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tjouffli

tjouffli

Né en 78. Prof d’anglais en collège de banlieue et chargé de TD en fac. Titulaire d’une DEA sur la littérature du merveilleux et les mythes. Chanteur et guitariste dans un groupe de rock prog (psychanoïa, si il y’en a que ça intéresse). Passionné par le journalisme et les médias. Randonneur, joueur videoludique... et sans doute un peu grande gueule aussi ! ;)

Tableau de bord

  • Premier article le 29/08/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • tjouffli tjouffli 27 août 2007 12:13

    Tiens, encore là toi ? Décidément, dès qu’on parle de ton poulain à talonette, tu es toujours là pour le défendre, en dépit de tout bon sens ou objectivité. A lire de toute façon tes récents commentaires, ils sont eux aussi d’une pertinence et d’une lucidité à couper le souffle... et suscitent en général une réaction indignée (à juste titre) des lecteurs. C’en est franchement à se demander ce que tu fous ici, c’est un plaisir de te faire « basher » (pardon pour l’anglo-français) à chaque fois que tu l’ouvres. Alors, mytho, maso, abïme de stupidité, provocation vaine et gratuite ? T’as que ça à faire de ta vie ?



  • tjouffli tjouffli 23 août 2007 19:00

    Un petit rajout à l’adresse d’arthurh... Je trouve assez pitoyable cette manifestation d’anti-americanisme primaire qui accumule les lieux communs bien pratiques pou étaler une aigreur très décevante. C’est dommage de ne voir en les Etats-Unis qu’un mal omniprésent, c’est manquer cruellement de réflexion et on est pas loin ici d’un racisme qui ne vaut guère mieux que celui que l’on a vilipendé dans les Etats du Sud, ou même partout ailleur. On peut rappeler aussi que c’est se mettre sur une ligne intégriste très proche de celle des islamistes et autres extrémistes. Certes, ils n’ont pas fait que des bonnes choses, loin de là même, et en particulier dans l’histoire récente. Mais les diaboliser ainsi, c’est aussi oublier un peu vite que les Etats européens n’ont souvent guère fait mieux, s’ils l’ont fait plus tôt. C’est ausssi établir un triste raccourci entre la politique des Nations et les hommes qui les composent. Depuis quand une société est-elle uniforme ? La France entière est-elle sarkozyste ? Non, ce genre de remarques ne vole décidément pas très haut... quant à la dernière remarque sur l’auteur du manifeste, sur le fait qu’il soit étudiant en anglais... je laisse aux autres lecteurs le soin d’en juger la pertinence (au passage, je suis prof d’anglais, sans honte, et très critique envers les Etats-Unis, tant dans les bonnes que les mauvaises, sur lesquelles je ne pense pas avoir grand chose à apprendre de vous) Quant à la remarque sur les strat... quand on s’y connait un peu en musique, y’a pas photo, il n’y a des sons que l’on obtient qu’avec une strat US. Et vous pourrez vous adresser là encore à n’importe quel guitariste un tant soit peu érudit pour confirmation. Dommage d’avoir lu autant de petitesse et si peu d’à propos dans votre réaction mesquine envers l’auteur de cet article.



  • tjouffli tjouffli 23 août 2007 12:27

    Bon, en fait, pris de remorts par mon manque de rigueur, j’ai lu toutes les réactions... Voilà, et je maintiens mon propos, à quelques nuances (ou erreurs de ma part) près. je ne suis pas non plus pour un système dans lequel l’artiste ne serait pas rétribué, ni un peu protégé, mais le système actuel ne me paraît pas juste, et ne promet pas de l’être avant longtemps. Quant au discour (assez convenu, somme toute) qui vise à dire que tout l’internet est américain, que cette liberté qu’offre le p2p est l’épytome de de ce même système, je pense qu’il est un peu dépassé, qu’il faut voir plus loin. Personne aujourd’hui, n’est en dehors de ce système, de ce côté-ci de l’Atlantique ou de l’autre...



  • tjouffli tjouffli 23 août 2007 11:59

    Hello !

