Retraité depuis deux ans, je m'interroge sur les origines de la dette.
Je ne suis pas économiste, mais ex-ingénieur d'études en mécanique et calcul de structures.
Vous avez totalement raison, des anomalies répétées conduisent les états en difficulté à plus de dette, à moins de croissance et à plus de révoltes. On ne peut pas croire que plus de rigueur conduise à plus de croissance. L’annulation d’une partie de la dette de ces pays est une nécessité impérieuse, bien sur, les rentiers vont souffrir, mais à chacun son tour, une fois le peuple, une fois le riche. Si l’UE soutient les pays en difficulté, c’est pour faire racheter leur dette par les autres pays, autrement dit : la dette Grecque devient de la dette Française ou allemande. Pas moyen de retrouver de la croissance avec cette façon de faire.
Je ne comprends pas bien la raison de votre intervention. Ni son rapport avec le fonds de l’article, ni sa partie comique (qui m’a échappée cependant) ne me permettent de relier vos quelques mots à un quelconque sens économique ou politique.
5°) Les conséquences du choix de
l’€uro découlent de l’inconséquence des politique, ils ont fait l’€uro avant de
faire l’Europe.
Chaque pays de l’Euroland reste
indépendant. Ainsi, plus de dévaluation, ouverture des frontières, mais pas d’Europe
sociale. Ainsi, indépendamment de ses partenaires européens, l’Allemagne « dévalue »
seule. « Dévaluation » = restriction des salaires ce qui revient au
même. Autre manière de dévaluer : taxer les importations, mais le
néo-libéralisme européen l’interdit.
Les pays de l’Euroland, qui n’ont
pas le même fonctionnement du point de vue économique, industriel social etc...
ne peuvent pas fonctionner avec une seule monnaie.
Il ne faut pas s’obstiner, cela
ne fonctionne pas.
4°) Demander des intérêts basés
sur le taux directeur donc de l’inflation est une escroquerie sans nom (dans un
système à réserves fractionnaires). Car l’argent prêté n’existe pas, c’est le l’argent
créé, c’est l’argent dette. La somme immobilisée obligatoirement ne représente
à la limite qu’un centième de la somme empruntée. La seule dépense du prêteur
est la rémunération du personnel bancaire pour établir le dossier soit une demi-journée
quelle que soit la somme empruntée 1000€ ou 10 G€ (G€ = 109€ = 1
milliard).
3°) « Seuls comptent pour elles les intérêts que nous versons. Chaque
fois qu’une dette arrive « à maturité » c’est-à-dire qu’il faut la
rembourser, l’état en question emprunte une somme équivalente et le tour est
joué, c’est-à-dire qu’on repart pour un nouveau cycle de paiement des intérêts. »
Seul apparait dans la
présentation que fait le gouvernement de son budget uniquement la partie
intérêts de la dette. C’est une astuce pour masquer le poids réel de la dette
chaque année.
Malheureusement, nous remboursons aussi le capital, et
cela représente 150 Milliards d’Euros chaque année.