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Commentaire de Jean-Pierre Llabrés

sur Famine : l'exode somalien


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Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 25 juillet 2011 17:09

Par cevennevive (xxx.xxx.xxx.173) 25 juillet 16:44


Heureusement, ces exploitations agricoles industrielles de produits dits « de rente » ne réduisent en rien le potentiel de production vivrière (au sens le plus large : élevage inclus) de ce(s) pays.

Malheureusement, il est extrêmement regrettable que les exploitants agricoles traditionnels ne puissent pas, d’une part, valoriser leurs produits vivriers comme des produits de rente (c’est pourtant parfaitement possible !) et, d’autre part, faute de moyens financiers, investir dans des exploitations agricoles industrielles de produits de rente qui ne sont pas exportés à « bas prix » mais à des prix compétitifs permettant au producteur un compte de résultats bénéficiaire.

« Les bonnes terres, l’eau, réservés à des cultures non vivrières, de surcroît envoyées dans les pays nantis... Ce n’est pas inepte celà ? »
Il n’est pas inéluctable que les bonnes terres soient toujours réservées aux investisseurs nationaux ou/et étrangers. Persister dans une telle voie serait encore une ineptie et une incompétence.

Je suis bien persuadée que, pour ces cultures-là, l’état kénian (car c’est de lui qu’il s’agit) a réalisé toutes les infrastructures nécessaires à l’alimentation en eau.
Normalement, il appartient aux investisseurs de financer les infrastructures d’alimentation en eau. Dans le cas contraire, c’est encore une ineptie et une incompétence.

Un lac pollué pour la culture des roses et du thé destiné à l’exportation n’aurait-il pas servi à étancher la soif de multiples troupeaux ?
La pollution était-elle inévitable ? Ou bien est-ce 
encore une ineptie et une incompétence ?

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