Stephane Klein

Allons bon, la Taverne nous ressort le monopole du coeur ?

Qu’il soit bien clair pour tous : vous etes anti-sarkozyiste ou vous etes un odieux comploteur tchekiste adversaire de libertes elementaires..... il n’est qu’a voire la censure qui s’abat ici sur cette pauvre Taverne ^_^

Au fait, pourquoi cet article au juste, il y a eu un debut de commencement de remise en cause de la liberte de la presse en France ? Aurais-je loupe qqch depuis mes vacances corse ?

Dans toutes choses il y a ceux qui parlent sur l’abstrait et les chiffres, generalement pour leur faire dire ce qu’ils souhaitent entendre a savoir : tout va tres bien madame la marquise, surtout ne changeons. Et ceux-la ont interet pecunier ou par ideologie et psycho-rigidite a ce que rien ne change... et tant pis si ca signifie pour certains de leurs concitoyen le blocage et le desespoir de ne rine pourvoir entreprendre par faute de liberte.

Et puis il y a ceux qui vivent le reel et comparent les environnement d’exercice de leur activite et se rendent comptent que partout ou il est facile d’embaucher et de licencier, ou les impots sont justes, leurs activite a interet a s’installer.

Raison pour laquelle je cree en ce moment meme une filiale de ma firme en Suisse ou je m’embaucherai. Bien sur tout le monde ne peut le faire, bien sur la France reste attractive puisqu’elle possede des infrastructure (tout l’impot n’est pas gaspille qd meme) et que de toutes facon, les multinationales qui s’installent en France delocalisent leurs benefices - Luxembourg, Jersey et je ne sais ou - tout en touchant parfois des aides a l’implantation et les conseils fiscaux ... du fisc lui-meme. Alors bien sur que dans ces conditions, la France garde une part d’attractivite mais encore faut avoir enleve ses oeilleres ideologiques pour bien comprendre les raisons de cette attractivite.

La question qu’aurait du poser l’auteur n’est pas ’paye-t-on trop d’impot’ mais ’paye-t-on trop d’impot en comparaison des autres pays europeens dans une economie ouverte ou chacun est libre de mettre en concurrence les entreprises et leurs produits’.

Et la pour repondre a cette question, il faut comprendre qu’en retour de cette concurrence, les entreprises mettent en concurrence les territoires d’exercice de leur activite, leurs charges, taxes et conditions d’embauche

Et la oui, clairement, on paye trop d’impots en France.

Et que ceux qui nient ce constat creent donc leur entreprise et comparent avec d’autres pays europeens.

Oula, voila un commentaire bien senti qui a deplu ! he bien tant pis, je votre pour et rajoute mon grain de sel :

Oui, on paye trop d’impot en regard de la qualite du service rendu et du cout de ces memes services dans les administrations etrangeres.

Rappelons que dans la tres anglo-saxonne Suisse, le statut de fonctionnaire n’existe pas

Ce que j’adore avec le PV ou les autres EnR c’est les scrupules epidermiques de certains, ceux-la memes qui ne sont absolument pas choques que les centrales thermiques generent des dereglements climatiques supplementaires dont le cout est a notre charge, ni que les centrales nucleaire generent des risques toujours presents ou des dechets qu’on va devoir stocker pendant quoi ... 100 000 ans et toujours a notre charge.

Renovation

Soit, moi je veux bien mais parle-t-on de la meme chose ?

Si pour certains intervenants de ce fil, gauchistes patentes, renovation signifie virer a gauche et ressortir la lutte des classes des lendemains qui dechantent, il n’y pas de renovation.

La renovation, la vraie existera lorsqu’on osera prononcer au PS le mot ’social-liberalisme’ ou liberalisme social. Lorsqu’on arretera de fantasmer les entreprises et qu’on cessera de voire les riches comme autre chose qu’un groupe qu’on envie et convoite et qu’on ne tolere que dans la mesure ou ils se laissent taxer et retaxer.

Le PS qui envisagera de baisser les taxes sur les entreprises pour encourager l’activite, qui remettra en cause les interets categoriels et egoistes de sa cleintele electorale (Regime speciaux de retraite par ex.), ce PS la sera renove.

En attendant, je ne vois rien.