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Commentaire de cevennevive

sur A l'oreille des feuilles


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cevennevive cevennevive 25 mai 2011 14:41

Bonjour Olivier et tous,

Merci pour ces moments de fraîcheur ! Avec l’article de Christian Navis, nous pouvons partir pour des rêves d’un avenir plus léger.

J’ai toujours adoré les plantes. J’ai grandi avec. Effectivement je leur parle depuis que je sais parler (je l’avoue ici parce que c’est le sujet, mais je ne le dis pas à tout le monde...).
Je parle à mes plantes à fleurs, à mes plantes potagères. Mais mes véritables conversations se font avec les arbres. Les miens et aussi tous les autres. Je suis bien sûre que « l’arbre à palabres » de votre ami africain, Olivier, jouait lui aussi un rôle d’arbitre, au même titre que les sages réunis sous sa frondaison... Chaque essence d’arbre a une influence différence, depuis le noyer, dont l’ombre est mauvaise pour la santé, jusqu’à l’olivier, le charme ou le tilleul, dont le voisinage est calmant et propice à la rêverie.

Un arbre, c’est un être éternel, la plupart d’entre eux vivent bien plus longtemps que nous !
(souvenons-nous des gingco biloba qui ont résisté à la bombe atomique au Japon )

 J’ai, devant ma maison un figuier dont l’existence apparaît en 1846 dans une donnation qu’un de mes ancêtres faisait à ses fils, se réservant 1/4 de la récolte de ses figues. Ce même figuier me fait toujours des fruits, deux récoltes, une en juillet, l’autre en septembre.

De plus, il y a des arbres qui ne s’entendent pas du tout entre eux. On s’aperçoit de cet antagonisme très vite si l’on sait observer : ou l’un des adversaires meurt, ou il pousse penché pour s’écarter de l’influence de son ennemi... Parfois, ce sont les deux qui s’écartent, ou qui dépérissent..

D’autres s’aiment, et entremêlent leurs branches. Si l’un d’entre eux meurt, l’autre dépérit et le suit très vite...

Alors, moi qui ne suis pas du tout une scientifique, je n’ai pas besoin des études très poussées effectuées par des savants pour savoir le résultat de leur études, mais je suis assez contente qu’ils vous les montrent, et assez fière de les avoir observées par empirisme (un peu aussi grâce à ma grand-mère qui m’a éduquée en ce sens).

Bien cordialement.
 


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