"Il ne travaille pas pour l’UE mais pour les gens qui l’ont
élu et qui lui ont demandé de porter leur parole au PE."
… et cela n’a donné aucun résultat.
M. Mélenchon a appelé au non pour le référendum de 2005, et
en toute logique il devrait proposer de sortir de l’UE. Mais non, il devient
eurodéputé, et aurait l’audace de désobéir aux traités de l’UE s’il devenait
Président. Est-il sérieux ou suis-je médisant ?
La meilleur phrase de cette page du blog est quand même celle-ci :
« Une stratégie alternative : sortir du traité de Lisbonne en restant dans l’Union européenne. »
Sortir de prison en restant dans le pénitencier...
M. Mélenchon appelle a voté non au referendum de 2005. M. Sarkozy impose le
traité de Lisbonne (identique à celui rejeté) et M. Mélenchon devient
eurodéputé en 2009.
M. Mélenchon travaille pour une UE qui va à l’encontre de
ses convictions. Bel exploit !
Vous avez raison sur ce point : ce sont les
gouvernements qui peuvent les modifier ou en faire de nouveaux (texte de la constitution).
Si M. Mélenchon est Président de la République Française,
il lui faudra convaincre les 26 autres pour modifier le traité.
En fait, cette proposition rappelle comment Lionel Jospin et le
PS avaient obtenu la majorité aux législatives de 1997 : leur programme était
de « renégocier les critères de Maastricht ». Une fois Jospin parvenu à
Matignon, il était allé faire un petit tour chez le chancelier allemand et
n’avait rien renégocié du tout sauf une vague promesse de mieux prendre en
compte les aspects sociaux de la politique monétaire.
Cette idée de « désobéir » aux traités européens
est absurde. Pourquoi signer un traité si on ne le respecte pas ?
Si un traité ne convient plus, on le dénonce, et dans le cas
du Traité sur L’Union Européenne, l’article 50 est fait pour ça.
« Le débat démocratique, ce n’est pas ça, ce n’est pas
la caricature de l’opinion de l’autre. »
Cela est votre définition du débat démocratique. Cependant
nous pouvons débattre de la définition du débat démocratique. Votre définition est
différente de mienne qui elle-même sera différente d’une tierce personne. Débattons,
débattons sur la définition du débat démocratique….
« Ce n’est pas très sérieux de simplifier aussi
grossièrement les positions de Montebourg. »
Au contraire, en simplifiant la rhétorique de M . Montebourg,
je démontre ses incohérences : dans son programme il dit tout et son
contraire. Je mets en exergue qu’il prend les gens pour des idiots, ce qui révèle
l’opinion qu’il a de ses sympathisants.
« Je suis désolé de vous le dire mais c’est vous qui
racontez n’importe quoi. »
Je raconte ce que j’ai lu sur le blog de M. Montbourg.
« Il n’ignore pas cet article il veut justement le
changer ...
Les députés européens n’ont aucun pouvoir d’initiative
législatif. Ce droit revient à la commission européenne dont les membres sont
nommés par le président de la commission européenne.
Par conséquent, si un eurodéputé propose dans son programme
l’idée de vouloir changer les textes du traité, il faut se demander s’il connaît
le fonctionnement de l’UE, car les eurodéputés ne font qu’accepter ou rejeter
les textes de lois initiés par la commission européenne.