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Commentaire de fonzibrain

sur Quelqu'un cherche vraiment la guerre avec l'Iran... ?


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W.Best fonzibrain 22 mai 2008 13:31

a wenistein

manque de bol pour toi hier apres midi j ai vu un exelent documentaire israelien sur la bombe israeliene,avec pierre pean comme intervenant avec son livre les deux bombes ,regarde cela n’a pas commencé avec chirac,il a ete le dernier a le faire et on peut remarquer ce fait:de gaulle etait contre mais certaine personne en ont passé outre,proprement hallucinant


 

Dans son livre intitulé Les Deux Bombes (Fayard, 1991), Pierre Péan racontait par le menu comment l’un des directeurs au ministère israélien de la Défense, nommé Shimon Pérès, a su tisser au milieu des années cinquante des relations de complicité peu communes avec le personnel politique, scientifique et militaire français. Pérès a même disposé d’un bureau à l’Hôtel Matignon, résidence des Premiers ministres français ! Cette stratégie a débouché en octobre 1957 sur la signature d’un accord par lequel la France s’engageait à aider Israël à construire, à Dimona, dans le désert du Néguev, un réacteur de 24 MW baptisé EL 102, une pile à haut flux de neutrons thermiques utilisant de l’uranium légèrement enrichi en uranium 235.
La raison de cette coopération exceptionnelle entre deux États tient au fait que les socialistes de la SFIO au pouvoir à Paris se trouvaient en parfaite sympathie avec les travaillistes du Mapaï qui gouvernaient alors l’État hébreu. Les deux inspirateurs français de l’accord nucléaire sont Maurice Bourgès-Maunoury, ministre de la Défense, et son directeur de cabinet, Abel Thomas. Mais les relations étaient plus que cordiales avec les scientifiques français comme Pierre Guillaumat, patron du CEA (Centre d’études atomiques) français, puis ministre de la Défense du général de Gaulle.
Les chercheurs israéliens étaient quasiment associés à la mise au point de la bombe A française à laquelle ils ont contribué en faisant profiter, dès 1953, leurs collègues français de brevets, notamment sur le traitement de l’eau lourde. À vrai dire, l’opinion publique française était, à cette époque, totalement acquise à Israël qui recevait en abondance chars, vedettes et avions de combat (Mystère, puis Mirage) et qui aidait la France dans sa lutte contre le FLN algérien soutenu par l’Égypte.
Revenu au pouvoir en 1958, le général de Gaulle n’est pas d’accord avec cette totale complicité qui lie les mains à la France. Malgré ses colères et ses ordres, la participation du CEA et de la société Saint-Gobain à la construction d’une usine d’extraction du plutonium va mettre plus de deux ans avant de s’arrêter. Le lobby pro-israélien demeure très efficace.
La première bombe A française est expérimentée en février 1960, à Reggane (Sahara algérien). Le réacteur de Dimona diverge en 1962 ; il est, en fait, six fois plus puissant que prévu ; il se décompose en un réacteur « bidon » doté d’une fausse salle de commandes pour convaincre les visiteurs de la vocation civile de la pile... et en une « vraie » usine souterraine où se fabriquent les bombes A.
En 1966, en sort la première bombe. En 1967, nouvelle fureur de De Gaulle qui découvre que Dassault aide Israël à mettre au point son lanceur de têtes nucléaires « Jéricho » capable d’atteindre Le Caire ou Bagdad et que l’État hébreu est à deux doigts d’utiliser, en 1973, contre les Égyptiens qui avaient débarqué victorieusement sur la rive occidentale du canal de Suez. La menace d’une riposte soviétique l’en dissuade.
Lâché peu à peu par la France gaulliste, Tel-Aviv espionne allègrement le savoir-faire nucléaire militaire américain et se tourne vers l’Afrique du Sud qui, semble-t-il, l’autorise à expérimenter, au large de ses côtes, deux bombes nucléaires tactiques, en 1979 et 1980. Ces explosions auraient été enregistrées par les satellites de la CIA.
L’histoire a une suite pour la France. Les successeurs du Général continuent à rééquilibrer leurs relations moyen-orientales en se rapprochant de l’Irak. Quand Bagdad annonce son intention d’acheter des centrales nucléaires civiles (dont il n’a nul besoin compte tenu de ses réserves pétrolières), le président français Valéry Giscard d’Estaing est d’accord avec son Premier ministre Jacques Chirac pour lui fournir la technologie civile nécessaire. L’accord est signé en 1975 pour 1,45 milliard de francs, le CEA doit livrer un réacteur de 70 MW (Tamuz 1 ou Osirak) et un autre de 800 kW (Tamuz 2 ou Isis).
Le 9 avril 1979, les deux cuves de Tamuz sont détruites à l’explosif à l’intérieur des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, par des « écologistes français ». Le 14 juin 1980, le spécialiste nucléaire égyptien Yahia el-Meshad, qui travaille sur Osirak, est abattu par des inconnus, à Paris. Le 7 juin 1981, huit bombardiers F16 israéliens détruisent Osirak, ainsi que l’usine secrète qui se trouvait à plusieurs dizaines de mètres de profondeur... comme à Dimona.
Le 16 janvier 1991, le premier acte de l’opération « Tempête du désert » lancé par les États-Unis pour libérer le Koweït ne consiste pas à attaquer les troupes irakiennes qui s’y trouvent, mais à bombarder les installations censées fabriquer des armes nucléaires et chimiques, à Badgad et dans ses environs. La prolifération nucléaire redoutée autant par Israël que par les États-Unis n’aura pas lieu immédiatement. Car Israël ne supporte pas que le monopole nucléaire acquis grâce à la France soit remis en cause grâce à celle-ci. Par deux fois, Paris a joué les apprentis sorciers. À l’évidence, ni la paix ni ses intérêts stratégiques n’y ont trouvé leur compte.

http://www.jeuneafrique.com/je...




 

en fait la personne à qui a aidé peres à avoir les bon contact et les bon soutiens avait eté en camps de concentration,d’ou ce sentiment de sympathie,ce doc est mis en opposition avec un autre montrant le mossad assissiner en france le savant atomique irakien dans un grand hotel parisien avec l’aide d’une prostitué,ecrassé par une voiture peu de temps apres et l’explosion dans un hangar du sud de la france ou des pieces du futur reacteur osirak etait entreposé avant d’etre expêdié.


 

 

trop bien la tv,en fin planete,histoire et autre chaine de documentaire du sattelite.


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