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Commentaire de LeFloch

sur Il y a des gifles qui se perdent : le professeur et le droit de correction


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LeFloch 2 février 2008 17:27

En 1968 ,déjà ,il m’est arrivé une histoire semblable. J’étais pion d’internat, un élève 6ème virait les lits des copains tous les soirs et j’arrivais toujours trop tard pour le repérer.

Une nuit je réussis à le voir au moment où il courait vers son lit. aorès avoir refait son manège. Pour faire croire que ce n’était pas lui, il resta figé assis sur son lit faisant le somnanbule, les yeux fixement ouverts. Je lui dit qu’il serait sanctionné . Pour le faire s’allonger je lui donnai une pichenette sur la joue en lui disant de rester désormais tranquille. Il n’a rien dit.

Le lendemain c’était week end et il rentra chez lui. Le lundi le surgé me demande si j’ai gifflé cet enfant. Bien qu’il ne s’agisse pas vraiment d’une gifle et parce que les torgnoles que nous on recevait à l’école nétaient pas si loin, j’ai dit oui . Il me dit quel’enfant était orphelin de père, que la mère portait plainte et que je passerais en conseil de discipline. Sans mes revenus de pion adieu mes études de droit.

La période d’attente du conseil m’a mis sous une tension extrême d’autant que le soutien des collègues était plutôt discret.

J’ai craqué et passai devant les enfants dans la cour sur un brancard.. Beaucuo pleurèrent quand les pompiers m’envoyèrenent à l’asile. A l’époque la psychiatrie c’était l’enfer. Je me trouvé verrouilé, habillé d’un bleu de chauffe comme tous les autres qui hulraient, et comme moi se faisaient bastonner

Depuis cahin caha j’ai survécu.


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