Samson

@Samson
Oui !
Trump avait déjà manifesté sa haute considération pour l’OTAN, trop chère pour être encore majoritairement financée par les U$A, il met maintenant ses « vassaux » non consultés devant le fait du Prince : Ambiance dans les chancelleries et les états-majors !

Vu l’évolution des évènements et la défection prévisible d’un de ses plus importants piliers, la Turquie,, je ne parierais pas bien cher sur l’avenir de l’Alliance Atlantique.

Jetant ainsi l’éponge, Trump se met bien évidemment toute la crème de l’establishment impérial U$ et occidental à dos, mais çà ne change pas grand chose puisqu’elle n’a depuis son élection jamais eu de cesse de chercher, si possible légalement, à le dégommer.
Elle finira peut-être par y parvenir, mais jamais à totalement endiguer la défiance croissante de ses vassaux, alliés et partenaires, tant économiques que militaires : quand les règles du jeu se voient sans autre préavis modifiées du seul fait des humeurs du Prince et de l’opinion qui l’a élu, çà laisse forcément des traces et n’incite guère à l’optimisme ou la confiance réciproque.

Un qui doit se retourner dans sa tombe, c’est Mac Caïn ! 

L’Empire s’effondre sous nos yeux, et la prochaine grosse crise financière devrait définitivement sceller le destin de l’Occident, tel que nous le connaissons à tout le moins !
Je peux bien sûr me tromper, tirer des plans sur la comète ou prendre mes vœux pour des réalités, mais c’est l’impression que tout cela me laisse !

En vous présentant mes cordiales salutations ! 

« Cette stratégie de la honte met face-à-face deux corps de l’État, pompiers et policiers. »

Au point qu’En Marche vers nulle part, même des forces de l’Ordre pourtant maintenant pleinement accoutumées à éborgner ou mutiler leurs concitoyens pour l’exemple finissent par en éprouver quelque gène !

Tirer sur des collègues, çà la fout un peu mal !

La question n’est plus de savoir s’il faut ou non saquer dans les statuts de telle ou telle fonction attachée au service du public et de l’État, mais comment mettre terme au délire répressif qui s’est emparé de Mutilator Ier et sa triste clique.

Plus même que de son aura très entamée à l’international — les pires dictateurs se marrent maintenant franchement quand nos diplomates en appellent à leur retenue -, il en va du salut de la République, des Droits de l’Homme, et du Citoyen ! 

"Grâce à Trump dont l’incompétence en tant qu’homme d’état devient chaque jour de plus en plus manifeste atteignant des sommets à peine imaginables, ...« 

Que le personnage apparaisse fantasque et particulièrement rébarbatif, soit ! Mais êtes-vous donc si sûr de sa prétendue »incompétence«  ???

Parce que là, il réussit tout de même l’exploit  »à peine imaginable«  de déjouer en quelques tweets toute résistance du Deep State et bluffer ses vassaux atlantistes pour mettre en pratique terme à toute l’orientation impériale suivie de G. Bush Père à Obama et — cerise sur le gâteau - laisser la main à la diplomatie poutinienne.

On peut ne pas être d’accord, mais si, comme tout l’indique, c’était son but, il l’a joué de main de maître.

Tant Bloody Hillary que Bibi la terreur et le petit Monarc ne doivent pas encore en être revenus, pour ne pas parler de l’ambiance chez les stratèges des think tank néo-cons, pour qui cela doit dépasser les pires cauchemars !

Pas très sympa pour les »alliés" kurdes, on est bien d’accord !

@Mohammed MADJOUR
Je vous ai répondu plus bas ! 

"— Peut-être bien que nous assistons au« même piège » du début des années 1990, tendu à Saddam invité à déborder sur son voisin... ce qui avait « ébranlé » la France et l’OTAN très très très humanitaires !« 

Possible, mais j’ai plus qu’un doute !

Après que l’aviation turque ait abattu un Sukhoï russe au dessus de la Syrie, Erdogan — qui offrait pourtant sur un plateau un magnifique casus belli à l’OTAN — avait été lâché par ses »alliés« , exposant la Turquie seule aux mesures de rétorsion économique russes.

Quelques mois plus tard, c’est sur intervention des services de renseignement russes qu’il était informé du démarrage d’un coup d’état fomenté notamment par des officiers turcs proches du commandement de l’OTAN.

Si aucun membre de l’Union €uropéenne ne veut de la Turquie en son sein, l’OTAN ne peut lui stratégiquement se permettre de perdre la Turquie et Erdogan — qui a un compte à régler avec ceux qui ont orchestré en sous-main son renversement — le sait fort bien. Donc, toute mesure occidentale de rétorsion contre le va-tout qu’il joue au Kurdistan ne pourra être que symbolique (aussi terrifiante que la menace d’annulation d’un match de foot, ...), au risque sinon que la Turquie s’allie officiellement à la Russie.

Si l’invasion du Koweit par l’Irak était un piège à replacer dans la logique impériale de globalisation économique et géo-stratégique qui prévalait alors et s’est perpétuée jusque sous la présidence d’Obama, Trump veut manifestement changer de cap et, malgré la résistance du »Deep State« , organise petit à petit le désengagement militaire U$ au Moyen-Orient pour privilégier la confrontation économique, et militaire, avec une Chine bien plus menaçante à ses yeux.

Eu égard à l’organisation sans faille du départ U$ et son remplacement concerté par les armées syriennes et russes, Trump était dans la confidence !

A juger de son dépit, le petit Monarc de la start-up »France« ne l’était — hors à prendre au sérieux toutes les divagationss de Trump sur Twitter — manifestement pas et paraît d’autant plus mal digérer la nuance sémantique différenciant »vassal« d’ »allié« qu’il s’en est trouvé réduit à piteusement supplier Poutine de calmer le jeu, tandis même que la représentante de son gouvernement invitait tout aussi piteusement Erdogan à finir le plus rapidement possible le »travail".

En vous présentant mes cordiales salutations !