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Wang PI

Un peu comme ce vieux japonais qui lisait ses livres devant les murs de Tsing Tao.

Tableau de bord

  • Premier article le 20/11/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • Wang PI 21 novembre 2007 01:23

    Bonsoir Morice, ou plutôt bonjour,

    Merci pour l’intérêt que vous avez porté à mon article.

    Je sens beaucoup de colère, d’émotion et de révolte dans vos propos Morice. La période actuelle est tellement essentielle pour tous, syndicalistes militants comme représentants gouvernementaux, que je le comprends bien aisément. Pour autant, non Morice, je ne reprends pas de thèse particulière, je me contente d’exposer, bien peu clairement il semblerait, la mienne. Tout en m’efforçant de n’être l’homme d’aucun bord.

    Ainsi, je ne prétends pas que le militantisme syndical, force vive et indispensable à toute démocratie, (cette “prise de conscience” si essentielle) ait “baissé”. Je dis, en empruntant quelque peu à Durail, que je remercie pour sa contribution à ce fil, que le morcellement du syndicalisme est, selon mon humble avis, un facteur de faiblesse dans le contexte actuel.

    Morice, ainsi que vous le rappeliez, “l’aigreur n’amène rien de bon en politlique”.

    Aussi, jetons bas les clichés dont la seule puissance est celle de l’absence de signifié et imaginez un instant que les syndicats, qui eurent la même campagne électorale que celle que vous et moi avons vécu, aient annoncé, au lendemain de l’élection présidentielle, leur regroupement au sein d’un mouvement à l’organisation différente (par branches par exemples). Dès lors de deux choses l’une : la Candidate avait gagné l’élection présidentielle et dans le sillage de sa démarche de démocratie participative, elle bénéficiait d’une interface rêvée pour recueillir les attentes des militants et entretenir avec eux le dialogue social. Où alors, et c’est ce que les urnes ont décidé (je n’écris pas pour applaudir tel ou tel), c’est le Candidat qui était élu. Imaginez alors le colossal retentissement médiatique qui aurait accompagné l’annonce d’une telle réorganisation des syndicats ! Car quoi, en face d’un homme à la ligne “décomplexée”, une structure forte de sa cohérence, de son nombre et parlant au nom d’une masse soudée avec un objectif de progrès social commun...

    Dans les deux cas de figure, il me semble que l’inclinaison de l’Histoire plaidait pour cette réforme “à l’allemande”. Soyez assuré que je n’y place aucune idéologie. J’essaye, au risque de vous sembler insistant, de décrypter la situation.

    C’est donc pourquoi, je dis qu’au soir du 6 mai, les syndicats sont morts. Non que je considère que le militantisme soit une chose dépassée, bien au contraire. En revanche, Morice, je suis sincèrement convaincu que les syndicats dans leurs formes actuelles appartiennent à une autre époque. Et vous-même me semble-t-il, le ressentez intuitivement lorsque vous parlez de “lot de nouveaux combattants”, de “prémisses d’un changement surprenant” et surtout “d’autre forme ... de syndicalisme”.

    Pour le reste Morice, vous avez raison : “7 jours de perte de salaire, c’est balaise”. Mais, une fois encore, mon intention n’est pas de dire que tel ou tel à raison. Je ne souhaite pas que cela me regarde, J’examine, je réfléchis et je ne puis m’empêcher de me dire que l’issue du conflit est inéluctable. Syndrome de Cassandre ? Pessimisme ? Clairvoyance ? Je ne le saurai que plus tard.

    Pour conclure, Morice, outre vous remercier de votre patience pour être parvenu au bout de cette réponse, il me reste à vous dire qu’il y a trois choses en ce bas monde dont je ne puis douter : 1 - il m’arrive de lire bien d’autres journaux que Le Figaro, 2 - je ne voue aucune “gloire” à aucun “héros des pontons vernissés” et 3 - ... l’aigreur n’amène décidément rien de bon en politique.

    En espérant avoir dissipé un malheureux malentendu,

    Bien cordialement,

    Wang PI



  • Wang PI 20 novembre 2007 19:04

    Bonsoir JL,

    Merci pour le lien que vous nous avez fourni et que je consulterai avec grand intérêt sous peu.

