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ibraluz

Ibra pour Ibrahim, fondement du monothéisme occidental : au moins trois générations de paix en Palestine, sans rois, ni Etat, une utopie biblique, probablement... Mais l’idée est forte et convie les bonnes volontés à fouiller, chacune, ses propres racines, jusqu’à celles de l’Autre... ou comment fidélité accrue envers soi-même ouvre au dialogue... Il ne s’agit donc pas de concession, mais de clarté : luz, en conséquence, et les juifs instruits en leur religion goûteront, ici, le souterrain de la démarche... Il eût été formidablement vain d’y revendiquer un ego INSEE. Un peu de culture, beaucoup de sable, de vent et d’espace, juste assez de temps pour un suivi, hebdomadaire ; malheureusement : pas plus ; des débats. Et Dieu, certes, connaît les limites et l’intention !
Cette dernière allusion exige cependant, pour la clarté des débats, plus de précisions sur mon point de vue. De racines franco-bretonnes, pluriséculaires ; monothéiste, formé au catholicisme, épuré au taoïsme laïcisant, voire anarcho-libertaire, réalisé, enfin, en islam et vécu, le plus souvent maintenant, en Mauritanie ; celui-là est peut-être suffisamment surprenant pour susciter quelque différence de potentiel entre les bornes de notre agora. Sachons tous en profiter pour y affiner les nuances de nos jugements respectifs, c’est à dire : gagner en humanité, tous ensemble, dans notre diversité plurielle...

Tableau de bord

  • Premier article le 11/09/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique






Derniers commentaires



  • ibraluz 13 septembre 2006 15:34

    au singe

    Le papier est à droite et merci de laisser les lieux dans l’état de propreté où vous les avez trouvé en entrant.



  • ibraluz 13 septembre 2006 14:32

    à Wrisya

    Bonjour et paix. Qui commande les choix d’une démocratie ? En théorie, son peuple ; le plus souvent, sa seule majorité ; en pratique, ses élus, variablement manipulés par divers intérêts, diversement travestis sous de toujours beaux concepts...

    Cette petite définition, très générale, n’a pas d’autre prétention que de rappeler les bornes du présent débat. La démocratie « à la française » est née d’une histoire, souvent douloureuse, en particulier sur le plan religieux. La laïcité de l’ETAT s’y est révélée la seule solution politique, à ce jour, susceptible de garantir la paix sociale. Chez nous, en France, pas au Bangla Desh.

    Permettez-moi de citer ce passage de ma dernière réponse à Sylvain Reboul. « FONCTIONNAIRES soumis, dans l’exercice de leurs fonctions, à une réserve absolue en matière religieuse, politique et philosophique : OUI ! Et même, ce devoir devrait faire l’objet d’un contrat écrit initial, juridiquement opposable à son signataire, lors de la titularisation du moindre fonctionnaire, du balayeur au président de la république ! Mais de grâce ! Laissez les NON-FONCTIONNAIRES en paix ! La république à la française, c’est le lieu de l’agora, du forum, de l’expression la plus libre possible des forces de notre nation, et fassions, tous ensemble, que cette vision politique s’épanouisse à la face du monde ! » La viabilité du modèle, son éventuelle exportabilité, se joue en notre capacité, non pas à assimiler, mais cultiver et faire fructifier les richesses de nos minorités.

    Le malheureux, probablement, en notre époque, est cette tendance à qualifier constitutionnellement une république, figeant ainsi « la chose publique », « l’opinion majoritaire », le débat citoyen : laïque, islamique, mormone, que sais-je encore ? Du coup, les minorités souffrent. En France, de la notion d’ETAT laïc, on est passé, avec la constitution de la 5ème république, à celle de REPUBLIQUE laïque ; aujourd’hui, sous l’influence de médias qui distillent, depuis de longues années, le concept, on parle communément de PAYS laïc : la dérive, paradoxalement, rejoint celle d’un nombre grandissant de pays musulmans, où les minorités non-musulmanes s’étiolent, dépérissent, variablement, au vent sec des lectures sans âme - cf. monsieur Padam - de nos références sociétales. La laïcité à la française, originellement mouvement de LIBERATION des minorités, tend à y devenir INSTRUMENT D’OPPRESSION : un comble, assurément.

    Mais je ne crois pas que le présent article invite à un débat sur une quelconque dialectique laïcité-islam, en dépit des provocations induites par certains. Soyons tous patients à ce sujet : nous en découdrons une autre fois, encore et toujours, puisque c’est le dada préféré de pas mal des intervenants. La question que je pose se situe en amont de cette dialectique.

