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Commentaire de SANDRO FERRETTI

sur Faut pas souffler sur les Breizh


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Sandro Ferretti SANDRO FERRETTI 20 septembre 2012 16:10

Siatom,
Après une première lecture rapide de cet articulet (oui, oui, mon boss m’avait payé des stages de lecture rapide quand j’étais jeune et beau), je m’apprêtais à lancer un « article ne valant pas une bolée de cidre » définitif.
Article suitant un alcoolisme désuet, à peine mâtiné de fiel envers les travailleurs franciliens qui se lèvent tôt, pour affronter l’heure et demi de bouchon avant de participer à la prospérité du PIB français, dont ces fénéants de bretons profitent de façon éhontée, par une politique redistributive qui n’a que trop duré.
Je suis un fervent adepte du « pas de bouchon, pas de cacheton ».

Et puis, faut bien le dire, une semaine de vacances en juillet passée à Plouharnel dans une belle villa louée aux prix de St Jean Cap Ferrat, tout ça pour arriver péniblement à 21°C tout en se faisant refaire le brushing sur la plage par un zéphirin endiablé et injecter du sable dans les sinus, ça avait achevé de me faire trouver le breton gonflé.

Mais dans ma fine connaissance de l’âme humaine, qui m’a rendu célèbre jusqu’à la pointe du Raz, j’ai su lire sous la rudesse de la plume de Siatom, une désespérance polie et élégante face au climat , aux vents mauvais, à l’adversité.

Et je dois le dire ici : comme il faut plaindre les petits (car ils sont les derniers à savoir quand il pleut), il faut plaindre et admirer les bretons.
La plupart des merdes affectant notre pays viennent de l’ouest, pour ne pas dire des USA :
dépressions automnales, menaces de pluie sur les barbecues familiaux, ca arrive toujours par la Bretagne.
Souvent même de plus loin : malbouffe, limitations de vitesse, vêtements baggy, boucle d’oreille dans les naseaux, tatouages horribles, gout pour les sérial killers et les carnages en milieu scolaire, tout cela vient des States.
Donc de Bretagne, ce couloir à ennuis ouvert à tous les vents.
Donc, à la réflexion, il faut respecter le breton. Il est le premier à savoir quand une merde - quelque soit le type de guano- va frapper le territoire.
Peut-étre méme ces gens là sont-ils les premiers branchés sur la faucheuse, la camarde, et le trou du cul du néant qui nous attend.

Ne dit-on pas : « qui voit Sein voit sa fin ». ?

Je demande donc du respect pour Siatom, qui, si ça se trouve, sait plus de choses que nous. Il a peut étre déjà percé, sous sa nostalgie polie, le mystère du rayon vert et de la pré-éminece des droits de l’asticot sur les droits de l’Homme.
Epicétou.


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