    D’abord, bravo pour ton texte dans l’ensemble. C’est un beau manifeste, plutôt bien écrit et avec lequel je suis en grande partie d’accord, d’autant que moi aussi (et probablement comme une grande partie des lecteurs), je figure parmi ces « pirates ». Effectivement, le p2p fait un peu figure d’utopie culturelle en passe de devenir réalité. Avec cet art dématérialisé, plus de soumission aux pubs, distibuteurs, « bordels culturels » (j’aime bien l’expression, elle est à mettre en parallèle avec notre propre expérience de gentils consommateurs entrant dans une de ces grandes surfaces qui veulent nous imposer normes, goûts et produits préfabriqués), pour moi aussi, le p2p m’a ouvert à d’autres expériences, de nouveaux univers que je n’aurais probablement jamais abordé s’il n’y avait eu ce nouvel échange. Je voudrais cependant réagir à certaines critiques potentielles ou exprimées dans le thread. Les artistes gagnent-ils bien leur vie ? Ben tiens... en voilà une nouvelle ! Effectivement, ceux que l’on aperçoit sur les plateaux tv, ceux-là même qui se croient menacés (ou du moins, c’est ce que leur suggère leur major), font de l’argent... mais ils ne représentent qu’une infime minorité. Le reste des « artistes », la plupart, ont un autre boulot, ou alors ils ont faim et (idée un peu provocante, je le reconnais), c’est lorsque les tripes tiraillent, lorsqu’on ne mange pas de caviar, que certaines choses ressortent et que l’art devient intéressant. Cette idée fait écho à une réflexion que me fit un jour mon prof de gratte (qui a eu une bonne carrière, donc « artiste » reconnu), il me dit ainsi que la musique actuelle s’endormait dans des conventions, se répétait à loisir, bien souvent (je ne nie pas qu’il y’ait des exceptions, heureusement) et que finalement le statut social de l’artiste, établi, rangé, était en train de tuer l’art dans l’oeuf. Les artistes ,finalement, méritaient peut-être d’avoir la dalle, de se prendre un bon coup de pied, pour se réveiller et nous dire quelque chose sur notre monde. D’autre part, je ne suis pas sûr qu’« artiste » soit vraiment un métier (yeah, get yourself a real job, man !). Cela se se définit par ce que l’on fait, ce que l’on donne. Si tous recherchait une gratification financière, alors adieu aux scènes locales aux petits groupes... Certains émergent, d’autres pas. Doivent-ils s’arrêter pour autant, pour cause d’échec financier ? certainement pas ! De plus, certains artistes ouvrent de nouvelles voies (je pense ici à VAST, sur lequel un article a récemment été écrit sur le site), qui recherchent de nouvelles voies de distributions « équitables » loin du racket des mafias du disque. Mafia ? Oui, lorqu’on analyse un peu le prix de la galette qu’on achète (à peu près 20 euros, d’après mes souvenirs... smiley). Sur cette somme, moins d’un euro couvre la fabrication du disque, et une autre petite pièce (si on a négocié un contrat correct avec le producteur) revient dans la poche du créateur (à diviser entre membres du groupe, si c’est le cas...) Et le reste ? Et bien celà revient au producteur et distributeur... je ne vois décemment pas qui peut parler ici d’un deal « honnête ». Alors oui, un gros « fuck » à ces gens là, ça ne me gêne pas. Si vous aimez un artiste, autant lui envoyer un ou deux euros par son site sur paypal (et pourquoi pas ? C’est peut-être le système de la manche dans le métro, mais il n’y a pas de honte). Mieux encore, allez le voir en concert, là une plus grande partie de l’argent récolté lui revient, et ça favorise les musiques vivantes et actuelles. Les majors se plaignent et nos ministres leur mangent dans la main. Jamais les ventes de biens culturels n’ont atteint de tels chiffres. Les ventes de disque baissent ? Et celles de DVD, et les ventes numériques ? Qu’on se rassure, elles ne sont pas au bord du gouffre. Leurs budgets de com’ ont par contre été démultipliés ces dernières années, aux profits de quelques artistes bien formatés à têtes de gondoles, quant aux autres, on ne leur laisse que les miettes... Les vrais artistes ont la dalle, et finalement, c’est ptet pas plus mal ! Bien cordialement, je signe ton manifeste.



