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Commentaire de joachim

sur Déchets, état des lieux et propositions


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joachim 10 décembre 2009 23:26

Bonsoir,

Le reproche que je retrouve dans beaucoup de commentaires à propos de la culpabilisation du citoyen et du consommateur m’étonne par sa virulence. J’ai déjà précisé dans mon précédent message que ce n’était mon objectif quand j’ai écris l’article mais je pense que le débat doit être approfondit.

Comme la plupart d’entre vous, je pense que les actions lancées par nos dirigeants en faveur d’une réduction globale des déchets ne sont pas suffisantes. Surtout qu’elles consistent pour beaucoup à de grands déballages de communication pour demander aux citoyens de vider leur poubelle, mais sans cesser de consommer ! Il y a de grandes contradictions dans les discours et de la faiblesse dans les actions concrètes. Ça fait râler, bien entendu. Ca ne donne pas non plus envie de changer nos habitudes.
Mais il ne faut pas oublier que le plus grand pouvoir du citoyen consiste à agir pour faire bouger les choses autours soi plutôt que de se lamenter. En tant que consommateur, nous avons tous le choix entre, prendre des brioches fourrées au chocolat et délicatement emballées dans des emballages individuels ou préférer un gâteau complet et un pot de pâte à tartiner. Et que les personnes pensant que le consommateur doit se sacrifier pour faire ce geste aillent comparer les prix dans leur supermarché préféré.

Je pense qu’il ne faut vraiment pas minimiser le pouvoir que nous avons tous entre les main. Pourquoi pensez-vous que la communication occupe une place aussi importante de nos jours ? Pourquoi les grandes marques investissent autant d’argent dans la publicité, même en période de crise ? Pourquoi la liberté de la presse nous tient-elle autant à coeur ?
Cette communication influence largement nos choix.
Si, plutôt que de se laisser manipuler, nous reprenions notre consommation en main peut-être nous rendrions nous compte que nous ne sommes pas tant dépendant que ça de notre supermarché qui propose des prix aussi bas.
Les entreprises qui fabriquent des produits, celles qui les vendent, celles qui offrent des services sont bien plus dépendantes du consommateur que l’inverse. Si une entreprise propose un produit qui n’atteint pas son marché elle n’a pas d’énormes possibilités de substitutions. Alors qu’un consommateur peut choisir entre acheter le produit d’une marque, le prendre chez un concurrent ou encore ne rien acheter du tout.

Je le répète, le but de l’article n’est pas la culpabilisation mais l’ouverture.


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