    Ma petite famille de six personnes, vit, en Afrique, avec moins d’un euro par jour et par individu. Comme plus de 60 % d’humains à la surface de la planète. Nous mangeons, nous habillons, mais demeurons à la grâce de Dieu et de nos liens sociaux pour tout ce qui concerne nos éventuels soins médicaux. Mon discours ne repose pas sur des « fiches de lecture », mais sur du vécu, j’aimerais que les plus humains de mes contradicteurs en prennent conscience. Vous l’avez bien remarqué, Wrisya : la plupart des musulmans « de souche » vivent et font vivre les aspects les plus « extérieurs », sociaux, de notre religion. Au mieux, la solidarité, éventuellement intéressée ; au pire, la paille dans l’oeil du voisin. Certains crient ici à « l’hypocrisie »,au « formalisme », à « l’archaïsme », etc. Mais c’est pourtant cette ambiance générale qui assure, ici et là, suffisamment de générosité pour assurer au plus grand nombre, à ma petite famille notamment, l’accès aux soins de santé.

    Le succès populaire et électoral, du Hamas et du Hezbollah, tient à cette trivialité. Avant de devenir des gros mots, la politique, c’est des petites gestes quotidiens. Y a-t-il alternative CONCRETE à cette organisation sociale ? C’est à cette question, messieurs les penseurs d’une laïcité universelle, qu’il convient de répondre. Avec urgence, posément, lucidement : c’est le fond humaniste de mon article...

    Enfin, Wrisya, quoique je ne doute pas, un instant, de la profondeur de votre foi, je vous prie de bien méditer la constance avec laquelle certains, « experts dans l’art du double-langage » (selon notre bon Marsu de service), s’acharnent ici à nous séparer en « bons » et « méchants » musulmans, en utilisant, notamment, l’argument de votre féminité. Nous partageons un même bonheur, où se retrouvent, également, Ka la douce, Aisha la combattante, et tant d’autres, variablement pourvus du point de vue argumentaire et littéraire. Ne l’oublions jamais et Dieu, certes, est Miséricordieux envers les miséricordieux...



  • ibraluz 12 septembre 2006 17:19

    à Wrisya et Le Furtif Bonjour et désolé de ne pas voir mes réponses à vos commentaires publiés. Il y a probablement un problème technique. Je l’ai signalé aux administrateurs. Si ce n’est pas réglé demain, je remettrais le couvert, incha Allahou. Portez-vous bien.



  • ibraluz 5 septembre 2006 20:07

    Mon cher Padam, à vous qui vous interrogez « le plus calmement du monde et avec des arguments de poids sur la pertinence » de l’islam, voici sur les derniers lambeaux de votre acharnement.

    « Messieurs les capitalistes prenez-vous vos ouvriers, que vous avez embauchés, pour vos associés, dans la jouissance des biens qu’ils vous font fructifier, au point que vos portions soient égales ? Avez-vous cette déférence que vous avez pour vous ? » Il s’agit d’interrogations, apparemment. Rappeler aux classes possédantes leur comportement « traditionnel », tout-à-fait légal, voire constitutionnel, est-ce justifier celui-ci ? Je vous le demande. Quant à la déclaration universelle des droits de l’Homme - notez, mon bon, notre usage fort différent de la majuscule - Ah ! Si certains n’étaient pas moins égaux que d’autres, et chaque jour, de moins en moins, en dépit des grands-messes laïques surmédiatisées ! Cela dit, si cette déclaration n’avait eu pour seul effet que d’inciter les musulmans à affranchir, enfin, tous leurs serviteurs, c’eût été le moindre de ses bienfaits : car, à contrario de l’abolition de l’esclavage, l’affranchissement a préservé le lien social, imposant, à l’ancien maître et au nouvel homme libre, un devoir mutuel et privilégié d’entraide...

    Vous citez Assiouty et le premier recueil des Saints Versets détenu par Hafsa : c’est mieux, bien plus clair, et donc plus honnête, que votre première présentation des faits. Quant à l’affirmation selon laquelle « il existait différents recueils du saint Coran tout comme il y avait plusieurs évangiles », elle présuppose des différences CONNUES entre ces recueils, tout comme sont connues les différences entre les évangiles. Je vous mets au défi d’étayer cette présupposition, mettant en cause d’aussi grands et célèbres juristes comme ’Abdullah ibn Mas’ûd ou Abu Musa al-Ash’ari, dont les oeuvres n’ont laissé aucune trace de telles différences. Il semble bien que vous n’ayez pas vraiment mesuré l’ampleur et la profondeur du caractère sacré du Coran pour les musulmans, et ce, dès les premières révélations mecquoises...

    La suite du Saint Verset 217 de la sourate 2 précise : « Or, ils NE CESSERONT de vous combattre jusqu’à, s’ils peuvent, vous détourner de votre religion ». Je vous concède que la traduction rend très mal le sens de « يla yazalouna », un inaccompli qui indique, ici, une absence de rupture, une continuité ininterrompue, dont vous devriez, cependant, comprendre l’esprit, vous qui combattez, sans relâche, notre religion « archaïque ».

    Le reste de votre réponse ne me semble plus relever de l’argumentation. Portez-vous bien et à bientôt, concernant les évangiles.



