• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de bakerstreet

sur Spectre yougoslave


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

bakerstreet bakerstreet 26 mai 2012 23:31

Au fond Berlin traite en 2012 la Grèce comme Belgrade le Kosovo en 1991...

Vous y allez un peu fort de café ( Grec ?), quand même.
 Je suppose que vous connaissez pourtant la situation du Kosovo en 91, qui était plutôt à comparer à un pays colonisé, type apartheid, où les kosovars étaient des sous hommes dans leur propre pays, aux mains d’une oligarchie serbe qui considérait historiquement qu’elle avait des droits historiques inaliénables.

La Grèce s’est foutue toute seule dans un sacré merdier.
On peut se désoler du sort des grecs de bas, emphatiquement, car comment ne pas plaindre des gens qui n’ont rien décidé, et qui comme tant d’autres se contentent de vivre au jour le jour. 
Reste que leurs politiciens et leurs banquiers ont joué avec des cartes planquées sous la table. S’en prendre aux Allemands qui ont tout de même alimenté la caisse me semble là aussi fort de café ( turc ?)

 Dans un pays où les combines sont monnaie courante., ils ont voulu faire cette fois ci un grand coup, celui du casino, diront nous, en pariant sur la naïveté de l’Europe, et de ses instances de contrôle, complètement coupées de ce qu’un sociologue, un journaliste, ou un historien leur aurait appris, ou mis en garde. Car le fait que la Grèce était un pays sans structures politiques fiables, sans même un cadastre, et où la dissimulation des revenus un sport national n’était un secret pour personne !.

Le tricheur est démasqué, mais jure de faire repentance, mais à besoin de liquidités pour continuer le jeu...Tout cela sent de nouveau le coup fourré, le jeu de celui qui tient l’autre par la barbichette et espère que celle ci va continuer à pousser pour le tenir d’une bien meilleure façon encore.

 Reste que personne n’est dupe, et que l’on sait pertinemment bien que la Grèce ne remboursera jamais ses dettes, la seule question que l’on se pose est : Faut-il continuer à alimenter le tonneau des danaïdes et se saborder de la même façon...

Le nationaliste qui surgit toujours en temps de crise ne fait pas non plus absence en Grèce.
C’est une bombe dont on ne sait jamais comment elle va exploser quand elle est lancée.
A ce titre, c’est vrai, on peut s’attendre au pire.

Tous les scénarios sont possibles et les projections que l’on lit à droite et à gauche sont différentes, mais semblent toutes sujets à caution.

Il est relativement facile de prévoir la trajectoire d’un ballon descendant une pente droite, beaucoup moins celle d’une pierre irrégulière déboulant les flancs d’une montagne, et entrainant un effet d’avalanche.

Incapable d’anticiper de ce qui relevait de sciences à peu près exactes, c’est à dire liées à l’économie, qu’on nous demande pas de prévoir dés lors les conséquences de ce tsunami qui se dessine.
Je ne sais plus qui a dit : " Les gens sont solidaires et s’aiment dans la mesure où ils ont besoin des uns et des autres, et se détestent quand ils pensent pouvoir s’en sortir seuls....


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès