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  • pmrb 19 février 2015 21:43

    @Christian Labrune
    Euh.... c’est vrai ; je ne suis qu’un patient.
    Désolé de vous avoir énervé à ce point. Je serai prêt à reprendre la discussion dans un climat plus serein.



  • pmrb 19 février 2015 02:08

    @Christian Labrune
    Bonjour,
    Rappel important pour éviter toute confusion : la différence entre l’assitance au suicide et l’euthanasie, c’est que dans cette dernière c’est un tiers (éventuellement médecin) qui provoque la cause de la mort (arrêt du respirateur ou injection de poison, par exemple), alors que l’assistance au suicide consiste à aider quelqu’un à mourir, par exemple en procurant une corde, le suicidaire chassant lui-même le tabouret. L’aide au suicide n’est pas punie par la loi en France (Professeurs de Droit R. Badinter et A. Prothais). Sauf si l’on est médecin, par l’Ordre des Médecins. Mais une décision - celle de se suicider comme n’importe quelle autre - n’est valide que si on l’a mûrement réfléchie, hors de toute pression extérieure - que cette pression soit celle d’un héritier trop pressé ou celle d’une douleur insupportable - en qualité de personne majeure, pourvue de tout son discernement .
    Si on voit quelqu’un se jeter dans la Seine avec une pierre au cou, on ne sait pas comment la décision de suicide a été prise et on est tenu de lui porter secours du mieux que l’on peut. Mais s’il porte un écrit disant qu’il a décidé de se suicider par application de l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’Homme (droit du citoyen à la vie privée), sa volonté de suicide est à l’évidence valide. Dans ce cas, il ne doit pas être réanimé. C’est la conduite qu’a adoptée le Dr Chaussoy quand Vincent Humbert est arrivé dans son service encore vivant, malgré l’absorption d’une quantité probablement insuffisante de barbiturique : Chaussoy a même eu le courage de braver l’Ordre des Médecins en administrant à Vincent, après examen de son dossier, la quantité de barbiturique qui lui manquait pour mourir humainement.
    Tout le monde ne se suicide pas dans une crise de désespoir surgissant brutalement de son cerveau reptilien, même si c’est fréquent. Il y eut Socrate, Montherlant, etc... etc... Aucun flic n’est donc tenu d’achever un noyé.
    Chacun a sa notion de dignité. C’est un élément essentiel de sa propre éthique. Ma dignité à moi, c’est avant tout d’être respecté en temps qu’’Homme libre, et je n’accepte pas qu’on dispose à ma place de ma vie ou de ma mort, même pour raison « médicale ».
    Tant que j’en conserverai la capacité, lorsque je l’aurai décidé, je mettrai fin à mes jours, sans rien demander à un médecin. Si j’ai perdu cette faculté, le médecin dans le service duquel je tomberai trouvera mes dernières volontés dans mon testament de vie. J’y ai tout fait pour qu’il se sente dégagé d’une quelconque responsabilité décisionnelle. Néanmoins, je souhaite très vivement que mes volontés soient respectées, et ce sans blesser la conscience de quiconque.
    J’espère ne pas avoir été trop long, mais à mes yeux la question ne pouvait être traitée sans un minimum d’explication et de réflexion.



  • pmrb 18 février 2015 15:46

    Bonjour,
    Contrairement à quelques exceptions que je tiens à honorer au passage pour leur générosité et leur capacité à respecter la volonté de leurs clients, la majorité des médecins français ne supporte pas l’encadrement de leur activité par la loi. La profession préfère la clandestinité. Le lobby médical est d’ailleurs assez puissant pour la mettre à l’abri de toute sanction juridique grave. L’Ordre des Médecins entend garder le monopole du pouvoir disciplinaire sur leur profession. Tant qu’on subordonnera l’aide au suicide ou l’euthanasie à l’état de santé des personnes qui veulent mourir, on les dépossédera de leur autonomie de décision. La loi pourra donner toute le pouvoir qu’elle voudra aux directives anticipées des patients, le médecin ne fera que ce que l’Ordre l’autorise à faire, à peine de le priver, comme le Dr Bonnemaison, de son droit d’exercice. Quoiqu’en ait pensé le jury populaire de la Cour d’Assises de Pau et quoiqu’en pensera la Cour d’Appel d’Angers..... La France ne sera une démocratie, respecteueuse des droits de l’Homme, que lorsque le troisième pouvoir, le judiciaire, sera, comme le législatif et l’exécutif, soumis au contrôle du peuple. Aux USA, les juges sont élus par les citoyens. En France, les juges se nomment entre eux..... Au Canada, le Parlement peut annuler une décision de justice ; pas en France. Nous payons le prix d’avoir toujours laissé des juristes rédiger nos constitutions..... Souhaitons que le peuple Français s’implique dans la rédaction de la 6ème constitution dont le besoin est de plus en plus criant.



  • pmrb 29 décembre 2012 09:03

    La loi Léonetti règle bien, voire avec un certain laxisme en donnant tous pouvoirs au médecin, le problème du malade en phase terminale d’une affection incurable et infligeant des souffrances inapaisables. Il suffit d’avoir choisi un médecin compatissant au départ.
    Le problème qui reste pendant est celui de la personne, atteinte ou pas de pathologies non mortelles et qui, se considérant arrivée au bout de sa vie, au bout d’une vie dont elle ne veut plus parce qu’elle n’y trouve plus que souffrances morales insidieuses. Elle se pend avec un drap dans sa chambre de maison de retraite ou s’envoie une balle dans la tête au fond du jardin pour ne pas éclabousser des murs de son sang . Si par hasard ils interviennent, les médecins l’aura bourrée d’anxiolytiques pour en faire un fantôme végétatif, au mépris de sa dignité, au mépris de la dignité humaine, c’est-à-dire de la liberté de diriger sa vie en accord avec son éthique.
    Ce qui manque n’est il pas tout simplement une dépénalisation des moyens de mourir les plus humains ? C’est à dire une aide à mourir médicamenteuse mais non médicalisée, car s’il est déjà difficile de bien mourir quand on est malade et que son médecin manque de compassion, il est impossible de mourir dignement en homme libre et responsable quand son corps n’est pas arrivé aux limites de la déchéance physique..



  • pmrb 22 janvier 2011 08:36

    J’oubliais :
    Les soins palliatifs ne sont pas dus à LEONETTI mais à KOUCHNER (2002).
    LEONETTI n’a créé que (art. L1110-5 du CSP)
    - l’euthanasie passive obligatoire au cas ou le médecin juge que les soins sont dispensés sont déraisonnables (je n’ai d’ailleurs rien contre si le patient n’a pas dit qu’il la refusait dans un testament)
    - l’euthanasie active indirecte en cas de douleurs rebelles aux traitements conventionnels si le patient est en phase avancée d’une affection grave et incurable.


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