis a éclaté ; l’argent investi en Allemagne retournait aux États-Unis ; les Européens, pour se protéger de la crise et de la politique américaine qui a changé, ont riposté par des zones monétaires, ce qui risque de se reproduire aujourd’hui et dans les années à venir.

    « Zone euro, zone dollar, zone yen, zone yuan, zone rouble... » Tout est possible, mais il y a continuité, les changements ne sont dictés que par les forces qui font marcher l’économie mondiale. 

    Vous dîtes : "Durant des siècles, les anglo-saxons ont tout fait (avec une belle réussite) pour qu’il n’y ait jamais de rapprochement entre l’Allemagne, le pays le plus puissant d’Europe occidental économiquement et la Russie, pays le plus puissant d’Europe militairement et politiquement et riche en ressources naturelles.« , c’est à relativiser.

    Une situation peut rester quelques décennies et même des siècles pour la colonisation, mais il vient toujours un »Sursaut majeur« dans l’histoire ou des »Sursauts mineurs« qui viennent produire le »sursaut majeurs« qui casse tout, remet en question tout l’Ordre mondial comme il a été bâti par l’Histoire ; comme cela s’est passé en 1945.

    Vous dîtes : »Biden a mené, durant 4 ans une campagne contre la Russie qui a permis de séparer pour longtemps l’Europe occidentale et la Russie, donc l’Allemagne et la Russie. Il faut savoir que Trump, en 2015, appelait à armer l’Ukraine contre la Russie, il n’était pas opposé à ce conflit"

    Biden, ce n’est pas de sa faute ; il a cru que c’était comme cela qu’il devait mener sa politique ; il croyait qu’il pouvait séparer pour longtemps l’Europe occidentale et la Russie, donc l’Allemagne et la Russie. Comme d’ailleurs les pays européens, et tous ensemble comme une meute d’animaux contre une autre meute d’animaux ; les êtres humains dans les crises et les guerres ne sont pas plus meilleurs que les animaux.


    A voir seulement Israël ; pour 1200 morts israéliens, il a tué près de 50 000 palestiniens dont 70% de femmes et d’enfants, bébés et vieillards ; n’est-ce pas une folie humaine permise par les humains ; en l’occurrence Israël et les États-Unis la première puissance mondiale qui tue par ses bombes des femmes et des enfants par dizaines de milliers. Sans compter plus de 100 000 blessés.

    Les États-Unis, une puissance de quoi ? De tueries, Son complice, Israël aussi.

    Et Donald Trump qui a été sauvé par le Seigneur pour rendre la grandeur aux États-Unis. Hitler racontait cela aussi ; « il se disait qu’il a été désigné par Dieu pour rendre la grandeur de l’Allemagne ». 

    Cette folie de dirigeants est cependant nécessaire à la marche de l’histoire.

    Voilà, Christophe, je vous conseille de méditer sur ce qui peut survenir avec Donald Trump et les conséquences qui peuvent résulter. 

    Une chose cependant, « la marche de l’histoire est ainsi constituée ; des forces qui nous dépassent. » Merci pour le post


  • Hamed 5 mars 14:49

    @Christophe
    Bonjour Christophe,

    Merci pour le riche commentaire. En effet, votre vision sur la situation du monde se défend ; tous les points que vous énoncez ont leur intérêt ; le problème est que les dirigeants européens vivent encore le XXe siècle, ils se croient qu’ils dirigent toujours le monde avec le soutien des États-Unis.

    Et pourtant ils ont des centres d’analyse très bien renseignés qui peuvent les conseiller ; mais je crois que les dirigeants européens mal élus, qui ne voient que les intérêts de leurs sponsors qui les ont fait élire, sont complètement à côté de la plaque, et donc des enjeux qui sont en train de se jouer dans le monde.

    A mon sens, ce que fait Trump non qu’il leur veut du mal, en les taxant, en voulant mettre fin à la guerre en Ukraine, en fait, il le fait sans lui-même le savoir (en être conscient) pour les réveiller de ce qui se passe dans le monde.

    En Europe, les quatre pays-phares, l’Allemagne en premier, l’Italie, le Royaume-Uni et la France, sont en difficultés économiques et financières, ce qui explique la valse de leurs dirigeants, et la montée de l’extrême-droite ; un processus de déclin économique en fait logique avec l’histoire. 

    Le dirigeant américain cherche à anticiper les graves difficultés économiques pour les États-Unis ; la guerre en Ukraine n’est qu’un épiphénomène ; avec les BRICS + 5 qui veulent inviter d’autres pays à les rejoindre se posent en alternative à l’Occident. Et cela va venir. Et les risques sur le dollar et l’euro.

    Et c’est là l’incompréhension des dirigeants européens qui savent mais zéro de stratégie pour riposter, alors « qu’ils devraient penser à la situation économique à venir pour leurs peuples », et non chercher à tout prix une victoire en Ukraine, ce qui est impossible ; les forces sont inégales. Et les États-Unis ont compris, ils refusent de les suivre.

    Voilà, ce que je peux vous dire, Christophe. Merci 

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