À la suite de quoi je n’irai probablement pas voir ce dernier opus d’un réalisateur dont j’ai jadis apprécié la production ( Les Navigateurs, Moi, Daniel Blake, Kes, Looking for Éric, et le très hilarant La Part des Anges, et j’en passe…)
87 ans, peut-être est-il temps de raccrocher les gants, d’autant que comme le signale l’auteur de l’article, les dénonciations enflammées de K Loach n’ont rien changé à la situation en GB, bien au contraire les choses ne faisant qu’empirer au fil du temps.
Et puis, le propos semble particulièrement inadéquat, la question initiale étant : pourquoi ces pauvres réfugiés Syriens affluent-ils en Grande Bretagne ?? N’est ce pas ce pays que les usa ont dramatiquement déstabilisé, bien aidés en cela par l’Angleterre et la France (Flamby et ses petits poings rageurs prêt à balancer missiles et bombes sur Damas pour gronder le méchant Bachar al Assad…)
Si la responsabilité initiale du problème des réfugiés nous incombe, tout ce battage n’est que poudre aux yeux pour escamoter une vérité qui dérange.
@leypanou Je me souviens d’un article paru il y a peut-être une dizaine d’années dans ce fameux Haaretz sous la plume d’un journaliste qui méritait encore ce qualificatif autrefois prestigieux (aujourd’hui fleurissent plutôt les dénominations de « journalopes » ou « journaputes »…). il y fustigeait un humour typiquement Tsahalien qui glorifiait la diffusion de T-shirts où l’on avait imprimé la silhouette d’une femme enceinte jusqu’aux sourcils, habillée à la mode « arabe » (voilée donc) et sur son ventre figurait la surimpression en rouge d’un réticule de lunette de fusil. il était écrit en-dessous ces mots : « ONE SHOT, TWO KILLS » On peut rire de tout ! Mais pas avec n’importe qui …
@#gcopin Ouaip ! Il revient à ma mémoire une citation de Pierre Conesa dans une interview par Thinkerview, qui disait : « Il n’y a pas d’enseignement en histoire aux usa ; le professeur d’histoire/géo, c’est Hollywood … »
J’adhère totalement à tous les arguments de l’article !
outre la sensation réconfortante de respirer l’air frais à la sortie de la projection, après m’être fait chier pendant plus de deux heures, j’ai été réconforté de retourner à une existence normale, sans bruit, sans fureur, paisible, quoi !
Après un café dans un troquet voisin, sentant bon l’humanité ordinaire autant que pacifique, je me suis rendu compte que, comme le souligne l’auteur du billet, ce qui ressort de ce genre de film, c’est la psychologie / psychanalyse typiquement étasunienne à même pas deux balles du truc.
C’est d’ailleurs le fil rouge de toutes ces superproductions bling-bling d’outre-Atlantique.
Ça ravit notre jeunesse, c’est pernicieux, ça lave leurs cerveaux du peu de culture européenne que nous avons tenté d’y instiller, bref, c’est de la pure propagande américaine, celle que nous subissons depuis 1946 au moins.
Une débauche d’effets spéciaux, de foutaises numériques, écœurante comme ces gros gâteaux gras/crémeux et sursucrés qui multiplient les obèses là-bas.
Pourtant, le cinéma américain regorge de pépites intelligentes (si, si, y’a des personnes intelligentes aux usa !)
Je fus fort déçu par « La liste de Schindler » excessivement tire-larmes, et je suis allé voir « Munich » du même Spielberg, à reculons , redoutant une propagande sionisante débridée.…
Ô surprise !
La complexité du propos et l’ambivalence des protagonistes m’a totalement réconcilié avec l’auteur.