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Jean Umber

Professeur agrégé de chimie (spécialisé en chimie organique) en retraite
Ancien élève de l'ENS St Cloud

Tableau de bord

  • Premier article le 16/02/2009
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Derniers commentaires



  • janequin 4 novembre 2007 18:19

    http://www.nature.com/nrd/journal/v2/n10/abs/nrd1201.html

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?cmd=Retrieve&db=PubMed&list_uids=16120387&dopt=AbstractPlus

    Aucun des deux abstracts ne permet pas de savoir de quels NRTI il s’agit. Il y a tout de même de fortes chances que le combinaison comporte de l’AZT.

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?Db=pubmed&Cmd=ShowDetailView&TermToSearch=15470276&ordinalpos=15&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum

    Dans ce dernier cas, il est explicitement indiqué que l’AZT est systématiquement utilisé, et de manière chronique

    Or, tout ceci a été très bien analysé par Yamaguchi et al. en 2002 :

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?Db=pubmed&Cmd=ShowDetailView&TermToSearch=12047388&ordinalpos=2&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum

    qui montre d’ailleurs que la perturbation de l’ADN se fait en grande partie par oxydation de la guanosine.

    Quand au Nelfinavir, la conclusion de l’abstract est intéressante :

    « Induction of oxidative stress plays a role in adipocyte insulin resistance and apoptosis induced by NFV through a radical-dependent but thiol-independent mechanism(s) »

    Donc, le nelfinavir ne toucherait pas au métabolisme des thiols, mais induirait la destruction mitochondriale par le biais de radicaux. Etonnant aussi l’utilisation d’un contre ion comme le méthanesulfonate, qui a défrayé la chronique il y peu et jeté la suspicion sur ce médicament.



  • janequin 4 novembre 2007 13:00

    Quelle autorité !! C’est quoi le nom de votre secte ? Avec un tel gourou, elle ira loin !



  • janequin 4 novembre 2007 10:17

    LOL !!

    évidemment, vous n’êtes qu’un spécialiste de l’IA, pas de la chimie.



  • janequin 4 novembre 2007 10:08

    Ah TALL, c’est là le seul argument que vous proposez ? Et pourtant, dans l’hypothèse non virale, ce seraient les mêmes thérapies qui seraient utilisées, mais avec une autre orientation théorique.

    L’important est que ces thérapies fonctionnent, et il semble d’ailleurs qu’en France, de plus en plus, on sélectionne de manière empirique celles qui fonctionnent le mieux, à savoir Epivir ou Emtriva + Kaletra + Videx par exemple.

    Et celles-ci sont cohérentes également avec une hypothèse non-virale , ou plutôt semivirale.

    Je crois de toutes manières que les documents publiés par Peter Dusberg dans les années 90 pèchent par le manque de confiance qu’il avait dans la recherche pharmaceutique. Or celle-ci, empiriquement, a fait d’énormes progrès qu’il serait criminel de dénier. Et tous ceux qui, malades, voudraient éviter de recourir un tant soit peu aux TT actuelles courent un grand risque.

    Mais je pense aussi qu’il est temps d’élargir les recherches en abordant d’autres pistes théoriques, laissées de côté par l’appropriation du champ de la science par l’hypothèse du « tout viral ».



  • janequin 4 novembre 2007 09:57

    Bonjour,

    je réponds encore à Svenn.

    «  »Les interactions entre le T20 et la GP41 sont plutôt liées aux très nombreuses glutamines, et autres restes d’acide aspartique. Et effectivement, les changements conformationnels sont inhibés. Voici l’explication donnée par Rxlist :"

    Va voir comment ca se passe sur la grippe ou sur les paramyxo par exemple, ces virus fusionnent de la même façon que le hiv et ils n’ont jamais eu besoin d’oxydoréduction de quoi que ce soit pour fusionner."

    Je te parle de la manière dont la T20 est susceptible de s’accrocher à la GP41 (par liaisons H ou forces de Van der Waals, je ne fais jamais allusion à un quelcoque acide aminé soufré (glutamine et acide aspartique ne portent pas de SH, que diable !) et tu me réponds sur la fusion entre GP41 et la protéine membranaire CD4. Soyons cohérent !

    « L’oxydoréduction observée chez les rétrovirus est une bete isomerisation de pont disulfure (SH + S-S ---> S-S + SH ) qui permet de casser le lien covalent entre gp41 et gp120. Une fois que gp120 a interagi avec les recepteurs, l’isomerisation permet d’écarter gp120, d’exposer ainsi gp41 à la surface et de permettre à celle-ci de démarrer la fusion proprement dite. C’est tout. La fusion, c’est gp41 et elle seule. »

    Certes, la seule GP41, qui s’insère obliquement dans la membrane cellulaire, procure la fusion. Mais ce que tu appelles « isomérisation » n’est qu’un bilan. Pour que ces réactions aient lieu, il faut des enzymes rédox. On ne peut écarter l’intervention des phénomènes d’oxydoréduction. Au labo de chimie, un tel échange n’est pas spontané, et donc encore moins dans la nature, à moins, je le répète, d’enzymes rédox spécifiques.

    Pour le reste, la description « macroscopique » des mécanismes que tu donnes, et qui est donnée par la plupart des biologistes, ne me satisfait pas. Dans la plupart des publications, on aligne des séquences protéiques d’une part, et d’autre part on fait cristalliser les mêmes protéines avec ou sans molécules complémentaires (médicaments...), on étudie aux RX, et on pense que les modélisations du type « Monte carlo » vont permettre de déterminer l’emplacement des divers atomes et comprendre pourquoi telle molécule interagit et pourquoi telle autre ne le fait pas.

    Mais, bon sang, ne savez vous pas, vous les biologistes, que les chimistes ne font aucune confiance dans ces modélisations et qu’elles peuvent donner des erreurs relatives sur les emplacements atteignant 1000% !!

    Et de plus, vous ne vous posez pas de questions quant à la présence ou non de tel ou tel acide aminé dans la protéine. Tout est étudié de manière globale, ou mieux, on n’étude ces acides aminés qu’en terme d’interaction de type liaison H ou VdW, en dehors de quelques exceptions, par exemple du caractère prototropique de l’histidine et du caractère « agent de dénitrification » de la tyrosine.

    Les cystéines ne sont malheureusement pas suffisamment étudiées dans le contexte oxydoréducteur, et pourtant, c’est une de leur propriété principale. Non seulement elles sont oxydées, grâce à la GPx, en ponts disulfure, mais elles donnent lieu également à des réactions de détoxification irréversibles lorsque la GPx n’est plus assez efficace, allant jusqu’à la formation de sulfates sous l’action des oxydants cellulaires. Et c’est bien ce qu’on observe dans le sida :

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=AbstractPlus&list_uids=10710208

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