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Commentaire de bailank

sur Quick et le halal : le vrai débat est ailleurs


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bailank 25 février 2010 08:50

« je déteste la violence , d’où qu’elle vienne. »

MDR

Eh oui les msusulmans sont des affreux méchants dit celui qui se tait quand on depece un bebe phoque, du porc qu on saignait au fond des campagnes il y a a peine quelques annees ou qui fait semblant de ne rien entendre quand on parle du rituel casher,et alors meme que l auteur dit que dans certains pays europeens les musulmans assomment la bete avant rituel pour moins de souffrance comme quoi,les musulmans s adaptent malgre tout

« Les autorites religieuses, les ulemas du Caire avaient dit oui en 2001 poour assommer la bete avant de la tuer « Assommer l’animal avant de l’égorger n’est pas du tout contraire à la religion musulmane du moment que cela ne cause pas la mort de l’animal.... Selon la religion musulmane, tout animal égorgé vivant est permis. Quant à assommer l’animal, s’il s’agit de réduire la douleur de l’égorgement, cela ne peut être que désirable et louable ». »

Mais pour les autorites israelites, la question est complètement fermée. Alors tous continuent....

La difference entre les rituels casher et halal

« Le rituel dans les deux religions veut que la bête ne souffre pas ou le moins possible. Et s’il y avait une règle dont il ne faudrait pas déroger, ce serait bien celle-ci au nom même de la valeur affirmée que « toute vie est chère à Dieu » et ce quelle que soit la religion du livre. Donc selon ce principe indiscutable, une bête qui a souffert ne devrait recevoir ni le label Halal, ni celui de Casher.

Mais c’est là où le bat blesse si l’on peut dire. S’il y a une nuance d’importance en la matière, c’est que chez les juifs, les règles sont bien plus strictes que chez les musulmans. Le sacrifice des animaux de consommation sont l’affaire d’un rabbin formé à sa tâche, sachant très exactement où trancher afin que l’agonie de la bête dure le moins longtemps possible. Cela ne veut pas pour autant dire que cela marche. Ils ont aussi la manie de suspendre les bêtes en pleine conscience avant de les égorger. Des études sur l’abattage des veaux montrent que cette méthode est source de souffrances intolérables dans la mesure où la bête suspendue se débat pendant qu’on l’égorge et ainsi augmente pendant de longues minutes, ses souffrances.

Chez les musulmans, le sacré arrive en tête des préoccupations mais égorger une bête peut être confié à n’importe quel béotien pourvu que la formule rituelle sacrificielle soit respectée. Le sacré se mêle donc du pratique, de la compassion et de l’hygiène. Chez les juifs, la nuance s’arrête là. Il faut que la bête , pour être déclarée « casher » ait conscience du sacrifice auquel on la soumet. Là, c’est carrément du sadisme où le sacré préside des paganismes immémoriaux.

La contradiction n’en est que plus flagrante. On prête donc dans un interstice du rituel, une conscience à la bête qui de ce fait « consent » à nourrir le peuple élu. Ceci, n’aura échappé à la sagacité de personne est en contradiction flagrante avec le principe même de compassion.

C’est là que le sacré intervient. Ce rituel est un sacrifice finalement quasi païen qui nous vient des temps reculés où les hommes donnaient du sang à leurs Dieux afin d’avoir leurs faveurs ou de calmer leur courroux. »


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