J’ajoute pour ceux qui pourraient s’indigner et parler de cynisme qu’il ne s’agît que de poursuivre dans un sens qui prévault déjà aujourd’hui. C’est ce qui se passe dans la réalité. D’aprés les statistiques officielles, notre systèrme de redistribution est un des plus « inefficace » du monde développé. Redistribuer un euro a un cout de un euro. (Etude Unesco citée par Emmanuel todd dans un de ses bouquins) Comme dans ce domaine il y a peu d’investissements, ce sont des couts de fonctionnement. Des salaires de « redistributeurs ». Donc, la moitié du budget consacré au social est en pratique consommé par les redistributeurs. En terme de résultat, les mêmes études montrent que tous cela se termine par un vaste brassage d’argent au sein de la classe moyenne, les « pauvres » ne récupérant que des miettes.
Ainsi, le seul déficit du budget des intermittent ( 100 000 personnes environ) représente 2 fois plus que le budget de la politique de la ville pour les 8 millions de « pauvres » concernés. et encore ce budget est une vaste cuterie. Les crédit de fonctionnement sont utilisés à 100 % , les salaires de ceux qui mettent en œuvre, les crédits d’intervention entre 40 et 60 % suivant les années ; l’argent utilisé pour faire quelque chose. Et si on repeint un commisariat dans un quartier chaud, c’est considéré comme de la politique de la ville...Ainsi, je n’ai pas les chiffres exacts sous la main, on dépense en gros sur les budgets sociaux de l’ordre de 6000 euro par intermittent pour animer les rues des citées et de l’ordre de, virtuellement, 37 euro par « pauvre » pendant que je cite « de nouveaux demandeurs entrant dans la précarité pour la première fois se présentent pour recevoir un colis alimentaire...
Cela prend encore plus de sel encore quand on sait que par définition, les fonctionnaires ne participent pas à ce »remarquable effort de développement culturel« puisqu’ils ne payent pas de cotisation chômage.
»Mais les intermittents sont plus doué que les « pauvres » pour obtenir la satisfaction de leur revendications. Et ici, nous parlons de plus d’un million et demi d’apparentés intermittent bien organisés, syndiqués et politisés du social. Non, décidément, pas le choix il va falloir que les pauvres payent plus...