Mélanchon raconte des bétises : Il ne s’agit pas d’être anti-chinois mais de defendre le droit d’un peuple à disposer de son sort. Ce peuple proteste et se souleve à intervalles réguliers montrant au concret que ce q’uil subit le pousse à une révolte désespérée.

Le gouvernement chinois mène une politique coloniale concrete, construite classiquement sur le déballage policier et militaire, sur l’inégalité sociale brutale,bonjour Mélanchon le couplet sur le passé de servage des théocrates tibétains et le silence sur le présent de l’inégalité sociale ...., la répression des libertés démocratiques (comme en Algérie), le sentiment "grand"chinois nationaliste (la France de Dunkerque à Tamanrasset), noyer par l’immigration une population (comme en nouvelle calédonie),piller les matières premières (l’Irak), pretendre à civiliser ces sauvages et leur apporter le progrès (n’est-ce pas ? un vieux thème, non ?), etc

Cette politique de brutalité que couvre Mélanchon dans son réglement de comptes avec d’autres assymétriques de la bataille des droits de l’homme comme RSF, provoque des tensions et la révolte.

Casser + la figure de Tibétains ne résoudra rien, un peu comme les troupes agressives qu’on envoie en Afghanistan fabriquent jour après jour des résistants, la politique du gouvernement chinois est une honte appelant à dénonciation de tous ceux qui estiment que le progrès ne se fait pas par le progrès des inégalités sociales et le colonialisme, par l’interdiction des libertés démocratiques élémentaires.

Notre ami mélanchon a quitté les terres de ce qui fit le meilleur de la gauche, la bataille pour les libertés démocratiques, la solidarité, le soutien aux peuples opprimés (non pas parce qu’ils auraient une quelconque virginité mais par ce que, pour accéder à une société apaisée le mieux est la libre union, le choix volontaire d’un destin commun), le socialisme (et le communisme dans ce qu’il eut de meilleur) pour revenir dans les brumes du passé colonialiste à plusieurs reprises de l’histoire de son parti...

La solidarité avec un peuple opprimé, réellement, est un fondement de la bataille du progrès. Le respect d’un peuple est essentiel et celui-ci, si je ne m’abuse, n’a pas fait défiler une armée militaire et policière dans les rues de Pékin depuis bien longtemps. Il ne s’agit donc pas d’un jeu égal entre deux nationalismes, il y a bien un peuple occuppé et un peuple occupant. La brutalité et les habitudes coloniales font en sorte que les deux peuples sont victimes, un peu comme la France naguère faillit tomber sous un puch de généraux, symbole de forces aux très mauvaises habitudes et ayant essayé de les réimporter à Paris.

Approuver le colonialisme chinois est bien anti-chinois. Le racisme que sous-tends un tel type de relation est dangereux, proroge des habitudes sordides de brutalité du gouvernement chinois actuel contre sa population.

Ainsi, répression des Hans comme répression des Tibétains vont de paire, comme en 1989, l’un se nourrit de l’autre, comme la bataille de libération de Tien An men a poussé également le Tibet à la révolte.

Alors si mélenchon s’enflame, nous aussi, car, en somme, il est le meilleur paravent avec Ménard, de Sarko et de Bush, pour que leurs occupations partagées violentes et meurtrières en Irak et en Afghanistan passent inaperçues.

Comme à l’époque de 68, laissez-nous napalmer le Vietnam, on vous laissera envahir Prague.

La sainte alliance evidente entre caste bourgeoise chinoise et nos castes marche à plein... Au détriment des peuples du monde. Des milliers de policiers du bon sarkozy, des milliers de policiers anglais du bon Brown, des milliers de policiers du bon Bush donnent ce signal évident : ne pas indisposer la caste bourgeoise chinoise, accord sur l’essentiel (on ne va pas se facher pour celà ? hein !).