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Ulyssien

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  • Yrvan 6 mars 2017 21:56

    Affaire étrange car effectivement l’étude des ’textes fondateurs’, mythologiques et religieux, figure au programme des écoles comme des collèges. Les étudier implique de les lire ! Cette affaire pue le nauséeux règlement de compte !



  • Yrvan 22 mai 2016 21:31

    Plutôt curieux la programmation en mai 2016 de cette pièce d’Heiner Müller, déjà traduite depuis 2007 en français… En pleine période de remise en cause des droits sociaux et de la loi Travail ‘Valls/El-Khomry’, il y a de quoi se poser quelques questions !!

     

    La mise en scène insiste finalement assez peu pas sur les conflits internes de la bureaucratie, somme toute toujours d’actualité, confrontée à la réalité concrète des problèmes paysans et à son mépris du peuple.

    Le choix d’acteurs non professionnels n’est pas la seule excuse. Ils se débrouillent bien ; c’est la mise en scène qui fait le choix d’une certaine platitude, tant dans les intonations systématiquement ‘attendues’, que dans de nombreux jeux de scène caricaturaux. Elle opte pour un autre parti-pris : l’amour en république démocratique, est toujours ridicule…lourdement même.

    Autre parti-pris assez lourd, le fait d’exhiber un journal français actuel – l’Humanité – comme support de la démonstration du discours totalitaire… Quand on sait le peu de poids actuel du communisme en France, on ne peut s’empêcher de sourire…

    La pièce d’Heiner Mûller visait justement le totalitarisme dans son essence, son arrogance à s’arroger un droit légitime de représentation des intérêts du peuple, alors qu’il ne favorisait qu’une petite nomenklatura de privilégiés. Quelle est la bureaucratie actuellement qui dirige en France  ? L’Union Européenne ; celle-là même qui impose aux états d’’assouplir’ toutes les ‘contraintes’ pesant sur les ‘entreprises’ – surtout les multinationales… Cette bureaucratie de technocrates grassement payés – et corrompus à la solde de lobbies – dont la seule obsession est d’affaiblir les états et de détruire toutes les garanties citoyennes acquises depuis l’après seconde guerre mondiale, et dont les gouvernements de ‘droite’ comme de ‘gauche’ sont les relais depuis les années 1970.

    Il est donc intéressant de savoir qui a pu produire cette pièce, et cette mise en scène, dans le contexte politique actuel de remise en cause systématique des droits sociaux.

    Et bien cette pièce a été produite par la Drac, c’est à dire directement l’administration en charge des ‘affaires culturelles’. Drac nommée par qui ? Evidemment par le même gouvernement qui s’applique depuis maintenant 4 ans (ceux d’avant faisaient certes la même chose) de trahir tous les acquis sociaux issus de la période 1945/1955. Acquis sociaux dont la majeure partie a été votée par une coalition de communistes et de gaullistes qui à l’époque était farouchement opposés à la commission européenne. Curieux non ?

     En matière de bureaucratie et de mépris institutionnel des peuples, les plus célèbres dissidents communistes passés à l’ouest nous avaient pourtant prévenus, que ce soit Soljenitsine, ou Vladimir Boukovsky qui disait à propos de l’union (soviet) européenne imposée par manipulation et propagande constante des médias : « J’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché. »…



  • Yrvan 23 décembre 2011 21:30

    Bravo pour cet article !

    Enfin un homme - très - lucide et intègre !

    Les analyses politiques et économiques de F.Asselineau et de son jeune parti que je découvre sont le meilleur antidote à l’artefact de crise dans laquelle nous baignons...

    Je me dépêche de leur faire un don avant le 31 décembre... et espère vivement qu’il aura les 500 signatures pour la présidentielle.
    S’il les obtient, attention tout de même aux ’risques’ de disparition voire d’élimination... on ne brave pas ni ne dénonce à ce point un système de corruption organisée sans y laisser des plumes.
    Courage et encore bravo !



  • Yrvan 12 novembre 2011 00:31

     

    L’école dans notre république […] se doit d’aider nos jeunes à réussir leur vie.’

     

    Confondre la prêtrise et le métier d’enseignant… c’est presque une pathologie. Confondre le métier d’enseignant et celui de parent une mystification.

     

    Ce quasi auto-panégyrisme dispense trop d’illusions pour être, me semble-t-il, crédible. Lorsqu’on la ramène trop sur ses compétences, on finit par dénaturer ses propres convictions… Et des convictions, certes, il en faut pour ‘tenir’ dans ce milieu.

     

    C’est une évidence que le système scolaire en France méprise et dévalorise les filières techniques ou  manuelles. Mais pas pour des raisons idéologiques, comme le croit l’auteur de cet article. Pour de simples motifs économiques.

    Le motif idéologique s’investit dans la dévalorisation des études gratuites, donc de l’école publique.