  • tjouffli tjouffli 20 juillet 2007 20:21

    Juste quelques précisions. En effet, il existe une différence fondamentale entre un code et une métaphore. Un code propose une correspondance stricte, univalente, entre son support (le « signifiant ») et son sens (le « signifié », si on reprend les termes de Saussure). On parle ainsi de Code de la Route : le panneau est reconnu par tout le monde (ou presque) et son sens approuvé de tous (enfin presque...). De même, si j’écris « alpes », tout le monde le prononce /alp/. Il y a donc un « code » qui lie la graphie et la phonie, mais il est déjà plus souple. les linguistes ont par contre établi qu’au niveau du langage propre, il n’existe pas de correspondance stricte entre un signifiant et un signifié, rassemblé en un même signe (un mot, un morphème, une phrase). Pire encore, et là, on est tous d’accord, deux personnes différentes ne s’accorderont pas forcément sur le sens à donner à un même mot. C’est cette magique dichotomie (dite, justement, Saussurienne) qui est une des origines de la magie de la langue : la polysémie du signe. Ce foisonnement de sens qui permet de décrire et d’imaginer le réel. La métaphore appartient à un niveau encore supérieur, c’est une figure de style de la langue : une comparaison camouflée, sans « comparateur » (on dit souvent « une comparaison sans comme ») C’est une des figures fondatrices de la poésie, celle qui permet d’offrir une grande complexité à notre vision du monde, une polyphonie du symbole qui laisse à chaque lecteur une part d’interprétation subjective. Ainsi, si le code est purement objectif, la métaphore tend, elle, au subjectif. Ce qui ne signifie pas forcément que chacun interprète comme il veut, mais qu’elle fait appel au symbolique, à l’universel, au monde du mythe (dont le support antique fut toujours la poésie, la parole transmise depuis que « le monde est monde ») Elle élève la parole au delà de l’expérience du réel. Or, dans sa volonté de faire appel à un universel, d’universalité même, les évangiles doivent être aussi vues comme un texte poétique, dont la parabole devient un support de fond propice. On trouve cette même création littéraire dans toutes les religions du « Livre », révélées, ainsi que, par extension, dans toutes les autres d’ailleurs. On chante les exploits des dieux et des héros en grec, dans le Mahabarata, dans l’histoire du Buddah, de Moïse ou de Mahomet : à un moment ou à un autre, c’est l’image qui prend la parole, l’« imaginaire » éloquent. Qu’importe alors de savoir si oui ou non Shivah a quatre bras ou si la Mer Morte s’est ouverte (et ne relançons pas une fausse polémique) : ce qui compte au fond pour ce type de texte c’est l’interprétation que chaque individu qui y est sensible y fera, dans la mesure où elle se fonde de manière cohérente avec l’ensemble de l’oeuvre. Et quand bien même, Jesus a sans doute existé, Herode et Pilate, on est sur... mais de là à faire une lecture codifié des paraboles, c’est justement trahir ce texte, le violer sur la place publique en méprisant la force du symbolique et en lui substituant un simple codage, tristement prosaïque...
    - « Je ne suis pas le seul historien à penser que quelques textes apocryphes ... ils sont loin d’en avoir la valeur historique et religieuse. » Là c’est surtout une question de point de vue, de foi ou non. Personellement je ne l’ai pas, peut-être l’avez-vous, ce qui permet de comprendre cette remarque, mais jette cependant un doute sur votre objectivité totale. (Quoiqu’à savoir si un athée serait plus objectif, ce n’est pas forcément évident... mieux vaut encore être agnostique !) Quant à leur historicité, les autres racontent plus souvent une expérience mystique, une rencontre avec la foi. Les visions de Jean sont aussi une expérience mystique... L’écriture des quatre évangiles démontre plutôt une cohérence narrative, une continuité qui permet d’établir un dogme plus cohérent, dans un ensemble émaillé de quelques claires références historiques, mais qui ne peuvent pas vraiment faire preuve de « foi » au regard de l’ensemble du texte et de sa portée ;)
    - « Les communautés au sein desquelles les quatre évangiles ont été rédigés n’étaient pas des communautés d’imbéciles. » Baaah, ça n’engage que vous, là encore. Alors que justement, une hypothèse pour la naissance de l’agriculture serait qu’elle se fut développée avec la culture de plantes hallucinogènes nécessaires au rites shamaniques des premières religions (hypothèse esthétiquement séduisante, mais peut-être un peu farfelue... à vérifier). Est-ce à dire qu’ils ne disent que des conneries ? De même les sadu indiens, alors que des millions de personnes les consultent. Bien sûr, c’est un ensemble, un réseau de croyances, mais l’usage de ces plantes et la pratique religieuse et mystique sont très certainement liés. Donc là encore, même si c’était une boutade, votre réponse montre un regard moral(isateur) qui manque un peu d’objectivité. D’ailleurs, si le style est devenu humoristique, c’est pour justement assumer, et apprécier, cet « écart » (grands dieux !) de sérieux. Et c’est pourtant l’imaginaire qui fut à l’origine des expériences mystiques, de la foi, non ?

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