  • ibraluz 25 août 2006 13:51

    Hé oui, mon bon monsieur, nous sommes tous bornés : c’est une des lois de l’existence (stricto sensu, ex-stare : se tenir hors de). Ensuite, disais-je, nous avons le choix, en ses limites, de plus ou moins de nuances. Vous avez fait celui d’ignorer ce qui suivait - et je me cite : « Je dis cela, moins pour vous, Patrick, qui prenez le temps, de temps en temps, de nuancer vos analyses, que pour ce quarteron d’excités qui affligent, régulièrement, vos débats. » - ainsi avez-vous rectifié, vous-même, mon erreur de jugement. Merci, une nouvelle fois.

    Le reste de vos commentaires appellent à peu de développements. Tout semble, en effet, dit, ou presque, question tolérance mutuelle. Concernant les deux fois dix minutes d’école coranique de nos enfants en bas âge - pas avant 4 ans 4 mois, traditionnellement, souvent un plus tard, en fonction des dispositions du sujet - vous êtes-vous, seulement, posé la question du CONTENU de ces vingt minutes journalières ? L’alphabet arabe, mon bon monsieur, et rien d’autre. L’alphabétisation serait-elle, en soi, « monstrueuse » à cet âge, ou seulement l’alphabétisation...arabe ? Qu’apprend-on, dites-moi, entre autres activités d’expression et de soulagement (car, certes, deux fois trois heures consécutives, séparé(e) de sa maman, c’est pas facile, facile, non plus, à cet âge), dès les moyennes sections de vos écoles maternelles hexagonales ? Vous êtes-vous penché, un instant, sur la construction enfantine de vos propres schémas de pensée ? Etes-vous bien certain que le quadrillage spatio-temporel, imposé aux bambins français, dès l’acquisition de la propreté fécale (condition nécessaire et suffisante à l’entrée en maternelle : à l’âge de deux ans, donc, banalement), soit absolument dénué de toute idéologie ? L’exploitation des modes ludique et créatif n’efface, en rien, la réalité : tout apprentissage de code social est arbitraire. Certains le sont plus que d’autres ? Certes, mon bon monsieur, certes, même si nous ne sommes pas, tous les deux, exactement d’accord sur l’échelle de cet arbitraire...

    On vous a tous compris, Patrick : vous êtes athée. N’en faites pas un fromage ! Lorsque je parle de « Saint » Coran, je parle en musulman, « la question n’est donc pas d’en discuter la validité, mais d’exposer la logique de vie que cette foi nous impose » ; impose à moi, à tous les musulmans et musulmanes, pas à vous, monsieur sans âme, on s’en doutait un peu, puisque vous n’en avez pas la foi. Mais dans l’exposé de cette logique, vous pouvez rencontrer des points de tangence, et c’est là justement tout l’intérêt du débat. Vous vantez, à raison, les bienfaits d’un enseignement pluridisciplinaire. Où avez-vous lu que notre vision de l’éducation exclue une telle heureuse diversité ? Je me cite, encore : « le musulman doit chercher à intégrer au mieux la théophanie coranique, en utilisant, notamment, son intelligence, dans l’examen critique des contextes passés et présents, afin, tout à la fois, de mieux s’adapter et de mieux conduire, à l’exemple de ce que le prophète Mohammed - Paix et Salut sur Lui (P.S.L.) - sut tirer, en son temps, de la Sainte Révélation ». C’est quoi, à votre avis, l’examen critique des contextes ? La réussite de Mohammed - P.S.L. - tient, d’un point de vue strictement laïc, à une compréhension affinée de son époque : c’est, de ce point de vue, un homme dans l’exactitude de son temps, et cet engagement invite tous les musulmans à étudier et participer activement au leur.

    J’avoue, question bornes, ne guère comprendre vos allusions maoïstes concernant les conclusions des organismes internationaux de développement. Le PNUD, l’UNICEF, l’UNIFEM (Nations Unies, promotion féminine), et autre AFD (association française de développement : le nouvel organisme, officiel, de la coopération française), seraient-ils noyautés par une clique dictatoriale, fanatique, convaincue de « peste verte » (pour reprendre l’éloquente expression de votre relative tolérance) ? Diantre ! Un certain nombre de mes amis et collaborateurs étrangers - certes coopérants en Mauritanie islamique, mais, tout de même, laïcs convaincus - seront ébahis par votre lecture, piquante, de leurs analyses... Preuve, s’il était encore besoin, qu’entre les bornes, les nuances sont légion...

    Enfin, vous avez fini, mon p’tit monsieur, par m’échauffer les yeux avec vos prétentions historiques. En renonçant à les rectifier à tout bout de champ, il me semblait épargner, aux autres débatteurs, la lecture aride de précisions techniques. Mais trop, c’est trop. En insistant dans vos approximations, vous générez des confusions qui gauchissent le forum. Vérifiez, je vous prie, avant d’asséner. Ainsi, sans revenir sur le chapelet, interminable, de vos étourderies, voici un échantillon de ce qu’il faudrait re

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