    Les causes de la dégradation de l’enseignement public en France sont malheureusement simples et connues :

    1°- Le refus idéologique d’organiser une quelconque sélection dans les établissements, hormis quelques exceptions ciblées.
    A l’heure actuelle dans l’enseignement public en France, il est par exemple interdit de créer des classes de niveau. Les élèves brillants doivent donc supporter les élèves en difficulté scolaires et les élèves violents. C’est le principe de l’« égalité des chances »...et sans doute aussi, pourquoi pas ... des tempéraments. Alors qu’autrefois grâce aux options il était possible de sélectionner les élèves en fonction de leur choix de langue (par exemple Allemand 1ère langue/ ou russe/ou latin), c’est interdit de nos jours... On saupoudre donc dans les classes un peu de bons élèves avec beaucoup de moyens et pas mal de carrément retardés. (Je précise que la « droite » au pouvoir cautionne à 200% ce système).
    2°- Ce principe bidon d’« égalité » des chances » dissimule en fait un argument économique imparable : l’enseignement public (primaire-collège-lyçée) dit « général » ne coûte pas cher. Cela coûte bien moins cher par élève que de créer des écoles d’apprentissages spécifiques dès la classe de cinquième, comme autrefois, ou comme cela se pratique dans d’autres pays. Un atelier de formation en mécanique, plomberie, etc., cela revient par élève beaucoup plus cher... et même très cher.
    3°-La loi oblige en outre les établissement publics à accueillir les élèves violents qui ont été exclus dans d’autres établissements. Sans limitations du nombre d’exclusions. Ce n’est pas le cas pour le privé. Ces élèves évidemment empêchent leurs camarades de travailler.

    4°- Il est particulièrement mal vu pour les directeurs d’établissements scolaires publics de faire remonter dans les rectorats trop de cas d’indiscipline ou de violence. Cela montre que l’on est pas capable de « tenir » ses troupes. Pour pouvoir avancer dans ces carrières, il faut donc minimiser systématiquement voire nier ces problèmes d’élèves violents ou attardés ou inadaptés dans l’enseignement de type général. On y est pratiquement noté au nombre le moins élevé possible de conseil de discipline. Résultat, on ne vire presque pas, ou alors pour des cas très graves. Le quotidien des établissement scolaires en France est donc devenu invivable, d’abord à cause de l’absence de discipline organisée, pour des raisons autant idéologiques qu’économiques. 

    L’idéologie démagogique d’une classe d’âge au niveau du bac est donc largement partagée par l’idéologie libérale qui ne voit dans chaque élève qu’un facteur coût. Le résultât est donc un pourrissement généralisé du système éducatif public.

    C’est un fait que tout le monde n’est pas capable de courir un 100m en dix secondes, ou de sauter en hauteur à 2m. Pourtant, les démagogues de l’« égalité des chances » n’ont jamais cherché à donner des cours de soutien ou de rattrapage aux élèves en difficulté en éducation physique ou en technologie. C’est un fait tout autant  que les intellects ne sont pas égaux. La ‘valeur travail’ ne compense d’ailleurs pas grand-chose. Sinon, il suffirait à tout un chacun d’apprendre la composition musicale et d’y travailler 10 heures par jour pour créer une œuvre géniale. Ce n’est pas le travail qui fait Beethoven. Mais Beethoven, je ne l’aurais certainement pas choisi comme boulanger. Un boulanger est pourtant tout autant ‘utile’ que Beethoven.

    J’ai connu des élèves extrêmement brillants être ‘démolis’ par ce système, non pas par l’institution scolaire en elle-même, mais bien par leurs camarades, parce que lorsque l’on est noir et un élève brillant dans certains quartiers, de très nombreux ‘quartiers’, cela se paye très cher…

    C’est la sélection au mérite qui a crée la qualité du système scolaire en France depuis des générations, que ce soit dans l’enseignement général ou dans les filières ‘manuelles’ ou d’apprentissage.



  • Yrvan 27 octobre 2011 23:35

    On parle beaucoup de religiosité avec Castellucci... malheureusement pas beaucoup de théâtre...

    Le pauvre Castellucci… pauvre petit martyr boboïsé… Il est bien incapable de blasphème, car il n’a rien à dire, ne pouvant rien dire… La parole, il la hait, qu’elle soit théâtrale ou poétique. Ce n’est pas la parole qu’il sert. La parole l’écrase. Et comme tous les nabots jaloux de la parole des créateurs, des poètes, il tente de la contourner en usant de la vieille recette rance de la provoc à deux balles… Mettre en scène des corps qui n’ont rien à dire voilà son job, mais le problème c’est qu’il n’est pas danseur ni chorégraphe… (même soupe éculée que le flamand J.Fabre…Arrabal dans les années 70 avait déjà largement explorée cette voix – au moins l’espagnol expulsé par Franco est un authentique auteur).

    Pour qu’il y ait « blasphème », encore faudrait-il qu’il y ait consistance ou persistance dans le ‘péché’... Au moins cela deviendrait intéressant (mais le povero n’a pas les ailes d’un Pasolini, qui était avant tout poète). Castellucci blasphémateur... laissez-moi rire ! Parlons plutôt de parasitisme esthétique chez lui. Voilà un “metteur en scène” (comme d’autres d’ailleurs) qui n’est justement que cela. Incapable de servir un texte, une parole théâtrale. Citez-moi une mise en scène de lui d’un véritable auteur ? Il en est tout simplement incapable...à part mettre en scène son minuscule nombril. Mais les pitreries de potaches, çà plait aux gogos impuissants...


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