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Commentaire de bluerider

sur Questions à Bruno Fay, auteur du livre « Complocratie »


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bluerider bluerider 23 mars 2011 22:52

Bruno Fay ne tient pas compte d’un fait basique :

le mouvement international pour la vérité est un mouvement de droits civiques (droit à la vérité, droit à l’information, droit de la presse, droit à l’expression libre en démocratie, droit d’interpeler ses élus au nom de la démocratie justement etc...) initié par de simples citoyens, familles de victimes au départ.

en face, ce sont des professionnels de la politique et des medias qui lui répondent. A ce titre, la nature des responsabilités de chacun est bien différente.

lorsque le 20/9/2009 (affaire en cours...) Mathieu Kassovitz porte plainte contre L’EXPRESS (Renaud Revel qui a comparé Mathieu Kassovitz à Robert Faurisson), le JDD (Lilian Massoulier qui a osé dire que « Mathieu Kassovitz redonnait des couleurs à Goebbels »), puis quelques jours plus tard contre France 5 (Nathalie Lévy, qui a traité Mathieu Kassovitz de « Faurisson du 11/9 ») et France INFO (Patrice Bertin qui a parlé d’un « point de détail comme dirait l’autre », et de « révisionniste fier de l’être », en précisant qu’il s’estime insulté et non diffamé, n’ayant rien à prouver face aux comparaisons qui ont été faites à son encontre), il s’adresse à ces professionnels en tant que simple citoyen qui, tél un « sans culotte de la révolution », n’a d’autre viatique pour convaincre que sa sincérité et sa bonne foi appliqués aux informations dont il a eu connaissance. Ce n’est pas tout à fait le cas en face, si ?

A ce titre, la mauvaise foi des « professionnels » est doublement mauvaise : parce qu’elle est, et par ce qu’elle représente. Le citoyen ne représente rien de particulier que lui même et ses semblables, du point de vue de l’humain en général. Il est. En face, au contraire, les pro (au sens propre et figuré !) sont par définition en représentation permanente, ils sont et représentent en plus une forme de pouvoir sur le citoyen : celui de l’information, celui de l’intérêt de l’Etat qui ne se confond pas toujours avec celui du citoyen lambda, etc...

comment dés lors les mettre sur un même pied d’égalité ?

il est absolument normal que le mouvement international ait débuté par des tâtonnements methodologiques. Il est par contre absolument anormal que les medias n’aient jamais tenté de comprendre le caractère humain de ce fait basique. Même Florence Aubenas dans lenouvelobs en sept 2008, et jusqu’à se couvrir de ridicule lorsqu’un Malterre enquête un mois tous frais payés aux USA en 2008 aussi SANS SE DOCUMENTER UNE SEULE SECONDE sur la nature profonde de la cause, mais en cherchant au contraire exclusivement du côté de ses brebis galeuses, ses marges, ses erreurs, ou en évitant le coeur du sujet lorsqu’il se décide à rencontrer David R Griffin qu’il stigmatise en choisissant un rictus risible parmi ses images etc...

dès lors, comment une fois encore, ne pas comprendre l’agacement de personalités aussi bouillonnantes que Bigard (qui commet aussi des bévues) face à cette découverte absurde en soi : « pas touche au 11/9, depuis la messe oecuménique du 14/9/2001, on n’y touche plus, fini, circulez, y a rien à voir.... »


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