il est tout bonnement inadmissible que des "élites" dominantes, fussent-elles politiques ou religieuses, se mêlent de la vie privée en matière de vie et de mort.
Un avortement est une affaire personnelle, qui ne regarde que la femme (en l’occurence la famille puisqu’il s’agissait d’une enfant de 9 ans).
De même pour l’euthanasie. Je trouve personnellement grotesque les malheureux qui n’en peuvent plus de vivre, et qui sont obligés de demander la permission qu’on les "suicident" au chef de l’Etat !!
La liberté individuelle, à partir du moment où elle n’empiète pas sur celle des autres, est chose sacrée à mes yeux.
La religion chrétienne est une chose. L’Eglise Catholique, Apostolique et Romaine en est une autre.
On pourrait comparer cette dernière à un vaste mouvement ou parti politique, constituée de nombreux courants, allant de la frange la plus conservatrice - la plus à droite pour prendre une image pratique - (tels les Lefebvristes dont l’excommunication va être annulée) à la plus progressiste (prêtres-ouvriers ou autres).
Les positions prises par l’Eglise actuellement ne doivent quand même pas étonner. Benoit XIV se situe à la droite -extrème (voire extrème-droite) de l’institution.
L’Amérique a eu Bush, la France a Sarkozy, l’Eglise a le panzer-cardinal... tout ceci s’inscrit dans un vaste mouvement d’ensemble, dont il ne reste plus qu’à attendre le déclin (commencé avec l’élection d’Obama). , les forces de progrès humanistes revenant sur le devant de la scène. Inévitable, car cyclique...
Puisque l’automatisation a tué les emplois (donc le travail), il faut taxer la machine, et répartir l’argent entre les ex-travailleurs qui seront ainsi rémunérés pour aller à la pêche...
Je pense que vous m’avez mal compris. J’ai mis un commentaire au sujet de l’article que je viens de lire, et j’exprime simplement mon point de vue,
Je n’interdis absolument rien, je ne suis pas un censeur. Chacun fait ce qu’il veut de sa vie privée, à partir du moment où il ne dérange pas les autres.
En fait c’est le ton de votre réponse qui lui repose sur une forme de censure, en me faisant comprendre que mes réflexions sont malvenues. (et donc sous-entendent que j’aurais mieux fait de m’en abstenir).
Please, John, listen to me... si vous vous aimez manger de la merde, laissez aux autres le droit de dire que c’est pas bon...