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Commentaire de ddacoudre

sur Lettre ouverte à la gauche


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ddacoudre ddacoudre 18 novembre 2007 20:13

Bonjour maxim.

J’ai compris ton message mais les caricatures que tu développes sont pires que celle de l’auteur de l’article, car en plus elles sont inexactes dans leur intrication.

La loi du marché est une tarte à la crème où chacun prend ce qu’il veut. Elle n’est en rien la cause du développement des richesses ni des progrès sociaux. Elle peut prendre toutes les figures que les hommes veulent donner à leur échange, or aujourd’hui nos échanges sont encadrés par une organisation de la production codifiée que caractérise le capitalisme. Celui-ci de nos jours est plus moderne car les profits se réalisent, pas seulement sur les biens durables, mais aussi sur les services, sur la monnaie et sur les biens renouvelables. Mais il ne fut jamais historiquement un agent volontaire du progrès social.

Ce n’est qu’une fois le progrès social développé par les oppositions qu’il génère que ses acteurs réclament que les secteurs sociaux deviennent une source de revenues marchande.

Nous vivons cette situation avec la santé et l’éducation.

Si tu doutes de ce que j’avance trouve moi dans son développement historique une décision qui fut socialisante sans avoir été l’objet d’une lutte.

Je veux bien croire qu’il s’investit en Chine et en Inde pour le bien des habitants de c’est pays. Mais alors puisque la plus part de ces investisseur sont des groupes ou des entreprises occidentales pourquoi ne rémunère t’il pas les salariés qu’il emploie à un salaires semblable au notre, parce que la loi du marché qui les guide est réduire tous ce qui diminue les gains. La réponse tu l’as quand dans un super marché se brade des made in china à 1Euro.

Alors tu es libre de penser que ceux qui n’ont comme souci que réduire tes gains et le coût de ton existence sont des instigateurs du progrès social, la propagande à pour objet d’être persuasive au-delà de la réalité. Et ce n’est pas un péché d’y succomber.

Tu peux aussi penser qu’une gauche néo libéral conduira une politique économique différente d’un gouvernement de droite néo libéral. Si tu en espères une différence elle n’est que dans le souvenir d’une gauche socialisante qui n’est plus depuis 1983. Mais soit rassuré tu n’es pas le seul à ne pas l’avoir vu, mais à partir de 1993 pour le parti socialiste c’était clair, et cela c’est confirmé par des accords internationaux de 1994 sur le commerce. L"AGCS est un accord cadre signé en 1994, actuellement en cours de renégociation dans les couloirs de l’OMC : C’est un accord visant à la libéralisation des Services planétaires. Ces services sont entre autres, l’eau, l’éducation, la santé, le tourisme, l’énergie, le transport...
- A la vue du document de l’OMC S/C/W/50 35,42,47, Salaire Minimum et Sécurité Sociale sont traités par les négociateurs comme des « obstacles techniques au commerce ».
- Selon le mode 4 de l’AGCS, document S/C/W/50 26,60 - S/C/W/46 p9 - S/C/W/29,note des Etats-Unis, 12.00, l’OMC prône le recours à une main d’oeuvre étrangère à faible coût, personnel embauché avec des CDD, sur la base légale et salariale du pays d’origine"

« En effet, en France de 1886 à 1999 les salariés du secteur agricole sont passés de 47% de la population active à 4,2%. Dans l’industrie c’est la productivité qui s’est accrue, les salariés sont restés stables passant de 25,7% à 24,9% des actifs, avec une crête à 35,9% en 1980. Quant aux services ils ont progressé de 27,3% à 70,9 % des actifs. Cet accroissement de productivité et sans égal puisque nous sommes passé de 1793 heures de travail en 1976 à 1355 en 2000 en produisant beaucoup plus. En effet en 1886, 72 ,7% des français produisaient des biens, en 1999 seulement 29,1% produisent des biens. Il faut bien entendu rapporter ces chiffres aux nombres de français actifs et aux volumes de biens produits. Alors à qui a profité cette productivité ? Justifie-t-elle des mesures drastiques ? Nous n’avons de tout temps jamais eu une capacité de production aussi énorme, en quantité et en qualité, c’est cela qui fait la puissance d’un état. Ce qui fait défaut c’est la quantité de monnaie qui circule, et Mr Sarkozy n’a pas plus les moyens que ces prédécesseurs d’en mettre en circulation et doit donc attendre que ceux qui en disposent veuillent bien venir l’investir en France. Mais quand il le fond c’est avec une recherche de retour sur investissement usuriers qui pousse à réduire les coûts par la réduction des salaires et des charges.

Et Mr Sarkozy par sa politique propose de les satisfaire avec en plus la chéreté du pétrole source d’agravation.

Cordialement.


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