    Il est bien entendu du ressort de la liberté de chacun de ne pas vouloir changer d’avis et c’est heureux ainsi. Que seraient devenus, sinon, les débats qui firent de la France le pays des Lumières et des droits de l’Homme ? J’essaierai donc de clarifier mes propos dans un article ultérieur afin de tenter de ne pas générer plus de confusion. En effet, j’ai sincèrement rédigé mon propos en tentant de dresser un instantané d’une situation mouvante, d’en décrire ce que je crois être les conséquences possibles. Passons cependant, je ne voudrais pas vous importuner en étant trop inssitant.

    Cependant, et afin d’éclairer ma progression vers plus de clarté et moins de polémique, aurez-vous l’amabilité de m’indiquer quels sont les propos que j’ai rédigés qui vous semblent tenir « des amalgames douteux » et en quoi ils peuvent relever d’une volonté manifeste ou d’une méconnaissance patente des organisations syndicales ? Je vous en suis par avance très reconnaissant.

    Vous pouvez bien entendu me répondre sur ma boîte de messagerie si vous jugez que cela risque d’enccombrer inutilement le fil.

    Bien cordialement,

    Wang PI



  • Wang PI 20 novembre 2007 17:52

    Bonsoir Christophe et merci pour l’intérêt que vous avez porté à mon article.

    Effectivement, il y a des positions de Wittgenstein que je ne puis partager. En particulier l’application de châtiments corporels à l’encontre de ceux qui ne comprennent pas assez vite (c’est d’ailleurs la raison qui le poussa à démissionner en 1926). En revanche je le rejoins particulièrement quant au sentiment de frustration qu’il éprouvait à l’encontre des membres du Cercle de Vienne dont il estimait que les membres commettaient des contre-sens quant à son Tractatus Logico-philosophicus.

    Bine loin de mettre mon article au niveau d’un penseur tel que Wittgenstein, je tiens à attirer votre attention que ce qu’à aucun moment je ne souhaite quoi que ce soit de négatif aux idées marxistes. Je vous encourage à lire la réponse que j’ai faite à JL.

    En espérant qu’il ne s’agit que d’un malentendu et que nous ne sombrerons pas dans une sordide guerre des idées dont l’issue ne peut être que stérile.

    Bien cordialement,

    Wang PI



  • Wang PI 20 novembre 2007 17:28

    Bonsoir JL et merci pour l’intérêt que vous avez porté à mon article.

    Si vous avez pu croire qu’il s’agissait là d’un message « à la gloire du Chef », vous m’en voyez désolé. C’est qu’il me reste des efforts à faire pour bien me faire comprendre. Mon approche est la suivante : les germes de l’avenir sont contenus dans la situation présente. Parvenir à les identifier permet d’adopter la meilleure conduite possible vis-à-vis du devenir. Après un certain stade de développement cependant, les événements évoluent hors de la portée de ceux qui les vivent.

    Prenez l’exemple d’un bloc de pierre qui se détache d’une montagne. Le savoir permet de consolider ce bloc ou bien de le détruire avant qu’il ne dévaste le village en bas ou encore de mettre en place des obstacles qui dévieront sa course ...

    Dans mon exemple, et sans vouloir condamner qui que ce soit, je pense (c’est d’ailleurs mon simple avis) que les organisations syndicales n’ont pas perçu qu’avec l’élection présidentielle, il fallait, sous peine « de constituer un nouveau trophée au tableau du chasseur » mettre en place une nouvelle façon de dialoguer (dans le sens du dialogue social). Je pense que le moment de l’élection était idéal car il aurait bénéficié d’une couverture médiatique appropriée.

    Partant de là, je pense qu’il reste une possibilité pour les organisaitons syndicales de ne pas predre toute crédibilité dans un conflit dont je ne pense pas qu’ils puissent sortis grandis. Cette possibilité consiste à sortir honorablement par la négociation puis à annoncer une réforme à l’allemande (pardonnez-moi si le MEDEF appelle à la même idée : je n’ai pas d’intérêts chez eux).

    J’espère que cela aura permis de dissiper un malentendu qui ne peut être que le fruit de mes maladresses.

    Bien cordialement.

    Wang PI

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