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Commentaire de Frédéric Degroote

sur La place des victimes sur la scène pénale


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Frédéric Degroote Frédéric Degroote 16 janvier 2009 18:23

C’est pathétique quand même, dès qu’on ne prend pas le parti des victimes, on est taxé d’incompétent.

Alors, la plupart des idées que j’ai énoncé sont reprises dans le livre que je mentionne à la fin. Bien sûr vous pouvez ne pas en tenir compte mais si vous commencez à me citer des juristes et autres personnes du métier, sachez que Daniel Soulez-Larivière est avocat et Caroline Eliacheff psychanalyste. 

Moi-même je suis en plein cursus d’études de droit, je sais donc un peu de quoi je parle ; je n’ai certainement pas l’expérience d’un avocat, je ne voudrais pas faire de ma situation un argument d’autorité mais laissez moi rire quand je lis que je ne connais rien aux différents rôles des acteurs de la justice.

Alors, je ne sais pas où j’instaure une politique de la peur dans mon texte, je ne sais pas où je suis la voix de Nicolas Sarkozy. Quand vous dites qu’il "s’ appuie, le plus souvent, sur des faits d’actualités dont le caractère sensationnel, exceptionnel et souvent rare nourrit ses incantations", je dis exactement pareil au début. En effet oui, Nicolas Sarkozy joue beaucoup sur le registre des victimes et c’est un problème.

Seulement, le sentimentalisme n’est pas que de droite, il est aussi de gauche. Et je ne vois pas en quoi le sentimentalisme de gauche serait plus légitime que celui de droite. Bref, je suis le premier à mettre en cause la médiatisation des affaires.

Ma réponse ne mérite pas plus, vous n’argumentez en rien dans votre billet, je ne regarde pas de séries américaines si vous le savoir, vous faites preuve d’un manque flagrant d’incompétence, de prétention & et d’absurdité en osant avancer de tels propos. La justice est plus que du spectacle pour moi madame, je crois aussi l’avoir assez noté.

Ou bien vous ne l’avez pas lu mon texte ou bien votre adoration des victimes vous aveugle, j’ai vu que vous les aidiez je ne sais plus dans quel domaine, bref je ne peux certainement pas vous donner tort. Il y a des victimes, il y a des erreurs mais une victime n’est pas sacrée. Il y a bien sûr des problèmes qui surgissent dans beaucoup d’affaires, certaines ont du mal à se faire reconnaitre comme telles mais mon texte, et vous le savez bien, ne fait pas l’amalgame.

Je vous invite à lire le livre mentionné, cela ne peut qu’être bénéfique.


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