-Die Franzosen sind
ein lustiges Volk, ist das nicht ? Lieber Friedrich ?
-Ach zo…zêrr Franzouille….Nous sommes d’un
temps dont la Zivilisation est en danger de périr par les moyens de Die Zivilisation…zo…zo…La
presse, la machine, le chemin de fer, le télégraphe sont des prémisses dont
personne n’a encore tirer la conclusion qui viendra dans mille ans…ach…
-Ja, ja…Das ist sehr wahr, zêrr Friedrich…et
à quoi donc les Franzé se consacrent-ils en ces temps que Jean l’Evangéliste nous
a fort bien décrit en des termes fort précis « Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute
langue, et toute nation…Et tous les habitants de la terre l’adoreront… Et elle
séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné
d’opérer en présence de la bête Et il lui fut donné d’animer l’image de la
bête, afin que l’image de la bête parlât Et elle fit que tous, petits et grands,
riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main
droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir
la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom… » ?
Et bien, mon zêrr Friedrich, à l’approche d’Armageddon,
les voilà qui se consacrent aux pitreries simiesques de métèques et nègres
analphabètes jouant à der baballe au Transvaal…à coup de wash-wesh ! et
wesh-wash ! plus concernés par les affaires de mœurs et de glandes de ces
babouins serviteurs de Mammon et Baal ! Avez-vous eu vent de l’opérette
Zahia qui voilà fort peu faisait les
grandes heures de tout ce que notre presse nationale compte comme titres ?
-ach…ach…mein zêrr Franzouille, vous êtes de bien
mauvaise humeur cette nacht…Ô sancta simplicitas ! la presse est-elle autre chose qu’une fausse
alerte permanente qui détourne les oreilles et les sens dans une fausse direction ?
-encore une fois, Das ist sehr wahr, zêrr Friedrich !...allez,
afin de nous égayer un peu, voilà donc une chansonnette que j’ai entendu lors de
ma dern ière visite dominicale au bordel de Mme Madelon :
Ô Zahia, ô Zahia
…Komm hier, wesh wesh ! regarde meine Große vuvuzela…ô Zahia, mein klein
spatz, encore un carton pour tôaaaa…Ô Zahia, wesh, wesh ! attends, bouge
pas…voilà c’est çà…ô Zahia, retiens môaaa, encore un carton pour tôaaaa…
-ach…ach…sehr gut zêrr
Franzouille ! klein chenapan !... 