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kasko

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  • kasko 8 janvier 2009 00:29

    Ouverture sur la vie active

    L’université est restée repliée sur elle-même. Elle forme des élèves pour en faire des...professeurs, ou des chercheurs. Aucune information sur le monde économique, sur les administrations, les entreprises privées ou publiques. Bénévole dans une association qui aide des cadres et ingénieurs à trouver ou retrouver un emploi, je suis sidéré par l’ignorance de certains jeunes diplômés de l’université sur ce qu’attendent les entreprises de la part d’un candidat, comment se passe un recrutement, quels sont les critères de recrutement,...En 4, 5 ou 6 ans d’étude, on ne leur a pas fait rencontrer une seule personne du monde de l’entreprise, un DRH, un ancien de l’entreprise. Résultat : des inégalités flagrantes entre les étudiants qui ont la chance d’avoir un environnement familial qui peut compenser ces lacunes et les autres, de milieux défavorisés, qui préparent un recrutement comme un examen de fac et qui vont souvent dans le mur alors qu’ils ont les capacités pour réussir ! Bien sûr, quelques professeurs de l’université ont des initiatives très intéressantes comme trouver des sujets de thèse ou de projet en partenariat avec des entreprises et laisser les étudiants en contact avec le personnel de ces entreprises, mais ils sont une minorité et le font de leur propre chef. 

    La supériorité des Ecoles de Commerce ou d’Ingénieur trouve son origine dans ce comportement. Dans les Ecoles les élèves rencontrent des responsables d’entreprise régulièrement (une partie du corps professoral est issu de l’entreprise), ils sont poussés à participer à des activités telles que les junior-entreprises, ils font de plus en plus de stages. Le jour où les universités s’ouvriront sur l’extérieur elles rendront un service immense à leurs étudiants. A mon avis le projet de la Ministre V. Pécresse va clairement dans le bon sens. Espérons que l’université se montrera plus capable d’évoluer vite que de lancer des manifestations et des pétitions !



  • kasko 19 mai 2008 12:34

    Arrêtez ces lamentations sur le nombre d’enseignants ! Pendant des années, 20, 30, 40 ans, on a augmenté le nombre d’enseignants par élève. Quel résultat ? Des comparaisons avec les systèmes éducatifs étrangers qui nous placent dans les mauvais. Un enseignement plus inégalitaire. Ce dernier point, je l’ai mesuré personnellement et très simplement : ma femme et moi avons fait toute notre scolarité et nos études sans aide de nos parents, mais pour nos enfants nous avons dû combler les lacunes de l’éducation nationale, nous y avons passé beaucoup de temps, heureusement nous avions les moyens (nos niveaux de formation, le temps et la disponibilité) ; nous avons constaté que des enfants tout-à-fait capables échouaient faute de ne pas avoir un entourage capable de les aider ; nous avons vu que les parents enseignants intervenaient beaucoup auprès de leurs propres enfants pour compléter l’enseignement public. Ce n’est pas cela l’égalité républicaine.

    Quand est-ce que les enseignants sortiront de leur bulle ? (certains en sont sortis, j’en connais plusieurs, mais ils l’ont fait de leur propre chef, ils n’ont été supportés ni par l’administration, ni par les syndicats) Quand est-ce qu’ils vont aller voir à l’étranger ? voir dans le privé ? Non pas que tout y soit parfait, mais pour faire progresser leur réflexion, pour se remettre en cause, pour essayer de trouver des pistes qui permettraient de mieux faire. Arrêter de se considérer comme supérieur à tout le monde, à l’étranger, au privé (qui est souvent assimilé au diable). Ce n’est pas en multipliant les manifs et les grèves que l’on avance !!! C’est en étant humble, en allant voir ailleurs, en acceptant de se remettre en cause, en rejetant les préjugés dépassés, en faisant preuve d’ouverture d’esprit.

