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Commentaire de Pierre Régnier

sur Lettre aux responsables musulmans


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Pierre Régnier Pierre Régnier 24 septembre 2012 08:05

Merci, Paul Lémand, pour votre saine colère.

 

Le rôle réel des responsables musulmans dans les manifestations de haine et de violence des « islamistes » est trop souvent caché ou minimisé par nos gouvernants et nos journalistes dhimmis.

 

Ce sont bien ces responsables qui, ouvertement ou hypocritement, entretiennent chez les simples croyants de l’islam le sentiment que ceux-ci sont des victimes dans les sociétés démocratiques, et qu’ils ont « un droit à la violence » quand est montrée la réalité de leur religion et de leur prophète, ou quand on leur demande simplement de se soumettre à la loi commune.

 

Vous vous trompez cependant sur l’innocence des responsables des autres monothéismes se réclamant de la filiation spirituelle d’Abraham Ceux-ci, contrairement à ce que vous dites, continuent d’être indirectement complices de la violence islamique.

 

C’est tout de suite après Auschwitz que les dirigeants du judaïsme et, surtout, du catholicisme, auraient dû rejeter fermement, une fois pour toutes, leur enseignement de la prétendue « bonne violence » de Dieu. 


Or cette indispensable réforme, contrairement à ce que vous dites, n’est toujours pas faite. Voyez ici :

 

http://www.centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/38279

ou ici :

http://blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/

 

Extrait :

 

 »" Il faut au moins savoir gré à Benoît XVI d’avoir re-précisé et souligné, dans le nouveau catéchisme de l’église catholique, sa conception duale, violente, criminogène de Dieu. Lorsqu’il n’était encore que le cardinal Ratzinger la responsabilité du comité de rédaction lui fut confiée. Ce comité donna une fois de plus valeur de dogme à la croyance en une « bonne violence » de Dieu. Il confirma qu’il fallait continuer de l’enseigner et la transmettre aux générations futures.

 

Il le fit, certes, indirectement mais de manière parfaitement claire en réaffirmant que le Livre de Josué est aussi « saint » que tous les autres de l’Ancien Testament (passage 120 du Nouveau catéchisme), que tous ces livres « ont Dieu pour auteur », sont jugés par l’Eglise « sacrés et canoniques », « avec toutes leurs parties » (105), laquelle Eglise « n’accueille pas seulement une parole humaine, mais ce qu’elle est réellement : la Parole de Dieu » (104). Il le fit en réaffirmant que « Dieu est l’Auteur de l’Ecriture Sainte en inspirant ses auteurs humains » et qu’il « donne ainsi l’assurance que leurs écrits enseignent sans erreur la vérité salutaire » (136), « tout ce qui était conforme à son désir et cela seulement » (106), qu’ils enseignent « fermement, fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu a voulu voir consignée pour notre salut (107)…

 

Mais, bien sûr, le Catéchisme contient aussi les tortueuses précisions sur la nécessité de faire les « bonnes interprétations » de toutes les horreurs « conformes au désir de Dieu » qu’on rencontrera dans « l’Ecriture ». Il faut dire sans détours que, loin d’atténuer le caractère maléfique des affirmations précédentes, elles le renforcent impardonnablement. Elles sont tout simplement une monstrueuse tricherie supplémentaire. «  »


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