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Hamed

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  • Premier article le 27/02/2013
  • Modérateur depuis le 01/06/2013
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Derniers commentaires



  • Hamed 10 avril 11:15

    @ilias

    Vous dîtes : « Insoutenabilité de la dette : L’accumulation exponentielle de dettes publiques et privées menace la stabilité du SMI. La situation est intenable à long terme et risque de déboucher sur une crise financière systémique aux conséquences dévastatrices.

    A titre d’exemple, le dette publique des USA est à fin 2024 de près de 35 trillions de $ [1 trillion = 1 000 milliards], alors que le PIB américain est un peu plus de 25 trillions de $, soit un ratio de dette publique sur PIB de 1,4, soit une proportion de 140% du PIB. Il fort vraisemblable qu’à fin 2025 la dette publique américaine serait au moins supérieure à 1 fois et demi la valeur du PIB américain. Les conséquences néfastes de cet état de fait économique est presque entièrement supporté par le reste du monde, le dollar étant toujours dans une grande mesure une monnaie mondiale d’échange, d’investissement et d’épargne. »

    Je regrette de vous dire : « Non ! C’est faux ce que vous énoncez ; vous comprenez mal le sens et le processus de croissance de la dette américaine. »

    Que le Pib des États-Unis compte pour plus de 25 000 Mds (milliards de dollars) et la dette US près de 35 000 Mds, soit 140% du Pib US n’est pas en soi une catastrophe. Pourquoi ?

    Une première réponse

    Tout simplement les 8 000 ou 10 000 milliards de dollars que la Fed américaine a racheté en bons de Trésor auprès du public américain et étranger via les banques américaines l’ont été par les quantitative easing (politique monétaire non conventionnelle), ce que s’appelle « monétisation » ; si la Fed garde ces masses de dollars dans ses bilans, c’est simplement pour dire au monde que certes, elle a monétisé une partie de la dette, mais qu’elle promet qu’elle va annuler progressivement ces rachats de dettes par la création monétaire en les remettant sur les marchés, ce qui signifie par le produit de la vente de ces bons de Trésor en milliards de dollars, elle détruira progressivement les milliards de dollars qu’elle a créés.

    Ce qui est faux ; elle ne peut les détruire pour la bonne raison que la Fed ne cesse ces QE, et son bilan ne cesse d’augmenter.

    L’autre réponse

    Ne perdons pas de vue que 35 000 Mds de dette américaine est libellé en dollars US, donc en monnaie domestique qu’il ne tient qu’à la Fed de diluer ou au Trésor américain d’effacer au moins une partie importante. Et qui peut empêcher la Fed d’annuler sa propre dette et il faut préciser « la dette intérieure ». La réponse : personne. Le trésor américain peut, avec l’aval du Congrès américain, effacer une partie de la dette publique. C’est un peu comme si un homme a emprunté une dette sur soi qu’il l’inscrit sur son compte personnel (un carnet de son domicile par exemple) puis décide après un temps de l’effacer, ou de déchirer ce carnet.

    La troisième réponse

    35 000 Mds de dollars est une dette brute signifiant une dette intérieure et une dette extérieure. Le plus grand problème pour les États-Unis porte surtout sur la dette extérieure ; et encore là, il faut entendre ce que les pays étrangers doivent à l’Amérique et ce que l’Amérique doit au reste du monde à travers les institutions internationales (FMI, BM, etc.) ou provenant d’accords bilatéraux.

    Et ce qui importe à la dette brute des Etats-Unis, c’est la dette extérieure nette ; si elle est négative et peu élevée, elle ne doit pas inquiéter la superpuissance ; si la dette extérieure est élevée, bien sûr elle doit inquiéter, mais là aussi, la monétisation de la dette extérieure peut toujours en dernier recours régler le problème, ce qui n’est pas dans l’intérêt des États-Unis, bien sûr.



  • Hamed 10 avril 10:26

    @ilias

    Votre approche se défend, mais la question porte sur la réalité du système monétaire international (SMI) qui est dominé par l’Occident ; et je ne pense pas que l’Occident voudrait le changer ; qu’il soit à bout de souffle ou non.

    D’ailleurs c’est votre analyse qui vous fait penser qu’il est à bout de souffle, n’empêche comme vous le dîtes que son hégémonie est fondé sur le dollar américain. Tout ce que vous énoncez sur les multiples défis est juste ; mais c’est aussi lié aux aléas du système comme il a été construit depuis qu’il s’est mis historiquement en place.

    Prenons l’instabilité financière. Vous dîtes que le système de change flottant est intrinsèquement instable. Je pense que vous vous trompez ; c’est précisément le change flottant qui a permis de libérer les pays d’Europe de la puissance américaine qui imposait le change fixe alors qu’elle n’avait pas assez d’or ; une partie de son stock d’or a été consommée dans les transactions internationales au bénéfice entre autre l’Europe.

