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Commentaire de meteo

sur L'identité régionale n'est plus une menace


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meteo 3 mars 2008 16:39

 

 
 
 
L’Etat Français mène une guerre (depuis la mainmise des Francs sur la Gaule, vaincue par les Romains explosés par les Barbares, châtiés par ... etc.) contre les langues (et les cultures) devenues minoritaires par cet acharnement, de manière à les amener en douce sous le seuil d’extinction, à la mort. Malheur aux vaincus, no mercy.
 
Les départements, comme celui du Pays Basque, plus réactifs et homogènes, donc plus incontrôlables que de vastes entités Régions, sont des préalables à sécession : il faut donc les éliminer, par tous les moyens, notamment les stratégies les plus fourbes et insidieuses.

Citoyenneté ou nationalité sont des concepts dépassés car inventés pour gruger in fine une masse d’individus physiques par une poignée de petits malins, sous couvert d’intérêt collectif (de sécurité) et de progrès, une forme déguisée et sophistiquée de prédation pyramidale élitiste et corruptive.

A l’heure du réseau mondial, ce n’est plus la terre, l’endroit, le sang, l’adn qui fondent l’appartenance ou non à un groupe.

Chacun devrait être libre de choisir son passeport, sa sécu, son drapeau, son provider, son jt, son école : mais cette possibilité post-moderniste, révulse les états en place, car elle signifie leur mort. Elle leur fait horreur comme l’avènement de la démocratie directe, technologiquement abordable, épouvante les nantis des cercles représentatifs galvaudés.

Or, tout finit par mourir : pas un pays, une frontière, n’a traversé les siècles et ne s’est construit sur un bain de sang et de massacres pour liquider, du moins contenir en les minorisant les différences, les concurrents ou les opposants ?

Comme tout cela repose sur un énorme mensonge de base, tout cela finira mal ; car il n’y a pas de naissance sans douleur, de survie sans combat, de progrès sans vérité.

Dès qu’une graine, une potentialité n’est pas éradiquée, stérilisée, neutralisée, elle cherchera à germer et faire sa place au soleil, de gré ou de force, parfois très lentement mais sûrement.

C’est inscrit dans l’ordre naturel. L’homme ne peut battre la nature. Dieu n’est pas interventionniste.

Faute d’avoir génocidé à 100% les kossovars, l’état kossovo est né, au-delà de toutes les raisons conjoncturelles stratégiques, ou des prévisions sursitaires (tant qu’un problème n’est pas définitivement réglé, il se pose : les Balkans ne se stabiliseront jamais tout à fait, à l’instar des aberrations et des incohérences géopolitiques, des équilibres contre nature, entretenus en vain et à vil prix). Sa classe politique est de qualité car elle a finement mené sa barque et tiré son épingle. Entre mafieux, on se comprend.

Les petits états, provinces, landers, (hormis ces verrues que sont Monaco et autres sanctuaires fiscaux artificiels pour spoliateurs planétaires) dont on se demande comment il font pour vivre sous le seuil non rentable sinon de 50 millions de bovidés à canon, sont mieux gérés et administrés, car il y a beaucoup moins de corruption et d’inertie que dans les grandes structures : tout le monde connaît et contrôle tout le monde, l’info circule, les tricheurs sont repérés, punis et remplacés, au contraire de certaines puissances dites avancées, d’ailleurs en déclin accéléré.

Quand un pays, ou un système, est en faillite, il est normal que ses parties constitutives aspirent à reprendre leurs autonomies pour tracer et refonder leurs propres destins. Il est normal et jsute que les enfants s’émancipent et échappent aux parents. Du coup, les parents cherchent à infantiliser (le dénigrement est d’usage) et rendre dépendants leurs enfants, pour les forcer à rester en esclavage dans leur giron cocoonisé quitte à sérieusement obérer leur post-existence.

Un système échoue et se démembre, un autre a sa chance et se constitue, et le processus recommence jusqu’à ce que ça marche, jusqu’à ce que la prochaine étape émerge, la prochaine grande mutation. La mort des uns permet la naissance des autres. La vieillesse et la mort ne doivent pas être des fardeaux, mais des accélérateurs de croissance.

L’on ne s’étonnera pas que la dissolution de la France, à l’instar de la dissolution d’une association 1901, ne soit pas inscrite dans sa Constitution. Cette finalité est taboue, l’illusion de la pérennité dirigée, est préférable à l’angoisse de la liberté absolue. Il est interdit de déchirer et piétiner sa carte d’identité ; il n’y a pas non plus de nationalité universelle supra-nationale. Tabous de la mort et de la différence.

Pauvres mortels vous qui vous croyez immortels et en paix.

La guerre est permanente, officieuse, déguisée et discrète en temps de paix apparente. Seule la guerre ouverte et totale, cette horreur, cette abomination, cette inutilité, engendre une paix solide, durable en réglant les problème sans hypochrisie ni tours de passe passe, une fois pour toutes... Politiques et militaires, ne sont que les deux facettes d’un même objet.

Vivre libre ou mourir et faire mourir. Autarcie pour tous. Chacun sa chance, son choix, son chemin.

Le jour est relativement proche où les derniers monopoles (internet a fait tomber celui de l’info-croyance propagande instrumentalisé), comme celui de l’énergie, tomberont (l’énergie universelle et infinie pour tous : ça va péter de partout puis se stabiliser avec les survivants ou les relayeurs), et avec eux les maîtres-chanteurs, personnes physiques ou (a)morales, qui auront parasité, vampirisé et entravé le genre humain durant des millénaires.
 
Recomposition.
 
 



 


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