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Commentaire de Jean Lasson

sur Pour Mélenchon, contre la Fumisterie Nationale


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Jean Lasson 26 avril 2012 12:24

Bien qu’il nie ce fait établi avec beaucoup d’aplomb, Mélenchon est un ami de Patrick Buisson.

Or, qui est Patrick Buisson ? Extraits de sa fiche sur Wikipedia :

"Fils d’un ingénieur d’EDF engagé d’abord à l’Action française [...]

Analyste et militant politique d’extrême droite, Buisson s’éloigne cependant de la politique active dès la fin de ses études et, après quelques années d’enseignement, se tourne pour l’essentiel vers le journalisme engagé d’extrême droite : Minute (1981-1987) dont il devient le correspondant à l’Assemblée nationale puis pendant un an le directeur de la rédaction, Le Crapouillot, puis le bien plus modéré Valeurs actuelles, qu’il dirigera pendant six ans avant d’entrer à LCI1.

En 1984, il publie avec Pascal Gauchon, ex-rédacteur en chef de Défense de l’Occident et ancien secrétaire général du Parti des forces nouvelles, le livre OAS, Histoire de la résistance française en Algérie, préfacé par Pierre Sergent, l’un des dirigeants de l’organisation. La même année, il publie un Album Le Pen, album photographique sur Jean-Marie Le Pen, co-écrit avec Alain Renault, ancien secrétaire national du Front national et contributeur du journal Militant, ainsi que Le Guide de l’opposition, dans lequel il recense les partis et clubs de droite et d’extrême-droite des villes de France.

Lorsqu’il dirige Minute de 1986 à 1987, il œuvre alors au rapprochement de toutes les droites1, déclarant que « Le Pen, le RPR et le PR, c’est la droite. Souvent, c’est une feuille de papier à cigarettes qui sépare les électeurs des uns ou des autres »3. Selon son analyse, « les électeurs du FN sont pour l’essentiel d’anciens électeurs du RPR déçus par le recentrage et l’évolution pro-européenne de Chirac, pour le reste d’anciens communistes nostalgiques du temps où le PC était conservateur, autoritaire et nationaliste »1. Remercié de Minute, il devient directeur de la rédaction générale de Valeurs actuelles en 19872. [...]

Après quinze ans de presse écrite, il s’oriente vers le conseil aux hommes politiques. Il devient conseiller de Jimmy Goldsmith et de Philippe de Villiers dont il dirige la campagne pour les élections européennes de 1994 et la campagne présidentielle de 1995, en axant les discours vers l’aile droite du RPR par l’affirmation du souverainisme. À la tête de sa société Publifact, il vend ses services à Alain Madelin et François Bayrou.

[...] il est approché par Nicolas Sarkozy en 2005, alors ministre de l’Intérieur, qui en fait un de ses proches conseillers, équilibrant le gaullisme social d’Henri Guaino, rédacteur des principaux discours de sa campagne présidentielle2. Sans poste officiel à l’Élysée, à sa demande, il demeure cependant un collaborateur très écouté du nouveau président de la République, et quitte l’antenne de LCI5. Dès lors, Patrick Buisson guide les choix de Nicolas Sarkozy, notamment sur la création du ministère de l’Identité nationale (et de l’Immigration)6 ou encore dans la conquête du vote Front national via l’élaboration d’un discours sécuritaire ad hoc7. À la tête du cabinet Publifact, Patrick Buisson a facturé en 2008 à l’Élysée un total de 130 autres factures pour des conseils, dont une quinzaine de sondages réalisés par OpinionWay et publiés par Le Figaro et LCI, pour un prix de 392 288 euros. Selon la Cour des comptes, le total de ses prestations a atteint la somme de 1,5 million d’euros pour l’année 20088. Le 23 juillet le PS demande la création d’une commission d’enquête9."

Bref, Buisson représente très bien l’aile dure, franchement d’extrème-droite, du FN. Il est antipathique et infréquentable.

Comme héraut de la lutte contre l’extrème-droite, on fait mieux que Mélenchon...

PS : Question aux Mélenchonistes : Mélenchon s’est-il engagé à sortir la France du commandement intégré de l’OTAN ?



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