    Kasko



  • kasko 15 janvier 2008 23:58

    Mon expérience de manager puis de consultant en management et en organisation m’a montré que les Directions occidentales placent souvent la charrue avant les boeufs en mettant l’outil avant l’organisation. Ceci a pris des proportions graves avec la multiplication des outils informatiques. Les problèmes qui s’ensuivent sont attribués ensuite aux techniciens ou aux spécialistes (en particuliers informatiques) alors que la cause première est dans le comportement des accusateurs eux-mêmes : les dirigeants. Avant d’installer un outil de gestion intégré (par exemple SAP) il faut définir une nouvelle manière de travailler, une nouvelle distribution des responsabilités, de nouveaux échanges entre les intervenants, de nouveaux rôles pour les cadres,...Avant d’installer un outil de gestion client (en anglais CRM : Customer Relationship Management), il faut convaincre toutes les équipes de la primauté de ce concept pour l’entreprise et pour chacun, il faut former tous les intervenants à la relation client, il faut préciser les responsabilités vis-à-vis de cette gestion ,...Le meilleur outil de la terre, seul ou mal introduit, se révèle inefficace, souvent même contre-productif. Les japonais font passer les concepts, l’organisation, la définition des responsabilités individuelles, la définition des échanges entre intervenants bien avant l’introduction de nouveaux outils. Les occidentaux se croyant plus intelligents et plus rapides, passent bien souvent à côté. Un peu de bon sens et d’observation suffiraient pour corriger ceci, mais ces qualités ne sont pas aussi courantes et reconnues qu’on peut le penser a priori.  !



  • kasko 19 décembre 2007 22:19

    Que Guy Bedos ait des idées, de gauche ou d’ailleurs, c’est son droit et je ne discute pas à ce niveau, d’autant plus facilement que sur plusieurs sujets je suis tout-à-fait d’ accord avec lui. Ce qui me gêne par contre beaucoup chez une personne comme lui qui se proclame « profondément humain », c’est sa méchanceté : il s’en prend aux personnes, aux individus. Ne pas être d’accord avec quelqu’un ne veut pas dire ne pas le respecter en tant qu’être humain. Je l’ai encore entendu quelques minutes à la radio ce matin se moquant de Christine Boutin d’une manière que je n’admets pas : se demander si elle peut se regarder dans la glace le matin, aller dire qu’elle ne lui déclenche aucune érection,.. ce n’est pas digne d’un homme qui en appelle aux droits de l’homme (et de la femme) ! Outre la facilité de telles plaisanteries salaces (faire rire en étant méchant est très facile), le meilleur moyen de donner des leçons de respect de l’homme aux autres est d’en faire preuve soi-même à l’égard de ceux ou de celles dont on combat les idées et les actions !

    Le rire que suscite Bedos sent parfois mauvais.



  • kasko 11 décembre 2007 00:20

    Propositions très pertinentes et intéressantes. Je voudrais ajouter deux commentaires qui vont dans le même sens :

    - la multiplicité des « caisses de retraite » dont certaines pour un même régime (combien de caisses ARRCO ? combien de caisses AGIRC ?) entraine des dépenses dont on ferait l’économie si tout ceci était rationalisé comme proposé ici. Bien sûr il faudrait moins d’administrateurs de caisses (postes dans lesquels d’anciens syndicalistes patronaux et salariaux font du bénévolat en ce sens qu’ils ne sont pas rémunérés mais qui coutent quand même cher car ils sont défrayés de leurs frais de déplacement, de repas,...). Il faudrait moins de moyens informatiques : les caisses d’un même régime développent, maintiennent et font tourner des programmes qui appliquent exactement les mêmes règles. Les locaux nécessaires seraient aussi moins chers, surtout que la plupart sont en région parisienne, donc chers. Toutes ces synergies dégageraient des économies qui pourraient être redistribuées aux retraités sans cotisations supplémentaires.

    - Bien sûr une telle solution réduirait les effectifs substantiellement. Les syndicats se servent de cet argument pour refuser ou freiner toute synergie, tout regroupement (quelques uns se font mais à petite petite vitesse...) en se drapant dans leur rôle de défenseur de l’emploi. Or tous les gestionnaires que l’on pourrait libérer seraient bien utiles, par exemple, dans les hôpitaux pour dégager les infirmières et les médecins des charges administratives. Et ceci sans augmenter ni les impôts ni les cotisations des citoyens.

    Qui aura le courage de mettre un tel dossier sur la table ? Certainement pas les syndicats trop contents de garder ce fromage pour récompenser leurs anciens et conserver un électorat solide dans ces caisses. Certainement pas le patronat qui joue la paix sociale et récompense aussi quelques anciens...Alors le service public, le sens de l’état, où sont-ils ?

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