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Commentaire de eric

sur Les réalités françaises : le grand malaise


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eric 26 août 2007 20:13

Je vais essayer de préciser

Je résume : comment parler de 25 ans de moins d’éducatif quand le budget réel en euros constants par élève a doublé sur cette pèriode Commen parler de moins de social quand là aussi, les budgets ont complètement explosés.

Conseil supérieur de la Fonction publique d’Etat (FPE). « Entre 1982 et 2003, l’emploi public a augmenté de 24% » alors que dans le même temps, l’emploi total a augmenté de 13%

Comment parler de toujours plus d’enrichissement des riches quand même les quelques économistes un peu sèrieux de autrement en europe (tendance Strauss Kahn) constatent que les super salaires aprés impot n’en sont plus et que si les inégalités ont effectivement cessé de diminuer depuis 1981, elles stagnent. ( de mémoire salaires de 1 à 2,7 entre les deux déciles extrêmes après impot et transferts)

Comment croire que 15 millions de personnes seraient complètement excluent si leur espérance de vie augmente. Comment croire que 50% des francais seraient au bord de la marginalisation si plus de 55% sont propriétaires.

Enfin à nouveau la question est moins de savoir si il faut plus d’etat ou moins d’etat mais quels sont ses résultats et ses couts.

Les études de l’OCDE montrent que le cout de la redistribution de un euro par le système social francais et de 1 euro ce qui en fait un des plus couteux du monde développé. Il aboutit essentiellement a un brassage d’argent au sein de la classe moyenne avec au passage, force salaires d’agents publics.

Et cela va en s’aggravant puisque les frais de fontionnement de l’etat augmentent au détriment de l’investissement et que la dette explose ce qui signifie que les dépenses sont supèrieures aux prélèvements obligatoires.

On peut donc avoir plus d’Etat avec moins d’impots et moins de fonctionnaires et plus de solidarité avec les plus démunis.

Je crois que c’est le mandat très clair qu’à recu Sarkozy.

Maintenant je suis d’accord avec vous ses électeurs sont hétérogènes parce que représentatifs de la société francaise.

C’était le contraire avec Ségolène. Il y a au moins 30 % de salariés qui dépendent directement de l’Etat et de la dépense publique, 5 millions de fonctionnaires divers des trois secteurs, 1,6 millions des secteur associatifs sanitaires et socials,860 000 employès des entreprises publiques on pourrait ajouter les intermittents, dépendants aussi de la météo politique, et les établissements para publics non répertoriés ci dessus, et dans l’ensemble, ils votent jusqu’à 70% à gauche. 70% de 30 % cela fait 21 % si on rajoute quelques conjoints et enfants de, passé au privé on peut dire qu’il y avait un mandat non moins clair pour Ségolène, maintenir et si possible augmenter la dépense de l’état.

Mais les armes des différentes catégories sont inégales face au projets de Sarkozy de diminuer leurs couts. Les cols bleus des entreprises publiques risquent de se retrouver à l’arrière garde du prolétariat. les intermittents à la trappe, les associatifs aux vaches maigres. les fonctionnaires eux seront juste un peu moins nombreux car il sera plus difficile d’y toucher.

Je pense que l’électorat Sarkozy est hétérogène mais à un projet clair réformer notre etat.

L’electorat de gauche est homogène sociologiquement mais connait lui, un réel malaise une réelle inquiètude, un risque d’éclatement et pour de bonnes raisons. Unis pour augmenter les dépenses, ils risquent d’etre déchiré face à la nécessité des économies. D’ou le passage a l’extrême gauche qui concerne essentiellement des fonctionnaires, et en particulier ceux dont les statuts sont les moins protecteurs, pas des travailleurs du secteur privé.

je crois que le malaise que vous décrivez est plus celui ressenti par la gauche sociologique que celui du reste de la société francaise dans son ensemble qui elle fait face depuis 30 ans aux défis de l’adaptation à la mondialisation pour le pire et le meilleur et n’en est plus au malaise.


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