Qualifier en permanence ces taxes
d’« écologiques » n’est certainement pas la meilleure manière de
communiquer l’étendue et l’urgence du problème, car la situation c’est ça :
Cette taxe est clairement une sorte de prototype de la maladie de la sur-complexité :
« Comme si tout cela ne suffisait pas, il faut enfin installer les équipements qui permettront de collecter l’écotaxe. Une architecture là encore extrêmement complexe, puisqu’il s’agit de hisser 176 portiques de contrôle aux points stratégiques du réseau (coût : entre 0,5 et 1 million d’euros pièce), de poser un demi-million de boîtiers dans les camions (caution à verser égale à deux mois d’écotaxe) et de mettre en place une puissante infrastructure informatique et de télécommunications. Après appel d’offres gagné par l’italien Autostrade – puis annulé par le tribunal administratif avant d’être validé en juillet 2011 par le Conseil d’Etat –, sa filiale nouvellement créée, Ecomouv’, signe enfin avec l’Etat, en octobre 2011, un contrat de quelque… 5.000 pages ! » (article les echos)
(c’est à dire le fait que même si l’on préfère la valse des étiquettes financières, la crise est surtout un monstrueux choc pétrolier qui ne fait hélas que commencer).
(c’est à dire le fait que même si l’on préfère la valse des
étiquettes financières, la crise est surtout un monstrueux choc
pétrolier qui ne fait hélas que commencer).
Mais il est vrai que cette ecotaxe ça sent aussi quand même beaucoup la sur-complexité :
« Comme si tout cela ne suffisait pas, il faut enfin installer les
équipements qui permettront de collecter l’écotaxe. Une architecture là
encore extrêmement complexe, puisqu’il s’agit de hisser 176 portiques de
contrôle aux points stratégiques du réseau (coût : entre 0,5 et 1
million d’euros pièce), de poser un demi-million de boîtiers dans les
camions (caution à verser égale à deux mois d’écotaxe) et de mettre en
place une puissante infrastructure informatique et de
télécommunications. Après appel d’offres gagné par l’italien Autostrade –
puis annulé par le tribunal administratif avant d’être validé en
juillet 2011 par le Conseil d’Etat –, sa filiale nouvellement créée,
Ecomouv’, signe enfin avec l’Etat, en octobre 2011, un contrat de
quelque… 5.000 pages ! »
Peut-être aussi être conscient que dans ce domaine ( celui des
données personnelles, de type clés et infos de profils, contacts, plus
que photos de vacances ou contenu), et même si il n’y a pas de "fatalité
technique« , aucune loi uniquement »défensive sur l’existant" ne
fonctionnera.
Il y a un vrai problème de structure et un besoin de séparation des
rôles, et en particulier aucun besoin d’ID unique par utilisateur
partagé entre tous les services, pour que les choses fonctionnent "sans
friction". Il serait pas mal qu’IDéNum ne l’oublie pas par exemple :