    Vous dîtes « instabilité financière » alors que cette instabilité joue dans la dynamique des relations économiques internationales. Prenez la France ou la Grande-Bretagne ou n’importe pays d’Afrique ou reste du monde, quand ces pays enregistrent des déficits commerciaux, comment font-ils pour financer leur commerce extérieur, soit à puiser dans leurs réserves de change soit à emprunter ; dans les deux cas, ce processus de règlement de déficit se traduit par une dépréciation de la monnaie du pays déficitaire ; ce sont les dépréciations-appréciations qui expriment la vigueur du commerce mondial et il revient aux marchés monétaires de le réguler pour éviter qu’un pays s’enrichit aux dépens de l’autre.

    Bien sûr, les pays émetteurs de monnaies internationales comme l’est l’Occident sont toujours les grands gagnants dans leurs transactions commerciales avec les pays du reste du monde ; combien même les pays occidentaux sont gagnants sur cette donne ils sont aussi perdants sur une autre donne. Ceci simplement pour signifier que le privilège exorbitant ne constitue pas totalement une carte gagnante pour l’Occident, en particulier pour les États-Unis, avec le reste du monde.



  • Hamed 2 avril 13:21

    @xana

    Merci xana pour votre message ; j’apprécie votre réponse.



  • Hamed 2 avril 13:12

    @Epsilone

    Merci pour la réponse, je vous comprends mieux et votre réponse est claire. Tout ce que je peux dire combien même vous dîtes que « Je n’ai pas été obligé d’écrire ce livre ni me suis senti inspiré », vous êtes une personne qui cherche à comprendre l’humain que nous sommes. Comme je le fais moi.

    Et ce n’est pas facile ; il faut surtout être éclairé par sa pensée et il faut aussi l’avouer, l’être humain bien qu’il pense ne signifie pas qu’il est éclairé.

    De même pour la « recherche du noble », ce n’est pas donné à tous les humains ; le monde est fait de bonnes gens, d’esprit noble, de mauvaises gens, de gens sordides, ignobles ; mais il faut se dire ainsi va le monde. Je vous ai lu et je suis heureux de vous avoir lu et je pourrais aussi vous lire encore.

    Tout ce que je pourrais vous dire « bonne continuation dans votre travail, dans vos œuvres », sachez que vous apportez un plus à l’humanité. 
    Heureux de vous avoir connu.

     



  • Hamed 1er avril 16:18

    @Epsilone

    Merci pour le message. C’est vrai, je n’ai pas tout lu, et cela demande du temps, mais j’essaie de comprendre votre pensée. Je crois que pour avoir écrit ce gros livre, c’est que vous avez été inspiré de le faire.

    En clair, du moins selon ce que je comprends, vous avez été obligé de l’écrire, et par inspiration que l’on ne commande pas, on fait ce qui nous est dicté, surtout que c’est dans le sens du bien, on y est encouragé, et même récompensé intérieurement.

    Et c’est la raison pour laquelle je vous ai posé la question sur la réincarnation, qui m’a intéressé parce que c’est un sujet métaphysique et j’ai voulu comprendre votre idée. Vous avez beaucoup écrit dessus, mais vous ne donnez pas de réponse ; à mon sens, vous dissertez. D’ailleurs ce passage :

    "Nous verrons que si la réalité de la réincarnation pouvait être établie, cela pourrait changer profondément le paysage philosophique. Et que savons-nous de ce qu’il en adviendrait si ces observations faisaient l’objet de l’investigation qu’elles méritent ? Je veux donc montrer ici l’immense enjeu de la question et éveiller l’intérêt pour elle.
    Et je ne parle pas du tout de la satisfaction que nous pourrions éprouver à savoir que nous allons survivre.

    Bien que cette question soit centrale pour mon propos, je ne veux pas aborder ici la question de la réalité de la réincarnation et ceci pour trois raisons. La première est que, si je suis convaincu de sa réalité c’est, pour une part au moins, grâce à une expérience personnelle qui ne vaut que pour moi et dont je ne peux tirer argument. La seconde est que ceci est un ouvrage de philosophie. La troisième est que c’est un travail qui revient aux psychologues. Je m’intéresserai donc à la description de ces observations et je tenterai de répondre aux questions et objections que l’on peut énoncer.

    La question qui m’intéresse plus particulièrement ici est d’essayer  de  savoir si cette révolution silencieuse va  finir  par  s’imposer en dépit de la contre-révolution. L’idée de réincarnation présente-elle une force de conviction rationnelle et expérimentale qui finira par vaincre toutes les résistances psychologiques et sociologiques ou ne sera-t-elle qu’un feu de paille ?« 

    Vous parlez d’expérience personnelle, mais combien elle ne vaut que vous et vous dîtes que vous ne pourrez argument, mais dans un ton impersonnel, commentez cette expérience comme si elle n’est pas à vous, peut-être pourriez-vous être plus clair d’abord avec vous et ensuite nous qui vous écoutons. Et peu importe s’il n’y a pas d’argument. Ne perdez pas de vue que votre expérience est en fait une pensée malgré qu’elle soit »enveloppée".

    Merci pour le post ainsi qu’à xana qui trouve plaisir à nous lire. Et la lecture fait du bien.

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